Cameroun : Jean Michel Nintcheu met à nu les méthodes du SDF

Le député vient d’adresser une correspondance au secrétaire général de l’Assemblée nationale dans laquelle il demande suspendre les versements prélevés sur son salaire pour le compte du SDF. 

 «Faisant suite à mon exclusion des rangs du Social Democratic Front, parti politique dans lequel je milite depuis près de trois décennies  et pour lequel j’étais, jusqu’alors député à l’Assemblée nationale, je viens par la présentes vous remercier d’arrêter avec effet immédiat, tous les prélèvements qui étaient effectués par vos soins pour le compte du dudit parti sur mes derniers », indique cet exclu du SDF.

Nous apprenons à travers cette note que tous les élus du SDF versent mensuellement une partie de leurs salaires au SDF. Cet argent serait géré directement par le président du parti, John Fru Ndi. Le chairman et son protégé Joshua Osih pourraient être les grands perdants de cette exclusion « aveugle ».

Puisqu’il appelle à examiner juridiquement la situation au sein du bureau de l’Assemblée nationale auquel il est membre : « De même, conformément au règlement intérieur de l’assemblée nationale, je vous prie de tirer de cette exclusion, toutes les conséquences de droit relativement à la composition du bureau de l’Auguste chambre pour la session qui s’ouvre en mars ».

Cette exclusion n’est pas sans conséquence. Le SDF n’aura donc plus le nombre de députés nécessaires pour offrir le poste de questeur à Joshua Osih. Du coup, il devrait sortir du bureau de l’Assemblée nationale. Pour Joshua Osih, l’impact financier d’une sortie du bureau est énorme, puisque ses indemnités pourraient passer de presque 8 millions de F mensuels à désormais 1 million F, que son crédit véhicule pourrait chuter et que le protocole autour de lui disparaîtrait.

Lors de la constitution du bureau actuel, les tractations avaient pris du temps pour convaincre Cabral Libii, tout juste arrivé de laisser ce poste à Joshua Osih alors que leurs deux partis politiques avaient le même nombre de députés : 5. Maintenant, si malgré cette lettre, le président de l’Assemblée nationale le maintien au bureau, politiquement, cela confirmerait les reproches de collusions entre lui et le RDPC contre la démocratie.

A titre de rappel, Jean Michel Nintcheu, et 33 autres membres du SDF, ont été exclus samedi dernier par le 8.2. Un article du SDF qui sanctionne les militants indisciplinés de cette formation politique.

Cameroun : Jean Michel Nintcheu répond à son exclusion du SDF

Le député vient d’adresser une correspondance au secrétaire général de l’Assemblée nationale.

Le Social democratic front (SDF) réuni en Comité exécutif national ce samedi 25 février à Yaoundé a exclu 34 militants de ses rangs. Jean Michel Nintcheu et cie sont victimes du 8.2, un article du SDF qui sanctionne les militants indisciplinés de cette formation politique.

En réponse, Jean Michel Nintcheu a fait une sortie. Le député vient d’adresser une correspondance au secrétaire général de l’Assemblée nationale dans laquelle il demande suspendre les versements prélevés sur son salaire pour le compte du SDF.

Par ailleurs il appelle à examiner juridiquement la situation au sein du bureau de l’Assemblée nationale auquel il est membre.

 

Voici ci-dessous le liste des exclus avec leurs fonctions :

 

  1. Hon Nkeze Émilia- sénatrice
  2. Parfait Mbvoum – Vice-président, région du Centre
  3. Emmanuel Ntonga – président régional Centre
  4. Hon Awudu Cyprien- ancien député, ancien questeur à l‘Assemblée nationale.
  5. Charles Kouasseu Secrétaire national à l’interprétation

6- Sukam Tchandjui Pierre

7- Jean Pierre Wanko

8-Carlos Ngoualem – ancien Maire adjoint Dla 5eme, conseiller à la communauté urbaine de Dla.

9- Hon Nji Tumassang – ancien député, ancien président du groupe parlementaire SDF à l‘assemblée Nationale.

10- Fopoussi Fotso Evariste – ancien député

11- Luc Ouandji – Conseiller municipal, Bafoussam 1er.

12- Augustin Tatsinkem- premier adjoint au maire, Bafoussam 1er.

13- Arouna Mfam

14- Edmund Sadefo

15- Ngapna Abdoulaye

16- Sidiki Mohkong

17- Hon Jean Michel Nintcheu- député président régional SDF Littoral

18- Hon Paul Tchatchouang- 2eme vice-président National, ancien VP Assemblée nationale, ancien vice-président Sénat

19- Scholastique Major- 3eme vice-président SDF

20- John Kumase – Ancien Maire DLA 4eme secrétaire national à l’organisation

21- Dénis Nkemlemo- secrétaire nationale à la communication

22- Emmanuel Yoyo- Ancien député/ questeur à l’assemblée nationale, secrétaire aux affaires financières nationales

23- Hon Sonkin Étienne- Ancien maire de Dschang, ancien sénateur, trésorier national

24- Chantal Kambiwa- vice-présidente mondiale des femmes socialistes. Coordonnatrice Régionale des femmes

25- Jean Tsomelu- Ancien député, ancien sénateur et président du groupe parlementaire des sénateurs du SDF, ancien SG SDF

26- Jean Robert Wafo – ancien maire adjoint Douala 2eme

27- Florent Tchangop Président Régional Ouest

28- Siroma Aboubakar – ancien sénateur, président régional adamaoua

29- Toko Raphaël, président SDF France

30- Cyrille Ngnang- Maire Bafoussam 1er

31- Mouaffo- 1er adjoint Maire Bafoussam

32- Ndive Kofele Kale.

