Cameroun : Hugo Ekitike, les Lions indomptables en ligne de mire

Non retenu en équipe de France Espoir qui dispute l’Euro en ce moment, le Franco-camerounais envisage désormais de choisir les Lions indomptables pour relancer sa carrière internationale.

En vacance en ce moment au Cameroun, l’attaquant parisien Hugo Ekitiké a fait des déclarations fortes sur son avenir : « Pour moi le Cameroun est la meilleure équipe d’Afrique et la France, la meilleure équipe d’Europe…Je veux jouer ou j’aurais les chances de prouver de quoi je suis capable. J’ai eu le privilège de rencontrer la légende Samuel Eto’o, qui me proposait de jouer pour le Cameroun, j’y pense énormément, je me déciderai dès que possible ».

Barré par la rude concurrence dans les sélections françaises, chez les Espoirs comme en équipe fanion, Hugo Ekitike, qui avait refusé la main tendue par Samuel Eto’o à la veille du mondial qatari, revoit désormais ses ambitions à la baisse. Il se dit être en pleine réflexion pour donner une nouvelle orientation à sa carrière internationale. Nul doute que le fait de n’avoir pas été retenu en équipe de France des U23, qui dispute en ce moment l’Euro, a permis à Hugo Ekitike de mesurer le chemin qui lui reste à parcourir pour prétendre être un joueur indispensable chez les Bleus.

Hugo Ekitike, c’est l’histoire d’un enfant né le 20 juin 2002 à Reims, en France d’un père camerounais et d’une mère française. Il évolue comme avant-centre au Paris Saint Germain, en prêt avec option d’achat obligatoire du Stade de Reims. Il intègre le centre de formation dès son plus jeune âge. Surclassé tout au long de sa formation, l’attaquant débute dès ses 17 ans avec l’équipe réserve en National 2 en fin 2019.

Quelques mois plus tard, il intègre le groupe professionnel à l’entraînement avant que la saison ne soit arrêtée par le Covid-19. À l’été 2020, Hugo signe son premier contrat professionnel   et poursuit en quatrième division. En janvier 2021, Ekitike est prêté au Danemark, au Vejle BK, souhaitant s’aguerrir auprès de défenses robustes. Revenu au Stade de Reims pour la saison 2021-2022, il devient l’attaquant le plus efficace de l’équipe en Ligue 1. À l’été 2022, il rejoint le PSG  en prêt avec option d’achat obligatoire.

Sur la scène internationale, Hugo Ekitike est retenu en équipe de France des moins de 20 ans par Bernard Dioméde pour les matchs amicaux, fin 2021.   Dès le mois suivant, il pallie un forfait en équipe de France espoirs. À l’été 2022, il remporte le Tournoi de Toulon   avec les U20 français. Hugo Ekitike et ses coéquipiers remportent la compétition en battant le Venezuela en finale (2-1), le premier trophée de sa carrière. Hugo Ekitike alors choisit toujours l’équipe de France au niveau international mais suscite l’intérêt du Cameroun, le pays d’origine de ses parents

Lors de la saison 2021-2022 où il s’impose au Stade de Reims, Hugo Ekitike démontre une confiance en soi et une assurance élevée. Il démontre aussi un sang-froid important vis-à-vis de son jeune âge lorsqu’il faut conclure les actions et une palette technique développée. À 20 ans, Hugo Ekitike possède une morphologie atypique avec son mètre 91 pour 74 kg. Athlétique, puissant et bon finisseur, le jeune attaquant met souvent en difficulté les défenses adverses.

En mai 2022, le joueur se décrit lui-même : « Je suis un joueur assez complet et ma morphologie m’aide. Quand on me voit, on se dit : « Il n’est pas très costaud ». Et pourtant, je ne changerais mon corps pour rien au monde. Il me permet de courir vite, de tenir les duels. J’ai de l’endurance, je suis technique, et j’ai une très bonne compréhension du jeu. J’ai des progrès à faire dans tous les domaines » ; Des qualités qui devraient faire prévaloir prochainement chez les Lions indomptables.

