Trente-cinq pour cent des citoyens adultes souffrent d’hypertension artérielle, selon la Société camerounaise d’hypertension et de diabète
Trente-cinq pour cent (35%) des citoyens adultes au Cameroun souffrent d’hypertension artérielle, selon la Société camerounaise d’hypertension et de diabète.
A l’issue d’un congrès de cette association professionnelle, tenu cette semaine à Bafoussam (Ouest), il a été constaté la recrudescence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dont les complications, selon les statistiques, font environ 17.000 décès par an.
La Société camerounaise d’hypertension et de diabète cite, entre autres causes de ce phénomène grandissant, un environnement où 80% de la population adulte consomme de l’alcool en grande quantité, 60% de la gent féminine est touchée par l’obésité, 20% de citoyens ont un taux de cholestérol élevé et 10% sont atteints de diabète.
A ce sombre tableau, s’ajoute le fait que le Cameroun ne compte que 40 cardiologues pour une population de quelque 22 millions d’âmes.
Face à ce phénomène inquiétant le ministère de la Santé publique, le groupe Sanofi et la Fondation MTN ont signé, le 18 février dernier, une convention-cadre de lutte contre le diabète et l’hypertension artérielle.
A travers un programme dénommé « Alerte santé: diabète-hypertension artérielle », il s’agit d’accompagner les efforts des pouvoirs publics à travers le suivi des patients diagnostiqués et la création de cliniques spécialisées.
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