Tour cycliste international du Cameroun : l’incompréhension laisse place à l’optimisme

Après l’annulation du critérium en circuit fermé à Douala, les coureurs sont rivés sur l’étape Loum – Dschang qui regorge plusieurs montées.

« Ils ont annulé parce qu’ils ont trouvé que la route n’est pas praticable pour la compétition. On dit merci à la Fédération camerounaise de cyclisme qui a pris la décision d’annuler la course parce qu’on devrait avoir beaucoup de problèmes», s’est réjoui le directeur sportif du Rwanda, Félix Sempemo. Après la reconnaissance de la piste, les cyclistes ont décidé à l’unanimité de ne pas prendre le départ. Car, la chaussée sérieusement endommagée pouvait abîmer les engins et provoquer des chutes.

Malgré des concertations pour trouver des solutions palliatives, le président de la Fecacyclisme de concert avec le commissaire international ont pris la décision de surseoir la 5e étape et de demander aux coureurs de satisfaire le public venu nombreux malgré la pluie, en effectuant quatre tours d’exhibition. Cette situation est une grande première au cours d’un tour cycliste camerounais.

Une honte quand l’on sait que la quatrième étape avait déjà été annulée pour cause d’arrivée tardive des vélos lors du transbordement de Garoua pour Douala. Que la cinquième  étape du 19 ème tour cycliste du Cameroun soit également annulée est la conséquence de notre « décentralisation centralisée ». Voilà où nous mène la mal gouvernance

Une ville de Douala, poumon économique, en arrêt, les activités bloquées, les routes barrées, mais après le premier tour d’essai, c’est l’abandon, la débandade. Cette image nauséabonde ne doit pas rester impunie. Où va tout l’argent que produit la capitale économique du Cameroun? Bon an mal an, environ 3090 milliards de FCFA de recettes sont récoltées/an (source INS), Cependant les décideurs de Yaoundé, en retour réservent moins de 5% du PIB local aux besoins urbains du chef-lieu du département du Wouri.

Une 6e étape finalement maintenue

La décision de suspendre l’étape de Douala par les organisateurs du tour cycliste n’est pas un non-événement. Au contraire, dame pluie en bouchant de son liquide les nids de poule et d’éléphant sur les chaussées empruntées par les athlètes, a trahi l’incurie dans laquelle le peuple camerounais est plongé depuis des lustres.

Après plusieurs tergiversations, le  président de la Fecacyclisme a retenu la sixième étape : Loum – Dschang (112 km), où les Rwandais pensent pouvoir saisir leurs chances. Rappelons-nous qu’en 2019 sur ce même trajet, ce sont trois rwandais, (Byukusenge Patrice 3h17’27’’, Moïse Mugisha 3h17’27’’ et Eric Manizabayo 3h17’31’’) qui avaient traversé en premier la ligne d’arrivée.

Démarrée le 3 juin dernier à Garoua, cette 19e édition du Tour cycliste international du Cameroun s’achèvera le dimanche 11 juin 2023 avec une arrivée à l’esplanade du boulevard du 20 mai à Yaoundé. Le premier camerounais Clovis Kamzong Abessolo pointe au 4e rang du classement général de la course à 1 minute 16 secondes du leader, le marocain, Mohcine El Kouraji.

Cameroun : une compétition de beauté qui promeut l’écologie

Face au changement climatique actuel, des jeunes demoiselles mettent leur beauté au service de la nature.

Miss Eco international. Il ne s’agit pas d’eco comme économie, mais plutôt comme écologie. C’est un mot qui est désormais au centre de plusieurs discussions et rencontres mondiales à cause du changement climatique que connait la planète.

Face à cette dégradation de mère nature, il devient nécessaire de la sauver. Autrement dit, protéger l’environnement. Telle est donc l’esprit du concours de beauté Miss Eco international.

Il s’agit d’une compétition qui se déroule dans plusieurs pays, question de sélectionner celle qui représentera les couleurs de sa nation, à la grande finale. Cette année, la finale internationale aura lieu en Egypte. 45 pays au total parmi lesquelles les Etats-Unis, la France, la Palestine, l’Allemagne, l’Afrique du Sud et l’Egypte y participent.

Au Cameroun, elles sont prêts de 400 jeunes femmes à avoir mis les pieds sur le podium. Même si, seulement 40 d’entre elles ont été retenues pour les demi-finales. Après quoi 20 ont engrangé le plus grand nombre de vote, pour participer à la finale nationale.

protéger la nature
Audrey Bieme, présidente du comité d’organisation

Un élément essentiel du choix de la représentante du Cameroun pour cette ultime étape de la compétition est la pertinence de son projet écologique. Ce dernier devrait mettre un accent sur la protection de la nature.

C’est au soir du 19 février que la Miss Eco international Cameroun sera connue. Sa mission va se décliner autour de la lutte contre la pollution de l’environnement et la déforestation.

 

 

Tournoi des 6 nations du Sénégal: Le Cameroun invité

Ladite compétition se déroulera du 26 mars au 03 avril 2016 au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar

La sélection camerounaise de football des cadets (U17) a été invitée au Tournoi des 6 nations du Sénégal qui se tiendra du 26 mars au 3 avril prochain au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar à l’initiative de l’Agence Pro-Concept International, a-t-on appris vendredi de la fédération nationale de la discipline (FECAFOOT).

Les juniors de l’Algérie, de la Guinée, du Nigeria et de la Mauritanie sont également conviés à ce tournoi destiné à les aguerrir dans la perspective des rendez-vous internationaux.

Les sélections invitées devraient toutefois s’acquitter elles-mêmes des charges liées notamment au transport, à l’hébergement ainsi qu’aux frais de participation.


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Le gouvernement camerounais réagit au rapport de Transparency international

Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, s’est exprimé sur le sujet au cours d’un point de presse donné mercredi à Yaoundé

Le ministre de la Communication (Mincom), Issa Tchiroma Bakary, a réagi mercredi 23 décembre 2015 à Yaoundé au rapport « People and corruption. Africa survey » publié par Transparency international Cameroun.

Ledit rapport classe le Cameroun 136e pays le plus corrompu dans le monde sur 174 considérés. Toujours selon le même rapport, le Cameroun occuperait le 18e rang des pays africains les plus corrompus.

Evoquant la non fiabilité du classement opéré par Transparency International, le Mincom décrie le fait que le rapport présenté comme baromètre de la corruption par Transparency International ne s’appuie sur aucune statistique fiable en terme de faits avérés en la matière.

« C’est Transparency International qui lui-même affirme que la méthodologie employée n’est construite que dans le but d’obtenir et je le cite « un indice de perception de la corruption ». Cet indice de perception n’étant alors obtenu qu’à partir de sondages et d’interviews opérés sur un échantillon d’acteurs dont la représentativité au sein de la démographie nationale, est du reste loin d’être avérée », a déclaré Issa Tchiroma Bakary.

Relevant l’impossibilité de « réfuter l’existence de la corruption dans notre pays », le Mincom a cependant rappelé les démarches entreprises par le gouvernement camerounais pour combattre le fléau.

« Marquant en quelque sorte le terme de la phase de sensibilisation, le chef de l’Etat annonçait au cours de sa communication lors du conseil ministériel du 12 septembre 2007, que le combat contre les atteintes à la fortune publique, et d’une manière générale contre la corruption, allaient monter d’un cran. Et depuis le dispositif institutionnel de lutte contre la corruption ne cesse de s’étoffer », a souligné le Mincom.

Le dispositif institutionnel cité par le Mincom est composé entre autres de : l’Agence d’Investigation financière (AIF), la Commission nationale anti-corruption (Conac créée en 2006), le Tribunal criminel spécial (TCS), un corps spécial d’officiers de police judiciaire crée pour connaitre des enquêtes relatives aux affaires relevant de la compétence du TCS, etc.

Autre mesure entreprise par le gouvernement national et cité par le Mincom : la mise en place d’une stratégie de contrôle de l’exécution des marchés publics, ayant permis de réaliser des économies budgétaires de près de 40 milliards de Fcfa; des actions de sanctions prises à l’encontre des auteurs de mauvaises pratiques dans le secteur des marchés publics. Notamment 21 personnes physiques et 121 entreprises.


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AfricAvenir International: 30 années de combat pour préserver le patrimoine africain

Un programme septennal a été mis en place par la fondation du Pr. Kum’a Ndumbe III. Objectif, accompagner les africains dans la réappropriation de leur mémoire

La fondation AfricAvenir International a mis sur pied un programme intitulé l’Afrique et les africains: de l’origine de l’humanité à la renaissance au 21e siècle. Contribution au dialogue international, au développement endogène et à la paix durable. Cette initiative a pour objectif d’accompagner les africains dans la réappropriation de leur mémoire.

