Cameroun : l’Etat a soldé les arriérés de 147 millions de l’ancien sélectionneur Hugo Broos

Contrairement à certaines annonces, le montant représentant les arriérés de salaire de l’ancien entraîneur des Lions indomptables a été viré dans son compte.

Le 15 juin dernier, le ministre des Finances a ordonné le virement de de 147 888 440 millions de FCFA pour le payement des arriérés de salaire d’Hugo Broos et de son adjoint hollandais Sven Vandenbroeck. Soit  114 204 162 millions de FCFA pour le technicien belge et 33 684 278 millions de FCFA pour son ancien adjoint à la tête des Lions Indomptables.

La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) en profite pour laisser entendre que l’affaire Broos est désormais close. Dans une note d’information publiée ce jour, elle relate  la brouille qui a existé depuis le limogeage de l’ancien staff technique conduit par Sieur Broos.

La Fecafoot explique qu’Hugo Broos avait saisi la Commission du Statut du joueur de la FIFA pour une condamnation de la FECAFOOT au paiement de la somme de 974 millions de FCFA, majorée des intérêts de 5% l’an à compter du 21 décembre 2017, en plus du paiement de 13 millions de FCFA de frais de défense et l’ensemble des frais de procédure.

La FECAFOOT ne reconnaissait lui devoir que des arriérés de salaires s’élevant à environ 94 millions de FCFA était disposé à les apurer. Le 28 janvier 2020, le juge unique de la Commission du statut du joueur de la FIFA s’est prononcé dans l’affaire qui opposait la Fécafoot à Hugo Broos, déboutant l’ex entraîneur avec qui le Cameroun a remporté la CAN 2017 au Gabon.

Celui-ci a notamment été débouté sur sa demande principale des dommages et intérêts pour la prétendue rupture abusive de son contrat.  Le 15 juin dernier, l’Etat, pourvoyeur du salaire de Hugo Broos, a complètement soldé cette créance.

Litige sportif : Hugo Bross perd le procès contre la Fécafoot

L’ancien entraîneur des Lions indomptables a été débouté dans sa plainte contre la Fédération, dans laquelle il dénonçait  le procédé de son limogeage.

La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) vient d’annoncer qu’elle a remporté le procès qui l’opposait à Hugo Broos l’ex entraîneur des Lions indomptables, limogé le 4 décembre 2017. « Le jugement rendu a débouté Hugo Broos de l’ensemble de ses demandes, notamment sa demande principale des dommages et intérêts pour la prétendue rupture abusive de son contrat. La FECAFOOT ne lui doit que ses arriérés de salaire, a établi le juge unique de la Commission du statut du joueur de la FIFA », renseigne la Cellule de communication de la fédération.

La décision de  la Commission du statut du joueur de la FIFA est tombée le 28 janvier 2020. Hugo Broos l’avait en effet saisi pour une condamnation de la Fédération camerounaise de football  au paiement de la somme de 974 millions de FCFA, majorée des intérêts de 5% l’an à compter du 21 décembre 2017, en plus du paiement de 13 millions de FCFA de frais de défense et l’ensemble des frais de procédure.

De son côté, la Fécafoot  ne reconnaissait lui devoir que des arriérés de salaires s’élevant à environ 94 millions de FCFA et demandait qu’il lui en soit donné acte.

Le verdict de la FIFA épargne la Fécafoot des dépenses  financières. Il confirme que le Comité de normalisation présidé par Me Dieudonné Happi  s’était entouré de toutes les précautions juridiques avant de  rompre le contrat du  Belge  Hugo Broos, avec qui le Cameroun a remporté la CAN 2017 au Gabon.

Georges Mandjeck à Hugo Broos : « Vous avez raté une occasion de vous taire »

L’international camerounais Georges Mandjeck a ainsi repris son ancien coach qui avait relégué le niveau de jeu de Choupo Moting aux clubs de deuxième division.

Le tacle de Hugo Broos contre Choupo Moting n’est pas passé inaperçu. Si celui-ci n’a  pas encore réagi aux récentes observations de son ancien coach sur Libération, Georges Mandjeck, lui, a eu la pilule dure à avaler. « Mr Hugo broos, avec tout le respect que j’ai pour vous, vous n’avez pas le droit de tenir ces propos à l’encontre de Choupo Moting. Vous avez raté une bonne occasion de vous taire », a twitté le défenseur camerounais le 10 avril.

Hugo Broos avait récemment fait un constat cinglant sur la place de Choupo Moting au Paris Saint-germain (PSG). « Le niveau du PSG est trop haut pour lui, il n’a pas les qualités pour jouer dans cette équipe. C’est un bon joueur pour évoluer dans un club plus modeste, pas avec des joueurs comme Neymar, Di Maria ou Mbappé» avait-il déclaré au lendemain d’une faute qui avait valu bien des moqueries et des critiques à Choupo Moting.

Le capitaine des Lions indomptables a malencontreusement arrêté un but de son équipier Nkunku face à Strasbourg. L’action lui avait valu bien des moqueries et des critiques.

La sortie d’Hugo Broos a remis au gout du jour une animosité entre lui et l’attaquant du PSG, remontant à l’époque où le Belge faisait ses premiers pas en tant qu’encadreur d’une sélection nationale, les Lions indomptables. Il y a été licencié en décembre 2017 pour des raisons liées à sa compétence.

Choupo Moting avait boycotté des convocations d’Hugo Broos après que celui-ci l’ait relegué au banc de touche au profit d’autres joueurs. Les multiples démarches d’Hugo Broos auprès du joueur n’ont visiblement pas suffit à enterrer la hache de guerre.

 

Eric Maxim Choupo-Moting, le revanchard

Absent de la Can 2017 pour des raisons personnelles, l’attaquant du PSG est à la recherche du temps perdu. Ce samedi face aux Comores, il sera l’atout numéro 1 de l’attaque camerounaise.

En 2017, Eric Maxim Choupo-Moting, frustré des choix d’Hugo Broos, avait mis sa carrière internationale entre parenthèse. C’est à travers le petit écran que l’ancien joueur de Mayence avait vu le Cameroun être sacré champion d’Afrique, pour la cinquième fois. Depuis, en l’absence de Vincent Aboubakar, convalescent, il est revenu plus fort pour être actuellement l’atout offensif numéro 1 de la sélection nationale du Cameroun.

L’histoire de Choupo-Moting (49 sélections 15 buts) avec le Cameroun remonte en 2010, lorsque Paul Le Guen, alors sélectionneur du Cameroun l’appelle pour le convaincre de rejoindre les Lions indomptables. Alors qu’il possède un passeport allemand et qu’il a évolué dans les sélections jeunes de la Mannschaft, il privilégie finalement le « choix du cœur ». Il intègre la sélection du Cameroun moins d’un mois avant le coup d’envoi du Mondial Sud-africain en 2010. Titulaire sur le front de l’attaque, il disputera également le Mondial brésilien en 2014.

Unique buteur face au Malawi

Mais son parcours avec l’équipe nationale se heurte à quelques obstacles. Choupo-Moting (29 ans), aura trop de peine à comprendre comment il peut être le remplaçant d’Egard Salli, lors du match amical du 30 mai 2016 contre la France à Nantes. S’il marque un but ce jour-là, dès son entrée en jeu, il sera de nouveau remplaçant le 11 octobre 2016, lors d’un déplacement du Cameroun en Algérie. C’est lui-même qui demandera à un moment à ne plus être appelé en sélection, à cause de relations tendues avec Hugo Broos. La légende du football, Samuel Eto’o –dont il est très proche–viendra plusieurs fois lui parler pour le faire changer d’avis.

Capable de jouer en 9 mais aussi sur les ailes, le chouchou du Parc des Princes, malgré son statut de remplaçant (deux buts en Ligue 1), a un profil qui plaît à son sélectionneur Clarence Seedorf, qui en a fait un des leaders dans la tanière. A lui de continuer à rendre la confiance placée en lui ce samedi face aux Comores, comme il l’avait fait lors de la dernière sortie des Lions à Yaoundé face au Malawi.

Cameroun : Hugo Broos porte plainte à la Fecafoot devant la Fifa

L’ex-sélectionneur des Lions indomptables a saisi la FIFA pour obtenir réparation de la Fecafoot, pour rupture abusive de contrat. Il réclamerait près d’un milliard de francs CFA.

L’équipe nationale du Cameroun, actuellement en quête d’un nouvel entraîneur, vient de se faire rattraper par une ancienne affaire. Le Belge Hugo Broos, ancien entraîneur de cette équipe, vient en effet d’attaquer la Fecafoot devant la FIFA.

