Cameroun : Joseph Le place la carrière des agents de l’Etat au centre des attentions

C’est la quintessence du discours du ministre Joseph LE lors de l’installation des responsables récemment nommés  au Minfopra.

D’entrée de jeu ce 05 septembre 2023 à Yaoundé, le ministre Joseph Le a fixé le cap. Inspecteur N°2 ; Directeurs, Sous-directeurs, Chefs de Cellules, Chefs de Services et Chargés d’Etudes Assistants ont reçu un rappel des principales attentes de la hiérarchie. Le chemin  vers l’émergence  du Cameroun à l’horizon 2035 passe sans doute par la mise à disposition d’une administration répondant aux exigences de la modernité.

Si le processus peut s’appuyer sur la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), il  devra surtout disposer de personnels taillés à son image. C’est tout logiquement que le Minfopra, en sa qualité de gestionnaire des ressources humaines de l’État, s’ inscrit dans un engrenage  de perpétuelle correction.

En présidant cette cérémonie en présence de plusieurs membres du gouvernement et de l’évêque du Diocèse de Mbalmayo, Joseph LE procédait non seulement, à l’installation des responsables récemment nommés à la Direction de la Gestion des Carrières (DGC), l’inspection Générale et le secrétariat permanent à la réforme administrative, mais aussi , à la remise des médailles à titre exceptionnel,  à trois de ses collaborateurs.

A en croire gazeti237, le Minfopra aura surtout saisi l’occasion que lui offrait cette circonstance,  pour rappeler à tous ces responsables,  les principaux challenges qui sont les leurs et même les défis de son département ministériel.

S’ils auront pour principale mission la gestion efficace et qualitative des carrières des agents, ces nouveaux responsables devront surtout mener ce département ministériel vers l’atteinte de ses missions. Un devoir qui passe prioritairement par la maîtrise des  nombreux défis   pressants, desquels dépend le côté  catalyseur de développement et   source de bien-être du Minfopra.

Il s’agit de la gestion moderne des ressources humaines de l’Etat, à travers  notamment : la mise en service attendue du nouveau SIGIPES ; la mise en service, déjà effective, de la plateforme de vérification de l’authenticité des diplômes ;l’implémentation définitive de la nouvelle procédure d’intégration des enseignants et autres agents publics ; la mise en œuvre de la Stratégie Générale des Organisations Administratives (SGOA) et la dématérialisation ainsi que  la simplification de la quasi-totalité des services publics.

« Si cet ajustement des équipes vise à terme, la performance, l’efficacité et l’efficience, je tiens à lever toute forme d’équivoque. Certes, au regard d’une récente actualité, il était nécessaire de faire un peu de ménage, mais nous avons surtout besoin de faire autrement, pour faire mieux dans les contraintes qui sont les nôtres », a indiqué Joseph Le,  avant de dérouler explicitement ses attentes envers les responsables installés.

Cameroun : des campus numériques en gestation

Digitalisation de l’administration publique  est en bonne voie au Cameroun. Les révolutions numériques et pédagogiques vont bousculer les établissements de l’enseignement supérieur.

La signature du mémorandum d’entente, entre l’Etat du Cameroun représenté par Joseph Le, ministre de fonction publique et Koica dont le signataire était Gyuhong Lee, son Directeur  au pays s’est effectuée le 10 juillet 2023. Les documents ont été paraphés  en présence du Secrétaire Général du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire.

L’implémentation réussite de la Stratégie nationale de développement (SND30) passe sans doute,  par la mise à disposition d’une administration répondant aux défis de la modernité. Entre environnement propice à la corruption et prisonnière du poids de sa paperasse, l’administration publique camerounaise peine à trouver ses marques dans un monde plus que jamais numérisé.  C’est dans le souci de s’arrimer  à cette  exigence, que le pays de Paul Biya  vient de marquer un point important,  en signant un mémorandum d’entente avec l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (Koica).