Le Cameroun accueille la conférence internationale des ministres sur la transhumance

Le pays de Paul Biya se prépare à abriter la deuxième conférence internationale des ministres sur la transhumance transfrontalière, du 10 au 12 juillet prochain.

La deuxième conférence internationale des ministres sur la transhumance est déjà en préparation. Une première réunion d’évaluation de l’état d’avancement des préparatifs de cet événement a eu lieu ce lundi 17 avril à Yaoundé. Le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Minrex) chargé de la coopération avec le Commonwealth, Felix Mbayu, recevait à cet effet les représentants du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), de la République fédérale d’Allemagne et de la GIZ, parties prenantes à l’organisation de cette conférence.

Le membre du gouvernement a rassuré ses hôtes quant à l’engagement du Cameroun à faire de cette rencontre internationale un succès. Le co-facilitateur du PFBC, le ministre congolais Raymond Mbitikon, a quant à lui salué l’engagement soutenu et le soutien permanent des plus hautes autorités du Cameroun qui « font preuve d’un accompagnement efficace pour permettre la réussite de cet événement ».

Cette conférence permettra de faire le point sur l’avancement des acquis de la mise en œuvre de la Déclaration de N’Djamena et de prendre les mesures appropriées pour relever les défis liés aux mouvements transfrontaliers de transhumance entre les régions du Sahel et du nord de l’Afrique équatoriale. La conférence sera articulée autour d’un segment technique du 10 et 11 juillet et du segment politique le 12 juillet, indique la Comifac.

Ce grand rassemblement international regroupe, en plus des représentants des sept collèges du PFBC, des délégations ministérielles des pays de la sous-région impliqués dans la transhumance transfrontalière, à savoir : le Nigeria, le Niger, la République centrafricaine (RCA), le Soudan, le Tchad, la République démocratique du Congo (RDC) et le Cameroun, selon la même source.

A en croire Stopblablacam, les conflits agropastoraux liés à la transhumance sont devenus une cause d’insécurité majeure en Afrique centrale. Afin d’assurer une connectivité des couloirs de passage dans la sous-région, le Cameroun et la RCA ont validé des axes de transhumance entre leurs pays en février dernier.

 

Cameroun : André Onana prend sa retraite internationale

Suite à sa mise à l’écart pendant la Coupe du monde 2022, le gardien de but de l’Inter Milan a décidé de mettre sa carrière internationale entre parenthèse, à 26 ans seulement.

Enorme surprise au Cameroun. André Onana qui avait débuté la Coupe du monde au Qatar  en tant que titulaire vient d’annoncer qu’il ne rejouerait plus sous le maillot des Lions indomptables, après seulement 34 sélections.

Il avait été écarté du groupe camerounais  après le deuxième match de Coupe du monde pour une embrouille tactique avec le manager-sélectionneur Rigobert Song selon la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Il se concentre désormais uniquement sur son club de l’Inter Milan et assure qu’il continuera à soutenir son pays.

 

 

Cameroun : personne n’échappe à la conjoncture économique internationale

Entre la pandémie du Covid-19 et sa guerre russo-ukrainienne en cours, le Cameroun comme la plupart des pays qui géraient déjà des chocs internes, subit de plein fouet les répercussions de ces crises.

Dès 2020, la pandémie à corona virus qui a secoué le monde n’a pas épargné le Cameroun qui, depuis des décennies, entretient des relations commerciales avec plusieurs pays dans le monde. Ça n’a donc pas été une surprise que les répercussions économiques soient immédiatement ressenties à tous les niveaux dans le pays. En effet, la dérégulation sans précédent des chaînes d’approvisionnement des marchés internationaux et le renchérissement des prix des produits en grande consommation sont parmi les impacts les plus importants.

Au Cameroun, au terme d’une étude réalisée en juin 2020, l’institut national de la statistique a donné une idée des conséquences de cette pandémie sur l’économie nationale. Selon l’INS, 93% des entreprises locales ont été négativement impactées par  la pandémie, ainsi que 60% des ménages. Le chiffre d’affaires a baissé, les postes supprimés, le niveau des revenus a considérablement diminué, etc.