Le coach champion d’Afrique en 2017 avec le Cameroun a déposé une requête devant l’instance faîtière du football mondial le 21 juillet dernier, pour réclamer le versement d’une indemnité de séparation qui s’élèverait à 1,5 million d’euros, soit près d’un milliard de francs CFA.

Le technicien, qui avait signé un contrat de deux ans en février 2016, présente comme argument principal, la preuve qu’une prolongation de son bail jusqu’à la fin de la CAN 2019 avait été entérinée. Ce contrat a pris fin le 5 décembre 2017, à l’initiative de la Fecafoot et de Dieudonné Happi, le président du Comité de normalisation. Selon des sources citées par le média panafricain Jeune Afrique, le dossier de Broos serait « solide ».

En rappel, l’Allemand Volker Finke avait déjà obtenu près de 300 millions de francs CFA d’indemnité de licenciement auprès de la Fecafoot en novembre 2015, alors présidée par Tombi A Roko. Son adjoint ghanéen Ibrahim Tanko avait, de son côté, empoché 124 millions de francs CFA. Finke n’avait pas saisi la FIFA, et un arrangement avait été trouvé entre les deux parties sur injonction de la présidence de la République.

Hugo Broos, actuel directeur sportif d’ Ostende en Ligue 1 belge, n’a visiblement pas l’intention d’utiliser la même voie. Le litige sera tranché dans les prochains mois à Zurich.

 

 

Lions indomptables : plus de 70 coachs candidats à la succession de Hugo Broos

La sélection camerounaise est à la recherche d’un nouvel entraîneur après la fin du contrat  du Belge Hugo Broos, en février. Plusieurs candidatures sont déjà enregistrées.

Soixante treize entraîneurs de nationalités française, allemande, belge, portugaise, suisse, camerounaise, entre autres, sont candidats à la succession de Hugo Broos dont le contrat à la tête de l’équipe nationale  est arrivé à son terme le 9 février dernier.

Les Lions indomptables sont sans sélectionneur depuis ce moment-là et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) travaille à en trouver un, alors que se rapproche la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui se dispute au Cameroun en juin 2019.

La liste des candidats

Jean Marie Ngoua Ngoua Njeutcha    (Cameroun)

Daniel Bréard       (France)

Patrice Neveu     (France)

Jean Paul Akono (Cameroun)

Olde Riekerink (Hollande)

Fossati Eluna Onana Bertrand (Cameroun)

Fabiano Jose Costa  (Portugal)

Sasha Amato (Allemagne)

Jose Alberto (Portugal)

Nkoh Jean Félicien ( Cameroun)

Gweha Ikouam (Cameroun)

Rene Weiler      (Suisse)

Tom Saintfiet Julianus Maria (Belgique)

Rigobert Song (Cameroun)

Florent Didier Voundi (Cameroun)

Paulo Sérgio Bento Brito (Portugal)

Nke Dieudonné Jean (Cameroun)

Tomic Radoslav lothar Matthaus (Allemagne)

Abdoul-Rahman Bouba (Cameroun)

Nasser Sandjack (France)

Raymond Domenech (France)

Jules-Frederic Nyongha (Cameroun)

Atah Robert Bahazah (Cameroun)

Luigi De Canio (Italie)

Lemdjo Kenvo Jean Claude (Cameroun)

Omog Marius Joseph (Cameroun)

Ndtoungou Mpilé Martin Felix (Cameroun)

Bonaventure Djonkep (Cameroun)

Roberto A Rodrigo (Argentine)

Pierre Ndili Ndengue (Cameroun)

John Benjamin Toshack (Angleterre)

Mbimi Gerard Théophile (Cameroun)

Zlatko Krmpotic (Croatie)

Alain Perrin (France)

Willy Sagnol ( France)

Ayi-Bodo Claver Merryson (Cameroun)

Mbarga Foe Andre Anicet (Cameroun)

Bernard Simondi (France)

Jean-Michel Cavalli (France)

Tataw Eta Stephen (Cameroun)

Mbwaye Peter        (Cameroun)

Cyprian Ashu Besong    (Cameroun)

Assene Endougou (Cameroun)

Herve Happy (Cameroun)

Fono Ze Guy Octave (Cameroun)

Hichan Jadrane Chazouani (Espagne)

Hubert Velud (France)

Jacky Dupuy (France)

Jonathan Mckinstry (Royume uni)

Joel Epalle (Cameroun)

Jørn Andersen ( Norvège)

Pierre-Andre Schürmann (Suisse)

Hinschberger Philippe (France)

Philippe Troussier (France)

Pierre Lechantre (France)

Ross Wilson (Angleterre)

Samson Siasia (Nigéria)

Tom Frere       (France)

Monkam Tchokonte Sylvain Alain (Cameroun)

Wedson Witson Nyirenda (Zambie)

Rogerio Goncalves (Portugal)

Marco Simone (Italie)

Lionel Pontes De Encarnacao (Michael)

Lenoirjuan De La Cruz (Espagne)

Vukuzic Josef (Slovaquie)

Kouahawa Joseph (Cameroun)

Jose Peseiro           (Portugal)

Alain Giresse         (France)

Antoine Hey        (Allemagne)

Benito Floro  Sanz     (Portugal)

Carlos Queiroz   (Portugal)

Christian Gross   (Suisse)

Claudio Roberto Garcia Ribeiro ( Portugal)

Didier Six             (France)

Hugo Broos s’engage avec un club en Belgique

Le désormais ancien entraîneur des Lions indomptables a été présenté ce jour comme directeur sportif du club d’Ostende KV en Belgique.

Hugo Broos a définitivement tourné la page de la sélection nationale du Cameroun. C’est du moins ce qui ressort de la présentation officielle du technicien comme nouveau directeur sportif du club d’Ostende KV, qui s’est déroulée ce jeudi en Belgique. Le coach, champion d’Afrique 2017 avec les Lions indomptables, vient ainsi mettre fin aux différentes interrogations relatives à son futur à la tête de la sélection fanion de football du Cameroun.

Hugo Broos était, en effet, devenu indésirable pour le Comité de normalisation de la Fecafoot, qui lui reprochait, entre autres, de n’avoir pas réussi à qualifier le Cameroun pour le Mondial 2018, et d’avoir « porté un grave préjudice à l’image du Cameroun » lors du « Bruxelles Gate ». En conséquence, le président dudit comité a émis le souhait de « mettre un terme à son contrat de travail », dès « l’expiration de la période de préavis contractuel de 30 jours ». C’était dans une lettre adressée au ministre des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, en décembre 2017.

Mais depuis le 9 février – date de la fin du contrat d’Hugo broos – ni la Fecafoot, ni le ministre des Sports n’a donné de suite à ce dossier. Selon des sources proches du Comité de normalisation, les responsables de la Fecafoot étaient plus préoccupés par la prorogation ou non de leur mandat à la tête de la fédération, que par le cas Hugo broos. Cette prorogation est finalement intervenue le 27 février dernier, donnant l’opportunité à Dieudonné Happi et son équipe, de réexaminer ce dossier.

Dans un précédent article, journalducameroun.com a présenté les différentes solutions qui s’offrent désormais à la Fecafoot. Il s’agit notamment de celle d’un entraîneur local pour diriger les Lions. Cette idée est d’ailleurs soutenue par des personnes proches du président Dieudonné Happi, à l’instar de Samuel Eto’o, dont il a été l’avocat pendant plusieurs années.

Hugo Broos, pour sa part, se dit être résolument tourné vers ses nouvelles ambitions. « Après mon départ du Cameroun, j’ai attendu un moment, parce que je voulais entrer dans un projet avec lequel je suis entièrement d’accord« , a-t-il expliqué lors de sa prise de fonction aux journalistes de son nouveau club.

« C’est un autre vrai défi. Une nouvelle fonction dans un club où souffle un vent nouveau et où je pense que le nouveau président et le directeur général veulent aller de l’avant (…) Il est vrai que je n’ai jamais été actif dans ce poste auparavant, mais je suis actif dans le monde du football depuis longtemps et j’ai aussi mes relations. Dans les semaines à venir, j’écouterai et observerai principalement, puis nous ferons une analyse approfondie de chaque joueurs« , a-t-il ajouté.

Le nouveau directeur technique d’Ostende KV ambitionne de disputer les Play off 1, un tournoi des six meilleurs clubs de Belgique, qui permet de déterminer les équipes qui représenteront le pays dans les compétitions européennes.

 

 

Fin du contrat d’Hugo Broos : quelles pistes pour le banc de touche des Lions indomptables?

Avec la prorogation du contrat du Comité de normalisation de la Fecafoot, la question du sélectionneur des Lions indomptables est de nouveau sur la table de l’instance faîtière du football camerounais. Plusieurs hypothèses s’offrent à Dieudonné Happi.

