Cameroun: l’UPC veut exclure le député Robert Bapooh Lipot

La décision a été prise par le bureau du Comité directeur tenu le 13 avril 2016. Toutefois, Robert Bapooh Lipot pourra se défendre devant au conseil de discipline qui l’entendra en mai

Le député Robert Bapooh Lipot, est invité à comparaitre, le 07 mai 2016, devant le comité de discipline de l’Union des populations du Cameroun (UPC) qui va statuer définitivement sur son appartenance ou non au parti politique cité. Il devra donc présenter avant le 30 avril au secrétariat général les noms des deux camarades qui vont assurer sa défense à ces assises. En attendant, il lui est interdit de parler au nom de l’UPC. C’est ce qu’a décidé le bureau du Comité directeur, le 13 avril, au cours d’une réunion extraordinaire entièrement dédié à l’examen de son cas. Et pour cause, il lui est reproché des actes d’indiscipline et d’usurpation de titre, d’incitation à la division, et le non-paiement des cotisations.

La décision du Comité directeur, présidé ce jour par Victor Onana est fondée sur le motif que Robert Bapooh Lipot aurait tenté de faire annuler puis refusé de participer à un congrès visant à doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales du 30 septembre 2016. Il aurait en plus essayé de se faire reconnaitre comme secrétaire général de l’UPC par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, indifféremment aux décisions du congrès du parti politique.

Autre fait reproché au politicien, son obstination à conserver le statut de secrétaire général et à organiser des évènements au nom du parti. Alors même que cette fonction incombe à Basile Louka qui avait été élu secrétaire général lors d’un congrès de l’UPC tenu le 06 et 07 juin 2014 à Yaoundé. Ces rencontres, boycottés par Robert Bapooh Lipot et Bernard Ouendié, avaient également conduit à l’élection de Victor Onana comme président du Comité directeur de L’UPC.

Lire l’intégralité du Communiqué de l’UPC sur la suspension de Robert Bapooh Lipot

Le député Robert Bapooh Lipot
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Communiqué de l’UPC sur la suspension du député Robert Bapooh Lipot

Par Charly Gabriel Mbock, secrétaire national à la Communication de l’UPC

Le bureau du Comité directeur
Vu les articles 15, 16, 17 et 22 des Statuts de l’UPC,

Vu les articles 5 et 6 du Règlement Intérieur de l’UPC,

Vu les résolutions du Congrès de l’UPC tenu les 6 et 7 juin 2014 à Yaoundé,

Considérant la répétition d’actes d’indiscipline caractérisée tels que l’usurpation de fonction, l’incitation à la division,

Considérant notamment que :
1. Désigné comme l’un des membres du Comité Provisoire dûment chargés en 2013 d’organiser un congrès pour doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales, M. Robert Bapooh Lipot, seul contre tous, s’est opposé à la tenue dudit congrès, a activement tenté d’en obtenir l’annulation auprès des Autorités compétentes, pour finalement n’y point participer,

2. S’opposant aux décisions souveraines du congrès, M. Robert Bapooh Lipot a tenté de se faire reconnaître comme Secrétaire Général de l’UPC par M. Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation,

3. Malgré la fin de non-recevoir à lui opposée par le MINATD, M. Robert Bapooh Lipot s’est obstiné à usurper cette fonction auprès des autorités locales et des populations à travers des activités visant à saborder l’unité de l’UPC,

4. Il usurpe constamment cette fonction auprès des medias où il tient un discours propre à semer la haine et à cultiver la division au sein de l’UPC comme l’attestent ses multiples sorties médiatiques à l’occasion du 68eme anniversaire de la création du parti,

5. M. Robert Bapooh Lipot ne paie pas les cotisations qu’il doit au parti en sa qualité de député de l’UPC,

Vu l’urgence,

Vu la nécessité de préserver l’intégrité et la cohésion de l’UPC en cette période particulièrement sensible que vit notre pays,

Décide:
M. Robert Bapooh Lipot est suspendu de toute activité au sein de l’Union des Populations du Cameroun.

Il lui est désormais interdit de parler au nom du parti, jusqu’au réexamen de son appartenance à l’UPC par la prochaine session du Comité Directeur.

M. Robert Bapooh Lipot est convoqué à comparaître devant la Commission de Discipline du Comité Directeur le Samedi 7 mai 2016 à Yaoundé.
Conformément à l’article 6 du Règlement Intérieur de l’UPC, l’intéressé a jusqu’au 30 Avril 2016 pour indiquer au Secrétariat Général le nom de deux Camarades chargés d’assurer sa défense.

Fait à Yaoundé, le 13 Avril 2016
Le Bureau du Comité Directeur a renvoyé l’examen des autres cas à une session ultérieure.
Pour le Bureau du Comité Directeur et p.o
(é) Hon. Charly Gabriel MBOCK
Secrétaire National à la Communication

Le député Robert Bapooh Lipot
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Gabon: la dissidence du PDG a son propre candidat pour la présidentielle

L’ancien ministre du pétrole, Alexandre Barro Chambrier, va représenter le PDG Heritage et Modernite aux prochaines écheances electorales

A quelques mois de la prochaine élection présidentielle, les lignes bougent au Gabon. Mercredi 9 mars, Ali Bongo Ondimba a exclu trois députés du Parti démocratique gabonais (PDG, parti au pouvoir), pour indiscipline notoire. Ceux-ci, accompagnés de nombreux sympathisants, ont tenu un meeting pour annoncer leur refus de quitter définitivement le PDG.