A en croire Cameroon tribune, une situation que la guerre entre la Russie et l’Ukraine est venue aggraver. Car, ces deux pays font partie des principaux pourvoyeurs des marchés internationaux en céréales (blé, orge, maïs), en oléagineux (nécessaires pour la production des huiles végétales), en gaz et en pétrole. De ce fait, au Amroun comme partout ailleurs, le taux d’inflation a grimpé.

Il a même explosé dans certains pays. De 2,5% en 2019-2020, le Cameroun vit aujourd’hui une hausse généralisée des prix de l’ordre de 4,6% au premier semestre 2022. Un taux qui est néanmoins parmi les plus faibles, quand les indicateurs affichés ailleurs +73,49% en Turquie ; +27% au Ghana ; +17% au Nigéria, +5,19% en France, etc.

Au quotidien, ces chiffres se traduisent dans la réalité des populations. Importer au Cameroun poisson, riz et autres céréales, sucre, carburant, gaz domestique, intrants agricoles, matières premières pour la production sur place des matériaux de construction (ciment, fer à béton, tôle), etc. est de plus en plus difficile. En cause, le renchérissement du coût du fret maritime, le protectionnisme des pays producteurs, entre autres. C’est ainsi que progressivement, on a assisté à la hausse des prix des produits de grande consommation sur le marché local.

Mais comme les pouvoirs publics ont à cœur de maintenir un certain équilibre, pour ne pas mettre les populations en situation de précarité, le gouvernement n’a pas tardé à mettre en place une batterie de mesures pour contrer les effets de la pandémie mondiale et de la guerre en Europe de l’Etat. D’où la résilience qu’on reconnaît au Cameroun. Sauf que pour maintenir la tête hors de l’eau, des dépenses imprévues ont été engagées et des manques à gagner enregistrés, du fait de certaines initiatives impulsées par le président de la République.

Quand on sait qu’avant leCovid-19, le Cameroun devait déjà gérer d’autres situations qui continuent de perturber son fonctionnement optimal, l’on peut que son économie soit grandement fragilisée. Il s’agit précisément de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, de l’insécurité dans la région de l’Extrême-Nord causée par la secte islamique Boko Haram, etc.

Finale internationale de MT180: Justine Germo Nzweundji passe à côté des Prix

La Camerounaise a défendu sa thèse «Culture des tissus de Prunus africana pour une meilleure conservation et production dans le système agroforestier camerounais» au Maroc mercredi

La lauréate de la finale nationale du concours «Ma thèse en 180 secondes» (MT180), Justine Germo Nzweundji, n’a pas eu de succès au Maroc jeudi, 29 septembre 2016. Elle n’a remporté aucun des quatre Prix mis en compétition dans le cadre de la finale internationale dudit concours. Notamment : le Premier prix (1500 dollars), le Deuxième prix (1000 dollars), le Troisième prix (750 dollars) et le Prix du public (500 dollars).

Au Cameroun, Justine Germo Nzweundji avait évincé, le 07 juillet 2016, les autres candidats venus de sept universités du pays grâce à sa thèse intitulée «Culture des tissus de Prunus africana pour une meilleure conservation et production dans le système agroforestier camerounais». Doctorante en deuxième année de thèse, elle représentait alors l’université de Yaoundé I à ce concours national organisé par le Bureau Afrique centrale et des Grands Lacs (BACGL) de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Jeudi, elle était en compétition avec 19 chercheurs francophones venus de la Belgique (03), Bénin (1),), Canada (3), France (3), Indonésie (1), Maroc (3), Sénégal (1), Suisse (3) et la Tunisie (1).

Le Premier prix a été décerné à la suisse Désirée Koeing pour la présentation de sa thèse s’articulant autour des «Mécanismes de régénération des organes chez le poisson zèbre». La doctorante canadienne Maud Gratuz a remporté le Deuxième prix pour sa présentation de «L’impact du diabète sur la phosphorylation de la protéine Tau dans la maladie d’Alzheimer».

