Cameroun : au moins 1000 élèves gendarmes radiés pour faux diplômes

L’information est du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense Joseph Beti Assomo.

 

Au moins mille élèves gendarmes sont radiés des effectifs des forces de défense depuis le 10 août 2022. Il s’agit des recrus incorporées au profit des armées contingent 2022. Dans un message sous forme de télégramme signé du ministre de la Défense, le motif de leur radiation est bien clair. Ils ont accédé dans les rangs avec de faux diplômes.

Dans ce document qui circule sur la toile, les noms des recrues concernées est inscrit. Les intéressés, élève et gendarmes et sous-officiers, étaient déjà en formation au sein des écoles et centre d’instruction de l’armée camerounaise. Leurs dossiers ont  pu traverser les premiers contrôles lors du déroulement du processus de recrutement. Mais plus tard, les vérifications opérées ont permis aux autorités de détecter l’imposture.

Dans un pays  où trouver du travail est devenu chose difficile en raison des pratiques de corruption, de népotisme, de favoritisme et au mépris du mérite, certains jeunes tentent d’obtenir un emploi à tous les prix. L’opération mérite de s’étendre aussi dans la fonction publique en général.

Cameroun-Extrême-Nord : Joseph Beti Assomo remobilise les troupes au front

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef) a entamé jeudi 23 juin 2022 une visite de travail dans les régions septentrionales du pays.

C’est par la ville de Mokolo, chef-lieu du département du Mayo Tsanaga région de l’Extrême-Nord que le ministre a entamé sa visite de deux jours. Arrivé en fin de matinée à Maroua, chef de lieu de la région en compagnie des chefs d’état-major et des responsables centraux, Joseph Beti Assomo est allé présider une réunion de sécurité à Mokolo. La situation sécuritaire oblige.

« Le département du Mayo-Tsanaga est secoué, depuis le début de l’année en cours, par des attaques à répétitions contre les positions des forces de défense et de sécurité, mais aussi hélas contre nos compatriotes civils dans des villages enclavés et isolés qui se sont soldées par des morts dans les rangs des forces, qu’auprès des populations civiles », a regretté le Mindef

Le contexte étant dominé par les incursions de la secte islamiste Boko-Haram qui procède aux assassinats, enlèvements avec demande de rançon et bien d’autres exactions, la stratégie de riposte était au centre des échanges. En effet, la remobilisation des troupes, le réajustement du dispositif sécuritaire de riposte contre le terrorisme et la grande criminalité, la protection des populations ont constitué les principaux points abordés.

Au cours de sa prise de parole, Joseph Beti Assomo a salué la collaboration des populations à travers les comités de vigilances, tout en donnant instructions de renforcer leur encadrement.

Le Mindef en tournée dans le Grand-Nord
Le ministre Joseph Beti Assomo à l’Extrême-Nord

« Les comités de vigilance nous en avons parlé sont sous l’encadrement des autorités administratives dont nous saluons le travail. Il va falloir resserrer leur encadrement monsieur le préfet, monsieur le gouverneur pour que les fichiers soient bien tenus, pour qu’on sache qui est qui dans tel ou tel comité de vigilance et que nous n’ayons pas dans certains comités de vigilance des agents doubles qui sont avec nous mais qui renseignent Boko-Haram », instruit le ministre.

Face aux exactions de Boko-Haram, « l’armée va poursuivre son travail, ses opérations avec davantage d’énergie en fonction des moyens mis à sa disposition par le gouvernement, avec un accent particulier sur ces zones montagneuses à la frontière et qui sont poreuses et dangereuses ». Ainsi a martelé Joseph Beti Assomo au cours de la rencontre.

Cameroun : les défis qui interpellent le nouvel évêque du diocèse de Mamfé

Mgr Aloysius Fondong Abangalo a pris fonction ce  jeudi 05 mai 2022 à la cathédrale saint Joseph de Mamfe dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest.

 

 

Nommé par le pape François le 22 février 2022 à la tête du diocèse de Mamfe, Mgr Aloysius Fondong Abangalo a pris possession de la charge canonique. C’était au cours d’une messe ponctificale présidée par l’archevêque métropolitain de Bamenda Mgr Andrew Nkea, par ailleurs président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun.

La cérémonie de prise de fonction a connu la présence du nonce apostolique au Cameroun et en Guinée équatoriale Mgr Julio Murat et du représentant du chef de l’Etat, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense Joseph Beti Assomo. Les prêtres des 26 paroisses du diocèse ainsi que les fidèles catholiques n’ont pas manqué de venir soutenir celui qui a remplacé Mgr Andrew Nkea.

Né le 05 juin 1973, le plus jeune évêque du Cameroun est désormais appelé à remplir trois fonctions. Il va enseigner la parole de Dieu, sanctifier le peuple et de gouverner. De ces fonctions découle un double défi, consistant à poursuivre l’évangélisation et à contribuer à ramener la paix dans sa localité plongée dans la crise anglophone.

En effet, le diocèse de Mamfe est situé dans la région du Sud-Ouest qui est l’une des deux régions en crise depuis 2016. Ce territoire ecclésiastique comprend les départements de la Manyu, du Lébialem, ainsi qu’une partie du Koupe Manengouba. Il a été le théâtre de plusieurs enlèvements de prêtres. Un missionnaire d’origine kenyane, le père Comas Omboto Ondari a été assassiné dans la localité de Nkembong dans la soirée du 21 novembre 2018. Les 60 000 fidèles de ce diocèse sont encore de près ou de loin, sous la menace des violences liées à la crise sécuritaire.