La sélection nationale du Cameroun est sans entraîneur depuis le 9 février 2018, date de la fin du contrat du coach Hugo Broos. Préoccupé par la prorogation ou non de son mandat à la tête de la Fecafoot, le Comité de normalisation ne s’est pas encore exprimé sur cette question, à un an de la prochaine coupe d’Afrique des nations que le Cameroun accueillera en 2019.

Ce 27 février 2018, la Fifa a prorogé de six mois le mandat de l’équipe de Me Dieudonné Happi à la tête de la Fecafoot. Une décision qui devrait permettre de remettre sur la table, l’épineuse question du remplaçant d’Hugo Broos. Car, comme l’a fait savoir le Comité de normalisation dans une lettre adressée au ministre des Sports et de l’Education physique le 4 décembre 2017, Hugo Broos aurait « porté un grave préjudice à l’image du Cameroun », d’où la suggestion de « mettre un terme [à son] contrat de travail » dès « l’expiration de la période de préavis contractuel de 30 jours ».

Dès lors, plusieurs hypothèses s’offrent au Comité de normalisation. Il y a quelques semaines, la presse camerounaise a évoqué les noms de Raymond Domenech et de Philippe Troussier.

Selon des sources proches du Comité de normalisation, la piste d’un entraîneur local serait également fortement envisagée par le staff dirigeant de l’instance. Une hypothèse notamment défendue par l’ancien international camerounais Samuel Eto’o qui, à plusieurs reprises, a appelé au choix d’un entraîneur local à la tête de l’équipe nationale.

« Il y a tellement de joueurs qui représentent leur pays au plus haut niveau. Ils prennent leur retraite et obtiennent des diplômes d’entraîneur, mais ils n’ont jamais eu de chance dans leur pays. Regardez Aliou Cissé [l’entraîneur du Sénégal, Ndlr], il a eu une chance et il a bien fait pour son pays. Mais c’est mon opinion et non celle de la Fédération camerounaise. Ce que j’aimerais voir, c’est plus de conviction sur le talent africain dans le coaching sur le continent. Nous pouvons faire mieux avec un entraîneur africain parce qu’il comprend mieux d’où viennent les joueurs  », a déclaré l’ancien attaquant du Fc Barcelone, début février, dans les colonnes du journal anglais independent online.

Les mêmes sources affirment que des noms de Camerounais auraient même été envisagés, à l’instar de celui de Michel Kaham, entraîneur et ancien Lion indomptable. Approché par journalducameroun.com ce 27 février à l’hôtel Hilton, où il assistait au point de presse de la Fecafoot, l’intéressé n’a pas voulu réagir.

En attendant la décision finale des instances sportives et précisément celle du Minsep – qui peut choisir de prolonger le contrat d’Hugo Broos jusqu’en 2019 – la sélection nationale reste sans entraîneur. Ce, malgré l’approche de l’échéance de juin 2019, date de la tenue de la prochaine coupe d’Afrique des nations de football.

Cameroun : Hugo Broos constate le déficit de niveau des Lions

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football estime qu’il faut améliorer les infrastructures et la formation pour obtenir de meilleures performances.

Eliminés au premier tour de la Coupe des Confédérations 2017, les Lions indomptables font l’objet de nombreuses critiques de la part de leurs fans. Si d’aucuns accusent les mauvais choix du sélectionneur, d’autres  constatent que le niveau des champions d’Afrique ne leur permettait pas de rêver d’une demi-finale en Coupe des Confédérations, après celle disputée en 2003 face à la Colombie.

Ce dernier avis est quelque peu partagé par Hugo Broos. « J’ai toujours dit que le Cameroun avait une des meilleures équipes d’Afrique mais qu’il y avait encore un écart de niveau important avec les équipes modernes comme l’Allemagne. Le Cameroun n’a plus de joueurs qui jouent dans les grands clubs. Il faut absolument améliorer les infrastructures et la formation », a réagi le sélectionneur des Lions, rentrés de Russie après leur élimination.

Cette réaction n’a pas forcément été bien accueillie par les supporters de l’équipe du Cameroun. Nombreux sont ceux qui lui renvoient la faute pour justifier l’élimination des champions d’Afrique de la compétition disputée en Russie. « Moi, je dirais plutôt que c’est avant tout lui-même qui n’est pas un entraîneur moderne », a, par exemple, réagi un internaute.

 

Coupe des Confédérations 2017 : Hugo Broos se plaint de l’organisation

En conférence de presse mercredi à Saint-Petersbourg, le sélectionneur des Lions indomptables a décrié des insuffisances qui perturbent le programme de son équipe.

Hugo Broos ne s’est pas montré très satisfait de l’organisation de la Coupe des Confédérations en Russie. Le sélectionneur national du Cameroun a déclaré mercredi, en conférence de presse, que de nombreux retards avaient perturbé le programme de l’équipe, dont les entraînements et les repas des Lions Indomptables.

Broos a tenu à souligner que la délégation camerounaise n’était pas responsable de ces contretemps. « Ce n’est pas de notre ressort. A Moscou, nous sommes arrivés une heure en retard au stade et mardi, nous avons eu le même problème. Le bus est arrivé 45 minutes en retard à notre hôtel et nous sommes ensuite restés coincés dans la circulation à Saint-Pétersbourg« , a raconté Broos.

« Je suis très ennuyé car nous avons établi un programme précis. L’organisation va devoir travailler quant aux transferts des équipes vers les stades en vue de la prochaine Coupe du Monde« , a ajouté Broos, qui s’est également plaint qu’aucune escorte policière n’accompagne les sélections nationales dans le trafic.

 

Hugo Broos : « On avait la meilleure équipe sur le terrain»

Le sélectionneur des Lions indomptables n’est pas mécontent de la performance de ses poulains lors du match contre le Chili, dimanche. Confiant pour la suite, le Belge pense que son équipe va s’améliorer au fil de la compétition.

Les Lions indomptables ont été battus par le Chili dimanche, lors de leur première sortie en match de poule de la Coupe des Confédérations qui se dispute en Russie depuis le 17 juin. Les Champions d’Afrique ont encaissé deux buts en fin de match (81ème minute et 90ème minute), après avoir résisté plusieurs fois aux assauts de l’équipe chilienne.

Néanmoins, même s’ils ont montré un peu de timidité au début du match, Moukandjo et ses camarades n’auront pas réalisé une performance ridicule. C’est du moins l’avis de Hugo Broos, le sélectionneur du Cameroun.  «  Il est évident qu’on a commencé le match assez hésitants. Si on avait eu un peu de malchance, on aurait pu encaisser trois buts après vingt minutes. Mais après, on a repris le match en main. Une chance pour nous que le but [du Chili, ndlr] d’avant la mi-temps ait été annulé, à juste titre, il paraît. C’est nous qui avons dominé la deuxième mi-temps. C’est dommage qu’on ait encaissé ce but à dix minutes de la fin du match », a déclaré le Belge à l’issue de la rencontre, sur Fifa tv.

Sur la question des remplacements, qui, selon certains observateurs, auraient permis d’apporter un peu plus de fraîcheur -et peut-être une victoire- au sein de l’équipe camerounaise, le Belge estime qu’ils n’auraient pas été nécessaires, dans la mesure où « on avait la meilleure équipe sur le terrainConcernant Moukandjo, on lui a demandé si ça allait, il a dit oui. Un autre joueur comme Anguissa s’est blessé avant de demander le remplacement… Ce que j’ai dit avant le match, je vais le répéter une fois de plus. On a une jeune équipe, qui a besoin des tournois pareils. C’est dans les compétitions pareilles qu’on recherche l’expérience pour devenir meilleur…Je suis content de notre participation. Dans les 20 premières minutes de jeu on a été trop hésitants. Après on a pris confiance surtout en deuxième mi-temps. On a bien joué, en faisant une bonne circulation du ballon. On a pu porter le danger devant les buts du Chili. On va s’améliorer au fur et à mesure », a affirmé Hugo Broos dans les colonnes du quotidien Le Jour de ce 19 juin.

Lions indomptables : la liste des 10 locaux invités par Hugo Broos

Lors d’une conférence de presse donnée lundi au siège de la Fecafoot, le sélectionneur des Lions indomptables a apporté des informations supplémentaires sur la liste des 23 joueurs qui participeront à la Coupe des confédérations dont le coup d’envoi doit être donné le 17 juin prochain en Russie. L’effectif n’étant pas encore complet pour le moment, le sélectionneur a entrepris de faire appel à des joueurs locaux pour débuter le stage à temps. Ceux-ci accompagneront les titulaires lors des entraînements, en attendant que l’ensemble du groupe soit formé.

