Le secrétaire général par intérim de la Fécafoot annonce la publication de l’identité du futur équipementier des équipes nationales de football dans les prochains jours.
Suite à la fin de la collaboration avec Le Coq Sportif, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) s’active pour le recrutement d’un nouvel équipementier. L’avis d’appel d’offres lancé récemment a connu la participation d’une dizaine de firmes, dont plusieurs représentées par des entreprises camerounaises.
« Une liste restreinte de trois dossiers a été arrêtée par la commission ad hoc en charge du dépouillement des offres. Cette liste sera soumise au Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football dans les plus brefs délais », a communiqué le secrétaire général par intérim de la Fécafoot.
Une session dudit Comité exécutif était initialement prévue le 30 juillet dernier. Mais les données semblent avoir changé. Ce n’est qu’à l’issue de cette importante réunion qu’on connaîtra le futur habilleur des sélections nationales de football du Cameroun.
« Le nom d’un équipementier respectueux de ses engagements et fier d’associer son nom au prestigieux label Lions indomptables sera dévoilé dans les prochains jours », poursuit Blaise Djounang.
Et d’ajouter : « La Fédération remercie tous les soumissionnaires pour l’intérêt qu’ils portent au football camerounais et particulièrement aux Lions indomptables. Un tel engouement est sans doute la preuve d’une crédibilité retrouvée de l’instance faîtière du football camerounais ».
Le personnel de cette institution est à un séminaire de sensibilisation à Yaoundé depuis le 23 mars organisé par l’Antic.
Du 23 au 25 mars 2022, une trentaine de personnes du Conseil constitutionnel (CC) se forme aux risques des attaques du cyberespace à Yaoundé.
Le but de l’initiative est de doter les acteurs de cette instance (CC) des compétences de base nécessaires pour prévenir la cyberc riminalité et renforcer la culture cyber éthique au sein de cette institution.
Ceci s’inscrit dans le cadre d’un séminaire de sensibilisation du personnel sur la cybersécurité et la cybercriminalité, organisé par l’Antic. Lors de son propos d’ouverture au Palais des Congrès de Yaoundé, le Directeur Général de l’Antic, Pr. Ebot Ebot Enaw, a enjoint les participants à mettre en œuvre efficacement les connaissances qui seraient acquises dans le but de contribuer à la sécurité et à la résilience du cyberespace camerounais.
« Près de 6000 cas d’usurpation d’identité de haute personnalités et institutions de l’Etat ont été recensés depuis 2018, dont 3943 ont été fermés grâce à l’action de l’Antic, en collaboration avec Facebook », a indiqué le Pr Ebot Ebot Enaw, directeur de l’Agence nationale des Technologies de l’information et de la communication.
L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication énumère plusieurs types de cybercrimes. Entre autres, lescamming, qui se manifeste par des arnaques réalisées principalement au moyen de l’Internet. Ce type de cybercrime, qui représente environ 80% des cas de cybercriminalité, a entraîné des dommages estimés à 7 milliards depuis 2010.
L’usurpation d’identité sur les réseaux sociaux. L’Antic a observé une prolifération de faux comptes usurpant les identités des hautes personnalités. Ces faux comptes sont utilisés par des cybercriminels pour extorquer de l’argent aux usagers, en leur promettant des emplois ou l’attribution des Marchés publics.
Depuis 2018, l’Antic a détecté 5113 faux comptes, dont près de 80% ont été supprimés… Aussi, il existe le skimming : il s’agit d’une technique de fraude à la carte bancaire. Ce type de cybercrime représente moins de 1% des cas de cybercriminalité, mais cause des dommages très importants. Une attaque de ce type avait entraîné des pertes de plus de 3 milliards à une banque locale en 2010.
L’expert-comptable s’insurge contre la Caf qui a vendu l’identité et l’âme de sa compétition phare à une multinationale occidentale. Il tire, par ailleurs, les leçons de la grande fête du football africain…
La 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2021 qui s’est jouée en 2022 s’est terminée le 06 février 2022 au stade d’Olembe de Yaoundé avec le 1er sacre mérité des Lions Sénégalais de la Teranga.