A ce sujet, le célébrant principal, Mgr Andrew Nkea a exhorté le nouveau promu à raviver la foi et l’espoir de ses fidèles. A ces derniers, l’archevêque a demandé de soutenir le nouvel évêque dans l’accomplissement de ses missions. Et ce n’est pas tout. Dans un contexte marqué par la crise, le nouvel évêque devra travailler en synergie avec les autorités étatiques pour ramener la paix dans son territoire ecclésiastique et dans la région.

Cameroun: Beti Assomo reçoit la secrétaire de la commission de la défense du sénat français

Hélène Conway Mauret dans le cadre de sa tournée régionale en Afrique, a été reçue en audience vendredi dernier par le ministre délégué chargé de la défense.

Sur la table des discussions, la coopération militaire entre la France et le Cameroun. Pendant près de deux heures, le ministre délégué à la présidence, chargé de la défense, Joseph Beti Assomo, et la sénatrice de la commission de la défense du Sénat français et par ailleurs sénatrice des français de l’étranger se sont penchés sur l’avenir des relations entre les deux pays.

Mais également le rôle que le Cameroun comme d’autres pays africains peuvent jouer dans le socle des nations.

Bien qu’Hélène Conway-Mouret n’a pas longuement renseigné sur les échanges, elle est néamoins revenue sur quelques éléments au sortir de l’audience, <<le ministre a dressé à la fois le tableau sécuritaire qui intéresse à la fois le Cameroun et la France. Nous avons parlé des questions sécuritaires dans la région et au-delà, puisque nous avons abordé la guerre en Ukraine, puis le nouvel ordre mondial qui est en train de se mettre en place et le rôle que l’Europe et l’Afrique vont y jouer.>>

Une entrevue avec Hélène Conway-Mauret, à laquelle l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou et l’attaché de défense auprès de l’ambassade français, Thierry Chipot ont également pris part.

Cameroun : le ministre de la Défense à l’Extrême-Nord pour remobiliser les soldats

Joseph Beti Assomo se rend ce 28 juillet 2021 à Maroua au lendemain d’une série d’attaques attaques meurtrières de la secte islamique Boko Haram.

 

« Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense effectuera une importante visite de travail à Maroua, Région de I ‘Extrême-Nord, les mercredi 28 et jeudi 29 juillet 2021. II sera question de faire le point des opérations de protection des populations ainsi que de la préservation de l’intégrité territoriale de la Région de l’Extrême-Nord », peut-on lire dans le communiqué publié ce jour.

Les attaques répétées de Boko Haram ont endeuillé le pays ces dernières heures. Lundi 26 juillet la secte djihadiste a causé la mort  de cinq militaires et fait trois blessés, un mort dans la population civile  et un blessé. C’était lors de la fusillade du poste de Commandement du Sous-Secteur N°2 de la Force Multinationale Mixte (FMM) de la Commission du Bassin du Lac Tchad, situé dans la localité de Zigue à l’Extrême-Nord.

Samedi 24 juillet 2021, Boko Haram a aussi attaqué le poste avancé de l’opération militaire Emergence 4 situé dans la localité de Sagmé, arrondissement de Fotokol. Huit militaires y ont été tués et 13 blessés.

Dans un communiqué publié hier par le responsable de la communication du ministère de la Défense (Mindef), le Capitaine de vaisseau Cyrille Atonfack Guemo, il indique que l’hydre terroriste Boko Haram semble avoir repris du poil de la bête suite à la restructuration interne de son idéologie et de sa conquête du terrain.

après la visite de Joseph Béti Assomo  dans la région de l’Ouest il y a quelques jours, il se rend  donc aussi à l’Extreme-Nord pour remobiliser les soldats sur l’idéal de protection des hommes et de leurs biens, et de défense de l’intégrité du territoire camerounais.

Cameroun : le commanditaire du massacre des élèves à Kumba a été neutralisés

Le pseudo General « Above The Law » fait partie des deux chefs de bande tués dans la nuit du dimanche 07 au lundi 08 février 2021, alors qu’ils s’apprêtaient à perpétrer  d’autres attaques dans la ville de Kumba et ses environs de Balangul.

Joseph Béti Assomo le ministre délégué chargé de la Défense (Mindef) annonce que deux fameux chefs de bandes armées ont été arrêtés. Le nommé Wanshe Celestin alias « T-Boy », et le pseudo General « Above The Law » ont été neutralisés dans la nuit du 7 au 8 février dernier. Ceux-ci et leurs éléments programmaient des attaques dans la ville de Kumba et ses environs de Balangul,  dans la région du Sud-Ouest.

Le Mindef précise que le nommé « Above The Law (parfois également appelé Mirror) est le Chef de la horde barbare qui a perpétré le 24 octobre 2020 au quartier Fiango, arrondissement de Kumba I, l’attaque du complexe scolaire privé Mother Francisca International Bilingual Academy, et froidement ouvert le feu sur des élèves en salles de classe, faisant sept (07) morts et quinzaine de blesses grave.

En somme, le bilan du ratissage organisé par les forces de défense et de sécurité fait état de de 05 terroristes neutralisés et d’autres blessés en fuite, plusieurs armes et munitions de de guerre récupérées.

Cameroun : le ministre de la Défense va réveillonner aux côtés des troupes

Joseph Beti Assomo sera le 31 décembre 2020 et le 1er janvier 2021 dans des postes avancés de l’armée en zone.

Cette année encore, une «  tradition instruite par le Chef de l’Etat depuis 6 ans » sera respectée. En effet, le ministre de la Défense vient d’annoncer que sur « Très hautes instructions du Chef de l’Etat », il va effectuer une visite de travail dans la région de l’Adamaoua, les jeudi 31 décembre 2020 et vendredi 1er janvier 2021.