Les 10 joueurs locaux invités à s’entraîner
Gardiens de buts:
Mbem Léopold (Yong sport)
Anye Derrick (Union)
Défenseurs
Junior Ndedi (New Star)
Dagobert Mbom (Canon)
Arrey Dustin (Dragon)
Ambassa Fabrice (New Star)
Milieux
Ballang Francis (Bamboutous)
Patrick Mokoko (Colombe)
Bitang Clarence (Union)
Attaquant
Fosso Fabrice (Eding)
Programme du stage des Lions
28 mai 2017: rassemblement
1er juin 2017: match amical contre Union de Douala
Du 2 au 8 juin : stage à Malabo au Sofitel hôtel de Sipopo
10 juin : Cameroun – Maroc à Yaoundé puis départ pour Madrid
13 juin : Cameroun –Colombie (amical)
14 juin : départ pour Moscou (Russie)

Hugo Broos s’exprime sur la non-sélection de Clinton Njie

L’entraîneur des Lions indomptables estime que le joueur ne mérite pas sa place au sein du groupe.

Le sélectionneur des Lions indomptables a donné une conférence de presse ce lundi au siège de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Au cours de l’échange avec les journalistes, l’entraîneur n’est pas allé du dos de la cuillère pour défendre la liste des 23 joueurs retenus pour participer à la Coupe des Confédérations, dont le démarrage est prévu le 17 juin prochain en Russie.

Sur l’absence de Clinton Njie, par exemple, Hugo Broos a déclaré : « Clinton n’est pas là pourquoi ? Ecoutez, quand vous avez regardé les matchs que Clinton a joué au Gabon [lors de la Can 2017, Ndlr], est-ce que je dois tenir Clinton dans le groupe ? Je m’excuse, il ne mérite pas».

La conférence de presse de lundi a également donné l’occasion à Hugo Broos de rassurer l’opinion quant à l’autorité dont il jouit en sa qualité de sélectionneur des Lions indomptables. « Je vous dis, et ça va être la dernière fois que je vais le dire, peut-être dans le passé ça a été différent, il n’y a aucune influence de n’importe qui. C’est moi qui décide et c’est moi seul qui décide. Si demain- et vous pouvez en être certains- le président me demande de prendre un joueur, je démissionne directement », promet Hugo Broos.

Cette réaction intervient quelque temps après des révélations troublantes contenues dans une enquête publiée par le quotidien Le Jour. L’article révélait les magouilles auxquelles se prêtent des membres de l’encadrement technique et certains responsables de la Fecafoot. L’auteur de l’enquête affirmait alors que ceux-ci avaient fait de la vente des places au sein des Lions indomptables, un business fort lucratif. Ce qui implique que le réseau « mafieux » devait peser de tout son poids pour suggérer ou imposer des joueurs pour pouvoir justifier les sommes préalablement encaissées.

Pour ce qui est de la préparation des prochains matchs à livrer, les Lions rentrent en stage dès le lundi 05 juin au Cameroun. Vendredi, ils prendront la direction de Malabo, en Guinée équatoriale, pour poursuivre leur préparation.

Fabrice Ondoa, au sujet de Broos, «il a eu raison de parler

Le gardien des buts camerounais, revenant sur les problèmes des Lions à Bruxelles, révèle que ces problèmes dénoncés sont récurrents au sein de  l’équipe nationale camerounaise

L’international camerounais Fabrice Ondoa revient sur les malheurs des Lions indomptables à Bruxelles et trouve bien que le sélectionneur Hugo Bross ait fait des révélations sur les dysfonctionnements de l’intendance de l’équipe camerounaise. «Il a eu raison de parler. Le coach, c’est quelqu’un de calme et de patient, mais là, c’était trop. On fait notre boulot, mais à un moment, c’est fatiguant. Moi je ne cherche même plus à comprendre», a-t-il déclaré dans une interview publiée par Jeune Afrique mardi, 18 avril 2018.

Pourtant, le sélectionneur du Cameroun, Hugo Broos, a présenté ses excuses pour avoir «peut-être exagéré» dans ses propos. «Avec ce qui s’est passé en Belgique, j’avais peur que l’on retombe de nouveau dans les problèmes d’avant. J’ai peut-être exagéré. J’ai peut-être humilié le peuple camerounais. Je présente mes excuses pour cela. On a fait de grands efforts pour arriver là. Il nous faut des efforts encore plus grands pour rester au sommet», avait affirmé Hugo, au début du mois, après une longue discussion avec le président de la Fédération camerounaise de football, Tombi A Roko Sidiki.

Une enquête est par ailleurs en cours à la Fécafoot

Hugo Broos  fait son coup de gueule à la suite d’une défaite mardi, 07 mars, après une défaite en amical contre la Guinée Conakry (1-2). En colère et réfléchissant «sur le manque de professionnalisme» au Cameroun, ce dernier avait révélé que les Lions n’avaient pas eu droit à leur repas dans la journée parce que les frais d’hôtel n’avaient pas été payés…

«Tu joues pour ton pays, et en retour, tu t’attends à ce que tout soit bien organisé, afin que tu puisses te concentrer sur le terrain. Mais non ! Tu sais, quand tu viens en sélection, que tu seras déçu par certaines attitudes. Il y a des gens qui travaillent bien au sein de la fédération, et d’autres qui le font très mal… J’espère que ce qu’a dit le sélectionneur va faire bouger les choses», souligne Fabrice Ondoa dont la carrière peine toujours à décoller en club.

Scandale de Bruxelles : La Police judiciaire enquête

Les membres du staff technique et administratif ont été entendus cette semaine sur les faits qui se sont déroulés en Belgique.

On n’en finit pas de parler du scandale de Bruxelles provoqué par la sortie médiatique de Hugo Broos, le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun. En critiquant vertement les dysfonctionnements de l’intendance des Lions indomptables, le sélectionneur belge ne se doutait pas que les choses iraient aussi loin.

Mardi, il a été convoqué au ministère des Sports et de l’Education physique, où il a été entendu par le chef dudit département ministériel qui avait à ses côtés, le général de brigade Elokobi Njock. Sorti de là, le coach champion d’Afrique a relativisé son discours. Le propos moins acerbe, Hugo Broos a tu toutes les rumeurs annonçant sa volonté d’aller voler sous d’autres cieux et demandé les excuses d’avoir dit tout ce qu’il avait dans le ventre. Et ce n’était pas fini.

Ce même mardi, Hugo Broos était attendu à la Police judiciaire, où une enquête est en cours pour déterminer les responsables des bavures du séjour bruxellois des Lions. Il s’y est rendu, ainsi que les responsables de la Fecafoot, notamment le président. Mercredi, c’était au tour de ceux du Minsep ayant été du voyage en Belgique pour la rencontre amicale entre  le Cameroun et la Guinée Conakry. André Nguidjol Nlend, pointé du doigt dans cette affaire, a lui aussi été reçu à la Pj

Hugo Broos aura eu une semaine difficile, lui qui s’interrogeait sur son avenir sur le banc de touche camerounais, a dit son intention de rester.

 

Scandale de Bruxelles : Hugo Broos s’excuse

Le sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun relativise ses déclarations après le match contre la Guinée Conakry du 28 mars dernier

Hugo Broos fait amende honorable. « J’ai peut-être exagéré », a-t-il déclaré au sujet de sa sortie musclée après le match amical du Cameroun contre la Guinée Conakry. Le sélectionneur belge n’avait pas digéré cette première défaite (2-1) après le sacre continental de février 2017, et avait donné un coup de pied dans la fourmilière en dénonçant l’incurie de l’intendance des Lions indomptables. De l’encre  a coulé après ces déclarations, qui lui ont valu une convocation mardi au ministère des Sports et de l’Education physique.

Hier donc, Hugo Broos a été entendu par le ministre des Sports et de l’Education physique qui était accompagné d’une présence curieuse, celle du général de brigade Daniel Elokobi Njock. Après plusieurs heures « d’audition » à huis-clos, Hugo Broos et Tombi à Roko (le président de la Fecafoot) également convoqué au Minsep ont donné un point de presse pour rendre compte de l’échange qu’ils ont eu avec Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt et le général Elokobi Njock. C’est lors de ce moment face à la presse que le sélectionneur a relativisé ses propos virulents à l’endroit des autorités du football camerounais. « Avec ce qui s’est passé en Belgique, j’avais peur que l’on retombe de nouveau dans les problèmes d’avant. J’ai peut-être exagéré. J’ai peut-être humilié le peuple camerounais. Je présente mes excuses pour cela. On a fait de grands efforts pour arriver là. Il nous faut des efforts encore plus grands pour rester au sommet », a déclaré Hugo Broos hier. Celui-ci n’a pas manqué de remercier « le président de la Fecafoot et le ministre des Sports, pour les efforts qu’ils ont fait lors des mois précédents ». Une position qui a fait tout de suite dire aux observateurs de la situation que Hugo Broos a subi des pressions.