Le programme se décline en sept projets d’une durée d’exécution de sept ans. Le premier dessein est de préserver et transmettre la mémoire collective africaine. Ce, à travers la publication de témoignages recueillis depuis plus de 20 ans auprès des personnes ayant vécu la colonisation. «Je me suis rendu compte que tout ce qu’on enseignait sur nous était sur la base des archives que les Européens ont confectionnées. A travers le travail mené avec des collègues d’université entre 1981 et 1985 auprès de vieux qui avaient entre 80 et 100 ans aux quatre coins du Cameroun, on a recueilli le regard des Camerounais sur l’histoire du Cameroun», explique le fondateur de AfricAvenir International, le Pr. Kum’a Ndumbe III, dans une interview publiée par le quotidien national, édition du lundi 14 septembre 2015. Ce projet a obtenu le soutien de la Gerda henkel stiftung, un partenaire allemand, pour l’édition en langues locales, en français et en anglais. «Nous allons mettre tout cela par écrit et sur CD et mettre ça à la disposition des universités, des écoles, et de la population» poursuit le Pr. Kum’a Ndumbe III.

Le deuxième projet consiste à éduquer par le cinéma. Il est question de rassembler des films réalisés par des «cinéastes africains et d’ascendance noire» sur la mémoire collective du continent. A cet effet, la fondation possède déjà une collection de 150 films.

Dans une 3eme mesure, AfricAvenir International compte promouvoir l’héritage scientifique et culturel de l’Afrique. Il s’agira de rappeler que les Africains ont souvent été à la base de la science. «Ici on va enseigner les théorèmes de Pythagore et de Thalès. Or, on a déjà fait la démonstration qu’ils étaient élèves de savants noirs. La question est donc de savoir ce que les africains ont légués scientifiquement à l’humanité. Il s’agit de collectionner cet héritage soit qu’on a oublié et enterré, soit que les autres utilisent mais en refusant de dire qu’ils tiennent ça des Africains», indique le Pr. Kum’a Ndumbe III.

D’autres projets sont intégrer dans le programme mis sur pied par la fondation. Il s’agit de la réhabilitation, l’extension et la digitalisation de la bibliothèque Cheikh Anta Diop, sacrée « Meilleure Bibliothèque Privée du Cameroun » au cours d’une cérémonie tenue le 26 juin 2015 à l’Institut Goethe de Yaoundé. La réfection et l’agrandissement du siège de la fondation, situé à Bonabéri à Douala, sont également prévus avec ouverture d’une branche à Yaoundé. Afric avenir international prévoit aussi le lancement d’un programme de master et de doctorat axé sur le Leadership management in african affairs.

La fondation AfricaAvenir International souhaite à travers ce programme, permettre à l’humanité de redécouvrir l’Afrique. Une visée que poursuit la fondation, créée par le Pr Kum’a Ndumbe III, depuis près de 30 ans.


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L’Afrique, le pouvoir et le sabre, ce que l’histoire retiendra

Par Georges Njamkepo, expert consultant International

Cinquante années d’Afrique indépendante. et plusieurs millénaires de violence, on aurait pu croire que la colonisation à marche forcée, l’esclavage et les autres calamités qui se sont abattues sur le continent, avaient à tout le moins permis, après des régimes et des royaumes guerriers et son histoire sanglante, l’ouverture de notre Afrique à la civilisation de l’universel, une civilisation de paix, de concorde et de négociation pour l’avenir. Que nenni, les Africains pratiquent le culte de la mort et se complaisent dans les cortèges sinistres, lugubres et funéraires, ils n’ont jamais rien compris, ils n’ont du respect et ne se tiennent droit que face à la violence, ils ne comprennent que le message de la peur pour assumer la verticalité de leur humanité. Cinquante années d’indépendance, pour continuer à conquérir le pouvoir par le glaive et le sabre, le AK4 et la grenade à fragmentations, cinq décennies d’une violence à nulle autre pareil. Et avec ça, nous accusons les occidentaux de piller l’Afrique et de la vider de sa substance, oubliant qu’une part importante de l’essence même de l’universalité de l’humanité disparaît chaque fois qu’un africain est frappé par le fleuret de son congénère. A la place des occidentaux, j’aurai fait exactement la même chose et même mieux, vous encourager à vous entretuer en vous vendant des armes (en vous les offrant même, cadeau.), créer les conditions d’une violence extrême au milieu de laquelle, pince sans rire, je mets en place des couloirs humanitaires auxquels je participe avec enthousiasme, pour enfin piller tranquillement le continent à l’abri des autorités corrompues pendant que chacun essaie de couper le bras de son voisin. pourquoi pas ??!

Cinquante années d’obscurantisme conquérant et d’obscurité au service de la barbarie des hommes et de leur absence d’humanité et d’humanisme. Comment être encore fier d’être un africain, quand on sait que ceux qui nous dirigent et ceux qui les combattent, n’ont comme seul recours que la violence pour s’exprimer et le meurtre pour convaincre ? Comment être fier d’être africain quand on assiste à cet incessant voyage vers la mort, un ballet de corbillards où s’entasse nos infanticides, nos génocides et notre refus de la vie, des convois où viennent se mourir les espoirs de l’avenir et qui engendrent tous les jours encore plus de violence, de vendetta et de vengeance. Comment accepter de ne plus s’indigner alors que depuis plusieurs décennies, toute la population de l’Afrique a déjà eu le temps de disparaître quatre ou cinq fois en quelques années, comme si le paludisme ne suffisait pas, comme si le SIDA n’avait pas fait assez de mal, comme si la pauvreté ambiante et la malnutrition ne plombaient pas individuellement l’avenir d’un continent qui a déjà de la peine à se tenir sur ses pieds. Comment envisager de développer un pays, un continent, alors que tous les jours, au petit matin, chacun se réveille avec la peur, après avoir pleuré toute la nuit, à l’affût du moindre bruit des violeurs et des voleurs, à l’écoute du silence de la forêt, de ce qu’elle ne dit pas et de ce qu’elle a de plus mystérieux. comment, comment ??! Comment donc aller travailler quand on n’a pas dormi la nuit ??!

Comment alors envisager d’être debout et fier, si les gouvernants n’ont pour seul discours que la menace et le chantage, l’arme au poing et seront bientôt remplacés par leurs opposants avec les mêmes arguments ??! Ne sommes-nous finalement que des sauvages, des premiers et des primitifs sans avenir, sommes-nous finalement le maillon faible de l’humanité qui a refusé de sortir de son chaudron de pourriture, sommes-nous le gage des incertitudes sur l’avenir de l’humanité, avons-nous finalement peur de l’autre au point à rejeter tout ce qu’il peut nous apporter de nouveau, de modernité et de développement ?

Est-ce que nous croyons en nous, comme un frange déterminante de l’histoire du monde, comme un volet important de l’humanité, croyons-nous qu’il est possible à l’Afrique de se lever un jour, fière d’avoir été le berceau de l’humanité ??! C’est que, les africains dans la posture du pouvoir, aussi instable que soit cette position et ténue que soit ce pouvoir, les africains sont tous les mêmes, les mêmes causes dans les mêmes conditions produisant les mêmes effets, ils se déplacent allégrement avec droit de cuissage, lettre de cachet, violences verbales et physiques, menaces (de mort ou de licenciement), chantage, harcèlement psychologique… ils sont tous pareil, aucun pour rattraper l’autre, rares sont ceux qui décident d’être positifs et de poser des actes qui feraient avancer les autres.

Il en est ainsi dans les entreprises, les associations, les regroupements d’individus quel qu’ils soient, dès qu’un nègre (le mot est lâché) tient le pouvoir, observez bien ce qu’il en fait. « J’ai le pouvoir, alors j’ai le droit de cuissage et de servage sur toutes les femmes de ma chefferie, droit de vie et de mort sur chaque individu qui participe de la pyramide qui est au-dessous de moi. et j’en use, j’en abuse autant que ce pouvoir me sera abandonné ». Il y a encore quelques mois, c’est en grandes pompes que l’Afrique fêtait ses cinquante années d’indépendance et certains dans de grandes envolées lyriques se surprenaient à envisager, à rêver de rester au pouvoir, le tenir sans le lâcher et y finir leurs jours, en expliquant bien que cette indépendance acquise de haute lutte, ils en étaient jaloux. Ne voilà-t-il pas qu’au premier détour du chemin, au premier carrefour, certains appellent la France, les USA, la Communauté internationale pour les sauver du bourbier dans lequel eux-mêmes ont plongé leur pays ??! Que n’a-t-on pas entendu de clameurs en provenance du triangle de Tombouctou, Goma et Bangui ??! J’ai mal à ma Centrafrique chérie et pour notre Mali des mille et une merveilles, j’écrase une larme, j’ai de la peine pour les scarifications imposées de notre presque continent Zaïre. Mais, que n’a-t-on pas entendu en provenance des palais présidentiels, en appeler à la population, à l’union sacré du peuple, après la déroute de l’armée, à la mobilisation populaire avec machettes et coupecoupes (face à des chars et lance roquettes) pour sauver la patrie en danger. ??! Que n’a-t-on pas vu comme scène d’hystérie collective au centre de la ville, pour conjurer le mauvais sort et supplier la MICOPAX ou la FOMAC, le Conseil de Sécurité des Nations Unies et la MONUSCO ou les autres excroissances de l’ONU pour intervenir et sauver des pouvoir vacillants. Et après, fièrement, on se retournera contre les populations pour les mater grâce en cas de besoin, à cette armée qui n’a pu lever le doigt contre cette « rébellion ». Quel talent ??!… on appelle ça des dirigeants, bande de petits rigolos. que dis-je, des tocards !!! L’histoire s’écrit, c’est nous-mêmes qui tenons la plume et cette histoire a de ces revers tristes mais révélateurs, nous ne sommes plus à l’abri de la prochaine surprise que chacun dans son coin aura facilement devinée.