Le Cameroun a, comme par magie, finalement réussi à relever les défis sécuritaire, organisationnel, et sportif de sa CAN, et cela malgré l’incident de la bousculade du stade d’Olembe et l’élimination en demi-finale des Lions indomptables face aux pharaons d’Égypte aux tirs de pénalty. Le scénario de la «remontada» historique des Lions indomptables face aux Étalons du Burkina Faso lors de la petite finale (match de classement pour la 3e place), a été vécu par les Camerounais comme une grande victoire.
Aurevoir donc à la CAN « TOTAL ENERGIES » 2021 du Cameroun et bonjour à la CAN « TOTAL ENERGIES » 2023 de la Côte d’Ivoire. Il n’y a qu’en Afrique où une entreprise multinationale européenne peut acheter à coup de millions d’Euros l’identité et l’âme d’une compétition continentale d’envergure de la CAN. Pourquoi n’y a-t-il pas d’EURO «TOTAL ENERGIES » ou de COPA AMERICA « TOTAL ENERGIES » ?
Pourquoi c’est toujours l’Afrique qui comme au bon vieux temps de l’esclavage puis de la colonisation, vend son identité, son âme, et la fierté de son peuple à une simple société multinationale? Ce n’est nullement la faute de cette société qui saisit les opportunités qui se présentent à elle, mais c’est le manque de jugement des dirigeants du football africain qui n’auraient pas dû accepter de brader le nom de cette compétition qui appartient entièrement et exclusivement aux peuples d’Afrique.
Le sponsoring d’un événement ne devrait pas permettre de donner le nom de l’événement au sponsor quelque soient les sommes d’argent investies. Au Cameroun, l’union sacrée manifestée durant le mois qu’a duré la CAN s’est vite envolée une fois les lampions éteints, avec la résurgence des vieux démons d’antan.
C’est le cas du conflit entre le ministre des Sports et le président de la Fédération Camerounaise de football (FECAFOOT) sur la gestion de l’équipe nationale, notamment la question du limogeage ou du maintien dans ses fonctions, de l’entraîneur sélectionneur Antonio Conceçao, L’avantage dans ce conflit est à Samuel Eto’o, le président de la FECAFOOT, qui apparaît dans l’opinion comme la forte tête tant attendue pour limiter ou contenir les ingérences des pouvoirs publics dans la gestion de l’équipe nationale.
Monsieur Samuel Eto’o est indiscutablement dans son rôle; il a la crédibilité, la légitimité populaire et la compétence technique pour gérer l’équipe nationale et décider du sort de l’entraîneur. D’ailleurs, stratégiquement et politiquement, quoique disent les textes, le gouvernement aurait plutôt été plus intelligent de s’appuyer sur Samuel Eto’o en le laissant gérer cette affaire de l’entraîneur, au lieu de vouloir une fois de plus décider de tout et de soutenir un entraîneur impopulaire.
Le gouvernement n’a-t-il pas d’autres chantiers prioritaires et importants pour le pays à gérer ? Qu’est-il des autres sports? Dans le domaine des infrastructures sportives il faudrait déjà s’atteler à terminer les chantiers inachevés et réceptionner les installations non encore livrées autour des stades d’Olembe et de Japoma.
Sur le plan des retombées économiques, seules les brasseries, les bars et les restaurants s’en sont mieux tirés en vendant un peu plus de bières que d’habitude. Le secteur hôtelier qui a plus investi pour la CAN n’a presque rien gagné. En effet, les hôtels n’ont pas eu l’affluence escomptée, la faute aux mesures restrictives imposées par la crise sanitaire qui limitent l’arrivée des supporters étrangers.
Dans l’ensemble la compétitivité des entreprises au Cameroun a été ralentie pendant le mois de janvier qu’a duré la CAN, à cause notamment de la réduction du temps de travail dans les administrations publiques et dans les écoles, et des limitations de transport et des déplacements des biens et des personnes.