33-Ngouana Mustaphan, Conseiller juridique national

34- Tsapy Lavoisier, conseiller juridique national

 

Cameroun : le SDF en crise exclu 34 de ses membres

Le Social democratic front (SDF) réuni en Comité exécutif national ce samedi 25 février à Yaoundé a radié 34 militants de sa formation politique.

Au SDF on ne badine pas avec la discipline du parti. Les nouveaux exclus sont des militants qui ont été victimes du 8.2, un article du SDF qui sanctionne les militants indisciplinés de cette formation politique. Avec comme figure emblématique, Jean Michel Nintcheu, député de la nation, président régional du SDF dans le Littoral.

Il a ainsi perdu le premier round de la rude bataille dans la lutte de succession qui l’oppose à Joshua Osih. Dans les faits, au fil du temps, le chairman du SDF, John Fru Ndi, a été incapable de fédérer tous esprits autour de lui ou de gérer les  dissensions qui interviennent dans la vie et l’évolution de toute organisation sociale.

Mais que valaient encore ces nouveaux exclus du parti depuis trois ou quatre élections ? Tous étaient en déclin. Incapable d’apporter des victoires significatives au parti. Maintenant, ils représentent plus des boulets que des atouts. Pour le président du SDF, il fallait faire une lourde chirurgie pour bloquer l’avancée de la gangrène. Limiter la casse. C’est ce que le chairman a essayé de faire.

La deuxième étape pour le chairman est de trouver des jeunes loups affamés qu’il peut injecter dans le circuit pour déclencher un renouveau du parti. Il a déjà débuté avec le renouvellement de la NEC. Il doit poursuivre avec les cadres de terrain.

Voici ci-dessous le liste des exclus avec leurs fonctions :

 

  1. Hon Nkeze Émilia- sénatrice

 

  1. Parfait Mbvoum – Vice-président, région du Centre

 

  1. Emmanuel Ntonga – président régional Centre

 

  1. Hon Awudu Cyprien- ancien député, ancien questeur à l‘Assemblée nationale.

 

  1. Charles Kouasseu Secrétaire national à l’interprétation

 

6- Sukam Tchandjui Pierre

 

7- Jean Pierre Wanko

 

8-Carlos Ngoualem – ancien Maire adjoint Dla 5eme, conseiller à la communauté urbaine de Dla.

 

9- Hon Nji Tumassang – ancien député, ancien président du groupe parlementaire SDF à l‘assemblée Nationale.

 

10- Fopoussi Fotso Evariste – ancien député

 

11- Luc Ouandji – Conseiller municipal, Bafoussam 1er.

 

12- Augustin Tatsinkem- premier adjoint au maire, Bafoussam 1er.

 

13- Arouna Mfam

 

14- Edmund Sadefo

 

15- Ngapna Abdoulaye

 

16- Sidiki Mohkong

 

17- Hon Jean Michel Nintcheu- député président régional SDF Littoral

 

18- Hon Paul Tchatchouang- 2eme vice-président National, ancien VP Assemblée nationale, ancien vice-président Sénat

 

19- Scholastique Major- 3eme vice-président SDF

 

20- John Kumase – Ancien Maire DLA 4eme secrétaire national à l’organisation

 

21- Dénis Nkemlemo- secrétaire nationale à la communication

 

22- Emmanuel Yoyo- Ancien député/ questeur à l’assemblée nationale, secrétaire aux affaires financières nationales

23- Hon Sonkin Étienne- Ancien maire de Dschang, ancien sénateur, trésorier national

 

24- Chantal Kambiwa- vice-présidente mondiale des femmes socialistes. Coordonnatrice Régionale des femmes

 

25- Jean Tsomelu- Ancien député, ancien sénateur et président du groupe parlementaire des sénateurs du SDF, ancien SG SDF

 

26- Jean Robert Wafo – ancien maire adjoint Douala 2eme

 

27- Florent Tchangop Président Régional Ouest

 

28- Siroma Aboubakar – ancien sénateur, président régional adamaoua

 

29- Toko Raphaël, président SDF France

 

30- Cyrille Ngnang- Maire Bafoussam 1er

 

31- Mouaffo- 1er adjoint Maire Bafoussam

 

32- Ndive Kofele Kale.

33-Ngouana Mustaphan, Conseiller juridique national

34- Tsapy Lavoisier, conseiller juridique national

 

Cameroun : le SDF secoué par une autre crise interne

Le président de l’exécutif régional du Social democratic front (SDF) Littoral, Jean Michel Nintcheu, requiert la démission du président national Ni John Fru Ndi.

Le vent de division n’a pas fini de secouer le Social democratic front. Depuis quelques jours, le parti d’opposition historique au Cameroun fait face à une nouvelle affaire opposant des exécutifs régionaux au National Executive Committee (NEC). Les premiers, avec en tête le député Jean Michel Nintcheu, demandent la démission du président national et fondateur du parti Ni John Fru Ndi pour trahison.

En effet, le NEC a tenu le 10 décembre 2022 une réunion au siège  du parti à Yaoundé. Parmi les résolutions de cette rencontre, les membres du NEC ont décidé de suspendre les présidents des exécutifs régionaux élus en raison des blocages et de laisser les commissions du NEC travailler dans le cadre du renouvellement des organes de base du parti en vue du Congrès du parti prévu l’année prochaine.