Ainsi, le jeudi 31 décembre 2020, le ministre Joseph Beti Assomo va préside une « réunion se sécurité dans les services du Gouverneur de la région de l’Adamaoua et ensuite visite le poste de commandement du 33eme Bataillon d’Infanterie motorisée à Tibati et des postes avancés ». Puis à 20 h est prévue une « audition du message du chef de l’Etat à la nation avec les Hommes en zone ». La veillée de la Saint Sylvestre va se passer par la suite avec la troupe.

La journée du 1er janvier sera consacrée à la remise des épaulettes aux militaires récemment promus par le chef de l’Etat, chef des forces armées. Ce sera dès 8 h à Tibati puis à Ngaoundéré.

Il est à noter que cette tournée intervient après des autres effectuées les années précédentes à «  Kidji-Matari dans le Mayo-Sava, Fotokol dans le Logone-et-Chari, Mamfe dans la Manyu, Bossangoa et Bangui auprès du Bataillon camerounais à la Minusca en République centrafricaine, Kye-Ossi dans la Vallée du Ntem », rappelle un communiqué signé du Mindef.

Cameroun – Sport Militaire en Afrique: Le général Maikano Abdullahi, nouveau président de l’OSMA

Le nigérian, qui remplace le colonel David Kabre du Burkina Faso, a officiellement pris fonction le lundi 30 novembre 2020 à Yaoundé en présence du ministre camerounais de la Défense et des hauts gradés de l’armée camerounaise.

Le général de brigade  Maikano Abdullahi, élu président de l’Organisation du Sport militaire en Afrique (OSMA) a été installé dans ses fonctions le 30 novembre 2020 à Yaoundé, siège de l’OSMA.

La cérémonie de son installation a été présidée par le ministre délégué chargé de la Défense.  Joseph Béti Assomo l’a engagé à faire du sport, au sein des forces armées des pays membres de l’osma, un moyen de renforcer la confiance entre les forces de l’ordre et les populations.

Ayant pris note de cette recommandation, le général de brigade Maikano Abdullahi a annoncé d’autres chantiers sur lesquels il entend s’investir.   « Je souhaite créer une synergie avec le secteur privé et d’autres institutions pour nos activités. Je veux également ramener les pays actifs du continent au sein de notre organisation», a-t-il indiqué.

Dans le domaine du sport militaire,  le général de brigade Maikano Abdullahi a  participé à l’organisation de plusieurs compétitions. A savoir : le tournoi de football intermilitaire africain en Côte d’ivoire, le championnat de boxe intermilitaire africain en Guinée et le championnat de handball intermilitaire africain au Nigeria, mais aussi le championnat de Cross-country intermilitaire africain en Angola.

Cameroun : environ 245 milliards de FCFA, budget de l’armée pour l’année 2021

Le 28 novembre 2020, le ministre délégué chargé de la Défense a défendu cette enveloppe devant les députés.

Pour 2021, Joseph Beti Assomo veut plus d’argent en 2021. Face la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée nationale le 28 novembre 2020, le ministre de la Défense a défendu une enveloppe d’un peu plus de 245 milliards de FCFA pour 2021. Soit une hausse d’environ 15 milliards comparée à celle de cette année.

Le ministère de la Défense (Mindef) compte disposer de 239,913 milliards de FCFA pour son fonctionnement et six milliards de FCFA pour les  investissements.

En effet, outre les missions régaliennes et les engagements opérationnels en cours, le Mindef envisage mener une réflexion visant à intégrer le patriotisme économique dans la commande des équipements militaires ; mettre en place un système statistique;  poursuivre le combat contre la pandémie de la Covid-19 et acquérir des équipements pour les hôpitaux militaires.

Le Mindef annonce également qu’il va accompagner d’autres administrations dans le cadre du programme de désarmement-démobilisation-réintégration, poursuivre la densification de la présence des forces de l’ordre sur le territoire, entamer des études de construction des hôpitaux militaires à Maroua et Bamenda, et  poursuivre la construction des bataillons de la brigade du quartier général.

Ainsi, la quête de la paix et les investissements dans le domaine de la santé occupent des places de choix dans le plan d’action 2021 du  ministère de la Défense.

Accord de défense entre le Cameroun et la Guinée équatoriale

L’acte a été signé mardi 21 juillet à Malabo, après trois semaines de concertations directes entre les ministres de la Défense des deux pays et ceux des Affaires étrangères

 

Le ministre camerounais de la Défense, Joseph Beti Assomo (photo, c), et son homologue équato-guinéen, Leandro Bakale Ncogo, ont signé, ce 21 juillet 2020 à Malabo, un “accord de coopération relatif aux modalités de coordination et d’actions communes en matière de défense et de sécurité transfrontalières entre la République de Guinée équatoriale et la République du Cameroun”.

L’accord constitue “une expression significative du haut niveau atteint par le dialogue politique et la coopération en matière de sécurité et de défense entre les deux pays”; et souligne “le rôle important que les Forces de défense sont appelées à jouer dans la préservation de l’intégrité du Golfe de Guinée, en particulier dans les zones frontalières où les actions de poursuite sont rendues difficiles, en raison des contraintes de souveraineté des Etats”, d’après le communiqué conjoint publié par les deux parties.

L’accord est l’aboutissement d’un peu plus de trois semaines de négociations directes menées à Yaoundé et Malabo par les ministres de la Défense des deux pays, soutenus par ceux des Affaires étrangères.