Intitulé  Project for Enhancing Awareness and Capacity Building for Public Service Transformation in Cameroon, il vise prioritairement la  transformation des compétences manuelles des agents publics vers les compétences numériques harmonisées, pour un meilleur service public en ligne aux profits des entreprises et des citoyens. « Il s’agit de quelque chose de très important de pratiquement révolutionnaire.  Nous sommes aujourd’hui à la première étape qui consiste à la signature et ensuite il y aura la signature des agréments  entre le Minepat et Koica. Nous sommes véritablement en train de mettre le projet sur pieds » souligne Joseph Le.

Cameroun : déjà plus de 13 milliards de F engloutis dans le Sigipes II

Le Système informatisé de gestion intégrée du personnel de l’Etat et de la solde de deuxième génération tarde à avoir des résultats probants.

A deux mois de l’échéance contractuelle pour la livraison du Système informatisé de gestion intégrée du personnel de l’Etat et de la solde de deuxième génération (juin 2023), l’incertitude plane sur la mise en service de ce dispositif. La conception et le développement de ce projet avait été confiée en juin 2021 à un binôme d’entreprises après l’échec d’un premier consortium recruté en 2014.

Le communiqué du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) à l’issue de la sixième session du Comité interministériel chargé de l’assistance du prestataire, du suivi et du contrôle du projet de mise en œuvre d’un nouveau Système informatisé de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la solde (Sigipes II), le 27 mars dernier, ne mentionne pas le taux d’avancement des travaux.

A l’ouverture des travaux, pourtant, Joseph Lé, en sa qualité de président dudit comité, a assuré que le rapport d’exécution prévu pour être présenté au cours cette session s’appesantirait « sur les détails chiffrés, de telle manière qu’au sortir de ce conclave, chacun puisse, par lui-même, se faire une idée exacte du niveau réel d’avancement des travaux. Ce, d’autant plus qu’il y a eu beaucoup de glissements par rapport aux délais prescrits ».

En fait de délais prescrits, le gouvernement avait confié en juin 2021 la réalisation du Sigipes II à un binôme d’entreprises : la société de l’information, de l’aménagement et de la communication (Simac) pour lot 1 consacré  au développement et à la mise en service des fonctionnalités de base de la nouvelle application et Afreetec pour le lot 2, dédié à l’assistance et la maîtrise d’ouvrage. Durée des travaux : 24 mois.

Pour le développement et la mise en service des fonctionnalités de base de ce système, la tunisienne Simac devait empocher jusqu’à 4,890 milliards Fcfa. Le coût de la prestation d’Afreetec, lui, était chiffré à 955,8 millions Fcfa ; soit près de 6 milliards Fcfa pour les deux contrats qui ont fait suite à un premier marché conclu en 2014 entre l’État du Cameroun et le consortium Cameroun Audit Conseil-CBL Consulting, dont le contrat a été résilié en 2020, faute d’avoir pu respecter ses engagements contractuels.

« Il est clairement apparu que les bases sur lesquelles reposait la première phase de ce projet d’envergure étaient particulièrement fragiles. Le choix du prestataire s’est avéré peu judicieux, puisque le consortium retenu s’est disloqué avant le début de la phase opérationnelle, et l’expertise dans le domaine requis de la partie restante était sujette à caution. Sa défaillance n’aura donc pas été une surprise (…) Le mauvais départ du Sigipes II était aussi dû aux manquements du cahier des charges (…) qui a cruellement souffert du déficit d’expertise et de vision de ses rédacteurs », avait dénoncé Joseph Lé lors de la première session du comité de suivi présidée par lui-même, le 28 juillet 2020.

A noter que le consortium Cameroun Audit Conseil-CBL Consulting, qui devait livrer l’application en 2016 selon le calendrier initial des travaux, a fait perdre jusqu’à 7,6 milliards Fcfa mis à disposition par l’Union européenne. Selon l’analyse d’Ecomatin, l’enveloppe globale du projet se chiffre donc désormais à plus de 13 milliards de FCFA.

Cameroun : Joseph Lé annonce la dédicace de son livre l’AN 40 du «Renouveau National»

En prélude à la célébration des 40 années de l’accession de Paul Biya à la tête de l’Etat du Cameroun, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Lé, va publier un ouvrage.