Oui, je me pose des questions sur la suite, je me demande dans quelle mesure il ne serait pas plus sage d’appeler ces occidentaux et les inviter à une recolonisation désormais officielle et publique, avouer notre incapacité parce que désormais inaptes à faire nous-mêmes le travail qui nous est confié par le peuple, afin de lever les illusions d’indépendance que l’on a voulu nous faire avaler durant ces cinquante dernières années.

Au moins, conscient de ce qui nous arrive, des enjeux et des forces en présence, sans plus aucun espoir et très bien informés des moyens limités dont ils disposent, les africains pourront mourir en paix, de faim et de pauvreté, de maladie et de désespoir en sachant au moins pourquoi ils meurent, qui les tue et ce qu’ils paient comme prix pour n’avoir pas été indépendants. Au lieu d’être martyrisés par des dirigeants africains d’opérette, des marionnettes qui prétendent diriger alors qu’ils n’ont aucun pouvoir sur leur propre destinée.
Oui je l’avoue, j’ai honte, j’ai profondément honte d’assister à ce massacre, mais je sais aussi que je ne suis rien, je ne compte que pour du beurre, il faut néanmoins que je le dise et que je vous souhaite.

Bonne année 2013.

Georges Njamkepo, expert consultant International
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Cameroun: Forum international de l’électricité, le menu est connu

Le Directeur général de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel), maître d’ouvrage de la 2ème édition de cet événement, était face à la presse à douala

Objectifs
Avant de dérouler le menu de cette 2ème édition, Le Directeur général de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (ARSEL), Jean Pierre Kedi est longuement revenu sur les objectifs du Forum, qui a une périodicité annuelle, et qui va se dérouler du 06 au 10 novembre 2012 à l’hôtel Sawa. Il s’agit de promouvoir la coopération énergétique dans la sous-région Afrique Centrale, promouvoir le développement du secteur de l’électricité au Cameroun et dans le reste des pays de la sous-région, favoriser l’accès du plus grand nombre de consommateurs de la sous-région aux services et produits du secteur de l’électricité, ouvrir les marchés de la sous-région aux innovations technologiques des secteurs de l’électricité à travers les échanges d’expériences et les partenariats techniques et favoriser les relations d’affaires et les investissements dans ce secteur en Afrique Centrale, a situé le Directeur général de l’ARSEL. Le Forum international de l’électricité (Finelec) est un colloque qui réunit plusieurs acteurs institutionnels, entreprises, experts nationaux et étrangers pour une réflexion sur les solutions innovantes et les problématiques liées au secteur de l’électricité. Le Finelec vise à se présenter, à terme, comme une plateforme de concertation et d’échanges entre les différents acteurs du secteur de l’électricité au Cameroun et de la sous-région Afrique centrale. Il vise à cet effet, la promotion et le développement d’un marché de l’emploi dans les métiers du secteur, l’émergence de nouveaux opérateurs, le développement de sources d’énergies renouvelables, l’identification des réformes nécessaires, les mutations technologiques. Mais également, la densification des mesures environnementales, le financement du secteur, le renforcement des capacités des acteurs. Ainsi que, la mise en place d’un marché sous-régional de l’électricité et la coopération accrue entre les acteurs du secteur de la sous région.

Salon Invest’Elec
Initié par l’Arsel, qui en assure la promotion, le forum sera à sa deuxième édition. Après une première édition jugée comme un succès et organisée l’année dernière au palais des Congrès de Yaoundé du 29 mars au 1er Avril 2011. Cette dernière aura connu la participation de près de 300 entreprises et organismes du secteur de l’électricité venant des quatre coins du monde. Cette 2ème édition du mois de novembre, sera couplée au premier salon Invest’Elec. Les deux événements ont pour thème, Contribution du secteur privé au meilleur accès à l’électricité. Il s’agit, à travers ce double événement, de regrouper, durant cinq jours, l’ensemble des acteurs du secteur de l’électricité du Cameroun et d’autres pays du monde autour d’un colloque, des ateliers-débats, d’un salon d’exposition, des guichets partenariaux et d’un carrefour métiers dans le but de susciter un vrai dialogue public privé susceptible d’accroître le volume d’investissements dans le secteur de l’électricité au Cameroun et dans la sous région Afrique Centrale, explique Jean Pierre Kedi. Mis sur place par l’Arsel avec l’appui de l’Union Européenne, Invest’Elec a pour principal but la promotion des investissements privés dans le sous-secteur de l’électrification rurale au Cameroun. On estime que le secteur de l’électrification au Cameroun nécessite la somme 5 853 milliards de francs CFA, dont 653 milliards de francs CFA pour le seul sous-secteur de l’électrification rurale. Ce projet, qui vise dans un délai de 36 mois à renforcer les capacités des entreprises camerounaises en vue d’en faire des opérateurs des services électriques en zone rurale, s’exécute dans un contexte particulier, marqué par le début du septennat des grandes réalisations, la promulgation de la nouvelle loi régissant le secteur de l’électricité et l’option de mutation du secteur rural via le passage à l’agriculture de seconde génération. L’Union Européenne y participe à hauteur de 74% du financement du coût total du projet « Invest’Elec», soit environ 600 millions de francs CFA.

Le secteur de l’électricité sera au centre des reflexions de la 2ème édition du Forum international de l’électricité à Douala
JDC)/n

Faiblesse des investissements
Avec un potentiel énergétique estimé à plus de 57,7 % du potentiel de production, la sous-région Afrique Centrale est le pool de production le plus important des cinq que compte le continent africain. Cependant, la faiblesse des investissements dans ce secteur en général et le déficit criard des investissements dans celui des énergies renouvelables (solaires, éoliens, forestiers), l’écart important entre l’offre de l’énergie qui est de 10 537 Méga watts (Mw) et la demande prévisionnelle qui s’élève à 13 052 Giga watts (Gwh), la difficulté d’accès des consommateurs aux équipements et services énergétiques, l’absence de plate-forme d’échanges d’expériences et de concertation dans la sous-région Cemac, le retard technologique des pays de l’Afrique Centrale et le déficit de financements pour le développement de ce secteur dans les pays de cette sous région, constituent autant de défis à relever. Le développement du secteur de l’électricité en Afrique apparaît aujourd’hui comme un impératif majeur au regard de l’image peu reluisante que présente encore ce continent sur les questions liées à l’accès équitable à l’électricité. L’énergie électrique est devenue un facteur qui, au même titre que l’eau, est crucial pour l’amélioration des conditions des vies humaines, au point d’être érigée en objectif du millénaire pour le développement (Omd). C’est ainsi que l’ARSEL du Cameroun a été mise en place à la suite de la réforme dudit secteur entamée en 1998, entend fédérer toutes les intelligences et les savoir-faire autour d’un bilan du secteur Africain de l’électricité, au terme de la première décennie du 21ème siècle, en organisant le Finelec comme une des multiples actions pour donner corps à l’engagement de Paul Biya, à tripler la capacité disponible d’électricité du Cameroun à l’horizon 2020.