Cette décision est mal reçue par Jean Michel Nintcheu. Le président régional du Littoral considère cette résolution comme de forfaiture qui viole les statuts du parti. Or, pour lui, les textes du parti s’imposent à tous. Il a organisé une réunion samedi 17 décembre 2022 à Douala pour remettre en cause les dernières décisions du NEC. « Le Comité exécutif régional du Littoral constate avec gravité  que la haute hiérarchie s’est rendu coupable de haute trahison envers les militants et sympathisants et exige sa démission immédiate », réclame le document sanctionnant la fin de la rencontre.

Pour l’instant, la hiérarchie du parti n’a pas encore réagi. Il est tout de même évident que les différentes crises au sein de ce parti créé en 1990 sont relatives à la succession de l’actuel président, l’opposant historique de Paul Biya, Ni John Fru Ndi.

Cameroun-Jean Michel Nintcheu : « Combien de pots de vins, M. Simb et Liyeplimal ont versé aux magistrats (…) ? »

Le député du Social democratic front (Sdf) dans la circonscription de Wouri-est  a posé une série de questions au ministre d’Etat, ministre de la Justice Garde des sceaux. C’était lors d’une séance de questions orales à l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 30 juin 2022. Ces interrogations sont relatives à l’affaire d’arnaque  à la crypto monnaie Liyeplimal dont s’est saisie la justice américaine et dans laquelle est cité le député Cabral Libii.

M. le Ministre d’Etat,

Quelle idée vous vous faites de la grandeur, de la fierté et de l’indépendance de la justice Camerounaise après avoir été informé, ce mercredi, du lancement depuis le 23 Juin 2022, par un juge fédéral américain, de poursuites contre une centaine de personnes dont des magistrats tels que le Procureur de la République auprès du Tribunal de grande instance du Wouri, mais aussi malheureusement contre un de nos collègues à l’hémicycle, pour leur participation dans le scandale Liyeplimal, cette arnaque à la Ponzi qui a fait près de 300 000 victimes dans 20 pays et fait perdre à ces derniers près de 3000 milliards, l’équivalent de la moitié du budget annuel de tout notre pays ?

Conçue et implémentée dans notre pays, cette arnaque figure dejà devant les instances les plus importantes du monde, au grand dam de nos institutions, surtout judiciaires qui apparaissent comme co-autrices, du moins comparses ou complices de ces faits.

le Ministre d’État,

Qu’est-ce que ça vous fait, plus encore qu’est-ce que ça fait au Cameroun de voir que son nom figure sur le rôle d’un tribunal américain notamment sous le numéro 2 :22-cv-04211 du New Jersey District Court Case aux Etats Unis d’Amérique ?

Quel est votre sentiment de voir un dossier inscrit au registre fédéral du Commissariat au Lobbying du Canada sous le 950007-371581 avec une mention explicite sur l’incapacité de notre Justice à réprimer des faits criminels qui ont démarré sur notre sol et dont les produits alimentent ici, une machine de corruption et de subornation ?

Qu’allons-nous expliquer à nos partenaires européens et aux peuples frères d’autres pays du continent quand les poursuites qui sont déjà annoncées, seront effectives ? Et les souscriptrices et souscripteurs de Liyeplimal, ces chefs de famille qui ont hypothéqué maisons, salaires, confiance de leurs conjoints pour suivre un de nos compatriotes dans une aventure foireuse ?

Est-ce que cela ne vous donne pas le sentiment que notre justice est incapable de protéger les droits et libertés, d’adresser les menaces et de sanctionner ?

Il vous souvient que localement, cette arnaque avait depuis quelques années

– été constatée par la COSUMAF, autorité des marchés de notre sous-région par deux fois en 2020 et en 2021,

– qu’elle a été dénoncée par votre collègue le Ministre des Finances depuis Octobre 2020 ;

– fait inédit, que le Ministre Motaze, pour qui le règlement des épargnants de MIDA constitue toujours un problème, avait ordonné la fermeture d’une vingtaine d’entreprises dont Global Investment Trading propriétaire de Liyeplimal et exigé le remboursement immédiat des souscripteurs,

La représentation nationale a besoin de comprendre pourquoi ni vos services, ni même ceux de votre collègue de l’administration territoriale, d’habitude très diligentes quand il s’agit de réprimer de simples marches blanches, ont refusé de prêter leur concours pour faire appliquer cette décision. Où sont la cohérence et la cohésion de l’action gouvernementale tant proclamées dans les discours officiels ?

N’avez-vous pas l’impression que votre attitude dans cette affaire confirme les rumeurs de balkanisation du pouvoir dans la perspective du Grand Soir, avec chacun sa galaxie, ses soutiens, ses protégés, ses financiers ?

Combien de pots de vins, M. Simb et Liyeplimal ont versé aux magistrats Camerounais dont plusieurs sont soit ses clients souscripteurs, soit ses amis, soit encore ses protecteurs ?

le Ministre d’État,

Les médias révèlent que votre département a été saisi, en même temps que le Premier Ministre, depuis Septembre 2021 d’un mémorandum sur la question adressée par un cabinet international de lobbying au nom d’un collectif de victimes ; mais que vous n’avez rien fait.

Il nous est aussi revenu que vos collaborateurs des Parquets ont bloqué des quatre fers pour que les plaintes déposées par plusieurs centaines de victimes à Douala et Yaoundé ne franchissent jamais la phase de l’information judiciaire et que lorsque sous l’impulsion d’une célèbre avocate, Maitre Dominique Fousse et d’un Lobbyist, M. Rodrigue SOFFO, le suspect M. Simb Emile Parfait, promoteur de cette entreprise, a été interpellé, vos collaborateurs, les magistrats du Parquet l’ont laissé repartir pour enfin être exfiltré du pays alors que tout était clair qu’il allait échapper à la justice:

– Que dites-vous à la représentation nationale sur les garanties de remboursement des souscripteurs nationaux qui y ont investi l’essentiel de leurs épargnes ?

