Premier camerounais médaillé d’or de boxe aux 1ers Jeux africains en 1965, le père du styliste Imane Ayissi et des artistes Ayissi Le Duc et Chantal Ayissi s’est éteint lundi à 87 ans
La grande progéniture de Jean-Baptiste Ayissi Ntsama pleure son géniteur. Premier camerounais médaillé d’or de boxe, aux Premiers jeux africains organisés à Brazzaville (Congo) en 1965, le patriarche s’est éteint lundi, 04 avril 2016, à Yaoundé des suites de maladie.
Jean-Baptiste Ayissi Ntsama laisse derrière lui plusieurs enfants pour la plupart devenus des célébrités. On peut citer entre autres: Chantal Ayissi: mannequin, danseuse et chanteuse; Imane Ayissi: danseur, chorégraphe et styliste en haute couture à Paris; Luc Séraphin Fouda Ayissi alias Ayissi Le Duc: chorégraphe, danseur, auteur, compositeur et interprète.
Parmi les autres enfants, moins connus mais tout aussi des artistes ou sportifs, on retrouve: Geneviève Ayissi: mannequin; Marguerite Ayissi: styliste en coiffure africaine; Ayissi Akassou: danseur, mannequin; Ntsama Ayissi Abraham: boxeur; Frédéric Ayissi Ntsama: pratiquant de boxe anglaise.
Jean-Baptiste Ayissi Ntsama, est né le 25 Avril 1929 à Mvolyé, à Yaoundé, au Cameroun. Sportif de talent, il a été champion de boxe anglaise d’Ile-de-France en 1956, détenteur de la ceinture du C.I.F. Poids Moyen; stagiaire interne de l’Institut National des Sports de Paris (Vincennes).
Professeur de boxe anglaise et président d’un parti politique – les Démocrates authentiques du Cameroun (DAC) -, il a été honoré dans son pays comme Officier de l’Ordre du mérite camerounais, Chevalier de l’Ordre national de la valeur, Chevalier de l’Ordre national du mérite sportif, mérite camerounais 3éme classe. En France, il a obtenu la médaille d’honneur de la Jeunesse et des sports.