Rotary international: Douala accueille la 29ème conférence du district 9150

La ville accueille du 12 au 16 avril, 400 participants venus des 10 pays que compte ce district

Une roue avec 24 dents, comme pour rappeler à celui qui la porte qu’il est au service de l’humanité 24 heures sur 24. Telle est la symbolique du logo de cette association, le Rotary International. Le District 9150, l’un des 530 dans le monde entier, tient dès ce mardi 12 avril à Douala, sa 29ème conférence internationale. A cet effet, le gouverneur dudit District Marceline Enganalim était face à la presse le jeudi 7 avril, l’occasion de présenter l’événement, et surtout de rappeler son importance, vu que la dernière réunion du genre au Cameroun s’est tenue il y a neuf ans. Il s’agit en effet d’une réunion annuelle destinée à développer le programme du Rotary par la camaraderie et des discussions sur des questions relatives à l’actualité et à notre environnement. Ainsi, jusqu’au samedi 16 avril 2011, près de 400 amis comme s’appellent les membres du club, venus des dix pays qui constituent ce District 9150, séjourneront au Cameroun. Le programme de ces quatre jours prévoie tout d’abord la formation des dirigeants élus les 12 et 13 avril à l’hôtel Sawa, notamment le futur gouverneur du District qui est déjà connu, c’est un congolais de Kinshasa qui prendra ses fonctions le 1er juillet prochain et ses subalternes. Elle portera sur le rappel de la feuille de route, le leadership et la gouvernance. Ensuite il y aura la conférence en elle-même du 14 au 16 avril au Castel Hall, avec divers points sur la table des discussions : L’enfance en détresse, le post polio, les changements climatiques et l’engagement rotarien.

Rotary International, secte ou pas ?
La question revient à chaque fois, et la présidente n’a pas manqué de le relever: le contraire m’aurait surpris si je sortais de cette conférence sans avoir à répondre à cette question avoue-t-elle. Contrairement à ce que pense l’imagerie populaire, le Rotary International n’est pas une secte, mais une association mondiale qui a pour mission de rendre service à autrui, de promouvoir des normes éthiques élevées, de faire progresser la compréhension, la bonne volonté et la paix dans le monde grâce à sa communauté de dirigeants du monde des affaires, de professions libérales et d’associations affirme l’actuelle présidente du District 9150. En plus, il n’y a aucun secret. Les réunions sont ouvertes et se tiennent à des endroits où vous-mêmes pouvez y assister et les rotariens ne se cachent pas, ils sont fiers de l’être. Le Rotary est une organisation humanitaire de haut rang reconnue par l’ONU, l’OMS.. Mais d’où proviennent donc les fonds qui servent à mener toutes les actions de l’association ? les fonds proviennent essentiellement des cotisations des membres, des dons et des legs déclare le gouverneur. Entre autres actions déjà menées sur le terrain par le Rotary au Cameroun, on cite la construction de salles de classes dans divers établissements scolaires ainsi que des dons dans des hôpitaux et autres structures sociales du pays.

Marceline Enganalim, gouverneur du District 9150
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Indice de Corruption: Le Cameroun stable en bas du classement

Transparency International dans son dernier rapport classe une fois encore le pays à 146ème place

Toujours parmi les derniers.
Transparency International a publié mardi 26 octobre dernier, son indice de perception de la Corruption, IPC 2010, un classement évaluant 178 pays en fonction de la perception du niveau de corruption affectant leur administration publique et la classe politique. Dans cette édition 2010, près des trois quarts des pays évalués ont un score inférieur à 5, sur une échelle allant de 0 (haut niveau de corruption perçu) à 10 (haut niveau d’intégrité perçu). Le Cameroun occupe le 146e rang sur 178 pays classés, avec une note de 2,2 sur 10. Une contre-performance, parce que l’an dernier, il avait le même rang mais sur 180 pays répertoriés. Réagissant à cette information, le président de la section Transparency International au Cameroun, Maître Akere Muna, a fait savoir que ce résultat indique clairement la nécessité pour les autorités de créer une « autorité indépendante » pour lutter efficacement contre la corruption.

Tant que le Cameroun n’a pas mis sur pied une stratégie de lutte contre la corruption, il ne peut pas s’en sortir. Une autorité indépendante (de lutte contre la corruption) du point de vue politique et matériel doit être mise en place.
Me Akere Muna, président de la section Transparency International Cameroun

Faisant référence à la commission nationale anti-corruption, Monsieur Muna a fait savoir que placé comme elle l’est sous l’autorité du président Paul Biya qui en nomme les membres, l’organe qui est tenu de lui adresser ses rapports d’enquête sur les actes de corruption et qui reçoit des subventions gouvernementales pour mener ses activités, ne peut véritablement pas prétendre à une autonomie. Ces chiffres de l’organisation non gouvernementale Transparency international confortent ceux issus du recensement général des entreprises, réalisé par l’institut nationale de la statistique de au Cameroun.

Et pourtant de nombreuses actions sont menées
Interrogés sur les facteurs freinant les projets d’investissement au Cameroun, 50,6% des patrons camerounais indiquent la corruption qui est juste derrière la pression fiscale. Pressé par les bailleurs de fonds internationaux, le Cameroun avait lancé en 2004 une opération de lutte contre la corruption dans le cadre de laquelle plusieurs personnalités ont déjà été arrêtées et condamnées, pour certaines à de lourdes peines d’emprisonnement. D’autres continuent de passer devant les juridictions. Malgré ces efforts pourtant, l’amélioration de l’indice de perception de corruption reste très faible. Une situation que Paul Biya lui-même reconnait.

Les sanctions sont régulièrement prises dans l’Administration contre ceux qui se rendent coupables de pratiques de corruption ou de fraude. Mais le mal est profond. C’est pourquoi, à la répression nous associons la sensibilisation, à travers les campagnes de communication des différentes structures de lutte contre la corruption que nous avons créée, à l’instar de la Commission nationale de lutte anticorruption (CONAC), de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), de la Chambre des comptes.
Paul Biya, président du Cameroun, Journal les Afriques

De nombreux observateurs pensent pour leur part, que même si la responsabilité dans l’amélioration de l’indice de perception de corruption revient à l’Etat, de nombreux citoyens au Cameroun favorisent une situation qui profite à beaucoup. Les professeurs ne partent pas sur les lieux d’affectation, mais perçoivent des salaires, des personnes touchant des frais de mission et ne les font pas ou les font mal, les infirmiers s’occupent de celui qui ont de l’argent, des fonctionnaires cachent des informations utiles pour le public. De nombreux exemples de ce type peuvent être répertoriés. Il serait bien difficile de mettre tout ce monde-là dans les prisons


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La poste africaine fait son bilan

La 29ème session du conseil d’administration de l’UPAP s’est ouverte ce lundi 2 août 2010 à Yaoundé

Améliorer la qualité du service
Après le Caire en Egypte en 2006, c’est au tour de la capitale camerounaise d’accueillir la 29ème session du conseil d’administration de l’Union panafricaine des postes (UPAP). Ouverte par le ministre camerounais des postes et télécommunications Jean-Pierre Biyiti bi Essam, la session a réuni une vingtaine des pays africains membres du conseil d’administration parmi les 43 que compte l’UPAP. Le directeur général du bureau international de l’Union postale universelle (UPU) Edouard Dayan, a axé le premier point de son propos sur la qualité du service. Les différents participants ont exploré les efforts fournis et fait le diagnostic des problèmes qui minent la poste en Afrique. Pour Edouard Dayan, La qualité de service constitue un enjeu majeur pour toutes les postes et en particulier les postes africaines. Seule une qualité de service constante permet d’acquérir et de conserver la confiance des clients, et donc de développer les marchés. Et le moins que l’on puisse dire est que la poste camerounaise depuis quelques années traverse une véritable crise de confiance.

Les nouveaux défis des services postaux publics
Cependant, le bilan dressé indique que vingt-huit pays contre vingt en 2006 participent aujourd’hui au contrôle continu de la qualité de service organisé par le bureau international. Par ailleurs, les postes souhaitent désormais identifier clairement les maillons faibles de la chaîne de transmission de leurs courriers. Ainsi, deux pays membres de l’UPAP participent déjà au projet Global monitoring system (GMS) lancé en 2009 par l’UPU. Une technologie qui n’était auparavant accessible qu’aux postes des pays industrialisés en raison de son prix. Neuf nouveaux pays seront connectés dans les prochaines semaines à ce nouveau système qui devrait être utilisé aussi bien pour le courrier international que national. En ce qui concerne les colis, le trafic domestique a augmenté de 16% entre 2007 et 2008. 91% des opérateurs désignés africains utilisent désormais les codes à barre pour assurer le suivi des colis sortants contre 35% en 2006. Sur la maîtrise du processus logistique, les projets de transport du courrier par voie terrestre mis en uvre en Afrique de l’Ouest et en Afrique Australe sont à féliciter. Des méthodes qui selon la secrétaire générale de l’UPAP,Rodah Masaviru, doivent être intensifiées et répliquées dans le reste du continent notamment en Afrique Centrale.

Les travaux ont permis à Hesham El Ghorab président délégué du conseil d’administration de souligner la vision de l’Upap, à savoir, former un réseau des postes en Afrique faisant partie du réseau mondial des postes, qui offre des services modernes et de qualité aux clients. Pour Edouard Dayan, la Cameroon postal services (Campost) à tout intérêt à travailler dans le cadre de l’UPAP puisqu’elle bénéficiera de l’expérience et des meilleures pratiques des meilleures postes du continent pour améliorer la qualité de son service. Cette session va aussi lancer de nouveaux programmes d’innovations technologiques et des formations par e-Learning sur tout le continent. Les travaux se sont achevés par des résolutions fermes. Résolutions que les participants camerounais devraient mettre en uvre pour redonner le goût des services postaux aux Camerounais.