– Quel message adressez-vous aux investisseurs sur le niveau de sécurité juridique et judiciaire de notre pays ?

– Que dites-vous à ceux qui ont l’impression, sur la base du rôle que vos Procureurs ont joué à Douala et à Yaoundé dans ce dossier que notre pays est devenu un refuge pour criminels transnationaux ?

le Ministre d’État,

– Allez-vous instruire que vos collaborateurs exigent des garants en carton qui ont été présentés au Parquet du Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif, qu’ils remboursent les 5 milliards pour lesquels ils se sont engagés ?

– Allez-vous avoir la correction de mobiliser Interpol pour que M. Simb et ses complices soient extradés vers le Cameroun ?

– Que dites-vous de vos magistrats de Douala dont la presse bruisse de rumeurs sur leurs collusions avec les voyous et escrocs ?

La fin de cette session parlementaire nous semble un délai raisonnable et suffisant pour que vos services assurent que ce suspect réponde de ses actes et ne nargue pas toute une nation. Si cela n’est pas fait, votre responsabilité professionnelle et personnelle sera manifestement engagée. Et vos capacités à assumer les charges de votre Département ministériel plus que par le passé, questionnées.

Je vous remercie

Hon. Jean Michel NINTCHEU

Député.

Cameroun : les députés Cabral Libii et Jean-Michel Nintcheu soutiennent l’opération « craie morte »

Les deux élus du peuple à l’Assemblée nationale expriment leur solidarité à l’endroit des membres du collectif « On a trop supporté », en grève depuis des semaines. Ils exigent du gouvernement des actions concrètes pour résoudre la crise.

 

L’expression de la colère et de l’indignation des enseignants ne laisse pas indifférents certains membres du Parlement qui jouissent de la liberté d’expression et d’une conscience humaine. Et  les conditions dans lesquelles la mort de l’enseignant Hamidou est survenue le 08 mars 2022 ont davantage mis à nu la gravité de la précarité et du mépris vis-à-vis des enseignants.

Maitre d’Education physique et sportive, Hamidou a fait sa formation au Cenajes de Garoua de 2009 à 2011. L’enseignant d’EPS au lycée de Beka depuis le 05 mars 2012 a tiré sa révérence après 10 ans de service dans la souffrance, sans salaire ni intégration. Il s’en va 12 jours après la signature sous pression de son acte d’intégration, au moment où ses collègues membre du Mouvement OTS revendiquent avec ardeur la restauration de leur dignité ôtée par le gouvernement.

« Pour l’âme de Hamidou, ne vous arrêtez surtout pas »

L’émotion est grande, la contrition « rare » et la tristesse « profonde », tel que l’exprime Cabral Libii Li Ngue Ngue, député de la nation. « A la vérité, je suis plutôt atterré. Il y a des moments où en toute franchise, on ne sait quoi faire. Je dis paix en son âme. M. Hamidou, où que tu sois, que ton âme repose en paix », réagit l’honorable, dans un direct sur son compte Facebook.

A l’occasion de cette sortie, le président du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) se demande comment on en est arrivé à 10 ans sans salaire dans un pays où certaines personnes touchent frauduleusement des centaines de salaires par mois. D’autres décaissent le salaire que Hamidou attendait multiplié par mille.

C’est pourquoi, « Je voudrais vous dire à vous les enseignants, ne vous arrêtez pas. Je vous félicite. Et pour l’âme de Hamidou, ne vous arrêtez surtout pas. Peut-être par vous, le salut de cette nation peut venir.  Nous sommes à vos côtés, nous vous accompagneront ». Et d’ajouter « chers parents soutenez ceux qui forment nos enfants. Je félicite les élèves qui, par leur candeur, ont su apporter leur soutien aux enseignants», loue le député de la 10è législature. Il réitère son soutien adressé aux enseignants dans un communiqué en date du 23 février 2022 quelques jours après le début de la grève.

« Le régime de Yaoundé veut jouer à la roublardise »

Comme lui, son homologue Jean Michel Nintcheu a exprimé son soutien bien avant la mort de Hamidou. Dans une sortie, le député de la nation affirmait sans ambages « je suis solidaire des revendications des enseignants qui ont lancé le mouvement OTS. Il faut être criminel pour ne pas compatir à leurs souffrances (…) Yaoundé gagnerait à satisfaire leurs revendications ».

Et tandis que « le régime de Yaoundé fidèle à son habitude, veut jouer à la roublardise », dit-il, le parlementaire issu du Social democratic front (Sdf) propose des solutions.

« J’estime que pour résoudre ce problème, en plus d’accélérer les procédures administratives, et de sanctionner tous les responsables de cette inertie, il suffit de pourchasser les gaspillages et de supprimer les dépenses inutiles et improductives contenues dans la loi de finances 2022 », indique Jean Michel Nintcheu.  Le député (8è, 9è, 10è législature) cible la ligne 65  avec la suppression des dépenses intitulées « des autres personnels » et le cisaillement d’autres dépenses liées au fonctionnement.

Face à la pression grandissante des enseignants  joints par les élèves de certains établissements à Douala dans le Littoral, au Sud et au Nord, le gouvernement s’est mis à signer certains actes dans la précipitation, dont l’acte d’intégration de Hamidou. S’en est suivi l’instruction d’un décaissement urgent de 2,7 milliards de francs CFA pour éponger la dette de l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc) au titre des examens probatoire et baccalauréat session 2020 et 2021.