Sur le plan social, la CAN a fait renaitre le patriotisme des camerounais qui s’est manifesté par « la guerre » des mots dans les réseaux sociaux entre camerounais et ivoiriens, les deux peuples les plus amis d’Afrique, et par la bonne humeur et la ferveur populaire des camerounais pendant la CAN en soutien à leur équipe nationale. On n’a jamais vu autant de drapeaux et de maillots arborant les couleurs vert rouge jaune le long des routes de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua, Limbe, et autres villes du Cameroun.
Ayant pris goût à cette CAN somme toute sucrée, les Camerounais en redemandent ! Mais de grâce pas dans cinquante ans, car nous ne serons probablement plus là en 2072 !
La construction identitaire nationale chez les Camerounais d’aujourd’hui est intimement liée aux changements politiques intervenus en 1982 avec l’arrivée de Paul Biya au pouvoir.
Ce régime long de 35 ans a provoqué un changement de paradigme d’un modèle social et culturel, imprégné d’un nationalisme extrême, à un modèle civique et politique d’un élitisme extrême qui valorise davantage les clans et provoque de l’intolérance et un manque d’ouverture entre les communautés d’une même nation. L’histoire des peuples du Cameroun ou, surtout, le désir de construire une histoire commune partageant les mêmes valeurs constitue l’ingrédient de base de l’identité camerounaise sur lequel doivent s’appuyer les projets politiques, culturels et économiques du Cameroun de demain, celui de l’après Biya.
Dans ce sens, le manuel d’histoire destiné aux écoles est essentiel car, avec les autres moyens d’éducation et d'(in)formation, il aidera à bâtir la conscience identitaire et contribuera à structurer la mémoire des futurs citoyens camerounais. De plus, parallèlement à la tentative de réaffirmer le besoin politique de construire une identité commune dans le nouvel édifice camerounais, devra surgir le désir d’un travail de démystification du passé.
Il me semble qu’une attention particulière devra être accordée à la problématique de l’unité nationale qui a tant souffert sous les deux premiers régimes, notamment dans la manipulation de l’histoire, la censure politique et l’intervention du politique dans le domaine de l’enseignement. Il faudra aussi aider les camerounais à acquérir une culture nationale et l’école et les médias auront un rôle différent de celui qu’ils ont aujourd’hui. Nous serons ce que nous aurons fait de notre passé, comment allons-nous le gérer ?
Par Cédrick Moukoko Penda, président de la Cameroon diaspora Kenya
Chers compatriotes,
Nous, Camerounais regroupés au sein de la Cameroon Diaspora Kenya, sommes informés de la série d’événements malheureux qui ont secoué notre pays le Cameroun depuis novembre dernier, et nous venons ainsi vous exprimer toute notre consternation.
En effet, dans le but de réclamer vos droits, vous avez organisé trois grèves. Le ton a été donné par les Avocats d’expression anglaise réclamant entre autres la traduction des textes juridiques en anglais afin de mieux asseoir le bilinguisme auquel s’identifie notre Cher et Très Beau Pays, le Cameroun.
Le 10 novembre à Buea, des avocats grévistes ont été victimes de quelques dérapages mal accueillis des forces de maintien de l’ordre. Dans la même mouvance, les enseignants ont exprimé leurs récriminations en grevant les journées du 21 et 22 Novembre à Bamenda. Ladite manifestation s’est aussitôt embrasée dans une violence sans précédent avec à la clé des conséquences plurielles que nous connaissons tous. Le climat ambiant verra une ultime grève pacifique ; celle de nos frères et s urs des étudiants de l’Université de Buea le 28 Novembre. Ces derniers réclamaient leur prime d’excellence et dénonçaient d’autres abus auxquels ils sont soumis. Dans le but de servir leur Nation, les forces de maintien de l’ordre ont à nouveau réprimé les manifestants.
Chers compatriotes, vous vous sentez lésés, marginalisés et différents de vos autres frères Camerounais d’expression française voire ceux qui sont parfaitement bilingues. Il serait insensé de considérer que vos revendications sont sans fondement et stériles. Nous reconnaissons que c’est humain de se sentir de la sorte dans une telle situation. Le choc des événements sus-évoqués pourrissant ainsi l’atmosphère de l’Unité et le bilinguisme, gages de l’identité nationale de tout Camerounais. Des idées plus ambitieuses prônant la division de notre Nation habitent plus que jamais certains esprits comme le retour au fédéralisme et la défrancophonisation de nos systèmes juridique, éducatif et administratif.