Le livre revient sur les «progrès» réussis par le Cameroun sous la présidence du chef de l’Etat, Paul Biya.

Selon l’annonce faite par Joseph Lé, sur Twitter, la présentation de l’ouvrage sur l’An 40 du Renouveau National aura lieu le 4 novembre 2022 à Bertoua.

« An 40 du Renouveau National. Je serai heureux de vous compter parmi mes invités à la cérémonie de dédicace de mon ouvrage ‘’Le Renouveau national et la région de l’Est : 40 ans de progrès économique, social et culturel’’ », a annoncé Joseph Le dans son texte.

Cameroun : ouverture d’une série de concours pour l’admission dans les grandes écoles

L´annonce est contenue dans une correspondance officielle du ministre Joseph LE donc journalducameroun.com a eu copie.

Dans ledit document, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme Administrative Joseph LE informe le public de l´ouverture d´une série de concours directs et de tests de sélection: Ceux-ci visent le recrutement des personnels fonctionnaires et autres agents de l´État pour le compte de l´exercice budgétaire 2022.

Ces différents concours concernent les écoles et centres de formation tels que: L´École nationale d´administration et de magistrature (ENAM); l´Institut national de la jeunesse et des sports (INJS); les différents centres nationaux de la jeunesse et des sports (CENAJES) notamment: Bamenda, Dschang, Bertoua, Garoua et Kribi.

Bien plus, ces concours directs concernent également les citoyens désireux de faire carrière dans les corps des fonctionnaires de l´agriculture, de l´élevage et des pêches maritimes, des industries animales; Des mines et de la géologie; Du génie civil et de la santé publique, sans oublier les instituteurs de l´enseignement technique et professionnel. Les sages-femmes et maïeuticiens ne sont pas en reste.

Le Ministre invite à cet effet les potentiels candidats à prendre connaissance des modalités d´inscription dans les dix(10) délégations régionales ou encore sur le site internet http//www.minfopra.gov.cm, ainsi que sur toutes les plateformes numériques et pages officielles d´informations du MINFOPRA.

Rappelons que dans l´organigramme gouvernemental, l´organisation des concours directs et autres recrutements des fonctionnaires et agent de l´État, ainsi que le suivi et la gestion des carrières incombent au MINFOPRA qui a engagé depuis quelques temps un processus de dématérialisation et de facilitation des procédures pour une administration plus diligente et plus performante.

le communiqué du ministre Joseph LE

OTS : Joseph LE reçoit la veuve de Hamidou

La rencontre a eu lieu dans un hôtel à Garoua.

Selon Cameroon Tribune, (Facebook), les deux protagonistes se sont rencontrés alors que le ministre de la Fonction publique, et de la Réforme administrative était en visite de travail dans la région de l’Extrême Nord.

L’épouse du défunt et les membres de sa famille, ont été édifiés sur la procédure devant aboutir au dossier administratif en cours, dossier d’ailleurs remis à la famille du défunt avec toutes les assurances.

A l’occasion, la veuve de l’enseignant a reçu le dossier d’intégration de son mari des mains du ministre, Joseph Lé. Il s’agit des actions à mener pour rendre disponibles ses droits financiers.

Cette rencontre survient après la note accusatrice que Nalova Lyonga a rendue public le 22 mars 2022

La ministre des Enseignements secondaires expliquait dans sa note de deux pages que, le dossier de Hamidou avait été traité par son ministère et avait été transmis au Minfopra depuis le 13 juillet 2012 et que c’est au Minfopra que le dossier n’a pas connu de suite.

« Ledit dossier, jugé bon pour traitement, avait ensuite été empilé avec bien d’autres et transmis par bordeaux au ministère de la fonction publique et de la réforme Administrative (Minfopra) pour compétence, le 13 juillet 2012, selon les informations disponibles au service courrier », indiquait la note.

Cette dernière se défendait ainsi contre les accusations contre son département ministériel accusé de la transmission tardive du dossier le 14 février 2021.