Cependant, avec la mort d’un membre, le collectif OTS déclare poursuivre son mouvement avec plus de détermination jusqu’au paiement du dernier centime.

Cameroun : le SDF projette une manifestation politique à la veille de la CAN 2021

Dans une correspondance adressée le 28 décembre 2021 au sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er, l’honorable Jean Michel Nintcheu, président régional du Social Democratic Front(Sdf), déclare qu’il va organiser une « Marche de la paix » le 08 Janvier 2022, veille du coup d’envoi de la 33e Coupe d’Afrique des nations de football.

A travers la « Marche de la paix », prévue le 08 Janvier 2022, veille du lancements de la Coupe d’Afrique des nations de football, Jean Michel Nintcheu dit vouloir attirer l’attention de la communauté nationale sur « la situation inacceptable » de la guerre qui perdure dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun en crise depuis 2016.

Han. Jean Michel Nintcheu, député SDF

Le responsable du SDF dans le Littoral demande un cessez-le-feu immédiat et un dialogue inclusif. Jean Michel Nintcheu revendique par ailleurs  la prise en charge adéquate de tous les déplacés internes de la Crise anglophone. Dénonce la détention arbitraire et exige la libération sans conditions des prisonniers politiques de tout bord qui croupissent actuellement dans les prisons du Cameroun.

La « marche  pacifique » va débuter à 15 heures au carrefour Ndokoti,  lieu de rassemblement et du début de la marche. Elle va s’achever  au niveau du service du gouverneur de la région du Littoral où sera donnée lecture d’une déclaration.

Cameroun : l’Hon Jean Michel Nintcheu juge inacceptable d’instaurer des taxes sur les tontines

Dès le 1er janvier 2022, toutes les associations et tontines paieront la TVA, l’IR (Impôt sur le revenu), l’IRCM (Impôt sur le revenu des capitaux mobiliers) ainsi que les centimes additionnels communaux. Un véritable scandale. Cette nouvelle taxation n’est régie ni par l’OHADA ni par un  régime financier quelconque. La tontine est une épargne et non une transaction à valeur ajoutée. Il est inacceptable, criminel et hallucinant d’exiger  aux associations et tontines de disposer désormais d’une carte de contribuable en vue des prélèvements des taxes sur les tontines de ses membres et sur le capital mobilier par les services fiscaux. L’État ne doit pas faire la double imposition sur le même sujet. L’argent qui se retrouve dans les tontines a déjà été taxé quelque part.  

Le régime de M. Biya a décidé d’enterrer définitivement les camerounais. Un État sérieux se mesure à sa capacité à soutenir les populations, à les accompagner dans leurs efforts quotidiens de développement et à faire vivre ceux qui survivent à l’instar de la grande majorité de compatriotes. Face à ceux qui ont fait le choix de taxer  les tontines plutôt que de réduire le train de vie de l’État (dépenses inutiles et improductives de fonctionnement) qui est en hausse pour 2022, Lucifer n’est qu’un élève en stage d’apprentissage du mal. Les camerounais n’accepteront plus le paradoxe sidérant et révoltant entre la pression fiscale, l’élargissement scandaleux de l’assiette fiscale d’une part et les gaspillages, les détournements en bandes organisées des deniers publics comme c’est le cas depuis des décennies avec les lignes 94 et 65.

De façon globale, taxer les associations et tontines est la preuve qu’on  s’achemine inexorablement vers l’asphyxie financière finale du régime de M. Biya. 

Au niveau de l’Assemblée nationale, le plus ahurissant dans tout ceci est qu’en plus de l’acheminement tardif des documents aux députés – au mépris du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui prescrit un délai de 15 jours au plus tard avant l’ouverture de la session-, le président de l’Assemblée nationale a refusé tout débat parlementaire sur le contenu du projet de loi des finances. J’ai été victime de cet ostracisme au cours de la plénière de la session parlementaire qui vient de s’achever. Comme au cours de plusieurs séances plénières depuis que je suis à l’Assemblée nationale en ce qui concerne les questions orales ou écrites. 

Il n’en demeure pas moins que les députés membres de la commission des finances ont quant à eux, vu défiler devant eux les ministres qui ont « défendu » leurs enveloppes budgétaires. Ils ont eu du temps pour les cuisiner. Hélas ! Comment ont-ils pu valider les monstruosités contenues dans l’article 93 du Code général des impôts pour le compte de l’exercice 2022 ? Comment ont-ils pu abandonner des millions de camerounais qui vivent grâce aux associations et tontines ? La commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale est devenue une simple boîte postale. 

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par l’intermédiaire du Président de la République et du Parlement ou par voie référendaire. D’un côté on a un Parlement contrôlé abusivement par la majorité obèse et mal acquise du Rdpc qui n’accepte aucun débat sérieux en plénière. De l’autre côté, on a un président de la République qui, plutôt que de se mettre au-dessus des appareils politiques sur des questions sensibles qui impactent le quotidien des camerounais, se comporte plus dans ses actes comme un militant de son parti et va même le plus souvent contre les intérêts et aspirations de ses propres militants comme c’est le cas avec les dispositions de l’article 93 du Code général des impôts pour l’exercice 2012. Il ne reste plus que l’option du référendum que M. BIYA n’organisera jamais.