Chers compatriotes, nous avons décidé ensemble, tenant l’histoire pour témoin, de briser les clivages ethniques, culturels, religieux et linguistiques pour une cause commune ; celle d’une Nation et de Vivre Ensemble depuis la Réunification du 1er Octobre 1961 à l’Unité Nationale, le 20 Mai 1972.
Chers frères et s urs,
Nous ne sommes pas différents mais plutôt un et indivisible. L’acte unitaire de 1972 n’est qu’une reprise historique légitime au Cameroun car, avant l’arrivée des Occidentaux le Cameroun fut une entité homogène. Le protectorat allemand s’inscrivant dans cette perspective de territoire uni. Malgré les péripéties dues à la première Guerre Mondiale qui vendait à vil prix notre Unité au nom du système international de mandat confiant ainsi l’administration de notre territoire à la France et à la Grande Bretagne, nous avons décidé de Reformer et d’Unir les deux Cameroun d’antan en 1972.
Chers compatriotes,
Nous avons su former une Nation et un Peuple malgré nos différences. Notre unité s’est faite dans la diversité en tenant compte des spécificités de chacun. Aujourd’hui, les variables culturelles exogènes ne doivent pas fonder notre Unité. Car elles ont sagement été associées par nos ancêtres d’où l’adoption du bilinguisme avec le Français et l’Anglais comme les langues officielles du Cameroun.
Au Cameroun, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, nous sommes égaux car il n’y a ni francophone, ni anglophone mais Camerounais. Nous sommes tous Camerounais quelles que soient nos origines Peul, Haoussa, Bantou, Semi-bantou ; peu importe mon appartenance linguistique. Notre Unité est d’abord linguistique car nombreux sont des Camerounais maitrisant les deux langues. Au lieu qu’elle soit une faiblesse, cette riche culture linguistique constitue une force, un atout qui devrait favoriser notre éclosion sur la scène internationale.
Nous le savons, la présence étrangère marquée par la colonisation allemande (protectorat) puis française et anglaise par le biais des systèmes de mandat et de tutelle n’a été qu’un pan intermédiaire changeant le cours de notre identité culturelle, linguistique, sociale et sentimentale.
Chers compatriotes, nous devons concrétiser notre intégrité et notre identité, gages d’un développement endogène et promoteur. Les dérapages observés au cours de ces événements sont une menace pour la paix de notre entité mais aussi une compromission à notre paix intérieure. Alors, il est temps pour nous d’effectuer ensemble un dépassement des particularités, de la conscience tribale pour la conscience nationale, patriotique, creuset d’une communauté politique et sociale prospère. Nous devons être fiers de notre diversité plurisectorielle et en faire une arme consolidatrice contre toute attaque extérieure et n’oublions pas les nouveaux défis que nous pose notre émergence.
Chers compatriotes,
Nous vous invitons à accepter le dialogue. Nous sommes convaincus que les pouvoirs publics prendront des mesures à la hauteur de la nature des réclamations.
Nous appelons à la fin des violences multiformes ayant alimenté les manifestations. Et nous appelons le gouvernement à la promotion d’un dialogue inclusif ; solution par excellence pour la consolidation de l’unité nationale.
Merci de votre attention et surtout de votre bonne compréhension.