La réunion de Malabo, qui a vu la signature de l’accord, a été organisée les 20 et 21 juillet. Celle de Yaoundé avait eu lieu du 29 au 30 juin.

Pour rappel, les forces de défense et de sécurité camerounaises avaient réussi, fin décembre 2017, à prévenir un coup d’Etat en Guinée équatoriale, en partageant des renseignements et en interceptant un convoi de véhicules convoyant des mercenaires à Kye-Ossi. Cet incident, qui avait conduit à de nombreuses arrestations en Guinée équatoriale, avait amené les autorités de ce pays à reconsidérer le bien-fondé de la libre circulation entre les pays de la Cemac. Un projet de mur initié par la Guinée équatoriale, officiellement pour des raisons de sécurité, était survenu après cette affaire.

Joseph Beti Assomo : « les incidents et malentendus entre le Cameroun et la Guinée équatoriale relèvent dorénavant du passé »

Présent en Guinée équatoriale pour la seconde concertation en vue de résoudre les différends frontaliers qui opposent le Cameroun et la Guinée équatoriale, le ministre délégué chargé de la Défense Joseph Beti Assomo a été reçu en audience par Son excellence Théodoro Obiang Nguema.    Au terme de sa réception, l’envoyé du président Paul Biya s’est exprimé à la presse. Ci-dessous l’intégralité de sa réaction au micro de la CRTV Poste national.

Joseph Beti Assomo :  » Nous avons saisi l’occasion pour échanger sur l’état des relations entre nos deux pays. Ceci fort du mandat que nous avons reçu de notre président, Son excellence Paul Biya. Nous allons prendre des engagements pour que les armées de  nos deux pays travaillent  dorénavant main dans la main, pour dissiper les malentendus, les incompréhensions dont nous avons enregistré ces derniers mois à notre frontière terrestre commune. Je puis donc vous assurer que ces incidents, ces malentendus relèvent du passé et qu’il va falloir tourner la page pour que nos relations deviennent stables et claires comme elles l’avaient déjà été. »

Le Cameroun ne s’oppose pas publiquement à la construction d’un mur à sa frontière avec la Guinée équatoriale

Le communiqué final des travaux menés à Yaoundé les 29 et 30 juin ne mentionne pas ce point. Les ministres de la Défense des deux pays promettent de “renforcer significativement” le partenariat dans le domaine de la défense, de la sécurité et des échanges transfrontaliers

 

C’était le point d’achoppement dans les relations entre la Guinée équatoriale et le Cameroun ces derniers mois: le projet de construction, par le voisin équato-guinéen, d’un mur et de miradors (tours de surveillance) à sa frontière – qui jouxte les localités de Kye-Ossi et Abang-Minko’o – avec son voisin; mais la diplomatie a réussi à éviter ce point dans le communiqué final des travaux qui se sont déroulés ces deux derniers jours à Yaoundé.

Les ministres de la Défense du Cameroun et de la Guinée équatoriale, réunis à Yaoundé du 29 au 30 juin, avec “des experts des deux pays”, ont discuté “essentiellement sur les modalités de collaboration et d’actions sécuritaires communes à la frontière entre les deux pays”, relève le document consulté par JournalduCameroun.com.

Ils se sont engagés à “renforcer significativement leur partenariat dans le domaine de la défense, de la sécurité et des échanges transfrontaliers”, peut-on lire dans ce communiqué conjoint.

Les deux personnalités ont aussi “résolu de dynamiser davantage les échanges dans les domaines de la formation, du renseignement et de la lutte contre la criminalité transfrontalière et les autres types de menaces”.

Sur cet aspect, pour rappel, les forces de défense et de sécurité camerounaises avaient réussi, fin décembre 2017, à prévenir un coup d’Etat en Guinée équatoriale, en partageant des renseignements et en interceptant un convoi de véhicules convoyant des mercenaires à Kye-Ossi. Cet incident, qui avait conduit à de nombreuses arrestations en Guinée équatoriale, avait amené les autorités de ce pays à reconsidérer le bien-fondé de la libre circulation entre les pays de la Cemac. Le projet de mur, officiellement pour des raisons de sécurité, était survenu après cette affaire.

La concertation organisée à Yaoundé ces deux derniers jours l’a été sur “instructions” du président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, et du chef d’Etat camerounais Paul Biya, d’après le communiqué conjoint.

Y ont pris part: le ministre camerounais de la Défense, Joseph Beti Assomo, son homologue de la Guinée équatoriale, Leandro Bakale Nkogo, les chefs d’états-majors des Armées des deux pays, respectivement le général de corps d’armée René Claude Meka et le général de division Lamberto Nguema Micha, ainsi que des “experts”.

Cameroun : aucun militaire n’est aux arrêts pour décapitation de civils dans le Nord-ouest (Mindef)

La Division  communication du ministère de la Défense dément l’information relayée ce matin par certains journaux et sur les réseaux sociaux. Information  selon laquelle le ministre Joseph Béti Assomo a ordonné l’arrestation d’un certain Capitaine Jacques Tchenem Valkossa pour des faits de décapitation d’un civil et massacre d’une femme et ses trois enfants.

« Non à la désinformation !», fulmine le chef Division de la Communication au ministère de la Défense dans un communiqué publié ce 28 avril. Ceci en rapport  avec une information selon laquelle le Capitaine Jacques Tchenem Valkossa, en service au 4ème Bataillon d’Intervention Rapide amphibie serait mis aux arrêts sur ordres du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense pour avoir dirigé une équipe de sept soldats qui auraient décapité un civil et ôté la vie à une femme et ses trois enfants.