À défaut d’un retrait pur et simple de cette taxe sur les associations et tontines, les camerounais doivent dire NON à cette nouvelle disposition fiscale. Prélever aux pauvres pour davantage enrichir les riches est moralement indécent. M. Biya doit cesser d’être le Robin des Bois à l’envers.

Hon. Jean Michel NINTCHEU

Député

Cameroun : Joshua Osih accusé dans le SDF de connivence avec le RDPC

Le Comité exécutif régional du SDF dans le Littoral,  se désolidarise de tous les actes et « comportements anti-parti » du député Joshua OSIH Nabangui. C’est ce qui ressort de sa réunion tenue le 21 mars à Douala.

L’Honorable Jean Michel Nintcheu, président régional du SDF das le Littoral, a présidé une réunion hier à l’effet de constater les « activités anti-parti » de l’Hon. Joshua OSIH Nabangui, 1er Vice-président national.

Il est reproché au candidat du parti à la présidentielle 2018 : la signature  d’une pétition des députés RDPC, désavouée par le NEC ; des soupçons graves de collusion avec le régime ; la gestion calamiteuse de la campagne de l’élection présidentielle de 2018 par I’Hon. Joshua OSIH Nabangui assortie d’une lettre de félicitation à son adversaire candidat du RDPC alors que le parti dénonçait et continue de dénoncer les fraudes massives qui ont émaille le processus ; sa participation à la cérémonie de prestation de serment du candidat du RDPC ; sa rébellion contre les résolutions du NEC du 13 mars 2021 à travers l’organisation d’une campagne médiatique pour démontrer qu’il a eu raison de signer cette pétition en défiance du NEC et au grand mépris de la base.

Par conséquent, le Comité exécutif régional du SDF dans le Littoral se désolidarise de tous les actes et comportements anti-parti ci-dessus évoqués posés par I’Hon. Joshua OSIH Nabangui. Il constate l’auto exclusion de l’Hon. Joshua OSIH Nabangui du parti conformément aux dispositions de l’article 8.2 des statuts du SDF.

Le concerné n’a pas réagi à ces accusations comme ce fut le cas récemment lorsqu’il a reçu des piques de son camarade Jean Michel Nintcheu avec qui les rapports ne sont pas au top.

Cameroun : invité par le ministre de la Santé pour discuter coronavirus, le député Nintcheu décline

L’élu du peuple a refusé de prendre part à une réunion d’évaluation de la riposte sanitaire à la pandémie.

C’est une « fin de non-recevoir » que le député Jean Michel Nintcheu a adressé au ministre de la Santé publique (Minsanté) Manaouda Malachie.

Ce dernier, dans une lettre du 21 décembre 2020, invitait le parlementaire du Social democratic Front (SDF) )  à prendre part à la seconde réunion d’évaluation du plan de riposte contre le coronavirus au Cameroun.

« Cette réunion sera principalement consacrée à l’évaluation d’un point de vue épidémiologique et clinique de la gestion de la pandémie du Covid-19 au Cameroun ainsi qu’à la détermination des perspectives pour les prochains mois », a indiqué le ministre.

« Ma préoccupation essentielle porte sur la gestion des fonds colossaux covid-19 (plus de 50 milliards FCFA) mis à la disposition du département ministériel dont vous avez la charge », a répondu le député dans une lettre au ministre deux jours plus tard.

« Si vous voulez qu’on en discute, le lieu indiqué est la session plénière de l’Assemblée nationale où le rapporteur de la séance commis à cet effet consignera les échanges sur les soupçons de prise illégale d’intérêts, de conflits d’intérêts, de corruption, de détournements de deniers publics, du dernier scandale des tests covid-19 payants dans les aéroports de Yaoundé et de Douala conclus avec MEDITEST S.A. et pour lequel vous avez effectué un rétropédalage », a proposé Jean Michel Nintcheu, député de l’opposition.

Depuis le début de la pandémie au Cameroun, en mars 2020, le ministre Manaouda Malachie est régulièrement pris en grippe par le député Jean Michel Nintcheu, qui lui reproche un manque de transparence dans la gestion des fonds liés à la riposte contre le coronavirus.

Marche contre le retrait de la CAN 2019 : Osih empêché, Nintcheu arrêté

Les deux députés SDF ont été molestés, ainsi que plusieurs autres militants, en marge d’une manifestation pour demander que les responsabilités soient établies dans l’échec de l’organisation de cette compétition.

Comme averti par les autorités la marche de protestation contre le retrait de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 au Cameroun, organisée par le Social Democratic Front (SDF), a été réprimée par les forces de l’ordre ce 23 janvier à Douala.

Deux leaders de cette manifestations, Joshua Osih et Jean Michel Nintcheu, ont été molestés selon des témoins. il était un peu plus de 15 h. Des militants du SDF – la principale formation de l’opposition -, affirment que Joshua Osih, le député du Wouri de ce parti politique a été « bloqué, puis relâché ». Quant à Jean Michel Nintcheu, lui aussi député SDF du Wouri, il a été « traîné au sol, emmené et introuvable à l’heure actuelle ».

Paul Tchatchouang : « Il y a une panique générale dans le gouvernement »

Le membre du bureau du SDF revient sur les contours de l’interdiction de la manifestation organisée par son camarade Jean Michel Nintcheu.