Fait à Nairobi le 20 décembre 2016
(e ) Cédrick Moukoko Penda
Président de la Cameroon Diaspora Kenya
La délivrance de la carte nationale d’identité (CNI) sera gratuite jusqu’au 31 août 2011
De la facilitation à la gratuité
C’est depuis le 3 janvier 2011 que le chef de l’Etat a pris une mesure visant à faciliter les conditions d’établissement de la CNI. Dans l’optique d’encourager les Camerounais à s’inscrire sur les listes électorales, il a signé un décret ramenant à 2.800 Fcfa les frais d’établissement de la carte d’identité. Ce qui a surtout poussé le chef de l’Etat Paul Biya à décréter la gratuité, c’est la faible et maigre moisson enregistrée sur le terrain par Elecam qui n’arrivait toujours pas à faire un grand bond, malgré des faramineuses sommes englouties dans les campagnes d’inscription sur les listes électorales. En baissant le coût de la pièce de moitié, le chef de l’Etat a permis à des milliers de Camerounais d’avoir non plus seulement la possibilité de s’inscrire sur les listes électorales, mais aussi et surtout, une identité officielle. Une mesure qui devait en principe prendre fin le 30 avril 2011, mais l’expérience a montré que l’allégement des conditions d’obtention de la carte nationale d’identité s’imposait, au regard de la forte demande suscitée par la mesure présidentielle. Entre temps, des voix se sont élevées à travers le pays pour solliciter une prorogation de cette date. Une vingtaine de jours après la date du 30 avril, le chef de l’Etat a pris un autre décret présidentiel rendant gratuit la fabrication du sésame. Sur le terrain, l’on a très vite compris la nécessité de cette gratuité. C’est donc par vagues que les Camerounais répondent à l’appel. D’abord timidement, comme pour s’assurer de l’effectivité, puis de plus en plus massivement, au fur et à mesure que l’on se rapproche de la date du 31 août.
Un déploiement exceptionnel des services d’identification
La délégation générale à la sûreté nationale s’est mis à la hauteur du défi. Des postes mobiles d’identification ont ainsi été déployés dans les zones reculées du pays, dans un souci de proximité. L’idée étant de ne pas faire en sorte que l’usager paie en transport, ce qu’il économise sur les droits de timbres notamment. Il s’agit principalement de l’exemption des frais de timbre sur les copies de pièces d’état civil exigées, de la gratuité des imprimés de demandes et certificats de nationalité, l’exemption du droit de timbre et de la redevance du greffe lors des demandes et de la délivrance des certificats de nationalité, de la mise en place et du déploiement d’équipes mobiles d’identification, notamment en milieu rural, du renforcement des équipes de travail dans les 350 postes fixes d’identification et dans les centres de production et d’authentification, La réouverture des postes d’identification jusqu’alors fermés et éventuellement la création des nouveaux postes d’identification au gré des besoins exprimés.
De nombreux Camerounais ont ainsi pu se faire établir la CNI, même si beaucoup d’autres ne pourront pas en profiter parce qu’ils ne possèdent pas d’acte de naissance. D’autres n’ont pas encore tout simplement vu passer les équipes mobiles d’identification. Pour tous ceux là et pour bien d’autres raisons, la carte nationale d’identité ne devrait-elle pas se faire gratuitement en tout temps, c’est-à-dire en dehors de toute contrainte électorale ?
De nombreux usagers veulent obtenir la Carte nationale d’identité (Hôtel de ville de Ngaoundéré 3e)Journalducameroun.com)/n
Affaire Ecobank, succession à la Socam et gratuité de la carte nationale d’identité ont fait couler beaucoup d’encre cette semaine
Un nouveau remous agite le suivi de l’enquête du braquage de l’agence Ecobank de Bonabéri survenu le 18 Mars 2011. Les personnes inculpées dans le cadre de cette affaire continuent de clamer leur innocence et affirment que le commandement militaire avait été prévenu de l’attaque (le 7 Mars 2011); or ce dernier s’est contenté de renforcer la sécurité autour des unités militaires. Le quotidien d’Alain Blaise Batongué plante le décor «Affaire Ecobank: Le commandant de la base navale était informé de l’attaque». Aurore Plus ajoute: «Affaire Ecobank: Les révélations troublantes». Pour le journal de Michel Michaut Moussala les accusés crient au complot et dénoncent les tortures de l’interrogatoire. L’enquête judiciaire placée sous la supervision du commandant de la légion de gendarmerie du littoral est close. Les présumés coauteurs ou complices sont placés en détention préventive à la prison centrale de Douala. Certains nient leur implication.