« Il n’en est rien. Absolument rien », dément le capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo. « Le supposé Capitaine Valkossa Tchenem est inconnu des effectifs des Forces de Défense. De même que l’Unité à laquelle il est sensé appartenir, le 4ème Bataillon d’Intervention Rapide amphibie, qui n’existe que dans les lubies de ces créateurs de fake news », informe-t-il.

Il dénonce les auteurs de ce « fake news ». « En s’essayant à cette tentative de manipulation abjecte et puérile de l’opinion publique, les instigateurs de cette communication haineuse participent certainement de la vaste campagne organisée par les détracteurs de la République, qui s’attaquent en même temps aussi bien au moral de la troupe qu’aux symboles de l’État, qu’à celles et ceux qui le représentent ».

Le capitaine de Frégate Cyrille Atonfack  indique par ailleurs  que : « outre leurs missions régaliennes, les Forces de Défense et de Sécurité sont fortement engagées dans la lutte contre le COVID-19, aux côtés du Ministère de la Santé Publique ainsi que des autres entités étatiques concernées par cette pandémie mondiale, pour le bien de nos vaillantes populations ».

Cameroun: le Covid-19 s’invite dans le thème de la 48e édition de la fête nationale de l’Unité

Selon le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, le thème “prescrit” par le chef de l’Etat cette année est libellé: “Tous unis face à la pandémie du Covid-19, pour un Cameroun résilient, résolument tourné vers la paix, la stabilité et le développement économique”

 

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a informé, le 20 avril, les différents commandements des Armées et de la Gendarmerie du thème de la 48e édition de la fête nationale de l’Unité, prévue le 20 mai 2020.

D’après Joseph  Beti Assomo, le thème “prescrit” par le chef de l’Etat , chef des Forces armées est libellé: “Tous unis face à la pandémie du Covid-19, pour un Cameroun résilient, résolument tourné vers la paix, la stabilité et le développement économique”.

La fête nationale de l’Unité, célébrée chaque 20 mai, donne souvent lieu à une parade militaire et civile présidée par le chef de l’Etat Paul Biya en personne. Cette parade est incertaine cette année, en raison des mesures de restriction prises le 17 mars par le gouvernement pour faire face à la propagation du nouveau coronavirus.

Cameroun: les Forces de défense et de sécurité fabriquent leurs propres masques contre le Covid-19

Selon le ministère de la Défense, l’atelier central de couture de la réserve logistique des Armées et de la Gendarmerie va produire 5 000 masques par jour dès le 22 avril, contre une production de 2500 masques par jour depuis l’apparition des premiers cas de coronavirus en mars

 

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a visité ce vendredi, 17 avril, l’atelier central de couture de la réserve logistique des Armées et de la Gendarmerie, au quartier Général à Yaoundé. 

Selon les services de communication du ministère de la Défense, les responsables de l’atelier ont expliqué à Joseph Beti Assomo que cette structure produit 2500 masques par jour depuis l’apparition des premiers cas de Covid-19 au Cameroun début mars.

L’Atelier compte produire 5000 masques par jour dès le 22 avril, en mobilisant ses artisans 07 jours par semaine au lieu de 05 jours.

“Ces masques ont été testés et validés par la direction de la Santé militaire dont le rôle est de veiller au respect des normes sanitaires de ces masques. Ils seront, par la suite, envoyés à la réserve logistique des Armées et de la Gendarmerie, où ils seront distribués à tous les personnels militaires sur toute l’étendue du territoire”, explique le Mindef.

Cameroun – Guinée équatoriale : tensions à la frontière

Une délégation constituée entre autres du ministre de la Défense et de celui de l’Administration territoriale séjourne dans la région du Sud depuis hier, pour en savoir davantage sur la construction  d’une barrière centre les deux pays.

La Guinée équatoriale aurait élevé  un mur de séparation avec le Cameroun.  Informé, le gouvernement a dépêché sur le terrain le ministre délégué de la présidence de la République, chargé de la Défense, et le ministre de l’Administration territoriale.

Joseph Beti Assomo,  Paul Atanga NJi, ainsi que le commandement de la région du Sud sont sur le terrain pour évaluer la situation. Il est reproché à la Guinée équatoriale d’avoir érigé cette barrière de manière unilatérale et sans respect des limites territoriales.

Il faut dire que le projet de construction de ce mur se murmurait depuis l’annonce d’un coup d’État manqué en Guinée équatoriale. Selon Malabo, un groupe de mercenaires étrangers avait voulu le 24 décembre 2017 attaquer le président Teodoro Obiang Nguema, qui se trouvait dans son palais de Koete Mongomo (à une cinquantaine de km du carrefour des trois frontières entre le Gabon, la Guinée et le Cameroun).

Ce 27 décembre, une trentaine d’hommes armés avaient été arrêtés à la frontière entre le Cameroun et la Guinée équatoriale par la police camerounaise. Parmi eux, on comptait 24 étrangers – Tchadiens et Centrafricains.

Cameroun-Tuerie de Ngarbuh: 13 jours après, Paul Biya ouvre une enquête

Près de deux semaines après le massacre survenu dans le Nord-ouest, le Chef de l’Etat demande à son tour des comptes.

Paul Biya, le président de la République a ordonné une commission d’enquête sur l’incident de Ngarbuh. L’information est  du gouverneur de la région du Nord-Ouest Adolph Lele Lafrique, qui  procédait hier à Ntumbaw à la distribution des produits de première nécessité à quelques  200 familles déplacées du fait de la crise sécuritaire.