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Coupe du Monde 2010 et la grande exposition artistique «2010 Africa Fine Art»

Pour la première fois depuis 80 ans d’histoire de la Coupe du Monde, l’art a été retenu comme produit officiel sous licence FIFA

Avec la toute première Coupe du Monde qui se déroule sur le sol africain, tous les regards sont tournés vers l’Afrique avec plus d’intensité qu’à tout autre moment dans l’histoire moderne. Cette concentration d’énergie positive et d’afro-enthousiasme fournit le cadre artistique idéal aux grands artistes contemporains du monde entier pour créer des uvres inspirées par la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Le résultat est l’exposition «2010 International Fine Art Collection». 160 grands artistes contemporains issus des 32 pays qualifiés pour la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud ont été invités à participer à ce projet. Chaque artiste a interprété le même thème, en s’inspirant de l’Afrique, de la Coupe du Monde FIFA, de leur propre pays et de leur fierté nationale, en travaillant dans le style de leur choix.

A partir de l’image de l’ uvre originale, une série de 210 (à relier à l’année 2010) encres sur toile de coton va être tirée. Chacune de ces épreuves sera numérotée et étiquetée en tant que produit officiels sous licence FIFA 2010 World Cup, signée en original par l’artiste et vendue. La collection est exclusive, avec seulement cinq uvres originales par pays, soit un total de 1050 copies disponibles pour chacun des 32 pays participants à la Coupe du Monde. En partenariat avec des galeries internationales, l’exposition est présente dans plusieurs villes de premier plan au niveau de l’art. «2010 Fine Art» présente également les uvres à travers l’Afrique du Sud dans les villes accueillant les épreuves de la Coupe du Monde FIFA 2010. Ces événements artistiques et sportifs passionnants permettent de capter l’attention du public du monde entier.

«2010 Fine Art» est la célébration visuelle de l’événement le plus regardé dans le monde sportif et présent pour la première fois sur le continent africain. C’est pour la première fois depuis 80 ans d’histoire de la Coupe du Monde FIFA, que l’art a été retenu comme produit officiel sous licence FIFA. La Coupe du Monde 2010 est la plateforme la plus importante pour la promotion de la culture africaine. C’est une occasion inégalée de montrer le meilleur de l’art visuel africain, ainsi que des uvres de l’ensemble des continents inspirées par la première Coupe du Monde sur le sol africain.

Cette exposition réunissant les plus grands artistes contemporains du monde entier et de toute l’Afrique fait du projet 2010 Fine Art l’un des plus grand et le plus ambitieux de l’histoire de l’art moderne. Les deux Collections «2010 International Fine Art» et «2010 Africa Fine Art» offrent aux collectionneurs, aux fans de football une occasion unique d’acquérir un morceau de la passion et de l’excitation liée à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, capturés par certains des plus grand talents artistiques mondiaux.

Une oeuvre de «2010 International Fine Art Collection»
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Corruption : Encore des efforts à fournir pour le Cameroun

Un récent rapport de l’ONG Transparency International classe le pays à la 34ème place des pays les plus corrompus

Le Cameroun bien classé au bas de tableau
Mardi 17 novembre dernier, l’ONG Transparency International a procédé au lancement de son Indice de Perception de la Corruption à travers le monde. Au Cameroun, la cérémonie a été présidée par le représentant local de l’Organisation Non Gouvernementale, Maitre Charles Nguini qui rencontrait pour la circonstance, la presse nationale et internationale. Au terme de cette rencontre il ressort d’après les méthodes de travail de Transparency International, que le Cameroun sur un ensemble de 180 pays, occupe la 146ème place. Le reste de l’entretien a porté principalement sur la présentation de la méthode de travail qui a conduit à ces résultats. Les observateurs trouvent cette position peu encourageante et même en légère régression. Le Cameroun n’occupe certes plus la place de premier obtenu en 1997 et 1998, mais sur un plan purement absolu, le pays reste toujours très corrompu.

Les efforts du gouvernement encouragés
Les nombreux efforts du gouvernement pour lutter contre la corruption tardent encore à produire les résultats attendus. De manière générale, il n’y a pas d’évolution au Cameroun dans la lutte contre la corruption depuis dix ans, parce que les réformes sont insuffisamment perçues par ceux que nous interrogeons. Le gouvernement prend quelques mesures, mais l’impact sur les populations n’est pas réel. C’est un problème qu’il faut prendre à bras le corps, a souligné Me Charles Nguini. Cette réflexion est aussi admise dans un rapport de l’Organisation Non Gouvernementale américaine Global Integrity Commons, qui milite en faveur de la bonne gouvernance à travers le monde. S’appuyant sur les travaux d’une ONG camerounaise de lutte anti-corruption « Voies Nouvelles », et sur la base d’une méthodologie propre, ils sont parvenu à la conclusion que sur le plan de la mise en place des cadres juridiques et institutionnels, le pays fait carton plein, avec 100/100.

La participation de la société civile mieux tolérée
Plusieurs indices justifient cette notation. Le nouveau code de procédure pénal est une marque de la volonté des autorités de réduire la corruption dans la justice criminelle par la clarification de ses dispositions. On peut aussi relever que durant les deux années écoulées, à l’exception de quelques journalistes interrogés pour leur publications dans la cadre de l’affaire de l’avion présidentiel, peu d’acteurs civils de lutte contre la corruption (Journalistes et Organisation de la Société Civile) ont été inquiétés par les autorités pour l’exercice de leurs activités. Mieux, l’une d’elle (l’ADDIC) a permis de démanteler un vaste réseau de corruption au ministère camerounais en charge de l’agriculture. Aussi relevée, la liberté de ton permise dans la presse sur le sujet de la corruption. Dans un pays où le moindre secrétaire d’Etat est nommé ¨excellence¨ et où les médias impertinents sont susceptibles de représailles, dénoncer le « vol » de milliards de francs CFA par d’anciens protégés du chef de l’Etat, relève désormais de l’acceptable. Ces améliorations récentes viennent s’ajouter aux nombreuses agences et institutions de lutte contre la corruption, que le gouvernement crée depuis dix ans.

Des efforts à améliorer
Malgré ces efforts pourtant, la corruption continue d’exister. Le pays selon Transparency International (TI) est le 34ème pays le plus corrompu, et pour le Global Integrity Commons, le Cameroun se voit attribué une note de 53/100, juste au dessus de la moyenne. L’analyse menée par le Global Integrity Commons intéresse de nombreux observateurs. Elle a l’avantage de délaisser la corruption dans le cadre des affaires, pour s’appliquer à sa forme la plus vicieuse, celle relevant du domaine politique. Si on veut établir un parallèle avec le rapport de Transparency international, c’est le domaine où l’Indice de Perception de corruption atteint son intervalle de confiance le plus bas (1,9), c’est-à-dire l’indice des pays les plus corrompus. Autre forme d’inefficacité de lutte contre la corruption, l’absence de clarté dans la gestion du patrimoine national (bois, pétrole, minerais solide) et des budgets du pays tout comme des collectivités locales. La mise sur pied d’ELECAM reste très controversée, l’article 66 de la constitution sur la déclaration des biens reste inopérant et la gestion de l’endettement du pays que rembourse pourtant le contribuable camerounais reste flou.

Charles Nguini, Transparency International
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Lutte contre la corruption: Le Cameroun s’accorde avec Transparency International

La Commission nationale anti-corruption a organisé un forum à Douala

La corruption un mal pour les affaires
Les 07 et 08 octobre dernier, la Commission nationale anti-corruption (CONAC) a organisé un forum sur la lutte contre la corruption en milieu de l’affaire. La rencontre visait à établir une plate forme de discussion entre l’administration, le secteur privé et la société civile sur le phénomène de corruption et ses implications sur l’économie. Ce forum est une initiative de plus que les autorités camerounaises prennent dans le cadre de la lutte contre la corruption. Celles ci admettent aujourd’hui volontiers, que la corruption existe au Cameroun et constitue un frein à l’expansion de l’économie. En 1999 l’Organisation non gouvernemental Transparency International avait mentionné dans son rapport annuel que le Camerounais était pour la deuxième fois consécutive, en tête des pays les plus corrompus. Le gouvernement avait à l’époque exprimé son triple sentiment « d’étonnement et de surprise », « d’injustice », et malgré tout de « sérénité ».