En rappel, Hamidou enseignait le sport dans un lycée du nord du Cameroun. Symbole du mouvement de grève qui paralyse le système éducatif du pays depuis plus d’un mois, il est décédé à 49 ans le mardi 8 mars 2022.

 

 

 

OTS : Nalova Lyonga  accuse Joseph LE pour le cas Hamidou

Dans une lettre d’explication aux services du Premier ministère, le ministre des Enseignements Secondaires (Minesec) Nalova Lyonga Pauline fait la lumière sur l’affaire Hamidou décédé il y a quelques semaines.

Une correspondance adressée aux services du premier ministre et signée le 22 mars 2022 par Nalova Lyonga fait le Une sur les réseaux sociaux. Le sujet, Hamidou.  Mort pendant les jours chauds des revendications des enseignants ce dernier a été érigé en visage Du mouvement « OTS ».

Dans cette correspondance de la Minesec adressée au Sgpm, Nalova explique que, le dossier de Hamidou avait été traité par son ministère et avait été transmis au Minfopra depuis le 13 juillet 2012 et que c’est au Minfopra que le dossier n’a pas connu de suite.

« Ledit dossier, jugé bon pour traitement, avait ensuite été empilé avec bien d’autres et transmis par bordeaux au ministère de la fonction publique et de la réforme Administrative (Minfopra) pour compétence, le 13 juillet 2012, selon les informations disponibles au service courrier », dit la note.

Cette dernière se défend contre les accusations contre son département ministériel accusé de la transmission tardive du dossier le 14 février 2021.

En rappel, Hamidou enseignait le sport dans un lycée du nord du Cameroun. Symbole du mouvement de grève qui paralyse le système éducatif du pays depuis plus d’un mois, il est décédé à 49 ans le mardi 8 mars 2022.

Cameroun : vers un licenciement de 7622 agents publics en position d’abandon de poste

Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra) l’a annoncé le 26 mai 2021 au cours d’une conférence de presse donnée à Yaoundé.

« 7622 agents publics sont demeurés en position d’abandon de poste et n’ont pas cru devoir répondre à nos multiples mises en demeure (…) Ils sont, ipso facto, à radier des effectifs de la Fonction publique », explique le ministre Joseph Lé.

Quelques heures plutôt, le Minfopra annonçait la révocation de 493 fonctionnaires et agents de l’État.  Pour abandon de poste, position administrative floue, détachements non signalés, etc.

Ces licenciements découlent de l’opération de Comptage physique des personnels de l’État (Coppe), initiée en 2018. Le gouvernement avait indiqué que cette opération a créé des économies de 40 milliards de FCFA.

Cameroun : le ministre Joseph Lé enferme Paul Biya à la prison de Kondengui

Coupable d’avoir volé deux portes au ministère de Fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra) le 17 janvier, un homonyme du chef de l’Etat camerounais écope de 8 mois d’emprisonnement ferme.

Paul Biya, vigile au département ministériel que dirige Joseph Lé, est en prison, révèle dans son édition du 16 mars, l’hebdomadaire Kalara, spécialisé dans l’actualité du monde juridico-judiciaire.

L’homonyme du chef de l’Etat purge une peine de 8 mois de prison à Kondengui pour avoir volé deux portes au Minfopra. Le journal de Christophe Bobiokono indique que l’infortuné a reconnu son acte le 22 février au cours d’une audience au Tribunal de grande instance de Yaoundé.

En plus des 8 mois de prison, il écope d’une amande de 50 000 FCFA et  doit aussi payer la somme de 25 000 FCFA représentant les frais de justice.

Cameroun – Résultats de l’Enam : l’hon Cabral Libii exige la transparence totale au ministre Lé Joseph

Le député du PCRN vient de saisir le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra) afin qu’il publie l’entièreté des quotas de réussites des candidats, région par région,  à la session 2020 du  concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).