La commission dispose de huit jours pour rendre ses conclusions sur la tuerie survenue le 14 février dans le village Ngarbuh.

Le ministère délégué chargé de la Défense indique qu’il y a eu cinq victimes après des tirs entre l’armée et les séparatistes, causant une « explosion accidentelle» des réservoirs de  gaz.  Joseph Béti Assomo avait ouvert une enquête pour établir les responsabilités et l’ensemble des dommages.  Plusieurs ONG affirment quant à elles, qu’il y aurait eu au moins 22 personnes assassinées. Parmi les victimes, plus d’une dizaine étaient des enfants.

Mondial militaire de football : le Cameroun pays organisateur rassure

A  Hen J. Blikman, président du comité football du Conseil international du sport militaire, Saïd Kamsouloum le  secrétaire général du ministère de la Défense, vient de réaffirmer la détermination du pays à accueillir le tournoi  du 20 juin au 6 juillet 2020.

Hen J. Blikman du Conseil international du sport militaire achève ce 14 janvier 2020 la visite d’inspection des infrastructures devant abriter la Coupe du monde militaire  féminine de football. Le quotidien gouvernemental Cameroun Tribune qui a suivi cette visite  rapporte que l’inspection s’est faite notamment au stade omnisports, aux stades annexes et au stade de Ngoa Ekelle pour ce qui est des infrastructures sportives.

Pour ce qui est des infrastructures hospitalières, la mission a sillonné les locaux de l’hôpital général, l’hôpital central, l’hôpital de la CNPS, l’hôpital militaire et la division de la santé opérationnelle. Et enfin, parmi les hôtels, il y a : Hilton, Mont Fébé, La Falaise, Djeuga et Jouvence 2000.

La veille, renseigne toujours Cameroun Tribune,  le secrétaire général du ministère de la Défense, Saïd Kamsouloum,  recevait  en audience Hen J. Blikman. « Notre pays est très honoré par cette désignation (comme pays organisateur. Ndlr). Une organisation solide, structurée et transversale intégrant plusieurs militaires a été mise sur pied à cet effet », a déclaré Saïd Kamsouloum. *

En réponse, le président du comité football du CISM a indiqué : « C’est la première fois que la compétition se déroule sur le continent africain. Nous savons que le Cameroun mettra tout en œuvre pour garantir le succès de cet événement ».

Le tournoi va regrouper huit pays. Les qualifiés seront connus à partir de mars prochain. La Coupe du monde féminine militaire quant à elle  est prévue du 20 juin au 6 juillet 2020

 

Crise sécuritaire à l’Est Cameroun: le ministre de la Défense se rend à Bertoua

Depuis quelques jours, les populations de cette région du Cameroun subissent les attaques des bandes armées de la République de Centrafrique. Le ministre descend sur les lieux ce 23 août pour s’enquérir de la situation.

Prendre la mesure des dégâts, échanger avec les forces de l’ordre sur place et discuter d’une stratégie pour endiguer les exactions des groupes armés en provenance de la République Centrafricaine (Rca). Ce sont là quelques objectifs de la visite de deux jours de Joseph Beti Assomo à Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est Cameroun. Le ministre de la Défense (Mindef) s’y rend ce 23 août. Il sera question pour lui de faire des descentes dans les localités les plus touchées par l’insécurité.

Depuis quelques jours, des groupes armés en provenance de la Centrafrique (pays limitrophe de la région de l’Est), mènent une incursion dans les localités de la région. Des sources assurent d’ailleurs que ces milices ont essayé de planter leur drapeau sur le territoire camerounais.

En rappel, la région de l’Est est en proie depuis plusieurs années à des tensions diverses. Selon des chiffres de 2014 du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr), la région de l’Est accueillait près de 36 000 réfugiés centrafricains. Ils ont fui les violences perpétrées par les milices ex-Séléka et Anti-balaka à Bangui et dans d’autres villes du nord-ouest de la Rca.

Cameroun : le torchon brûle entre le ministre de la Défense et le chef d’état-major interarmées

Une note de renseignement relève des rapports tendus entre le ministre Joseph Beti Assomo et le général René Claude Meka. Le Sed également en bute à l’acrimonie du général Baba Souley.

Un « bulletin de renseignement spécial » en libre circulation sur les réseaux sociaux révèle des rapports acrimonieux entre le ministre de la Défense et son Secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie d’une part ; et le chef d’état-major interarmées et le chef d’état-major de l’armée de terre d’autre part.

Ledit bulletin, adressé à la « Très haute hiérarchie », rapporte un incident au cours d’une réunion de sécurité qui réunissait les principaux responsables de l’appareil de sécurité du Cameroun ; à l’instar du haut commandement militaire, du chef de la police nationale, du chef des services secrets ou encore du général Directeur de la sécurité présidentielle.

Au cours de cette réunion, le général de corps d’armée René Claude Meka « a vertement tancé » le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo. L’officier général reprochait sans ménagement à son chef hiérarchique de « s’immiscer maladroitement dans les opérations militaires en s’adressant directement aux échelons subordonnés ». Ce qui ne surprendrait pas le général de 80 ans, qui fustige l’option choisie par le ministre de s’entourer « des gens qui ne maîtrisent pas le travail et qui n’ont aucune connaissance de l’armée ».

Au cours de la même réunion, un autre incident intervient entre un civil et un haut gradé. Landry Galax Etoga, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la gendarmerie (Sed) est pris à partie par le général Baba Souley, chef d’état-major de l’armée de terre. Ce dernier aurait rétorqué au patron de la gendarmerie de « parler de ce qu’il connaît et d’éviter la délation ».