Les autorités administratives ont interdit une fois encore une marche du SDF. Un scénario bien connu. On a l’impression qu’il s’agit d’un jeu entre le pouvoir en place et le parti…

La marche est une manifestation normale surtout quand elle a été déclarée. Dans un Etat de droit, il n’est pas normal qu’on interdise une marche qui a été déclarée des jours avant. On se dit qu’il y a une panique générale dans le gouvernement. C’est regrettable qu’un gouvernement soit aussi paniqué tel qu’on ne peut même plus s’exprimer. Qu’est-ce qu’il attende, qu’on prenne des machettes ou quoi? Je crois que c’est une déclaration de marche, il ne devrait pas y avoir de problème. Qu’il vienne couvrir la marche, protéger comme c’est leur rôle. On attend d’eux qu’ils prennent des mesures de sécurité et qu’ils nous rappellent à l’ordre si nous dépassons l’objet de la marche.

Faut-il outrepasser l’interdiction pour s’exprimer ?

Je crois que le gouvernement camerounais est sourd à tout dialogue. Le gouvernement tient à démontrer qu’il fait usage de violence et je pense que ce sont des interdictions qui ne valent pas la peine. Logiquement, il faut outrepasser ces interdictions parce que ce n’est que de cette manière qu’on peut se faire entendre. Hier on nous disait qu’il n’y avait aucun problème anglophone, aujourd’hui, ils reconnaissent une crise anglophone. Juste parce que les gens ont pris la voie de la violence. Le gouvernement camerounais est sourd à toutes négociations, à tout pourparler. Il est question de répondre à la violence par la violence. La violence n’étant toujours pas physique

L’objectif de la marche prévue ce 23 janvier à Douala et portée par l’honorable Jean Michel Nintcheu était en contestation du retrait de la CAN 2019 au Cameroun et l’impunité des «responsables de ce fiasco»

Le chef de l’Etat a déclaré devant toute la nation que la Can devait être organisée le jour dit. C’est un engagement d’un homme d’Etat. Il est tout à fait normal qu’on tire des conclusions après un tel échec. En responsable, il devrait déjà avoir sanctionné tous ceux qui nous ont trahis, parce que c’est de la trahison, de la haute trahison. Au lieu d’interdire des marches, on devrait plutôt mettre tout en œuvre pour décrier les agissements de tous ces traitres. C’est le seul langage que l’Etat camerounais comprenne.

 

Cameroun : la marche pacifique de Jean-Michel Nintcheu interdite

Le sous- préfet de l’arrondissement de Douala 3ème a signé une décision portant interdiction du meeting public initié par le député du Social democratic front.

Nouhou Bello, le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 3ème, a interdit une manifestation annoncée dans sa circonscription. Le jeudi 18 octobre dernier, l’autorité administrative a signé une décision pour refreiner les ardeurs de jean-Michel Nintcheu, député SDF du Wouri. Celui-ci a introduit une déclaration de manifestation publique prévue le dimanche 21 octobre 2018. Dans ladite déclaration, l’homme politique précise que le rassemblement vise à dénoncer les fraudes qui, selon lui, ont été observées lors du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018.

« Est interdit, le meeting public projeté par Monsieur Nintcheu Jean-Michel au Rond-point Dakar, pour le dimanche 21 octobre 2018 à partir de 15 heures, suivi d’une marche pacifique sur l’itinéraire carrefour Dakar- carrefour CCC-Ndokoti, pour menaces graves de troubles à l’ordre public au regard de son objet et risques de perturbation de la libre circulation des personnes ainsi que des biens sur l’itinéraire choisi », répond le sous-préfet de Douala 3ème. L’autorité administrative s’en remet aux forces de maintien de l’ordre et de sécurité pour le respect de cette décision d’interdiction.

Jean-Michel Nintcheu n’est pas soutenu dans son initiative par le SDF, qui l’a clairement désavoué après l’annonce de son intention de marcher pour dénoncer les fraudes électorales. Le SDF avait pourtant gardé le silence quand, quelques jours avant, le député avait appuyé la démarche de Maurice Kamto, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun à la présidentielle 2018, qui, le 8 octobre, a revendiqué la victoire et invité le président sortant à une passation pacifique du pouvoir.

 

Cameroun : le Sdf se désolidarise de Jean Michel Nintcheu

Le député du SDF souhaite organiser un meeting et une marche pacifique le 21 octobre à Douala afin de dénoncer des « fraudes » enregistrés lors du scrutin.

Le Social democratic front (Sdf) désavoue l’Honorable Jean Michel Nintcheu au sujet de sa manifestation publique à Douala. Celui-ci a décidé d’organiser un meeting et une marche pacifique à Douala le 21 octobre afin de dénoncer des « fraudes massives » au scrutin du 7 octobre. Cette initiative a été prise en soutien à Maurice Kamto, candidat du Mrc qui a engagé des recours devant le Conseil constitutionnel pour les mêmes motifs.

La coordination départementale du Sdf pour le Wouri a fait savoir lundi que cette démarche n’engage que son auteur. Et même si le parti n’interdit pas à ses militants de prendre part à ces activités, il rappelle toutefois que cela se fera « de manière personnelle ».

Cameroun : après le scrutin du 7 octobre, Jean-Michel Nintcheu veut dénoncer les « fraudes massives »

Cette actualité expose des divisions internes qui minent progressivement le Sdf depuis le 7 octobre dernier, après que les premières tendances de vote ont été publiées sur la toile. Celles-ci n’étaient pas à l’avantage du candidat de ce parti, Johua Osih. Plus encore, elles montraient que le Sdf avait régressé en perdant sa place de principal parti de l’opposition.

La Branche germanique du Sdf a par conséquent demandé que Joshua Osih démissionne de son poste de vice-président. L’Honorable Jean Michel Nintcheu a, quant à lui, accordé son soutien à une formation politique rivale. Il se défend toutefois d’avoir jamais pensé rallier le Mrc.