L’honorable Cabral Libii souhaite qu’il y ait transparence jusqu’au bout. Après l’initiative du  Minfopra de publier le quota de réussite des ressortissants du grand Nord (28%), suite à la plainte du Mouvement 10 millions de Nordistes.

Le Secrétaire du bureau de l’Assemblée nationale, dans une lettre adressée au ministre Joseph Lé l’invite à en faire autant pour les quotas de toutes les régions. Afin de s’assurer que les résultats de la session 2020 ont respecté le principe d’équilibre régional qui doit être appliqué lors des concours.

Dans un communiqué publié le 13 octobre dernier, le ministre Joseph Lé avait révélé que 117 candidats du Grand Nord ont été déclarés admis soit 28 % de places, réparties comme suit : Adamaoua : 24 amis soit 6%, l’Extrême-Nord : 68 admis soit 16% et le Nord : 25 admis l’équivalent de 6%.

Le Mouvement 10 millions de Nordistes prétend que l’équilibre de 30¨% prescrit par la loi cela n’a pas été prise en compte pour les résultats du septentrion. Plusieurs requêtes ont été déposées au Tribunal administratif du Centre. L’une d’elle demande la suspension de l’application des résultats de la session 2020 du concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

Cameroun : Joseph Lé « l’avocat » imparfait de l’Enam

Voulant défendre les résultats critiqués de  l’Enam par une démonstration de transparence, le ministre de la Fonction publique a aggravé les accusations portées contre l’école.

Après la note d’information du ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra) diffusée dans la soirée du 13 octobre 2020, le Mouvement 10 millions de Nordistes annonce qu’il a déposé des requêtes aux fins de suspendre l’application des résultats de la session 2020 du concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).

Le ministre Joseph Lé, dans un souci de transparence, aurait plutôt envenimé la tension des « Nordistes ». En affirmant que le quota des 30 % de leurs ressortissants dans la liste des admis a été respecté. Joseph Lé fait précisément la démonstration que 117 candidats du Grand Nord ont été déclarés admis soit 28 % de places, réparties comme suit : Adamaoua : 24 amis soit 6%, l’Extrême-Nord : 68 admis soit 16% et le Nord : 25 admis l’équivalent de 6%.

Des chiffres que contestent le Mouvement 10 millions de Nordistes. « Les chiffres avancés dans son communiqué (28%) sur le nombre total des candidats Nordistes admis ne reflètent pas la sincérité du décompte des résultats publiés le 04 octobre 2020 (18%) et en appelle désormais, dans un esprit Républicain, à la Justice pour trancher ces incompréhensions », a déclaré Guibaï  Gatama le porte-parole du Mouvement.

L’association annonce qu’après le dépôt d’une requête, le 13 octobre,  devant le Tribunal Administratif du Centre, d’autres ont été déposées le lendemain suite à la sortie du Minfopra. Des requêtes aux fins de sursis à exécution de toutes les décisions rendues dans le cadre du concours de l’Enam.

Sur la toile, plusieurs internautes exigent du ministre une transparence totale. Le cas du journaliste Christophe Bobiokono qui souhaite que le ministre publie, dans la même logique de transparence, les quotas d’admis région par région.  Une autre catégorie de personnes s’étonne du silence du membre du gouvernement sur le cas du candidat Ahmadou Yaya. Ce dernier se plaint d’avoir été déclaré non admis, mais retrouve dans la liste des passants le nom de son homonyme qui, lui,  était absent, et donc n’a pas pris part au concours.

Jusqu’ici, l’Enam ne s’est prononcée sur aucune des plaintes. Seul le ministre de la Fonction publique, président du conseil d’administration de cette école, a pris les devants. L’un des contestataires ayant porté l’affaire en justice, Joseph Lé  « l’avocat »  de l’Enam pourrait avoir d’autres démonstrations à apporter.

Cameroun – Fonction publique : un guide de parcours des agents et usagers dans l’administration publique

Œuvre du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) via une série de documentaires  disponibles sur sa chaine YouTube.