Des chiffres alarmants
Aujourd’hui Transparency International attaque la corruption dans le milieu des affaires pour montrer que dans de nombreux pays, surtout sous développés, elle a atteint des proportions inquiétantes. Selon une récente enquête menée par une ONG allemande, le service néerlandais des volontaires et le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), plus de 76% de chefs d’entreprises interrogés affirment que la corruption a eu un impact négatif sur leurs activités contre 73% un an auparavant. L’étude qui a touché 1052 entreprises réparties sur 6 des 10 régions du pays révèle aussi que 49% de chefs d’entreprises affirment avoir versé des pots-de-vin aux agents des impôts, et 36% déclarent avoir versé un montant équivalent entre 1% et 5% de leur chiffre d’affaires pour obtenir des services. Des chiffres jugés inquiétant par des experts de la macro économie. Selon le GICAM, cette situation est due à la faillite de l’Etat à garantir la sécurité juridique et administrative des transactions et diverses autres opérations.

L’action du gouvernement peu efficace
De nombreux experts affirment que la lutte contre la corruption au Cameroun piétine. Ils mettent en cause les incohérences dont les autorités on fait preuve au début. C’est en 1998, le gouvernement avait lancé à grand coup de médiatisation, une campagne officielle de lutte anti-corruption, sous le slogan « la corruption tue la Nation ». Un an après en septembre, deux décrets présidentiels limogeaient Mounchipou Seidou, et Pierre Désiré Engo, jusque là respectivement, ministre des Postes et télécommunications, et directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale. Quelques jours après, la justice ouvrait des procédures sur les deux personnalités déchues, pour «détournements de fonds publics». Ce qui s’annonçait comme une tempête dans les milieux publics de la corruption n’a pourtant pas été prolongé par d’autres actions. L’idée d’une structure autonome de lutte contre la corruption n’a jamais vu le jour, et la CONAC reste très limitée dans ses prérogatives.

Aller de l’avant malgré tout
A l’issue de la rencontre, Paul Tessa le président de la CONAC a invité les chefs d’entreprise à s’engager dans l’instauration de l’intégrité dans les administrations et dans le milieu des affaires. Maître Charles Nguini a demandé lui aux chefs d’entreprise d’effectuer « le bon choix, le choix qui s’impose, le choix de l’intégrité ». Mamy Raboanarijoana, le coordonnateur du programme Choc (Changer les habitudes, s’opposer à la corruption) milite pour la mise en place d’un système national d’intégrité à même de garantir la transparence. Car, explique-t-il, bien qu’il existe de nombreuses structures de lutte contre la corruption, la plupart des actions, efforts, moyens et solutions sont dispersées d’où le sentiment d’impunité qui transparaît malgré les sanctions effectives.


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Le Cameroun Honoré à Vienne, dans le domaine du nucléaire

La ministre Madeleine Tchuenté a co-dirigé les travaux de l’assemblée générale de l’agence internationale de l’Energie Atomique

Le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a conduit le du 14 au 17 septembre dernier, une délégation camerounaise à vienne en Autriche, pour y prendre part à la 53ème Session Ordinaire de la Conférence Générale de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Pour la circonstance se célébrait aussi le 20ème anniversaire de L’accord de coopération régionale africaine pour la recherche, le développement et la formation en rapport à la Science et la technologie nucléaire (AFRA). Les membres du jury ont présenté les succès et les réalisations des travaux passés de l’AFRA, et ont tenu des discussions sur l’approche des défis auxquels ses Etats membres doivent faire face.

Co directeurs des travaux, Madeleine Tchuente, ministre de la recherche scientifique et de l’innovation au Cameroun et le professeur Peter Msolla, ministre de la Science de la communication et des technologies en Tanzanie, ont présenté des exposés sur la réussite qu’ils ont observé des expériences pilotes du programme de l’AFRA.Depuis son entrée en vigueur, l’AFRA a apporté une contribution importante à la coopération régionale dans le domaine de la science nucléaire et la technologie en Afrique, réalisant des résultats significatifs dans les secteurs de la santé des personnes, la nourriture et l’agriculture, les applications industrielles, l’information et les technologies des communications, la sûreté radioactive et la sécurité nucléaire, a indiqué Ana Maria Cetto, la vice présidente de l’Agence de l’Energie Atomique (AIEA) en charge des questions de coopération technique.

Se projetant vers le futur, plusieurs membres du jury et participants de la conférence ont souligné qu’en développant des capacités régionales de construction d’énergie nucléaire, le continent africain serait en meilleure position pour faire des pas vers le développement dans tous les secteurs. Dr. Rob Adam un des membres du jury a déclaré qu’une fois que les Etats membres obtiendront la capacité et les possibilités d’établir les infrastructures d’énergie nucléaire, tous les autres secteurs de développement en rapport à la science et la technologie nucléaire évolueront très rapidement, à condition précise-t-il que cette évolution ait lieu dans le cadre d’un contexte politique stable.

Quelques évènements majeurs ont marqué la présence du Cameroun à ces assises. Le Cameroun a été élu comme membre du conseil des gouverneurs de l’AIEA pour un mandat de deux ans. L’élection du Cameroun à la présidence de l’AFRA jusqu’en septembre 2010; la signature entre Madeleine Tchuenté et Maria Catto, d’un accord cadre pour la période 2009-2013. Ce document technique servira de référence pour la soumission des projets techniques auprès de l’agence. Enfin est intervenu la nomination du docteur Simo Augustin, au comité de gestion de l’AFRA.

Madeleine Tchuenté, ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique

Guinée : un recouvrement des finances sous fond de polémiques

Plusieurs personnalités interpelées ont été disculpées.

C’est tout le peuple de Guinée qui a salué cette initiative des nouveaux maîtres de Conakry, qui consiste à demander des comptes aux voleurs. Mais en le faisant, le Comité d’audit doit travailler sans exclusion et dans le respect de l’intégrité et de la dignité humaine. C’est à dire en accordant la présomption d’innocence aux accusés, avant de publier leur identité sur les ondes nationales, et en évitant tout dérapage qui risquerait de ternir l’image du CNDD. Par exemple, au lieu de remplir les nasses de menus fretins, pourquoi ne pas s’attaquer directement aux gros poissons, les vrais prédateurs qui ont enfoncé ce pays au sous-sol de la corruption, du détournement des deniers publics, de la gabegie financière. Pour cause, sur les 18 interpelés le 14 janvier 2009, déjà quatre ont été disculpés faute de preuves. Parmi les hauts cadres de l’État et opérateurs économiques interpelés par le Comité d’audit et de Surveillance des Secteurs Stratégiques, présidé par le Général de Brigade Sékouba Konaté, deuxième vice président du CNDD, ministre de la défense, celle du ministre Baïdy Aribot suscite des interrogations.

Que reprochait-on à ce jeune cadre intègre, patriote et promu à un bel avenir au sommet de l’état ? Rien ! Sinon que la volonté maléfique de certains individus égoïstes et malintentionnés, qui veulent briser la carrière de cette nouvelle génération de gestionnaires honnêtes, dont la Guinée a tant besoin, et à laquelle appartient M. Baïdy Aribot. Selon les informations reçues par le Comité d’audit, on reprochait, à tort, à M. Baïdy Aribot, d’avoir reçu 70 milliards de francs guinéens pour la CAN 2008, d’avoir utilisé une partie dans le cadre des jeux et empoché le reste. Joint au téléphone par notre rédaction, Baïdy Aribot n’a pas manqué de nous signifier son indignation : «Vous savez ce sont des gens qui m’en veulent, parce que j’ai versé dans les caisses de l’État, le reliquat des fonds collectés lors de la CAN 2008 à Accra. Ils ne m’ont jamais pardonné de les avoir empêché de se partager ce butin, comme ils en avaient l’habitude», a-t-il martelé.

Entendu deux fois par le Comité d’audit au Camp Alpha Yaya Diallo, l’un des meilleurs ministres de la jeunesse de tous les temps, a donné les réalités des faits, accompagnées de toutes les pièces justificatives, pour éclairer la population sur cette affaire cousue de fils blancs. Lors de la première audition devant le Comité d’audit chargé de l’assainissement des secteurs stratégiques de l’économie guinéenne, l’ancien ministre précisera que le montant prévisionnel qui devrait être alloué à la CAN 2008, s’évaluait à 53 milliards de nos francs, au lieu des 70 milliards qui ont été annoncés auparavant par le Comité. Mieux, ce fonds n’était pas géré par le seul cabinet du ministre de la jeunesse, mais par un Comité interministériel composé des Ministères de la Jeunesse et des Sports, de l’habitat, des Transports, de l’économie, des Affaires Étrangères et de l’information. C’est grâce à une intransigeance dans la gestion des fonds de l’État, qu’après deux audits du gouvernement de consensus, que dirigeait Lansana Kouyaté, le ministre va recevoir des félicitations pour la transparence dont lui et son Comité de gestion ont fait preuve lors de la CAN 2008.

