Cameroun-Samuel Eto’o : «Dès que la justice nous le permet, nous allons démarrer ce projet»

Indique le président de l’instance faitière du football camerounais à propos de la construction du siège de la Fécafoot. 

La construction de l’immeuble siège de la Feacfoot s’achèvera-t-il un jour? Dix ans déjà que les travaux de construction du nouveau siège de la Fecafoot ont été lancés au quartier Warda, à Yaoundé. Démarré en 2012, sous l’ère Iya Mohammed, le chantier devait être livré en 2013. Tout est arrêté depuis que l’ex-Dg dans la Sodecoton a été incarcéré à la prison de Kondengui.

Le nouvel exécutif de la Fecafoot a pris l’engagement cette année 2023 de poursuivre les travaux jusqu’aux finitions. Interrogé sur l’avancée des travaux du nouveau siège de la Fecafoot, Samuel Eto’o déclare attendre l’autorisation de la justice.

« Nous avions en projet de lancer en janvier, mais indépendamment de notre volonté ça ne s’est pas fait. Nous attendons encore une autorisation de la justice. Il y a des choses qui à notre sens n’ont pas été faites comme il le fallait. Il faut donc repasser par la justice.»

Cameroun : le lamido de Garoua dément son implication pour la libération des détenus du Grand Nord

Le chef traditionnel nie la tenue d’une réunion autour de lui dans le but de revendiquer la libération de Marafa Hamidou Yaya, Iya Mohamed et Amadou Vamoulke.

Trois jours après la libération de l’ancien ministre de l’Eau et de l’Energie Basile Atangana Kouna, les esprits s’échauffent dans le Grand-Nord. Invoquant l’argument d’une justice à deux poids deux mesures, certains ressortissants de la région du Nord, demandent la libération des leurs détenus pour détournements de deniers publics.

Cette initiative reprise dans plusieurs documents et les réactions qui en découlent ont provoqué la sortie des autorités. En premier, le Lamido de Garoua. Dans un communiqué, le monarque tient à apporter « un démenti formel » à des « allégations » informant de la tenue d’une « prétendue réunion autour du lamido de Garoua, à laquelle auraient pris part certaines élites du Nord dont l’ex délégué du gouvernent, des députés à l’Assemblée nationale et  le waziri du lamidat de Garoua ».

Sa Majesté Ibrahim Elrachdini, dénonce en particulier le document signé d’un certain Haman Bello qui circule sur les réseaux sociaux. Pour lui, de telles «allégation » sont « dénuées de tout fondement », tout comme « une quelconque candidature liée aux élections avenir ». L’autorité traditionnelle les considère comme des « actes malveillants et ignobles qui n’engagent que leurs auteurs animés d’intentions malsaines et criminelles pour des buts inavoués », déclare-t-il. Aux dernières nouvelles, l’initiateur de marche projetée a été mis  aux arrêts lundi 1er août 2022.

son interpellation est survenue après que l’autorité administrative a été saisie d’une déclaration de marche pacifique. Dans une correspondance adressée au sous-préfet de Garoua 2, le fondateur de la confédération des associations des jeunes solidaires du Cameroun projette une marche dite pacifique.

A la lecture de la lettre, cette marche est prévue pour vendredi 12 août 2022. Elle a pour objet de remercier le chef de l’Etat pour la libération de Basile Atangana Kouna d’une part. D’autre part, à travers cette marche «  nous lui demanderons le même acte de générosité pour les nommés Marafa Hamidou Yaya, Amadou Vamoulké, Iya Mohammed », peut-on lire sur la copie qui circule sur la toile.

Cameroun : l’ancien directeur général de la Sodecoton, Iya Mohammed, dément être lié au mouvement rebelle MLC

Ce groupe d’insurgés avait déclaré agir pour les intérêts d’anciens hauts responsables aujourd’hui en incarcérés.

Par la voix de son avocat, l’ancien directeur général de la Société de développement du coton (Sodecoton) a tenu à ne pas être associé au Mouvement pour la libération du Cameroun (MLC), un groupe rebelle connu depuis quelques mois à travers des vidéos postées sur les réseaux sociaux et qui assure vouloir déposer le président Paul Biya.

Iya Mohammed « n’est ni de près, ni de loin mêlé aux activités de cette entité dont il découvre l’existence », fait savoir à son avocat à travers un démenti ce 6 mars. « Les allégations de relatives au statut de ‘leader’ affublé faussement à Iya Mohammed sont totalement infondées et constituent dès lors de simples affabulations véhiculées vraisemblablement à des fins inavouées », poursuit le conseil de celui qui fut par ailleurs président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

Ce démenti intervient quelques jours après la diffusion d’une vidéo où le leader du MLC dévoilait ses intentions. Il affirmait alors défendre la cause de personnes à l’instar d’Iya Mohammed, de l’ancien ministre Marafa Hamidou Yaya (lui aussi incarcéré) ou encore du mouvement 10 millions de nordistes. Ce dernier s’est aussi distancié de ce parrainage.

Arrêté en 2013 sous des accusations de détournement de deniers publics à la Sodecoton, Iya Mohammed, alors président de la Fecafoot également, a été condamné en 2017 à 15 ans de prison.

Affaire Sodecoton: 15 années de prison maintenues pour Iya Mohammed

La Cour suprême confirme ainsi la condamnation prononcée en septembre 2015 par le Tribunal criminel spécial, pour le détournement de 11, 293 milliards de F CFA à la Sodecoton

Pas de bonne nouvelle pour l’ancien président de la Fédération camerounaise de football, Iya Mohammed. Lui qui avait saisi la Cour suprême afin de faire annuler la peine de 15 ans de prison prononcée contre lui par le tribunal criminel spécial, en septembre 2015, vient de recevoir la confirmation de cette sentence.

Le mardi 14 février dernier, la Cour suprême a entériné la condamnation de Iya Mohamed pour le détournement de 11, 293 milliards de F CFA alors qu’il était directeur à la Société de développement du coton (Sodecoton).

Dans les faits, il lui est reproché  d’avoir perçu indument des avantages  salariales, d’avoir engagé des fonds de la Sodecoton pour financer le club Coton sport de Garoua dont il serait le propriétaire.

Des anciens responsables de la Sodecoton ont également été condamnés dans le cadre de la même affaire. Il s’agit notamment de : Clavier Henri, directeur général adjoint de ladite entreprise, Jérôme Minlend, président directeur général du cabinet Cameroun audit conseil (Cac), Lucien Fotso, comptable, Pierre Kaptene, attaché de direction à la Sodecoton, Mahamat Karagama, directeur des ventes et Christophe Mbaiougam

Tous doivent par ailleurs payer la somme globale de 12,180 milliards de F CFA en guise de dommages et intérêts.