A chaque vidéo  explicative bilingue de 13 minutes chacune sur un thème. Des vidéos disponibles sur la page YouTube ”Minfopra Officiel” qui décrivent notamment le processus de dépôt du dossier ; le concours ; les corrections et admissibilités ; les délibérations, résultats définitifs et prise de service ; le stage d’imprégnation au Spra ; le stage d’imprégnation à la Ddc ; stage d’imprégnation à la Drpce ; le cheminement dun dossier d’intégration et l’immatriculation ; prise de service à la délégation Minfopra Est ; prise de service à la délégation Mintransport Est ; transmission d’un dossier disciplinaire ; tenue de session, notification de la sanction ; dossier de reclassement ; départ à la retraite ; pré pension, pension de réversion.

Il s’agit en effet de montrer le parcours complet d’un agent public de l’État du Cameroun. C’est l’un des nombreux objectifs du Minfopra à travers ce concept mis sur pied le 10 juillet 2020.

Un concept qui fournit le maximum d’informations possibles à tous ceux qui souhaiteraient faire carrière dans la fonction publique camerounaise. Mais aussi, il souhaite détailler au fonctionnaire déjà en service comment se déroulent certaines étapes clés de son parcours professionnel.

 

Cameroun : les sous-préfets autorisés à signer les originaux de diplômes des candidats aux concours à la Fonction publique

C’est la substance d’une note d’information du ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra) signée ce 10 juin.

Joseph Le, le Minfopra annonce aux candidats aux cours d’entrée dans la Fonction publique que : « le ministère de l’Administration territoriale vient d’autoriser les sous-préfets de signer les attestations de présentation des originaux de diplômes ».

Il communique par ailleurs aux candidats des adresses à contacter en cas de préoccupations ou de difficultés. Il s’agit des numéros 8566 et 1522. Ces derniers peuvent également se référer en ligne sur à la plateforme concoursonline.minfopra.gov.cm du Minfopra.

Ces dispositions apportent d’autres facilités aux candidats,  en plus de la possibilité qui leur a été offert le 7 juin dernier  de s’inscrire désormais  en ligne, via le site du ministère.

En rappel, en mai dernier le Minfopra a annoncé que 3 600 places sont disponibles  pour des chercheurs d’emplois, notamment les jeunes. Les domaines concernent entre autres : le journalisme, les régies financières,  l’Informatique et téléinformatique,  le cadastre, l’aéronautique civile, les eaux et forêts, le génie civil, la production rurale et agriculture,  la santé publique, les mines et géologie, les postes et télécommunications, le  travail et prévoyance sociale, assistants des affaires sociales.

Les concours professionnels quant à eux concernent notamment l’entrée à l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), au Centre national de la jeunesse et des sports (Cenajes), et à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).

Cameroun : possibilité d’inscription en ligne pour les concours d’entrée à la fonction publique

Pour limiter les longues files d’attente et éviter la propagation du Covid-19, le ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra), permet aux candidats de postuler en ligne.

En mai dernier le Minfopra a annoncé que 3 600 places sont disponibles  pour des chercheurs d’emplois, notamment les jeunes. Les domaines concernent entre autres : le journalisme, les régies financières,  l’Informatique et téléinformatique,  le cadastre, l’aéronautique civile, les eaux et forêts, le génie civil, la production rurale et agriculture,  la santé publique, les mines et géologie, les postes et télécommunications, le  travail et prévoyance sociale, assistants des affaires sociales.

Les concours professionnels quant à eux concernent  notamment l’entrée à l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), au Centre national de la jeunesse et des sports (Cenajes), et à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).

Dans une note d’information signée du 7 juin dernier, le ministre Joseph Le informe les chercheurs d’emplois que la procédure de recrutement est maintenant dématérialisée simplifiée.

Les postulants auxdits concours pourraient s’inscrire en ligne sur la plateforme concoursonline.minfopra.gov.cm, qui permet la réception et l’enregistrement des candidatures. Ceci à travers le remplissage du formulaire d’inscription, la fourniture numérique des pièces requises, l’obtention du quitus de l’administration pour le paiement des frais de candidature.