Ce sont les grandes vedettes du jour. Alexandre Barro Chambrier et Michel Menga ont mobilisé du beau monde. Quasiment tous les opposants ont mis leurs meilleurs costumes pour venir accueillir les nouveaux adversaires d’Ali Bongo Ondimba.

« Puisque le PDG est un patrimoine commun, nous prenons une part de notre patrimoine et nous allons créer une ère du PDG que l’on appellerait PDG Héritage et Modernité », a déclaré Michel Menga, à la tribune.

Il a poursuivi : « Puisque nous nous préparons à une élection présidentielle, le PDG aura son candidat ».

« En porte-à-faux »
Tous les militants ont compris que le candidat du PDG Héritage et Modernité sera l’ancien ministre du Pétrole et ancien haut cadre de la Banque mondiale, Alexandre Barro Chambrier.

« Ils sont en porte-à-faux avec les statuts. Cette déclaration ne nous concerne pas, ils sont exclus et ne peuvent pas parler au nom du PDG », a commenté Fidèle Angoué Mba, porte-parole du parti au pouvoir.

Au Gabon, plusieurs partis ont plusieurs tendances. Mais c’est la première fois que le PDG au pouvoir se retrouve devant cette équation, depuis sa création il y a 48 ans.

Le président gabonais Ali Bongo
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Mali: un Casque bleu tue deux de ses supérieurs à Kidal

Le concernét a immédiatement été arrêté. Ce cas, qui n’est pas le premier du genre, montre les problèmes d’indiscipline qui règne au sein des troupes tchadiennes

Au Mali, un Casque bleu de nationalité tchadienne a ouvert le feu sur un haut gradé et un médecin tchadiens de la mission de l’Onu jeudi 25 février à Kidal. Il a été arrêté dans la foulée. A Tessalit, c’est une dizaine de soldats tchadiens qui ont été mis aux arrêts. Deux affaires qui mettent en lumière le problème d’indiscipline qui règne au sein des troupes tchadiennes.

Au sein des Casques bleus de la Mission de l’ONU au Mali, le contingent tchadien est considéré comme l’un des plus combattifs. Juste après l’intervention militaire française dans le nord du Mali en janvier 2013, ils ont affronté corps à corps les jihadistes dans les montagnes du Tigharghar dans la région de Kidal. Ils ont ensuite sécurisé plusieurs localités du nord du Mali. Leur présence rassure les populations.

Mais tout le monde le reconnaît : les troupes tchadiennes au Mali ont un gros problème d’indiscipline. Sur le terrain, certains se font remarquer par des dérapages. Le dernier en date : un soldat tchadien a tué ce jeudi 25 février à Kidal deux ses supérieurs, un commandant et un médecin militaire, également Tchadiens. « Quel que soit le motif, c’est inacceptable », ont commenté plusieurs responsables civils et militaires.

Ce même jeudi, dans la localité de Tessalit, toujours dans la région de Kidal, au moins dix soldats tchadiens ont été mis aux arrêts pour indiscipline. L’an dernier, quelques dizaines de Casques bleus tchadiens avaient défrayé la chronique. Pour réclamer des arriérés de salaires, ils étaient descendus bruyamment dans la ville de Gao, armes au poing.

Des Casques bleus de la Minusma à Kidal, le 22 juillet 2015.
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Fédération camerounaise de cyclisme : trois membres suspendus

Les concernés, John Kameni Sichui, Pierrre Didier Bidja Sih et Jean Louis Abéna ont été sanctionnés, le mercredi, 30 décembre 2015, pour cause d’indiscipline

L’annonce a été rendue publique mercredi, le 30 décembre 2015, dans un communiqué du secrétaire général de la Fédération camerounaise de cyclisme, Louis Bruno Eloumou. Les membres de la fédération John Kameni Sichui, Pierrre Didier Bidja Sih et Jean Louis Abéna Foe sont sanctionnés.

Conséquence, le président de la ligue du Nord-Ouest, John Kameni Sitchui écope de 30 mois d’exclusion. Motifs, atteinte à l’éthique sportive, diffamation, atteinte à l’honneur et à a considération des dirigeants, dénonciations calomnieuses, etc.

Selon le même communiqué, le secrétaire général de la ligue du Sud, Pierrre Didier Bidja Sih, reçoit une sanction, d’une durée de 24 mois, pour diffamation, dénonciations calomnieuses, démobilisation des coureurs cyclistes et absence de fair-play.

Quant au promoteur de cyclo sport 53-11, Jean Louis Abena Foé, il est accusé par la Fecacyclisme d’atteintes à l’éthique sportive injures, perturbation violente d’une assemblée générale, agissements séditieux et antisportifs.

Comme le souligne ledit communiqué cette décision survient au terme de « débats contradictoires et conformément aux dispositions de l’article 81 des statuts et règlement intérieur de la fédération ». Des mesures qui permettront d’assainir le secteur du cyclisme au Cameroun à l’heure où ce sport connait un réel essor au Gabon. Notamment à travers la Tropicale Amissa Bongo qui sera courue dès le 18 janvier 2016 entre le Cameroun et le Gabon.


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