L’élection du nouveau conseil d’administration de la Société Camerounaise de l’Art Musical (SOCAM) aura lieu le 11 Juin 2011.Cette élection qui s’annonce houleuse survient trois années après la création de la Socam, suite à la suspension d’agrément de la Cameroon Music Corporation (CMC) .Odile Ngaska est candidate à sa propre succession, mais les paris restent ouverts, les surprises de dernières heures sont toujours possibles. Le quotidien Le Jour titre «Qui sera PCA de la Socam?». Le journal d’Haman Mana fait le panorama de quelques candidatures annoncées telles que: Odile Ngaska (sécurité sociale pour tous), Roméo Dika (lutter contre la piraterie), Esso Essomba (éclairer la gestion), Elvis Kemayo (rassembler à tout prix) et Ben Decca (de l’amour à partager). Le messager quant à lui parle de la campagne menée le dimanche 22 mai 2011 à Limbé par Elvis Kemayo. Campagne au cours de laquelle le candidat a décliné son programme aux artistes de cette partie du pays. «Elvis Kemayo bat campagne dans le Sud-Ouest» titre le quotidien de Jean Baptiste Sipa. «Manu Dibango candidat à la présidence de la Socam» annonce Aurore Plus. Manu Dibango après un échec à la CMC, il annonce son retour. En effet, l’ex président du conseil d’administration s’est confié à un membre de la délégation officielle camerounaise lors de la cérémonie solennelle d’investiture D’Alassane Ouatara à Yamoussoukro.
L’objectif de la mesure du chef de l’Etat, prise le 19 mai dernier, est en effet de favoriser l’obtention de la carte nationale d’identité pour le plus grand nombre. Jusqu’au 31 août prochain, tous les Camerounais, surtout ceux en âge de voter, pourront obtenir la précieuse pièce sans débourser le moindre sou. Ce qui devrait permettre de booster la campagne d’inscription sur les listes électorales en vue des prochaines échéances politiques. Mutations titre «Douala: La gratuité de la Cni ne fait pas courir». Malgré le décret du chef de l’Etat, dans les commissariats de Douala on précise que la mesure sera effective en juin 2011. Le Jour va plus loin et assène «Carte nationale: Les arnaques se poursuivent». A Yaoundé, l’anarque des usagers persiste. La mesure de gratuité décidée par le Président de la République vendredi dernier n’est pas systématique.
Après la localité de Foumbot le week-end dernier, le choléra continue de faire des ravages. Cette fois, c’est Mbakon, village situé à 32 km de Bamenda sur l’axe menant à Wum dans la région du Nord-Ouest qui est frappé. Le jour titre «De nouveaux cas de choléra». Mutations donne la parole au Dr Bouba Mfokué, médecin, chef du district de la santé de Foumbot qui indique avoir reçu 197 malades en l’espace de deux mois et annonce par ailleurs six décès. «Bibémi: Le choléra fait 27 morts». continue Le Jour. C’est dans le village Kakou, dans l’arrondissement de Bibémi, région du Nord Cameroun que l’épidémie de choléra a refait surface. Ces personnes sont décédées en l’espace d’une semaine dans cinq villages de cette localité. Selon les chiffres provisoires, on compte plus de 130 malades de choléra dans les centres de santé de Bibémi en l’espace de 10 jours. Le délégué régional de la santé publique pour la région du Nord s’est refusé à tout commentaire sur l’épidémie de choléra qui frappe cet arrondissement où plus de 50 personnes sont mortes du choléra en 2010, sur plus de 200 malades.