Joseph Le indique que cette plateforme communiquera systématiquement aux candidats enregistrés les informations  pratiques sur l’organisation du concours postulés notamment, les dates, les centre et salles d’examen, ainsi que les admissibilités ou les résultats définitifs.

Cameroun: “nous sommes en train de tourner la page des lenteurs administratives à la Fonction publique” (Joseph Le)

Le volume des dossiers traités est allé croissant de 2017 à 2019, selon les statistiques du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative

 

Le volume des dossiers traités au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) est allé crescendo ces dernières années, selon Joseph Le qui se réjouit par conséquent que l’institution est “en train de tourner la page des lenteurs administratives” en dehors de “quelques cas résiduels”

“Quelques statistiques montrent en effet une évolution croissante du volume des dossiers traités au Minfopra au cours des dernières années : 23 000 dossiers traités en 2017, 26 000 dossiers traités en 2018 et 45 000 dossiers traités en 2019”, a illustré le ministre dans une interview accordée au quotidien gouvernemental ce 01er juin.

“En outre, en dépit de la réforme sur la déconcentration de la gestion des ressources humaines de l’Etat et des actes subséquents, la  gestion des carrières draine beaucoup de dossiers. Ainsi, 7252 dossiers ont été traités sur 8 920 reçus au cours du premier trimestre 2020, et ceci en période de covid-19. Une autre activité qui préoccupe nos usagers est celle de l’immatriculation. S’agissant toujours du premier trimestre 2020, 8 319 matricules ont été générés et 7659 ont été basculés vers ANTILOPE [Application nationale de traitement informatique et logistique du personnel de l’Etat, NDLR]”, a-t-il ajouté.

D’après les explications du Minfopra, les lenteurs que les usagers de ce département ministériel continuent de rencontrer sont liées à des “difficultés relatives au volume des dossiers à traiter (plusieurs milliers) parfois incomplets, aux contraintes matérielles et à l’intervention dans la chaîne de partenaires extérieurs non astreints aux efforts internes de réduction des délais”.

Cameroun-admission au concours de l’Enam: encore des couacs!

Dans un communiqué, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative indique que des incohérences ont été enregistrées sur la liste d’admission au concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature session 2019-2020.

«Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra)porte à la connaissance du public que des incohérences ont été enregistrées dans certains arrêtés portant publication des résultats d’admission aux concours d’entrée à titre de l’année académique 2029-2020, faisant apparaître sur les listes d’attente les noms de certains candidats définitivement admis», peut-on lire sur un communiqué de presse du Minfopra.

Selon la note signée le 08 septembre par Joseph Le, après vérifications faites, il a été établi que les noms des candidats définitivement admis et figurant également sur les listes d’attente relèvent d’une «malencontreuse erreur matérielle.»

Il indique par ailleurs qu’un arrêté modificatif a été pris ce même jour (08 septembre) en vue de clarifier les choses.

En rappel, sur la liste de résultats d’admission à l’Enam session 2019-2020, des mêmes noms étaient présents dans la case des admissions définitives et également dans celui de la liste d’attente. Des incongruités qui ont tout de suite soulevé des vives critiques dans l’opinion publique. Bon nombre y voyait d’ailleurs la résultante des tripatouillages et du système de parrainage généralement attribués à cette école.

Ce n’est pas la première que les résultats d’admission à ce concours font jaser. On se souvient qu’en 2017, la publication des résultats avaient fait l’objet d’un jeu de ping-pong entre l’ancien directeur général de l’Enam, Linus Mendjana et le ministre de Fonction publique d’alors, Michel Ange Angouing. Les premiers résultats publiés par le Dg vont être annulés par le ministre, qui quelques jours plus tard va en publier une nouvelle avec 452 noms en plus.

Concours administratifs: 18 personnes frappées d’interdiction pour 4 ans

Un communiqué du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative cite nommément ces personnes s’étant rendu coupables de fraude lors d’un concours.