Par ailleurs, le sélectionneur belge a profité pour repréciser sa position sur le banc de touche du Cameroun. Pour lui, il n’est plus question de réfléchir à son avenir vers d’autres cieux comme il le suggérait à Bruxelles. Contre toute attente, il est désormais question d’une prolongation de contrat avec le Cameroun après l’échéance de février 2018.  « Oubliez mon départ, et surtout ce qu’on écrit et dit sur moi sur le fait que je postule pour des fédérations ou des clubs. C’est du grand mensonge. Ce sont des gens qui me contactent et pas moi qui postule…Je ne veux pas quitter le Cameroun », a tranché le Belge.

Football: Hugo Broos ne sera pas le sélectionneur du Ghana

Champion d’Afrique 2017 avec le Cameroun, Belge ne dirigera pas les Black Stars. C’est plutôt  James Kwesi Appiah qui a été choisi par la Fédération Ghanéenne de football pour succéder Avram Grant.

Annoncé en grande pompe comme étant le futur sélectionneur du Ghana, Hugo Broos n’entrainera pas les Black Stars.  En effet, la Fédération ghanéenne de football (GFA) qui avait auditionné tous les candidats dont le Belge, a jeté son dévolu sur James Kwesi Appiah.

La GFA a annoncé le nom de son futur sélectionneur mardi sur son compte twitter. Âgé de 56 ans, James Kwesi Appiah, qui avait déjà dirigé la sélection nationale de 2012 à 2014, prendra ses fonctions à partir du 1er mai.

Il n’est pas novice dans cette fonction. Appiah avait été remplacé par Avram Grant après la contre-performance des Black Stars au Mondial 2014 au Brésil, où ils avaient été éliminés dès le 1er tour.

Il succédera à l’Israélien démissionnaire en février après la CAN 2017 au Gabon, où le Ghana avait terminé à la 4e place.

Kwesi Appiah doit redresser la barre dans la course à la qualification pour la Coupe du monde 2018 : après deux journées dans les éliminatoires de la zone Afrique, le Ghana a déjà cinq longueurs de retard sur l’Egypte et trois sur l’Ouganda dans le groupe E.

Hugo Broos  devra,  quant à lui, poursuivre son aventure à la tête des Lions indomptables du Cameroun qui participeront à la Coupe des Confédération en juin prochain en Russie.

Football : Hugo Broos au Ghana ?

Il aurait passé un entretien via Skype pour entraîner les Black stars.

Des informations circulent depuis lundi sur la candidature de Hugo Broos au poste de sélectionneur du Ghana. L’actuel coach du Cameroun aurait passé son entretien vendredi, via Skype, selon des confrères. D’autres candidatures sont également citées, notamment celle de l’ancien international français Willy Sagnol. Les mêmes informations affirment que la fédération ghanéenne de football devrait publier, ce mardi, le nom de celui sur qui elle aura porté son choix pour siéger sur le banc de touche des Black stars.

Certains croient encore à une rumeur, l’information ayant été publiée le 01er avril par un site d’informations ghanéen. En même-temps, ce ne serait pas la première fois qu’une candidature de Hugo Broos soit annoncée à un poste d’entraîneur d’un autre pays que le Cameroun. En février dernier, la presse camerounaise avait largement relayé l’information sur la candidature de Hugo Broos au poste de sélectionneur de l’équipe nationale sud-africaine. Le Belge avait noté qu’il avait donné dossier à son manager, sans motivation particulière et qu’il n’avait pas l’intention de quitter le Cameroun. Une position qu’il relativise désormais, surtout depuis la première défaite des Lions indomptables en match amical contre la Guinée Conakry, le 28 mars 2017.

Cameroun : Hugo Broos convoqué au Minsep

Le sélectionneur belge y est attendu après ses déclarations dénonçant l’incompétence de l’encadrement logistique des Lions

Hugo Broos est attendu mardi au ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep). Cette convocation fait suite à ses déclarations, après la défaite des Lions en match amical contre la Guinée Conakry, le 28 mars. Vert de colère, le Belge dénonçait alors l’incompétence de l’intendance de la sélection nationale. Il s’insurgeait contre les dysfonctionnements observés dans la gestion des tâches censées renforcer la sérénité dans la tanière. Il parlait des factures impayées, des heures d’attente dans l’avion pour des réservations mal bouclées, de médicaments payés de la poche du médecin de l’équipe qui attend toujours de se faire rembourser, de primes payées tardivement, etc.

Hugo Broos a ainsi frappé là où ça fait le plus mal, obligeant la Fecafoot à faire amende honorable et à promettre des sanctions aux responsables de ces bévues. En même temps, l’instance se désolait de n’avoir pas été approchée par le sélectionneur avant ces scandaleuses déclarations qui ont valu des railleries de la part de médias internationaux.

Coup de gueule de Hugo Broos : Le Mea culpa de la Fecafoot

Alioum Aladji, le vice-président de l’instance faîtière, a annoncé des sanctions pour les responsables des insuffisances organisationnelles observées lors du voyage des Lions à Bruxelles, entre autres.

Alioum Aladji a pris le contre-pied de la responsable de communication de la Fecafoot (qui avait critiqué vertement la sortie de Hugo Broos), en reconnaissant les dysfonctionnements qui ont émaillés le dernier regroupement des Lions indomptables à Bruxelles. Des couacs qui ont conduit à la défaite du Cameroun face à la Guinée Conakry (2-1) et justifié un coup de gueule de l’entraîneur, plutôt taiseux jusqu’ici, sur les problèmes d’intendance dans la gestion de l’équipe nationale fanion.

Le vice-président de la Fecafoot s’est livré au quotidien Le Jour de ce 30 mars en ces termes : « Je reconnais qu’il y a eu un dysfonctionnement et ce qui est arrivé est très grave. La fédération en est consciente. C’est survenu après une défaite et cela faisait longtemps qu’on n’avait pas perdu de match. Nous sommes conscients de la gravité de l’affaire et notre équipe ne mérite pas cela », déclare Alioum Aladji. Le vice-président de la Fecafoot a d’ailleurs apporté des précisions sur l’affaire des factures impayées à l’hôtel qui accueillait les Lions. « Il y a eu un problème avec le gérant de l’hôtel parce qu’une de ces factures de 5000 ou 6000 euros (soit un peu plus de trois millions de francs Cfa) n’a pas été payée à temps ». Et d’ajouter : « Ceux qui devaient le faire n’ont pas été assez diligents. Ce responsable d’hôtel a tout simplement bloqué le restaurant aux joueurs. A quel niveau il y a ce problème ? Je ne vais pas vous donner des noms à chaud. Je promets que nous allons sévir dès qu’ils vont revenir de Bruxelles. Il y aura des réunions pour établir les responsabilités », assure Alioum Aladji.

Par ailleurs, le vice-président de la Fecafoot précise que malgré la crise qui secoue actuellement le staff technique des Lions, la Fecafoot va « tout faire » pour la collaboration avec Hugo Broos continue.

Déboires des Lions à Bruxelles : André Nguidjol Nlend sur le banc des accusés

Le coordonnateur des sélections nationales n’est pas à son premier forfait. Il a toujours été indexé dans des scandales liés à la gestion de l’équipe nationale.

Rien ne va plus au Cameroun. Cinq fois vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations de football, le pays a été, une fois de plus, au centre d’un scandale après la défaite face à la Guinée mardi en match amical (1-2). Une défaite de trop pour Hugo Broos, qui a totalement disjoncté et montré les dysfonctionnements de l’administration de l’équipe nationale.

En stage à Bruxelles depuis le 18 mars dernier, les Lions indomptables ont, en effet, vécu une scène des plus humiliantes le mardi 28 mars au Parker Hôtel, où ils étaient logés depuis le début du regroupement.

De retour d’une promenade, quelques heures avant le match contre la Guinée,  les champions d’Afrique ont été privés de repas, faute de « facture impayée ».

« Ce midi(mardi, 28 mars, ndlr) quand on a voulu prendre le déjeuner, le personnel de l’hôtel a refusé parce que l’hôtel n’a pas été payé donc on n’a pas mangé », relate le sélectionneur du Cameroun, Hugo Broos.