Le 3ème prix revient au chercheur français Nicolas Urruty pour sa thèse intitulée «L’impact de la réduction des pesticides sur le rendement du blé en France» qui traite de l’influence du stress climatique et fongiques sur le rendement du blé. La présentation du sujet centré sur le «Cancer de la prostate dans la population marocaine : identification moléculaire, profils de risque et thérapie ciblée» a, pour sa part valu le Prix du public à la doctorante marocaine Chaimae Samtal.

Il était attendu de chacun de ces étudiants un exposé clair, concis et néanmoins convaincant de son projet de recherche en se servant d’une seule diapositive. Top chrono: 3 minutes.


Droits réservés)/n

Samuel Eto’o: «Je n’ai jamais dit que j’arrêtais »

Il a rejoint l’équipe du Cameroun en stage en région parisienne, ce 9 octobre 2013

Alors que l’équipe du Cameroun s’entraîne, Samuel Eto’o est assis sur un canapé, dans un salon de son hôtel à Lisses, en région parisienne, ce 9 octobre 2013. Capuche sur la tête, l’attaquant des Lions indomptables envoie promener les journalistes camerounais qui se sont approchés de lui pour parler de son arrivée en stage. « Pas de photo », lance-t-il à l’un d’entre eux. Quelques instants plus tôt, un journaliste français a félicité le joueur de Chelsea pour avoir renoncé à sa retraite internationale. « Mais je n’ai jamais dit que j’arrêtais », lui a rétorqué Eto’o. Ce dernier se montrera enfin, dans la soirée, à ses supporters et partenaires.

Officiellement, le retour de Samuel Eto’o ne provoque aucun souci au sein de la tanière, à quatre jours du match aller en Tunisie, en barrages pour la Coupe du monde 2014. Avant l’entraînement, Volker Finke, le sélectionneur des Lions, a tout de même délivré ce message aux joueurs, rassemblés en cercle : on ne se focalise pas sur le cas Eto’o, on se concentre sur la préparation du match.

Ce qui n’a pas empêché l’entraîneur allemand de s’exprimer ensuite sur le vrai-faux départ annoncé par le joueur, après une victoire face à la Libye, le 8 septembre dernier. « Samuel est venu. La porte est toujours ouverte. C’est une bonne décision qu’il joue, qu’il veuille continuer, qu’il veuille aider. J’espère qu’on pourra faire une séance d’entraînement avec lui, demain (le 10 octobre). » Le milieu de terrain Alexandre Song, qui a eu des mots avec Samuel Eto’o, dribble intelligemment les questions sur le sujet : « Il a ses raisons. Nous, on est là pour travailler. On est concentrés. On a un match important. En ce qui concerne cette situation, la décision (de revenir) lui revenait. Le plus important, c’est qu’il nous rejoigne pour franchir ces barrages. »

Alexandre Song : « On a appris de nos erreurs »

Depuis quatre ans, les Lions indomptables semblent avoir connu trop de problèmes pour se laisser perturber par cette nouvelle affaire. Ils ont appris de leur Coupe du monde 2010 ratée et de leurs non-qualifications pour les CAN 2012 et 2013, assure Nicolas Nkoulou. « Il y a maintenant une acceptation du partenaire qu’on n’avait peut-être pas forcément par le passé, explique le défenseur. Le fait de s’unir, de tous penser à la même chose, nous permet désormais de prendre conscience des événements. Les années passées, on n’était plus jeunes et on ne savait pas vraiment ce que représentait des Coupes d’Afrique et des Coupes du monde. Le fait d’avoir mûri et d’avoir eu des grands frères à nos côtés, ça permet de se rendre compte de l’importance des matches à venir ».

Alexandre Song fait également preuve d’humilité avant de défier la Tunisie : « On a à c ur de se racheter par rapport à notre public. Même pendant les moments difficiles, ils ont tout le temps été derrière nous. On a appris de nos erreurs. On est face à notre destin. On va là-bas pour nos supporters mais aussi pour nous. Ce sera beau de pouvoir dire qu’on a participé à une Coupe du monde. »

Les deux joueurs et leur entraîneur s’attendent, quoi qu’ il arrive, à une rencontre difficile à Rades, avant le match retour, prévu le 17 novembre à Yaoundé. « On connaît la Tunisie, ses difficultés, ses forces, ses faiblesses, ses joueurs, explique Volker Finke. On a été un peu surpris que (Oussama) Darragi et (Youssef) Msakni n’aient pas été convoqués. On va donner des informations à chaque joueur par rapport à la tactique à adopter. C’est très important parce que la Tunisie est située dix ou douze places (quinze, Ndlr) plus haut que nous au classement FIFA. On n’est pas les favoris. Une victoire commence toujours par un grand respect de l’adversaire ». Le bilan du Cameroun face à la Tunisie, selon les données de la FIFA, est de 8 victoires, 4 nuls et 2 défaites.