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Arrivé à Douala Samedi 21 mai 2011, l’artiste Longuè Longuè compte profiter de son séjour pour finaliser son prochain album selon Cameroon Tribune. Le quotidien bilingue de Marie-Claire Nnana atteste que deux jours après son retour au Cameroun, après quelques mois de prison à Bordeaux en France, il goûte de nouveau aux joies du pays. Longuè Longuè, qui a toujours clamé son innocence dans cette affaire a obtenu la liberté provisoire en janvier 2011 après le paiement d’une caution de 10 millions de Fcfa, avec l’aide de personnalités et amis comme Samuel Eto’o. Sur la suite de la procédure, le chanteur confie qu’on attend le procès en appel d’ici un an et demi ou deux. Longuè Longuè: «Le fils de Dieu» reprend vie titre le quotidien mutations. Le chanteur aux démêlés avec la justice donne deux spectacles à Douala et à Bafoussam. Simon Longkana Agno (Longuè Longuè) avait promis de revenir au Cameroun en Mai 2011. Celui qui a été une fois de plus arrêté et condamné à 10 ans de réclusion criminelle par la cour d’assise de la Gironde à Bordeaux en France pour des questions de m urs en septembre 2010 venait alors de bénéficier d’une liberté provisoire, avec interdiction de se rendre en Gironde où réside sa victime. Il en a profité, dès son arrivée, de faire le tour de la ville de Douala. Le très sulfureux chanteur ne va pas s’arrêter là. Il est annoncé samedi 28 mai pour un autre spectacle dans la ville de Bafoussam, dans la région de l’Ouest.
Pendant que se joue le feuilleton sur son état de santé, Alexandre Song semble plutôt intéresser l’Internazionale Milano. «Alexandre Song: Vers l’Inter Milan». Titre la nouvelle expression. Le quotidien va plus loin en disant qu’Alexandre Song reste incertain pour le match du 4 juin contre le Sénégal. Annoncé à Douala depuis mardi 24 mai 2011, aucune information officielle n’est donnée sur l’état de santé réel d’Alexandre Song Bilong. «Lions indomptables: Black-out sur le cas Alexandre Song». «Polémique autour d’Alexandre Song» titre Mutations. La rumeur déclare le joueur blessé pendant que son club garde le silence. Sur le site officiel d’Arsenal, club anglais de première league, les nouvelles de l’infirmerie sont facilement consultables. En cliquant sur l’onglet «Injury news», qui concernent les cas de blessures, l’on peut se rendre compte que les plus récentes datent de dimanche 22 mai 2011. En parcourant celle-ci, pas de trace d’Alexandre Song pourtant annoncé blessé par Bouba Ngomena. «La Fécafoot joue à fond la carte d’Alexandre Song blessé» titre Aurore Plus. Selon le journal, les autorités du football camerounais ont convoqué le milieu de terrain d’Arsenal pour le match retour des éliminatoires pour la coupe d’Afrique des nations Gabon Guinée Equatoriale 2012.
Le communiqué a été rendu public par le responsable de la police nationale, sur hautes instructions de Paul Biya
Le délai pour l’établissement des cartes nationales d’identité sur la base des mesures de facilitation, a été prolongé jusqu’au 31 août 2011. Le communiqué a été rendu public ce mercredi 27 avril par le délégué général à la sûreté nationale. La mesure qui était initialement entrée en vigueur le 03 janvier dernier a pour objectif de relever de façon substantielle le taux de participation des populations camerounaises aux échéances électorales annoncées. Le Président de la République vient de prescrire à titre exceptionnel, des mesures de facilitation pour l’établissement et la délivrance des cartes nationales d’identité aux citoyens Camerounais en âge de voter, avait fait savoir Issa Tchiroma le ministre de la communication. Par rapport aux citoyens, ces mesures portent sur trois points. Il y a d’abord l’exemption des frais de timbre lors de la signature par les autorités administratives des pièces d’état-civil exigées pour la constitution des demandes d’identification en vue de la délivrance desdites cartes, l’exemption du droit de timbre et de la redevance du greffe lors des demandes et de la délivrance des certificats de nationalité, en vue de l’établissement des cartes, la gratuité des imprimés de demandes et de certificats de nationalité auprès des Tribunaux de Première Instance territorialement compétents. Les mêmes mesures restent ainsi opérationnelles jusqu’au 31 Août 2011.
Sur le plan du déploiement, on devrait maintenir la mise en place et le déploiement physique des équipes mobiles d’identification, notamment en milieu rural, au bénéfice des populations éloignées des postes fixes d’identification, le renforcement des équipes de travail dans les centres d’identification et les centres de production et d’authentification, la dotation des équipes mobiles d’identification en matériel roulant conséquent, le renflouement des centres d’identification et de production en fournitures et matériel photographique et en consommables divers et la mobilisation des ressources nécessaires à la facilitation de l’ensemble de ces opérations.