Tout pointe en direction du coordonnateur des sélections nationales, André Nguidjol Nlend. Employé du ministère des Sports et de l’Education physique, ce dernier est censé régler les factures du séjour des Lions à Bruxelles.

C’est après plusieurs tractations que tout est finalement rentré dans l’ordre autour de 15 heures. Et ce n’est qu’à cette heure que les joueurs sont retournés au restaurant. Mais l’entraîneur national avait promis de ne pas laisser passer cette affaire, qui a été « la goutte d’eau qui a fait débordé le vase ».

Nguidjol Nlend régulièrement mis en cause
La situation de Belgique n’est pas la première vécue par l’équipe nationale du Cameroun.  Le 27 mars 2016, le Cameroun devait se rendre en Afrique du Sud pour le match de la quatrième journée des qualifications de la CAN 2017. Les joueurs avaient passé plusieurs heures assis dans l’avion qui décollait finalement avec plusieurs heures de retard.

« On a passé 2 heures de temps dans l’avion sur place (à Douala, Ndlr.). Pourquoi ? Parce que les responsables voulaient mettre plus de gens dans l’avion qu’il n’y avait d’inscrits. Ça veut dire que des gens ont fait des erreurs que nous, l’équipe, avons payées en passant 2 heures dans un siège d’avion, un jour après un match », s’insurge Broos.

Outre le fait de vouloir « mettre plus de gens dans l’avion », le coordonnateur des sélections nationales avait plutôt réservé 45 places en classe économique en lieu et place d’un vol spécial pour Durban.

Une autre situation va aussi se produire quelques jours plus tard en France. « Pendant le stage à Nantes (en vue du match amical contre la France le 30 mai 2016, ndlr), on a passé 2 jours sans équipements. Parce qu’il n’y avait pas d’argent pour transporter les équipements. Avant cela, le médecin avait dû acheter des médicaments et bandages avec son propre argent ; parce que tout était resté à Yaoundé pour les mêmes raisons. Le médecin a utilisé son argent et jusqu’à présent il n’a pas encore été remboursé », raconte le sélectionneur du Cameroun.

D’abord viré de la direction administrative et renommé après l’arrivé de Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt à la tête du Minsep, André Nguidjol Nlend a toujours été impliqué dans les scandales d’argent.

En 2012, il avait été mis en cause dans un scandale de détournement de primes des joueurs de la sélection nationale. Une affaire toujours en cours au Tribunal criminel spécial (Tcs) qui lui avait une première suspension.

Lions indomptables: Hugo Broos « réfléchit » sur son avenir à la tête de l’équipe camerounaise

Après avoir essuyé une première défaite mardi en amical contre la Guinée (1-2) depuis sa nomination à la tête de l’équipe nationale du Cameroun, le Belge a clairement indiqué son intention de partir.

Le Cameroun  a été battu mardi à Bruxelles par la Guinée lors de son deuxième match post CAN 2017 après la victoire sur la Tunisie (1-0). Les Lions indomptables,  champions d’Afrique 2017 n’ont pas pu répéter ça face au Sily National, absent de la dernière CAN.

Les Guinéens ont fait chuter les Lions en s’imposant sur le score de 2 buts contre 1.

Florent Pogba et ses coéquipiers auront donc totalement maîtrisé les quarante-cinq premières minutes de cette rencontre au cours de laquelle, Hugo Broos avait décidé d’aligner presque son équipe B.  Techniquement, tactiquement, physiquement, les joueurs Guinées n’ont rien laissé traîner.

Hugo Broos, qui avait voulu fait tourner son effectif, peut être déçu de cette défaite, sa première depuis sa nomination à la tête de cette équipe des Lions indomptables en 2016. Mais pour le sélectionneur belge, cette défaite est la résultante d’un manque de professionnalisme de la part des dirigeants camerounais.

« Avant le match contre la Guinée les joueurs n’ont pas reçu leur repas de midi, alors que des gens sont là depuis 10 jours assis dans un fauteuil à ne rien faire. Quand les joueurs se sont installés à table, les responsables de l’hôtel ont dit qu’ils ne pouvaient pas nous servir parce que les factures n’ont pas été réglées. Ce sont des choses inacceptables. Cette situation peut aussi justifier la mauvaise prestation de l’équipe ce soir. La préparation du match était très mauvaise », explique Hugo Broos.

Lors de cette rencontre, les Camerounais n’ont rien proposé comme jeu. Le Cameroun n’a créé aucune opportunité.  C’est donc une affreuse contre-performance de l’équipe de Hugo Broos contre une jeune équipe de Guinée.

Broos « réfléchit » sur son avenir
Les Guinéens ont ouvert le score à la 21e par Aboubacar Camara. Les Lions indomptables sont revenus dans la partie grâce à une réalisation signée Karl Toko Ekambi (31e) mais le Syli national a décroché la victoire suite à un but de François Kamano (45e+1).

Avant le coup d’envoi de cette rencontre, beaucoup de choses se sont passées en Belgique. Des choses bien récurrentes au niveau de l’administration de l’équipe nationale du Cameroun et pas du tout au goût d’Hugo Broos qui s’est lâché.

« Avant la CAN, on n’est  venu avec les primes qu’à la veille de notre départ pour le Gabon. Les Joueurs n’ont rien dit par rapport à ce retard parce qu’ils voulaient jouer pour leur pays. Et à la CAN, ils ont montré que l’argent ce n’est pas le plus important. Quand les joueurs réalisent une performance superbe comme celle vue au Gabon, on demande juste aux responsables d’être professionnels », dénonce l’ancien entraineur d’Anderlecht, club de première division en Belgique.

Dénonçant le manque de professionnalisme des dirigeants camerounais, le technicien a également indiqué qu’il  « aime travailler dans des circonstances professionnelles ». Et la manière dont les choses se passent au Cameroun depuis sa nomination, est de nature à lui mettre « les ballons dans les roues » et Broos en a ras-le-bol.

« Je me pose des questions pour voir si je dois continuer avec le Cameroun parce que si tu bosses comme nous avons fait au Gabon,  et qu’à chaque fois les mêmes erreurs se reproduisent, alors je me dis que c’est impossible de continuer. Donc je vais bien réfléchir sur mon avenir. je n’ai pas dis que je vais démissionner », a-t-il fait savoir.

En février dernier,  des médias avaient annoncé que Broos était candidat au poste de sélectionneur de l’Afrique du Sud, poste vacant depuis le limogeage de Shakes Mashaba. Il aurait également fait acte de candidature pour diriger les Black Stars du Ghana. Devrait-il rejoindre l’une de ses deux équipes ? Difficile de le savoir. Mais l’envie de partir d’Hugo Broos devrait, à coup sûr, attiser d’autres convoitises.

Pourtant, après le sacre du Cameroun à la CAN, des sources concordantes annonçaient que, l’Etat du Cameroun, entrevoyait de prolonger le bail du technicien Belge à la tête des Lions indomptables jusqu’en 2019 où il devrait en principe, les conduire à la Coupe d’Afrique que le pays abrite dans deux ans.

Mais pour l’instant, le technicien belge est encore à la tête de l’équipe du Cameroun qui disputera, le 13 juin prochain la Coupe des Confédérations en Russie.

Lions indomptables: Hugo Broos n’a pas d’arriérés de salaire (Fécafoot)

La Fédération camerounaise de football a démenti cette information qui a fait le tour des réseaux sociaux ces derniers jours.

Les réseaux sociaux ont annoncé ces derniers jours que le sélectionneur des Lions indomptables, Hugo Broos, avait près de sept mois d’arriérés de salaire. Même certains médias en ligne ont repris cette information.

Jeune Afrique indiquait alors dans un bout de texte que « le sélectionneur des Lions indomptables, qui a joué un rôle majeur dans la reconquête du titre, a certes touché ses primes. Pourtant, le compte n’y est pas : le Belge n’a pas été payé depuis près de sept mois (il touche un salaire mensuel d’environ 45 000 euros) …».

Cette information est fausse selon la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).

« Ce qui fait foi, c’est ce que l’entraîneur (Hugo Broos, ndlr.) dit, et non ce que ces gens racontent  », a expliqué le premier vice-président du Comité exécutif de la Fécafoot, Alioum Alhadji.

«La Fécafoot n’a aucun problème avec Hugo Broos. Nous sommes en parfaite harmonie. On ne peut pas interdire à des gens de dire ce qui est contre la vérité. Parce que la vérité, ce n’est pas celle-là », a-t-il ajouté.

Hugo Broos avait été nommé à la tête de l’équipe nationale du Cameroun en début 2016. Equipe avec laquelle il remporte, le 5 février 2017, le trophée de la Coupe d’Afrique des nations au Gabon.