Landry Galax Etoga aurait provoqué le courroux du général en sollicitant du ministre de la Défense un meilleur traitement pour les commandants de région de gendarmerie, nettement moins lotis que leurs pairs commandants des régions militaires interarmées. La différence serait telle que dans la gendarmerie, ces commandants ont une dotation mensuelle en carburant de 400 000 Fcfa, contre plus d’un million pour les commandants de régions interarmées.

La note relève par ailleurs que cet incident n’est pas isolé, car les rapports entre le ministre de la Défense et le chef d’état-major sont « exécrables ». « Le chef d’état-major ne manque aucune occasion d’humilier publiquement le Mindef qui se contente d’un rire forcé pour faire bonne figure », peut-on lire. Il est à relever également que le général René Claude Meka se montrait plus conciliants avec les précédents ministres à qui il faisait ses remarques en privé.

Malgré la date qui a été caviardée sur le document, les noms cités indiquent que l’incident semble s’être déroulé des mois après le remaniement ministériel de mars 2018.

Les rapports entre l’armée et la hiérarchie militaire civile ont généralement été tendus au Cameroun. Par le passé, le président de la République, commandant en chef des forces armées, arbitrait au terme d’un remaniement ministériel qui voyait un changement de ministre de la Défense.

Boko Haram : 16 soldats et 8 civils tués dans l’attaque de Darak (officiel)

Tel est le bilan qu’a présenté mercredi le gouvernement camerounais au sujet de l’attaque de Boko Haram à Darak, à l’Extrême-Nord du Cameroun, survenu dans la nuit de dimanche.

L’armée camerounaise a perdu 16 de ses militaires dans des affrontements avec les éléments de Boko Haram. Huit autres ont été blessés au cours de la riposte que menait la Force multinationale mixte dans la nuit du 09 au 10 juin, suite à l’attaque de Darak (département du Logone et Chari).

Dans un communiqué rendu public mercredi, le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, fait savoir que plus de 300 terroristes de Boko Haram, lourdement armés, sont entrés à Darak pour y commettre des forfaits. Huit civils ont été tués et une femme a écopée de blessures.

Le bilan du côté de la secte nigériane s’élève à 64 combattants tués, huit capturés, plusieurs blessés en fuite et trois embarcations détruites.

Cette attaque est la première d’envergure enregistrée dans le pays depuis plusieurs années. La secte terroriste Boko Haram, affaiblie, avait été réduite à mener des attaques kamikazes dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Cameroun: pas d’arrêt des poursuites pour Ayuk Tabe et ses compagnons

Le Mindef a donné des clarifications quant aux détenus anglophones susceptibles de bénéficier de l’arrêt des poursuites ordonné par le président Paul Biya. Les commanditaires et planificateurs de la crise anglophone en sont exempts.

L’identité des détenus anglophones concernés par la mesure présidentielle n’est pas encore connue. Des restrictions apportées jeudi par le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, permettent cependant d’exclure Julius Ayuk Tabe et ses neuf compagnons de la liste des bénéficiaires.

Le président autoproclamé de l’Ambazonie et les autres dignitaires de son gouvernement fictif sont jugés au Tribunal militaire de Yaoundé depuis une semaine pour des faits de « financement des actes de terrorisme », révolution, « insurrection », « bande armée », « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat », entre autres.

Lire aussi : Tribunal militaire : 11 chefs d’accusation retenus contre les leaders sécessionnistes

Des chefs d’accusation qui sont suffisamment graves dans le système pénal camerounais pour être sanctionnés d’une peine de mort. Ce qui, de ce fait, les exempte de tout arrêt des poursuites. « Il importe de préciser que cette mesure concerne uniquement les personnes dont l’examen approfondi des dossiers pendants devants es juridictions militaires et les dossiers d’enquêtes en cours ont fait ressortir en leur encontre des charges d’une amplitude de gravité relative. Les criminels, assassins et autres dangereux terroristes, ainsi que les commanditaires et planificateurs de la crise sécuritaire en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest« , a précisé le ministre chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo.

Deux cent quatre-vingt neufs détenus vont bénéficier de l’acte présidentiel se rapportant à l’arrêt des poursuites contre des activistes anglophones. Il s’agit de 16 personnes à la prison centrale de Bafoussam, 49 à la prison centrale de Bamenda, 99 à la prison centrale de Buea, 14 à la prison centrale de Douala, 85 à la prison centrale de Yaoundé, 33 dans les locaux de la Gendarmerie nationale et deux à la police judiciaire.

 

Cameroun : quatre personnes neutralisées après la mort d’un missionnaire américain

Joseph Beti Assomo, ministre camerounais de la Défense, a déclaré que les terroristes présumés soupçonnés du meurtre de Charles Trumann Wesco, mardi, ont été tués.

Dans un communiqué officiel, Joseph Beti Assomo, le ministre camerounais de la Défense, a déclaré que les terroristes présumés étaient sur le point d’attaquer la brigade de gendarmerie Bambili et l’université de Bamenda lorsqu’ils ont tiré sur Charles Trumann autour de Four Corners à Bambui.

Un lieutenant-colonel et un étudiant de l’ENSET de Bambili ont été blessés lors de l’intervention des forces de défense et sont actuellement pris en charge à l’hôpital de Bamenda. « Le bilan fait état de 4 terroristes neutralisés, de plusieurs blessés dans leur rang et de quatre fusils de calibre 12 récupérés », a précisé le ministre.