Dadis Camara, nouvel homme fort
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Discours d’investiture du nouveau président américain

« Nous ne pouvons plus nous permettre d’être indifférents aux souffrances à l’extérieur de nos frontières »

« Chers compatriotes

Je suis ici devant vous aujourd’hui empli d’un sentiment d’humilité face à la tâche qui nous attend, reconnaissant pour la confiance que vous m’avez témoignée et conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres.
Je remercie le président Bush pour ses services rendus à la nation ainsi que pour la générosité et la coopération dont il a fait preuve tout au long de cette passation de pouvoirs.
Quarante-quatre Américains ont maintenant prêté le serment présidentiel. Ils l’ont fait alors que gonflait la houle de la prospérité sur les eaux calmes de la paix. Mais il arrive de temps à autre que ce serment soit prononcé alors que s’accumulent les nuages et que gronde la tempête.
Dans ces moments, l’Amérique a gardé le cap, non seulement en raison de l’habileté ou de la vision de ses dirigeants, mais aussi parce que Nous le Peuple, sommes demeurés fidèles aux idéaux de nos ancêtres et à notre constitution.
Ainsi en a-t-il toujours été. Ainsi doit-il en être pour la présente génération d’Américains.
Nul n’ignore que nous sommes au beau milieu d’une crise. Notre nation est en guerre contre un vaste réseau de violence et de haine. Notre économie est gravement affaiblie, conséquence de la cupidité et de l’irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à faire des choix difficiles et à préparer la nation à une nouvelle ère. Des gens ont perdu leur maison ou leur emploi, des entreprises ont dû fermer leurs portes. Notre système de santé coûte trop cher. Nos écoles laissent tomber trop d’enfants et chaque jour apporte de nouvelles preuves que la façon dont nous utilisons l’énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.
Ce sont les signes de la crise en termes statistiques. Mais, si elle n’est pas aussi tangible, la perte de confiance dans tout le pays n’en est pas moins profonde, nourrie de la crainte tenace que le déclin de l’Amérique soit inévitable et que la prochaine génération doive diminuer ses ambitions.
Je vous dis aujourd’hui que les défis auxquels nous faisons face sont réels. Ils sont importants et nombreux. Nous ne pourrons les relever facilement ni rapidement. Mais, sache le, Amérique, nous le relèverons.

En ce jour, nous sommes réunis car nous avons préféré l’espoir à la peur, la volonté d’agir en commun au conflit et à la discorde.
En ce jour nous proclamons la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes éculés qui ont pendant trop longtemps étouffé notre vie politique.
Nous demeurons une jeune nation. Mais pour reprendre les mots de la Bible, le temps est venu de se défaire des enfantillages. Le temps est venu de réaffirmer la force de notre caractère, de choisir la meilleure part de notre histoire, de porter ce précieux don, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et que nous méritons tous la chance de prétendre à une pleine mesure de bonheur.
Nous réaffirmons la grandeur de notre nation en sachant que la grandeur n’est jamais donnée mais se mérite. Dans notre périple nous n’avons jamais emprunté de raccourcis et ne nous sommes jamais contentés de peu. Cela n’a jamais été un parcours pour les craintifs, ceux qui préfèrent les loisirs au travail ou ne recherchent que la richesse ou la célébrité.
Au contraire, ce sont plutôt ceux qui ont pris des risques, qui ont agi et réalisé des choses – certains connus, mais le plus souvent des hommes et des femmes anonymes – qui nous ont permis de gravir le long et rude chemin vers la prospérité et la liberté.
Pour nous, ils ont rassemblé leurs maigres possessions et traversé des océans en quête d’une vie nouvelle.
Pour nous, ils ont trimé dans des ateliers de misère et colonisé l’Ouest. Ils ont connu la morsure du fouet et la dureté du labeur de la terre.
Pour nous, ils se sont battus et sont morts dans des lieux comme Concord et Gettysburg, en Normandie ou à Khe-Sanh (Vietnam, ndlr).
A maintes reprises ces hommes et ces femmes se sont battus, se sont sacrifiés, ont travaillé à s’en user les mains afin que nous puissions mener une vie meilleure. Ils voyaient en l’Amérique quelque chose de plus grand que la somme de leurs ambitions personnelles, que toutes les différences dues à la naissance, la richesse ou l’appartenance à une faction.
C’est la voie que nous poursuivons aujourd’hui. Nous demeurons la nation la plus prospère, la plus puissante de la Terre. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu’au début de la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et services pas moins demandés que la semaine dernière, le mois dernier ou l’an dernier. Nos capacités demeurent intactes. Mais il est bien fini le temps de l’immobilisme, de la protection d’intérêts étroits et du report des décisions désagréables.
A partir d’aujourd’hui, nous devons nous relever, nous épousseter et reprendre la tâche de la refondation de l’Amérique.
Où que nous regardions, il y a du travail. L’état de l’économie réclame des gestes audacieux et rapides. Et nous agirons – non seulement pour créer de nouveaux emplois mais pour jeter les fondations d’une nouvelle croissance. Nous allons construire les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui alimentent notre commerce et nous unissent.
Nous redonnerons à la science la place qu’elle mérite et utiliserons les merveilles de la technologie pour accroître la qualité des soins de santé et diminuer leur coût.
Nous dompterons le soleil, le vent et le sol pour faire avancer nos automobiles et tourner nos usines. Nous transformerons nos écoles et nos universités pour répondre aux exigences d’une ère nouvelle. Nous pouvons faire tout cela et nous le ferons.
Cela dit, il y a des gens pour s’interroger sur l’ampleur de nos ambitions, et suggérer que notre système n’est pas capable de faire face à trop de grands projets à la fois. Ils ont la mémoire courte. Ils ont oublié ce que ce pays a déjà accompli, ce que des hommes et des femmes libres peuvent réaliser quand l’imagination sert un objectif commun et que le courage s’allie à la nécessité.
Ce que les cyniques ne peuvent pas comprendre, c’est que le sol s’est dérobé sous leurs pieds et que les arguments politiques rancis auxquels nous avons eu droit depuis si longtemps, ne valent plus rien. La question aujourd’hui n’est pas de savoir si notre gouvernement est trop gros ou trop petit, mais s’il fonctionne – s’il aide les familles à trouver des emplois avec un salaire décent, à accéder à des soins qu’ils peuvent se permettre et à une retraite digne. Là où la réponse à cette question est oui, nous continuerons. Là où la réponse est non, nous mettrons un terme à des programmes.
Et ceux d’entre nous qui gèrent les deniers publics seront tenus de dépenser avec sagesse, de changer les mauvaises habitudes, de gérer en pleine lumière – c’est seulement ainsi que nous pourrons restaurer l’indispensable confiance entre un peuple et son gouvernement.
La question n’est pas non plus de savoir si le marché est une force du bien ou du mal. Sa capacité à générer de la richesse et à étendre la liberté est sans égale. Mais cette crise nous a rappelé que sans surveillance, le marché peut devenir incontrôlable, et qu’une nation ne peut prospérer longtemps si elle ne favorise que les plus nantis. Le succès de notre économie n’est pas uniquement fonction de la taille de notre produit intérieur brut. Il dépend aussi de l’étendue de notre prospérité, de notre capacité à donner une chance à ceux qui le veulent – non par charité mais parce que c’est la meilleure voie vers le bien commun.
En ce qui concerne notre défense à tous, nous rejettons l’idée qu’il faille faire un choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos Pères fondateurs, face à des périls que nous ne pouvons que difficilement imaginer, ont mis au point une charte pour assurer la prééminence de la loi et les droits de l’Homme, une charte prolongée par le sang de générations. Ces idéaux éclairent toujours le monde, et nous ne les abandonnerons pas par commodité.
A tous les peuples et les gouvernants qui nous regardent aujourd’hui, depuis les plus grandes capitales jusqu’au petit village où mon père est né (au Kenya, ndlr): sachez que l’Amérique est l’amie de chaque pays et de chaque homme, femme et enfant qui recherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à nouveau à jouer notre rôle dirigeant.
Rappelez-vous que les précédentes générations ont fait face au fascisme et au communisme pas seulement avec des missiles et des chars, mais avec des alliances solides et des convictions durables. Elles ont compris que notre puissance ne suffit pas à elle seule à nous protéger et qu’elle ne nous permet pas d’agir à notre guise. Au lieu de cela, elles ont compris que notre puissance croît lorsqu’on en use prudemment; que notre sécurité découle de la justesse de notre cause, la force de notre exemple et des qualités modératrices de l’humilité et de la retenue.
Nous sommes les gardiens de cet héritage. Une fois de plus guidés par ces principes, nous pouvons répondre à ces nouvelles menaces qui demandent un effort encore plus grand, une coopération et une compréhension plus grande entre les pays.
Nous allons commencer à laisser l’Irak à son peuple de façon responsable et forger une paix durement gagnée en Afghanistan. Avec de vieux amis et d’anciens ennemis, nous allons travailler inlassablement pour réduire la menace nucléaire et faire reculer le spectre du réchauffement de la planète.
Nous n’allons pas nous excuser pour notre façon de vivre, ni hésiter à la défendre, et pour ceux qui veulent faire avancer leurs objectifs en créant la terreur et en massacrant des innocents, nous vous disons maintenant que notre résolution est plus forte et ne peut pas être brisée; vous ne pouvez pas nous survivre et nous vous vaincrons.
Nous savons que notre héritage multiple est une force, pas une faiblesse. Nous sommes un pays de chrétiens et de musulmans, de juifs et d’hindous, et d’athées. Nous avons été formés par chaque langue et civilisation, venues de tous les coins de la Terre. Et parce que nous avons goûté à l’amertume d’une guerre de Sécession et de la ségrégation (raciale), et émergé de ce chapitre plus forts et plus unis, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines vont un jour disparaître, que les frontières tribales vont se dissoudre, que pendant que le monde devient plus petit, notre humanité commune doit se révéler, et que les Etats-Unis doivent jouer leur rôle en donnant l’élan d’une nouvelle ère de paix.
Au monde musulman: nous voulons trouver une nouvelle approche, fondée sur l’intérêt et le respect mutuels. A ceux parmi les dirigeants du monde qui cherchent à semer la guerre, ou faire reposer la faute des maux de leur société sur l’Occident, sachez que vos peuples vous jugeront sur ce que vous pouvez construire, pas détruire.
A ceux qui s’accrochent au pouvoir par la corruption et la fraude, et en bâillonnant les opinions dissidentes, sachez que vous êtes du mauvais côté de l’histoire, mais que nous vous tendrons la main si vous êtes prêts à desserrer votre étau.
Aux habitants des pays pauvres, nous promettons de travailler à vos côtés pour faire en sorte que vos fermes prospèrent et que l’eau potable coule, de nourrir les corps affamés et les esprits voraces.
Et à ces pays qui comme le nôtre bénéficient d’une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre d’être indifférents aux souffrances à l’extérieur de nos frontières, ni consommer les ressources planétaires sans nous soucier des conséquences. En effet, le monde a changé et nous devons évoluer avec lui.
Lorsque nous regardons le chemin à parcourir, nous nous rappelons avec une humble gratitude ces braves Américains qui, à cette heure précise, patrouillent dans des déserts reculés et des montagnes éloignées. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd’hui, tout comme les héros qui reposent (au cimetière national) à Arlington nous murmurent à travers les âges.
Nous les honorons non seulement parce qu’ils sont les gardiens de notre liberté, mais parce qu’ils incarnent l’esprit de service, une disponibilité à trouver une signification dans quelque chose qui est plus grand qu’eux. Et à ce moment, ce moment qui définira une génération, c’est précisément leur esprit qui doit tous nous habiter.