 

 

Hugo Broos s’exprime sur le retour de Choupo Moting en sélection

Le sélectionneur des Lions indomptables a répondu aux questions de Onegoalpro. Il a aussi évoqué le travail qui a conduit au succès rencontré au Gabon 2017

« Je n’ai pas fait de discours particulier. La seule chose que j’ai faite après la CAN, c’est d’avoir annoncé à ceux qui n’étaient pas avec nous [à la CAN] que la porte de l’équipe nationale leur restait ouverte, mais que l’initiative devait venir d’eux, que ce n’est plus moi qui allais les appeler, que ce n’est plus moi qui allais avoir un entretien avec eux pour les convaincre de venir. La balle était dans leur camp. Ces joueurs ont répondu positivement à ma convocation et ils sont là. Ce sont des joueurs qui possèdent de grandes qualités et qui peuvent nous aider ». Propos du belge Hugo Broos au sujet du retour de Choupo Moting et de l’arrivée de Zambo Anguissa, qui avait refusé de répondre à la convocation du coach pour la Can 2017.

Les regards sont braqués sur la performance des Lions de ce 24 mars à Monastir contre la Tunisie. Les surprenants champions d’Afrique doivent confirmer leur statut. Justement Hugo Broos est revenu sur les ingrédients qui ont contribué à mener les Lions indomptables sur le toit de l’Afrique. « Je travaille certes avec de jeunes joueurs, mais ce sont des joueurs qui ont faim. Avant la Can, ils n’avaient pas encore gagné grand-chose. Ils en avaient donc envie et c’était déjà une bonne mentalité. Naturellement, il y avait aussi un bon dosage avec des joueurs qui avaient une expérience pour avoir déjà disputé la coupe d’Afrique. Je parle de Moukandjo, N’koulou… Ce bon mixage de jeunes et de joueurs expérimentés nous a fait gagner la CAN. En deuxième lieu, ces jeunes ont de la qualité. Nous avons bien prospecté pendant des mois en Europe mon assistant (Sven Vandenbroeck, ndlr) et moi-même. Nous avons trouvé des joueurs que peu de gens connaissaient au Cameroun. Nous savions, pour les avoir vus jouer, qu’ils avaient les qualités pour nous aider et je pense que nous avons eu raison. »

De cette manière, Hugo Broos a réussi à se faire respecter car comme il le confie lui-même : « Les débuts ont été difficiles dès mon arrivée au Cameroun (12 février 2016, ndlr). Beaucoup de personnes étaient très sceptiques sur ma qualité d’entraîneur. En un an, j’ai bien bossé pour arriver au résultat attendu, c’est-à-dire une victoire finale à la CAN. J’ai ensuite senti le respect que les camerounais ont pour la victoire. »

 

 

 

Hugo Broos: «Je n’ai pas de contact avec la Fédération sud-africaine»

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun a réagi ainsi suite aux allégations faisant état de son désir de quitter les Lions indomptables. L’intégralité de son interview

Hugo Broos n’entend pas quitter le Cameroun pour une autre équipe. Le message du sélectionneur belge diffusé ce vendredi 17 février sur Radio France international (RFI) est clair à ce sujet et vient clore les rumeurs d’une potentielle candidature auprès de la sélection Sud-africaine de football.

RFI : Hugo Broos, serez-vous encore le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, dans les jours qui viennent ?

Hugo Broos: Oui ! (Il rit) Il y a seulement eu un contact avec un manager. Il a indiqué que le poste de coach de l’équipe d’Afrique du Sud était libre. Il m’a demandé si ça m’intéressait, mais pas directement. Il a demandé s’il pouvait me présenter. Je lui ai dit « ben oui, vas-y, y a aucun problème« . Mais il n’y a que ça. Moi, je n’ai pas l’intention de quitter le Cameroun.

Donc, même si l’offre sud-africaine est intéressante, vous restez à la tête des « Lions Indomptables » ?

Mais il n’y a même pas d’offre ! (Il rit)

Mais si jamais il y en avait une ?

Il n’y a pas eu d’offre, mais il y a un intérêt. C’est tout à fait normal puisqu’on a gagné la CAN 2017. C’est tout à fait normal, il me semble, que d’autres pays ou des clubs pensent à moi. Mais ça ne veut pas dire qu’il y a des contacts ou des offres. Il n’y a rien du tout pour le moment ; même pas de la part de l’Afrique du Sud ! La seule chose qui s’est passée, c’est qu’un manager m’a présenté à la Fédération sud-africaine. Et ce n’est même pas mon manager.

La Fédération sud-africaine a cité votre nom parmi les candidats au poste de sélectionneur, sur son compte Twitter. Qu’en pensez-vous ?

Et ce n’est pas normal que la Fédération sud-africaine pense à moi pour un poste qui est libre ? […] Encore une fois, je n’ai pas de contact avec la Fédération sud-africaine. […] Ce sont des choses qui arrivent. Il y a des managers qui te présentent. Ensuite, peut-être que la Fédération sud-africaine va penser que le poste est fait pour Hugo Broos et prendre contact. Mais pour l’instant, il n’y a pas eu de contact entre eux et moi. […] Qu’ils disent que je suis un des candidats, ce sont leurs paroles. Ce n’est pas moi qui le dis. Est-ce qu’ils vont prendre contact avec moi ou pas ? Je ne sais pas.

Et si la Fédération sud-africaine prend contact avec vous, est-ce que ce challenge peut vous intéresser ?

(Il rit) Répondre à cette question, c’est beaucoup trop tôt, puisqu’il n’y a même pas de contact. Ils sont libres de prendre contact et moi d’écouter. Mais est-ce que ça va se produire ? Ça, c’est autre chose. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.

Donc, vous êtes concentré sur les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 avec le Cameroun ?

Mais oui ! Et puis il y a la Coupe des confédérations au mois de juin. Il y aura beaucoup de grosses équipes [en Russie, Ndlr]. Je veux faire un beau tournoi avec le Cameroun. Et puis il y a surtout la qualification pour la Coupe du monde à décrocher. Ce n’est pas parce que j’ai gagné la CAN 2017 que, d’un coup, je vais me mettre à aller à gauche et à droite pour quitter le Cameroun. Je suis libre d’écouter des propositions mais il n’y en a pas. Il y a des rumeurs. Mais entre des rumeurs et le fait de devenir coach de l’Afrique du Sud, il y a une très grande différence.

 

CAN: avec Broos s’ouvre la première histoire belge d’Afrique

Apres la victoire des Lions en finale de la CAN, Hugo Broos est devenu dimanche le premier sélectionneur belge à coucher son nom dans le livre d’or du football africain

C’est l’histoire d’un Belge, il arrive au Cameroun et un an après il gagne la Coupe d’Afrique des Nations: Hugo Broos est devenu dimanche le premier sélectionneur belge à coucher son nom dans le livre d’or de la biennale du football africain.

Avec la victoire des Lions indomptables en finale contre l’Egypte (2-1), c’est aussi l’histoire d’un homme de 64 ans, ancien défenseur d’Anderlecht et des Diables rouges, qui prend humblement sa revanche contre celles et ceux qui l’avaient oublié, à peu près tout le monde.

« Cela m’étonne un peu de voir qu’aujourd’hui, tout le monde loue mes qualités en Belgique », a d’ailleurs déclaré au journal flamand Nieuwsbald l’ancien joueur blanchi sous le harnais, mais svelte comme un jeune homme, les yeux clairs et rusés qui semblent éclairer un éternel petit sourire ironique.

« Mes qualités étaient encore remises en doute il y a peu. Cela fait d’ailleurs des années que je n’ai pas reçu ma chance. Personne ne me contacte. On m’a déjà dit que j’étais trop vieux, ou trop cher, alors que durant ces six dernières années, personne ne m’a demandé ce que je voulais comme salaire », a ajouté celui qui vient de rejoindre le cercle des Européens sans grade que l’Afrique tire soudain de l’anonymat.

Arrivé en février 2016 à la tête d’une sélection qui n’avait pas gagné de match en phase finale de la CAN depuis 2010, le natif de Humbeek a immédiatement été plongé dans les joies du marigot camerounais: presse intraitable, éternelles bisbilles joueurs/fédération sur le montant des primes, sans oublier les rodomontades de Roger Milla sur le thème du +c’était mieux de mon temps+.

Flegmatique 

« Ce n’est pas agréable, certainement pas », assure Broos, critiqué jusqu’au début de la CAN. « Je n’ai pas compris pourquoi au début on ne m’a pas donné ma chance. Un journaliste doit être critique mais il faut rester correct. Et la correction n’était pas toujours là ».