Samuel Eto’o dément avoir pris sa retraite internationale
getty images)/n

La Société financière internationale investit dans le groupe d’assurances Activa

Cette opération a pour but d’améliorer l’accès à l’assurance des agriculteurs, petites entreprises et personnes à bas revenu

La Société financière internationale (SFI), membre du groupe de la Banque mondiale, a annoncé son investissement de 6 millions de dollars (environ 3 milliards de FCFA) dans Activa, un groupe d’assurance opérant au Cameroun, au Ghana et dans d’autres pays de la région, afin de contribuer à l’amélioration de l’accès à l’assurance des agriculteurs, petites entreprises et personnes à bas revenu.
La prise de participation au capital de la SFI (IFC en anglais) aidera Activa à se développer sur de nouveaux marchés en Afrique de l’Ouest et centrale, « où peu de personnes sont en mesure d’accéder à des produits d’assurance ou de les payer, en raison des mauvais canaux de distribution, des coûts de transaction élevés, du manque d’innovation dans les produits, et de la faible éducation financière d es consommateurs », souligne ledit communiqué.

Pour Yolande Duhem, directrice de la SFI pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, l’axe majeur de la stratégie des services financiers de la SFI pour l’Afrique subsaharienne consiste à soutenir les assureurs régionaux qui cherchent à parvenir à une couverture du marché de masse et à étendre leurs opérations dans d’autres pays. IFC, membre du groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement au service du secteur privé. Elle aide les pays en développement à atteindre une croissance durable en finançant des investissements, en mobilisant des capitaux sur les marchés financiers internationaux et en fournissant des services de conseil aux entreprises et aux pouvoirs publics. Au cours de l’exercice 2012, IFC a porté ses investissements à un niveau record de plus de 20 milliards de dollars (environ 10 000 milliards de FCFA) en exploitant les capacités du secteur privé pour créer des emplois, stimuler l’innovation et résoudre les problèmes de développement les plus pressants.

La Société financière internationale investit dans le groupe d’assurances Activa opérant au Cameroun

Célestine Ketcha intègre le bureau de l’Association internationale des maires francophones

La maire de Bagangté a été nommée présidente de la commission Aide humanitaire et gestion des risques au 32e sommet de l’Aimf à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Mission
Célestine Ketcha Courtes n’est pas arrivée au terme des travaux de ce sommet ouvert par Alassane Dramane Ouattarra (Ado), le président de la Côte d’Ivoire. Elle est revenue au Cameroun le 28 novembre 2012. La directrice générale de Queen Fish a organisé une conférence de presse dans ses bureaux, vers le marché Sandaga, quelques minutes seulement après sa descente de l’avion. Question de partager cette bonne nouvelle à chaud. Devant une douzaine de journalistes, Ketcha Courtes est revenue en profondeur sur le contenu des travaux d’Abidjan, mais surtout sur le rôle qu’elle va désormais jouer au sein de cette association élitiste. «Ma mission consistera à être aux côtés des frères de l’Afrique francophone en difficultés du fait des catastrophes, des épidémies et des guerres », a synthétisé la présidente du conseil d’administration (Pca) de Panthère du Ndé. Au sujet de l’intérêt de ce poste pour le Cameroun, le maire de Bagangté est intarissable. « C’est le bureau de l’Aimf qui valide tous les projets sociaux du monde entier. Désormais, je suis dans ce bureau. Notre pays gagnera sur l’information et l’orientation des maires sur ces projets. Ma présence favorisera l’accès au financement », a-t-elle souligné.