Cameroun : après le scrutin du 7 octobre, Jean-Michel Nintcheu veut dénoncer les « fraudes massives »

Le député SDF du Wouri a adressé une déclaration de manifestation publique à cet effet au sous-préfet de Douala 3ème ce lundi 15 octobre. 

Jean-Michel Nintcheu, député du Social democratic front à l’Assemblée nationale du Cameroun, veut « dénoncer les fraudes massives et honteuses ayant émaillé le scrutin du 7 octobre ». C’est l’objectif de la manifestation qu’il souhaite tenir le dimanche 21 octobre prochain. L’homme politique a introduit une déclaration de manifestation publique ce 15 octobre auprès des services du sous-préfet de Douala 3ème. Le plan de Jean-Michel Nintcheu prévoit un meeting, ensuite une marche pacifique.

Le député de l’opposition a récemment adressé son soutien à Maurice Kamto, candidat à la présidentielle 2018 ayant revendiqué la victoire moins de 24h après la fermeture des bureaux de vote. « Fondamentalement je crois que le Pr Kamto a raison d’adopter cette posture offensive dans ce contexte de dictature où toutes les institutions du processus électoral sont à la solde du candidat Biya, qui d’ailleurs a nommé à leurs têtes, ses propres camarades du parti », estimait-il la semaine dernière.

Les positions de Jean-Michel Nintcheu en cette période post-électorale ont reçu des appréciations diverses. Le SDF, dont il défend les idéaux à l’Assemblée nationale, a pourtant aligné un candidat à la présidentielle du 7 octobre dernier.

Cameroun: le SDF veut manifester contre le vote dans les casernes

Le parti politique présidé par John Fru Ndi  a prévu d’organiser une marche de protestation à Douala le 15 septembre pour s’insurger contre cette décision d’Elections cameroon (Elecam).

Il y aura vote dans les casernes militaires lors de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. L’information a été confirmée il y a quelques jours par Elecam, l’institution chargée de l’organisation des élections au Cameroun. Son directeur général adjoint, Abdoulkarimou, a clos le débat par la déclaration faite dans ce sens à la presse. « Au regard de la loi, le bureau de vote doit être situé dans un lieu public, ouvert au public. Or, les casernes sont des lieux publics ouverts au public. Donc aucun argumentaire selon la loi ne peut sous-tendre la suppression ou le retrait des bureaux de vote ouverts dans ces lieux », avait dit Abdoulkarimou.

Une réponse aux partis politiques qui soutenaient que les casernes étaient des lieux de fraude. Au premier desdites formations politiques de l’opposition, le SDF. Le parti présidé par John Fru Ndi n’entend pas se faire à la décision d’Elecam. La représentation régionale du SDF du Littoral a introduit une déclaration de manifestation publique au sous-préfet de Douala 1er. Elle projette de marcher le 15 septembre prochain à Douala, pour « dénoncer la décision irresponsable et provocatrice d’Elecam de créer des bureaux de vote dans des casernes militaires et chefferies traditionnelles.

Jean-Michel Nintcheu, député du Wouri et président régional du SDF, attend la réaction de l’autorité à laquelle il a adressé sa déclaration. Habitué des refus, l’homme politique est connu pour son opiniâtreté. En février 2017, il avait décidé de marcher malgré l’interdiction du sous-préfet de Douala 5ème qu’il accusait d’abus de pouvoir. Jean-Michel Nintcheu faisait savoir aux autorités administratives que le SDF souhaitait sensibiliser ses militants sur les notions de fédéralisme et d’unité nationale. Des thèmes en rapport à la crise socio-politique qui paralyse les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

 

Politique: Le Sdf va marcher malgré l’interdiction

Jean-Michel Nintcheu, le président régional du Social democratic front (Sdf) pour le Littoral, considère que la décision du sous-préfet de Douala 5ème est un abus de pouvoir

Jean-Michel Nintcheu, député à l’Assemblée nationale, ne mâche pas ses mots pour répondre à Journalducameroun.com. La manifestation prévue le 04 mars par la présidence régionale du Sdf pour le Littoral aura bel et bien lieu, tranche-t-il. Quid de l’interdiction signée par le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 5ème? « C’est un abus de pouvoir », estime le député. Celui-ci fait d’ailleurs savoir qu’il a déjà engagé un recours auprès du Tribunal administratif pour attaquer la décision de l’administrateur civil principal. Jean-Michel Nintcheu pense que le sous-préfet de Douala 5ème fait parler ses a priori. « Il a l’impression que mon intention est de troubler », déclare-t-il.

Le président régional du Sdf pour le Littoral est amusé quand on lui parle de représailles, alors même que l’interdiction de la manifestation est claire. Pour Jean-Michel Nintcheu, cette interdiction est en elle-même une mesure répressive.  Le député dit avoir vu des vertes et des pas mûres dans les années dites de braise (décennie 90). Par conséquent,  le Sdf va défier les autorités ce samedi 04 mars.

En rappel, le 22 février 2017, la présidence régionale du Sdf pour le Littoral a introduit un courrier auprès de la sous-préfecture de Douala 5ème dont l’objet était « Déclaration d’une manifestation publique ». Dans ladite correspondance, Jean-Michel Nintcheu faisait savoir aux autorités administratives que le Sdf souhaitait sensibiliser ses militants sur les notions de fédéralisme et d’unité nationale. Des thèmes en rapport à la crise socio-politique qui paralyse les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Deux jours plus tard, le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 5ème répondait par une interdiction formelle.