Flegmatique, Broos a résisté aux assauts venus de toutes parts en restant fidèle à lui-même: « Je fais à ma manière. Si cela ne réussit pas, tant pis pour moi. Mais je pense qu’aujourd’hui, cela a réussi ».

Au chômage depuis plusieurs années, le Belge a su constituer un groupe avec des joueurs pour la plupart inconnus, pour parer aux défections de sept cadres, qui doivent se mordre les doigts de n’être pas venus au Gabon.

Alain Giresse, Hervé Renard, voire un nouveau retour de Claude Le Roy: on voyait plutôt très classiquement un Français, de préférence avec une expérience en Afrique, pour remplacer l’Allemand Volker Finke début 2016 à la tête du Cameroun.

« Habitué » à la pression 

Difficultés financières de la Fédération, dans un pays qui connaît comme le reste de l’Afrique centrale un ralentissement de son économie ? Toujours est-il que le choix des dirigeants s’est porté sur un entraîneur belge (FC Bruges, Excelsior Mouscron, Anderlecht, Genk…), qui avait découvert sur le tard les joies de l’expatriation, avec de brèves expériences de clubs en Turquie, aux Emirats arabes unis, ainsi qu’en Algérie à la JSK où il ne reste que quelques mois.

Dès son arrivée à Yaoundé, le Belge a dû convaincre les sceptiques: « Je n’ai pas peur, je suis vraiment habitué à travailler sous pression ».

« Evidemment, la pression est peut-être un peu plus forte ici, dans ce grand pays. Mais vous êtes habitué à cette pression lorsque vous avez entraîné des clubs en Belgique comme Anderlecht ou le FC Bruges », a-t-il insisté, sans convaincre grand monde à l’époque.

Avec deux matches nuls initiaux contre l’Afrique du Sud, Broos met en place sa méthode: faire tourner les joueurs, miser sur le collectif plutôt que sur des fortes individualités, donner leur chance à des nouveaux venus comme Christian Basogog (Aalborg/Danemark), désigné meilleur joueur du tournoi alors qu’il n’a été sélectionné pour la première fois qu’en novembre dernier.

Sur les coups de 22h00 ce dimanche à Libreville, le sexagénaire a couru comme un gamin pour venir partager la joie de ses joueurs sur le stade de l’Amitié. La revanche des Lions, qui commençaient à subir le désamour de tout un pays, est aussi celle qu’il prend sur son propre parcours.

Can 2017: le Cameroun champion

Les Lions indomptables ont réussi l’incroyable exploit de remporter le cinquième trophée du pays dans cette compétition en battant l’Egypte dimanche en finale par 2 buts à 1

Un peu plus de 21h40, ce dimanche, 05 février. Yaoundé hurle. La joie déborde. Aboubakar Vincent vient de marquer le but libérateur. Le but du rêve caressé depuis quinze ans. Belle revanche pour l’attaquant, critiqué durant toute la compétition pour son inefficacité. Une victoire inespérée pour un match pas gagné d’avance. Lorsque retentit le coup de sifflet final, Fabrice Ondoa n’en revient pas. Teikeu est en larmes. Ils sont heureux mais ne savent pas encore comment faire face à cet exploit pour lequel leurs coéquipiers et eux étaient moqués et donnés largement disqualifiés dès le premier tour.

Pourtant, le Cameroun paraît crispé au début de la rencontre. Dès la deuxième minute, l’attaque égyptienne réussit une incursion dans la défense camerounaise. Le très brillant Mohamed Salah trouve Abdallah El Said qui frappe. Ondoa est sur la trajectoire du ballon. Le ton est donné.

L’Egypte ne tarde pas à marquer sa présence sur le terrain. Les Lions, quant à eux, dégagent moins d’assurance que lors de la demi-finale contre le Ghana. Les offensives ne portent pas de fruit. Le milieu de terrain est quelque peu fébrile. La défense, elle, laisse filer Mohamed Elneny qui surprend Ondoa sur un angle fermé et marque à la 23ème minute. 1-0 pour l’Egypte. Coup de froid pour les Lions. Ces derniers multiplient des maladresses par la suite. Frappes non- cadrées de Bassogog. Balles perdues ou centres contrés de Faï. Voilà qui n’est guère rassurant. Pas étonnant que Moukandjo et ses co-équipiers rentrent dans les vestiaires en piquant du nez.

Coaching gagnant
Le pessimisme et la résignation refont alors surface. Sur les réseaux sociaux, les fans voient venir la défaite des Lions. Erreur. A la 54ème minute, Nicolas Nkoulou, qui a remplacé Teikeu -blessé- à la demi-heure de jeu, saute plus haut que Hegazi et égalise d’un coup de tête. L’ancien capitaine a été servi par Moukandjo, après une magnifique offensive de Bassogog qui a rejoint le flanc gauche. Le camp camerounais est soulagé. A une trentaine de minutes de la fin du temps réglementaire, tout reste à jouer. Le match s’équilibre. Si Christian Bassogog est étincelant sur le côté gauche. Difficile d’en dire autant du flanc droit de Faï qui gagne peu de duels et perd plus de balles qu’il n’en distribue.

L’Egypte, elle, reste très offensive. Le premier à reprendre le dessus remporte la coupe. Joueurs et spectateurs le savent, d’où la tension perceptible. La délivrance vient d’une relance de Siani sur Aboubakar Vincent. Pris en tenaille, l’attaquant, entré en seconde période à la place de Ndip Tambè inscrit le but de la victoire à la 87ème minute. Une magnifique demi-volée pour tromper El Hadary, le gardien de la formation égyptienne. Rien à redire, Hugo Broos a vu juste.

A la surprise générale, le Cameroun succède donc à la Côte d’ivoire et reconquiert le c ur de son public, impatient de se targuer de ce titre de champion d’Afrique lorgné depuis 2002. Les 23 de Hugo Broos viennent de prouver leur valeur, d’écrire l’histoire sur ce stade de Libreville et mériter la cinquième étoile qui, désormais, sera brodé sur le maillot national. Ils ont pris leur revanche sur la finale de 2008. Une victoire dédiée à Marc-Vivien Foé en hommage de qui ils ont tous arboré le numéro 17 au moment d’accueillir la coupe, impatiemment attendue dès demain lundi 06 février 2017 à Yaoundé.

Nos Lions peuvent se réjouir et chanter «Egypte dans la sauce».

Avec Broos, la discipline reste le maitre-mot des Lions indomptables

Le sélectionneur belge du Cameroun Hugo Broos « a ramené un peu plus de discipline » ont déclaré mardi ses joueurs pour expliquer le bon parcours de l’équipe nationale depuis le début de la CAN 2017

La sélection nationale du Cameroun va affronter le Ghana jeudi, 02 janvier 2017, en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations de football (Gabon 2017). Les Lions indomptables ont franchi cette étape en battant les Sénégalais samedi dernier à Franceville.

Le sélectionneur belge du Cameroun Hugo Broos « a ramené un peu plus de discipline » ont déclaré mardi ses joueurs pour expliquer le bon parcours des « Lions indomptables », en lice pour une place en finale de la CAN-2017, lors de la demie face au Ghana jeudi à Franceville.

« Je crois qu’il a ramené un peu plus de discipline. Je ne vais pas dire qu’avant il n’y en avait pas, mais lui, il a beaucoup insisté dessus. Et on sait que dans le foot, quand il y a la discipline, le reste suit », a déclaré l’attaquant Edgar Salli, à l’issue de l’entraînement des Lions indomptables.

« Ce n’est pas un groupe de onze joueurs ou treize joueurs, c’est tout le monde. A l’entraînement, tout le monde se donne à fond. Et chacun essaie de gagner sa place. Et je crois que c’est cette concurrence saine qui permet au groupe de donner ces performances aujourd’hui », a-t-il ajouté.

Avec sept joueurs importants, qui devaient initialement intégrer le groupe des 23 des « Lions indomptables » mais qui ont préféré rester en Europe comme Joël Matip (Liverpool) ou Eric Choupo-Moting (Schalke 04), Broos en a profité pour bâtir un groupe homogène et rajeunir l’effectif.

« Moi, je n’avais pas encore joué une minute. Il m’a mis (pour le quart de finale, NDLR) et ça c’est bien passé », a encore appuyé le milieu de terrain Arnaud Djoum.

« Tout le monde peut jouer dans l’équipe. En demi-finale, il peut y avoir encore d’autres surprises, mais on est tous prêts et motivés pour cette demi-finale », a-t-il ajouté.

Le Cameroun sera opposé au Ghana, tombeur de la RD Congo en quarts de finale (2-1) grâce à deux buts des frères Ayew, n’a plus disputé une finale de CAN depuis la défaite contre l’Égypte en 2008 au Ghana.