Plusieurs personnalités politiques pour des raisons diverses, mais liées à ces inscriptions sur liste électorale avaient manifesté leurs volontés de voir prolongée la date de mise en uvre des mesure de facilitation. Dans les rangs du parti au pouvoir, le rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), on faisait savoir que la facilitation dans l’établissement des cartes nationales d’identité a permis d’accroitre les inscriptions sur les listes électorales. Il faut dire que le vrai challenge des élections présidentielles de 2011 au Cameroun risque d’être le taux de participation. Dans sa grande majorité, la population camerounaise n’est plus attachée aux affaires politiques. On assiste ainsi à une guerre de chiffres quant au nombre d’inscrits. Dans l’opposition, malgré la réduction des difficultés à l’établissement de la carte d’identité, on estime qu’il en faut plus. Certains partis d’opposition estiment que l’établissement de la carte nationale doit être gratuite et de façon permanente. Une décision difficile à prendre par les autorités. Rien que pour cette année, des experts estiment le coût de la mesure de facilitation à près de 8 milliards.
Le but de la mesure est de permettre à un maximum de camerounais de s’inscrire sur les listes électoralesJournalducameroun.com)/n
Il a été entendu en tant que témoin dans le cadre d’une plainte déposée pour « tentative d’extorsion » contre Nicolas Philibert, son ancien agent
Apoula Edel a été auditionné en tant que témoin au commissariat de Poissy (Yvelines) dans le cadre de cette plainte déposée à l’encontre de Nicolas Philibert, ancien agent et entraîneur qui lui réclame 30.000 euros au titre d’une dette impayée, selon des sources policières. Les faits s’étant déroulés à Montpellier, cette plainte est instruite par le parquet de Montpellier, qui a fait une demande d’instruction au parquet de Versailles pour que le joueur soit entendu près de son lieu de résidence, dans les Yvelines, a dit à l’AFP une source judiciaire. Le joueur avait déjà été sollicité par les policiers au mois d’août mais n’avait pu se rendre à l’audition.
Je suis très serein, j’ai des éléments d’état civil concernant Edel qui sont concordants: son acte d’état-civil, celui de ses parents et le passeport camerounais qu’il avait en arrivant en Arménie (en provenance du Cameroun, ndlr), avec ses tampons d’entrée, au nom d’Edel. Je pense que tout cela relève de la manipulation.Toute cette affaire part parce que ce monsieur veut de l’argent et comme par hasard, cette affaire resurgit alors qu’Edel revient sur le devant de la scène sur plan sportif.
Me Christophe Bigot, avocat du joueur, cité par l’AFP
Depuis l’automne dernier, Nicolas Philibert accuse également le joueur, officiellement âgé de 24 ans, de se nommer Ambroise Béyamena et d’être âgé de 29 ans. Il a à ce titre déposé plainte pour « substitution de nom et faux et usage de faux ». Le PSG a lui porté plainte pour diffamation contre l’agent, mis en examen depuis le 24 août. Le renvoi, ou non, pour diffamation de Nicolas Philibert devant le tribunal correctionnel doit être décidé au mois de décembre.
L’hebdomadaire le 10 Sport a publié des documents remis à la justice qui semblent étayer les accusations de Philibert, notamment une copie d’une demande de licence faite pour Ambroise Béyamena, né le 19 avril 1981, pour la saison 1998-1999, validée par la Fédération camerounaise et authentifiée par les autorités camerounaises le 27 janvier 2010. Le 10 Sport avait également produit une photo du gardien du PSG portant le survêtement des Espoirs de Yaoundé alors qu’Edel affirme n’y avoir effectué qu’un stage.
A la suite de ces nouvelles révélations, le FC Séville, défait par le PSG 1-0, jeudi en Europa League, avait porté réclamation auprès de l’UEFA pour une « présumée irrégularité d’inscription » du gardien de but camerounais, arrivé à Paris en 2007.