Résolutions
Avec ce choix de Ketcha Courtes, qui remplace un Mauritanien promu vice-président de l’association, le Cameroun compte désormais deux postes de responsabilités au sein de l’Aimf. Avant ce sommet, Gilbert Tsimi Evouna, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé était le seul camerounais dans ce bureau qui compte 20 membres, et qui agit au nom de près de 300 personnes issues d’une centaine de pays. En dehors de l’évaluation des activités, la rencontre d’Abidjan a permis d’arrêter plusieurs résolutions à exécuter en trois ans. Il s’agit de l’informatisation de l’état civil, le financement des projets à caractère social (eau, électricité.). Certains de ces projets sont déjà exécutés dans la mairie de Bagangté, dans l’Ouest du Cameroun. Ketcha Courtes va se servir de cette expérience réussie pour implémenter ces projets dans les pays de son ressort.

Célestine Ketcha Courtes, maire de Bagangté (Ouest Cameroun), a été nommée présidente de la commission Aide humanitaire et gestion des risques au 32e sommet de l’Aimf
Journalducameroun.com)/n

Conférence de lancement de l’Association Internationale des Droits de l’Homme

La franco – camerounaise Françoise Traverso, présidente de l’AIDH, a accepté de nous en parler

Présentez nous l’Association Internationale des Droits de l’Homme
L’Association Internationale des Droits de l’Homme – A.I.D.H – est née en 1998 en Haute-Savoie près de Genève. Elle est régie par la loi de 1901

Quel est l’objectif de votre association?
L’ A.I.D.H. a pour objectifs essentiels la Formation, l’Education et la Promotion des Droits de l’Homme. Cette Formation implique des actions auprès des Associations, des Centres de Formation, du grand public, des Institutionnels afin que les Droits de l’Homme soient l’affaire de tous et de chacun en particulier.

Il existe déjà plusieurs associations africaines qui uvrent dans la promotion et la défense des droits de l’homme, quelle sera la particularité de la vôtre?
L’A.I.D.H se singularise par sa stratégie de formation et d’éducation aux Droits de l’Homme. Elle se double également d’un volet humanitaire à savoir la mise en place d’un plan d’action au profit des personnes et des groupes de populations en détresse.

Quelles sont vos ambitions à moyen et long termes?
A court terme, l’ A.I.D.H, se propose d’organiser des cycles de conférence sur les droits des jeunes filles mères et des femmes en Afrique notamment au Cameroun. Des séminaires de sensibilisation sont également prévus en partenariat avec des associations et le grand public dans le but de rendre la femme autonome économiquement. Un réseau d’ambassadeur de l’A.I.D.H sera constitué afin de célébrer chaque année, la journée de l’A.I.D.H contre la faim, ce sera chaque 26 Novembre. A long terme, un observatoire sera institué afin de dénoncer les dysfonctionnements des institutions. Le traitement réservé par certaines administrations aux personnes d’origine, les demandeurs d’asile et même les sans papiers sera dénoncé dans un rapport périodique afin d’y remédier. La dignité humaine devant être préservée quelque soit le statut de la personne. Des actions seront menées pour un partenariat avec les pouvoirs publics afin que les Droits de l’Homme soient vulgarisés dans tous les milieux de la société et bien sûr à l’école et au sein même des familles.

Quels sont vos moyens de financement lorsqu’on sait que beaucoup d’associations ne font pas long feu à cause du financement?
En effet, les petites associations à l’instar de l’A.I.D.H survivent difficilement sans les subventions des institutionnels et des mécènes. Nous ne sommes donc pas l’exception, mais la cause est si juste que nous saurons trouver écho chaque fois que cela sera nécessaire malgré la morosité de l’économie mondiale.