cepgl.blogspot.com)/n

Quoi qu’un gouvernement puisse et doive faire, c’est en définitive de la foi et la détermination des Américains que ce pays dépend. C’est la bonté d’accueillir un inconnu lorsque cèdent les digues, le désintéressement d’ouvriers qui préfèrent travailler moins que de voir un ami perdre son emploi, qui nous permet de traverser nos heures les plus sombres.
C’est le courage d’un pompier prêt à remonter une cage d’escalier enfumée, mais aussi la disponibilité d’un parent à nourrir un enfant, qui décide en définitive de notre destin.
Les défis face à nous sont peut-être nouveaux. Les outils avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais les valeurs dont notre succès dépend, le travail, l’honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme, sont anciennes. Elles sont vraies. Elles ont été la force tranquille du progrès qui a sous-tendu notre histoire. Ce qui est requis, c’est un retour à ces vérités. Ce qui nous est demandé maintenant, c’est une nouvelle ère de responsabilité, une reconnaissance, de la part de chaque Américain, que nous avons des devoirs envers notre pays et le monde, des devoirs que nous n’acceptons pas à contrec ur mais saisissons avec joie, avec la certitude qu’il n’y a rien de plus satisfaisant pour l’esprit et qui définisse notre caractère, que de nous donner tout entier à une tâche difficile.
C’est le prix, et la promesse, de la citoyenneté.
C’est la source de notre confiance, savoir que Dieu nous appelle pour forger un destin incertain.
C’est la signification de notre liberté et de notre credo, c’est la raison pour laquelle des hommes, des femmes et des enfants de toutes les races et de toutes les croyances peuvent se réjouir ensemble sur cette magnifique esplanade, et pour laquelle un homme dont le père, il y a moins de 60 ans, n’aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant de quartier, peut maintenant se tenir devant vous pour prêter le serment le plus sacré.
Donc marquons ce jour du souvenir, de ce que nous sommes et de la distance que nous avons parcourue. Aux temps de la naissance des Etats-Unis, dans les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes s’est blotti autour de feux de camp mourants, au bord d’une rivière glacée. La capitale fut abandonnée. L’ennemi progressait. La neige était tachée de sang. Au moment où l’issue de notre révolution était la plus incertaine, le père de notre nation (George Washington, nldr) a donné l’ordre que ces mots soient lus:
« Qu’il soit dit au monde du futur, qu’au milieu de l’hiver, quand seul l’espoir et la vertu pouvaient survivre, que la ville et le pays, face à un danger commun, (y) ont répondu ».
O Etats-Unis. Face à nos dangers communs, dans cet hiver de difficultés, rappelons-nous ces mots éternels. Avec espoir et courage, bravons une fois de plus les courants glacés, et supportons les tempêtes qui peuvent arriver. Qu’il soit dit aux enfants de nos enfants que lorsque nous avons été mis à l’épreuve, nous avons refusé de voir ce parcours s’arrêter, nous n’avons pas tourné le dos ni faibli. Et avec les yeux fixés sur l’horizon et la grâce de Dieu, nous avons continué à porter ce formidable cadeau de la liberté et l’avons donné aux générations futures. »


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Robert Mugabe:  » le Zimbabwe est à moi ! »

Le président du Zimbabwe sort de son silence et répond aux différentes attaques internationales!

En réponse aux différentes attaques dont il est l’objet dans les cercles de pouvoirs internationaux, ces dernières semaines, Robert Mugabe a fait une déclaration vendredi dernier où il rappelait que le Zimbabwe lui appartenait et qu’il ne se rendrait jamais, mettant au défi les pays africains de le renverser.

Je ne vendrai jamais, jamais mon pays. Je ne me rendrai jamais, jamais, jamais. Le Zimbabwe est à moi. Je suis le Zimbabwe. Le Zimbabwe aux Zimbabwéens. Jamais le Zimbabwe aux Britanniques. La Grande-Bretagne aux Britanniques
Robert Mugabe, Président du Zimbabwe

Aux commandes du Zimbabwe depuis son indépendance de la couronne britannique en 1980, Robert Mugabe est critiqué de toutes parts en raison de la crise politique et économique aiguë que traverse le pays, et de la dégradation des conditions de vie de la population largement responsable de l’épidémie de choléra qui a fait plus d’un millier de morts depuis août.

Le secrétaire d’Etat adjoint américain aux affaires africaines, Jendayi Frazer, a estimé jeudi que le Zimbabwe se trouvait « en plein effondrement ». Il a appelé à la démission de Robert Mugabe ou à « une action » de la communauté internationale.

Ce que les Américains veulent, c’est le départ du président Mugabe. Mais le président Mugabe a été élu par son peuple et nous leur avons dit ce que nous avons dit aux Européens: que les seules personnes ayant le pouvoir de faire partir Robert Gabriel Mugabe sont le peuple du Zimbabwe
Robert Mugabe, Président du Zimbabwe

Et de demander quels pays africains « auraient le courage » de lancer une intervention militaire. La plupart des pays voisins du Zimbabwe, y compris la puissante Afrique du Sud, sont opposés à une opération militaire contre le Zimbabwe. Robert Mugabe reste en outre auréolé dans la région de son prestige de héros de l’indépendance. Le président sud-africain Kgalema Motlanthe a réaffirmé jeudi la nécessité de mettre en oeuvre au plus vite l’accord de partage du pouvoir conclu en septembre par le camp Mugabe et l’opposition conduite par Morgan Tsvangirai.

Ce dernier a déclaré vendredi depuis le Botswana voisin qu’il demanderait à son parti, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de refuser de négocier si les prisonniers politiques -plus de 42 en deux mois selon lui- n’étaient pas relâchés ou inculpés d’ici au 1er janvier.

Les chefs de la diplomatie des pays nordiques (Danemark, Norvège, Suède, Finlande, Islande) ont publié vendredi un communiqué appelant à la fin de la « mauvaise gouvernance » Mugabe et estimant que le régime de Harare « porte seul la responsabilité de la situation tragique » du Zimbabwe.

Robert Mugabe, Président du Zimbabwe
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