Le ministre de la Défense a également mis en garde les étrangers pénétrant dans les zones de conflit. Il leur a recommandé d’avertir les responsables de la sécurité afin qu’ils puissent bénéficier d’une sécurité maximale. Tout en adressant un message de condoléances à la famille endeuillée, le ministre de la Défense a également félicité les soldats pour leur professionnalisme dans les régions anglophones du Cameroun.

Les militants des séparatistes ont toutefois réfuté les affirmations du ministre, accusant les soldats de la mort du missionnaire américain. Charles Trumann Wesco est décédé mardi après que son véhicule a été « criblé de balles » à Bambui, une ville du Nord-Ouest du Cameroun.

Cameroun : le gouvernement évoque la crise anglophone au parlement

C’était lors des interventions du Premier ministre, Philemon Yang, et du ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, vendredi dernier, au Sénat et à l’Assemblée nationale.

La question de la crise anglophone a été évoquée par le gouvernement camerounais au Parlement. C’était ce vendredi 22 juin 2018, lors des questions orales des parlementaires au gouvernement. A l’Assemblée nationale comme au Sénat, en effet, députés et sénateurs ont eu des explications sur la gestion de la crise ainsi que sur les conséquences de ce conflit.

Au palais des verres de Ngoa Ekelle, c’est le Premier ministre Philemon Yang qui s’est chargé d’expliquer aux députés ce qui a été fait pour résoudre la situation qui prévaut en zone anglophone. Répondant à une intervention de la députée UDC, Hermine Patricia Ndam Njoya qui lançait un appel au dialogue, le chef du gouvernement est revenu sur les voies de sortie de crise engagées par le gouvernement, affirmant que le dialogue est « la voie par excellence adoptée pour la résolution des conflits sociopolitiques au Cameroun ».

Il a, par la suite, rappelé la création par le chef de l’Etat, de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, organe qui participe « à la promotion du dialogue » en temps de paix comme en période de crises. Le Premier ministre, Philemon Yang, ajoute qu’il appartient à l’Etat seul de faire respecter les lois et règlements en vigueur au Cameroun. « Nul n’a le droit de violer la loi. Le recours à la force proportionnelle à l’attaque est généralement mis en œuvre pour protéger les droits des autres citoyens qui ne sont pas partie prenante des revendications » a-t-il conclu.

Comme Philemon Yang, c’est le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, qui s’est adressé aux sénateurs sur la situation en zone anglophone. Interpellé par le sénateur Jean-Marie Pongmoni, qui souhaitait s’enquérir de ce qui s’est passé dans la nuit du 24 au 25 mai à Menka Piyin, le ministre de la Défense a admis que cinq civils avaient été tués au cours de cette opération menée par les militaires camerounais. Il a également affirmé que « 22 terroristes [ont été] neutralisés » avant de s’insurger du comportement de certains leaders sociopolitiques qui profitent de cette crise « pour se donner en spectacle dans des vidéos ».

C’est la première fois que la question anglophone est soulevée au parlement camerounais depuis la session de novembre 2017, où les parlementaires du SDF avaient entamé une opération dénommée « Blocus », dont le but était d’inscrire la crise anglophone à l’ordre du jour de ladite session parlementaire. Le président de l’Assemblée nationale avait estimé à cette date, que le moment n’était pas approprié, car « la session de novembre est consacrée à l’examen du projet de budget de la République du Cameroun ».

 

 

 

 

Cameroun : le Mindef célèbre le Ramadan dans l’Extrême-nord

Joseph Beti Assomo s’est rendu à Kolofata, dans le but d’apporter du réconfort aux populations et aux soldats en poste dans cette ville.

Le ministre délégué auprès de la présidence de la République chargé de la Défense est à l’Extrême-nord depuis le samedi 24 juin 2017 pour une visite de travail de deux jours. Il va passer la fête du Ramadan dans cette partie du pays. Le membre du gouvernement a assisté à la grande prière du Ramadan à Maroua ce dimanche.

Samedi, il s’est rendu à Kolofata, alors qu’un attentat y a été déjoué vendredi, aux environs de 6h20.  Une femme a tenté de s’infiltrer dans le camp des réfugiés nigérians de la ville. Elle a été repérée par un vigile, puis abattue.

Mardi, toujours à Kolofata, onze personnes -dont deux kamikazes- sont mortes après l’explosion d’une bombe humaine. Trois enfants ont également perdu la vie après cette attaque.

Conscient des menaces sécuritaires qui pèsent sur la région, Joseph Beti Assomo s’y est rendu en visite de travail, pour faire le point sur les opérations militaires en cours dans la lutte contre la secte Boko haram.

A Kolofata, Joseph Beti Assomo a réconforté les troupes, leur a dit toute la reconnaissance de la nation et les a encouragé à poursuivre leur mission de défense de l’intégrité des frontières du Cameroun.

Le ministre de la Défense, accompagné de quelques hauts gradés de l’armée camerounaise, est également allé à Kolofata pour transmettre des dons en denrées de première nécessité du chef de l’Etat aux populations de cette partie du pays. Celles-ci sont confrontées à la menace permanente d’incursions sournoises de bombes humaines. Depuis trois mois, Kolofata est le théâtre d’attentats suicides au moins une fois par semaine.

Joseph Beti Assomo s’est également rendu à Mora, samedi, où il a rencontré les soldats et les populations.

La dernière visite de Joseph Beti Assomo dans les villes de Kolofata et Mora date de décembre 2015. Deux mois après sa nomination comme ministre de la Défense, il avait passé le réveillon de la Saint-sylvestre 2015 à Kolofata, aux côtés des troupes. Une action qui avait fait grimper sa cote de popularité auprès des camerounais.