Vous organisez la conférence de lancement dans quelques jours. Un mot sur les panélistes
J’ai la chance d’avoir un panel aussi prestigieux pour cette première à Paris. Messieurs les Ministres Jacques GODFRAIN et Olivier STIRN sont deux anciens Ministres français de la Coopération, tous les deux connaissent bien l’Afrique, les Africains et les difficultés que rencontre ce continent. Le professeur émérite Kapet DE BANA, humaniste et président d’honneur de l’Union Inter africaine des Droits de l’Homme, chargé de la gestion des Conflits en Afrique, est le parrain de la conférence et j’en suis honorée. Monsieur Franklin NYAMSI, Professeur agrégé de philosophie à l’Université de Rouen ; il fait partie du monde associatif et aussi un défenseur des Droits de l’Homme – France. Madame Micheline MAKOU NDJOUMA, Présidente d’Ocaproce International, ONG Suisse pour la défense des Droits économiques, Sociaux et Culturels des Femmes. Monsieur Christophe LOKOSSOU, Professeur de Droits de l’Homme à Lyon – France. Et l’un des membres fondateurs de l’A.I.D.H. Dr Mathieu MBARGA-ABEGA, journaliste politique et écrivain, participera à l’évènement et jouera le rôle de modérateur.

Nous allons terminer par une question sur vous. Pouvez – vous vous présenter à nos lecteurs?
Je suis Françoise TRAVERSO, née GUENA EBODE, Juriste de Droit Privé, spécialisée en Droit de l’Homme et Présidente Fondatrice de l’A.I.D.H. depuis 1998, je suis mariée et mère de 3 enfants.

Françoise Traverso, présidente de l’AIDH
Journalducameroun.com)/n

Communiqué de presse de la fédération internationale des journalistes

La FIJ se joint aux condamnations des violences gratuites contre les journalistes au Cameroun

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) s’est jointe aujourd’hui (4 octobre, ndlr) à son groupe africain, la Fédération Africaine des journalistes (FAJ), pour condamner les attaques brutales suivies d’arrestation de plusieurs journalistes qui couvraient dans la région de Buea une manifestation organisée par les supporters d’un mouvement réclamant l’autonomie de la region précédemment appelée Cameroun Occidental.

Selon le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC), un affilié de la FIJ et de la FAJ, au moins cinq journalistes se sont vu refuser l’accès aux différents sites pour couvrir la manifestation et ont été agressés par les agents de sécurité qui ont également détruit leurs équipements. Le SNJC a accusé les autorités de n’avoir pas protégé les journalistes qui couvrent les événements organisés par les opposants au gouvernement, en citant la couverture d’une attaque sur un pont à Douala par un groupe armé où les journalistes n’ont pas été brutalisés.

Parmi les journalistes attaqués figuraient Tamfu et Solomon Amabo, tous deux travaillant pour le service anglophone de la Radio/Télévision Equinoxe; Elvis Tah, Patrick Sianne et Bouddih Adams du journal The Post. Ces trois derniers ont été détenus par la police sous prétexte qu’ils appartiendraient au groupe séparatiste.

Fait remarquable, Bouddih Adams, Secrétaire administratif du SNJC, a été arrêté sur son lieu de travail au journal The Post.

Aux dernières nouvelles, ils ont été relâchés plus tard avec la condition qu’ils doivent se présenter régulièrement à la police judiciaire pour des raisons inconnues.

La FAJ dénonce cette action de la police et appelle les autorités à amener les forces de sécurité à respecter le droit des journalistes à la liberté et à un environnement de travail sain.

« Nous condamnons ces attaques brutales sur les journalistes au Cameroun et demandons que le gouvernement garantisse la sécurité de tous les journalistes en service » a dit le président de la FAJ, Omar Faruk Osman. « Le gouvernement du Cameroun a l’obligation de respecter et de protéger la liberté de la presse et de garantir l’accès à l’information des citoyens, étant donné les plusieurs conventions et traités internationaux qu’il a signé, dont la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. »

La FIJ soutien la position de la FAJ et du SNJC, estimant que cet incident est une tentative d’indimidation des journalistes dans un pays où la liberté de la presse n’est pas respectée.

« Cette violence gratuite contre les journalistes est une prévue flagrante contre les autorités du Cameroun pour abus de pouvoir et pour incitation à des attaques contre les médias indépendants, » a ajouté Jim Boumelha, président de la FIJ. « Nous soutenons pleinement nos membres en Afrique et au Cameroun dans leur combat pour un journalisme libre, professionnel et fort. »