Ils ont été «convaincus de fraude au concours d’entrée en 1ère année Master professionnel en démographie à l’Institut de formation et de recherches démographiques (IFORD) de Yaoundé, session 2019», précise un communiqué du 05 juillet de Joseph Lé, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). D’où l’exclusion de ces candidats, de tout concours administratif, pour une durée de 4 ans. Ils sont 18 concernés par cette sanction.

A lire aussi: Cameroun: Joseph Lé suspend des personnels de la fonction publique pour corruption

Cette mesure obéit à l’arrêté y relatif du ministère du Minfopra. Ces sanctions interviennent alors que le Minfopra a lancé en juin, les activités de sa cellule anti-corruption. Groupe d’assainissement de mœurs au sein de cette administration.

C’est d’ailleurs dans cette logique, que des personnels des délégations régionales du Centre et de l’Est ont écopé, le 10 juin, d’une suspension pour une période de trois mois pour s’être rendus coupable de fraudes et corruption.

Cameroun: Joseph Le suspend des personnels de la fonction publique pour corruption

Selon une note signée du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative ce 10 juin, des personnels des délégations régionales du Centre et de l’Est sont suspendus pour actes contraires à l’éthique.

Ils sont suspendus de l’organisation des concours administratifs entres autres. Il s’agit des personnels des délégations régionales de la fonction publique et de la réforme administrative du Centre et de l’Est. Et ce pour une période de trois mois.

Le premier groupe écope de sanctions pour manquement aux obligations professionnelles et acte de corruption. Les employés de la région de l’Est quant à eux ont commis des « actes contraires à l’éthique et à la déontologie » de la fonction publique.

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Joseph Le instruit par ailleurs aux délégués régionaux de s’assurer du respect de ces mesures. Ces suspensions entrent en droite ligne du lancement officiel de la cellule anti-corruption du Minfopra ce jour. A l’occasion de cette cérémonie Joseph Le a invité ses collaborateurs à « mobiliser toutes les parties prenantes à s’investir mieux et davantage dans l’implémentation des axes stratégiques de lutte contre la corruption »

L’Est mobilise 55 millions de francs CFA pour soutenir Paul Biya

Les élites de cette région du pays entendent poursuivre la collecte de fonds jusqu’au mois de septembre 2018.

Les élites de la région de l’Est du Cameroun ont pris part à un meeting le samedi 28 juillet 2018 à  la maison du parti de Bertoua. L’initiative de Joseph Le, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, a rassemblé les fils et filles de la région « sans distinction de parti politique », pour une collecte de fonds en vue de soutenir Paul Biya, candidat à la présidentielle 2018. A l’issue de cette réunion, la somme de 37, 9 millions de francs CFA a été réunie.

Quelques jours avant, un montant de 17, 2 millions de francs CFA avait été collecté à Yaoundé par les élites du Haut-Nyong, un département de la même région, sous l’égide de Benjamin Amama. Ainsi, l’Est a mobilisé un montant d’environ 55 millions de francs CFA en une semaine. Ses élites n’entendent pas s’arrêter-là. Les collectes de soutien vont se poursuivre jusqu’au mois de septembre 2018, soit quelques jours avant le 7 octobre 2018, date du scrutin de la prochaine présidentielle.

La rencontre de samedi dernier a également été l’occasion pour les jeunes de la région, de présenter des doléances à leurs aînés. Ceux-ci ont, par exemple, souhaité que l’annexe de l’université de Yaoundé 2 soit transformée en une institution autonome qui prendrait la tutelle de l’Ecole normale de Bertoua; que les populations bénéficient d’énergie électrique de manière quotidienne et permanente. A cette dernière requête, Joseph Le a répondu que tout est en train d’être fait pour résorber le problème de pénurie d’énergie électrique dans cette région.

 

Cameroun : « La lutte contre le terrorisme ne se gagne pas forcement par l’action militaire » (Joseph Le)

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative s’est ainsi exprimé au cours d’un séminaire organisé par l’Enam.

Joseph Le, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a affirmé, ce mercredi, que la lutte contre le terrorisme ne se gagne pas toujours par la force militaire. Le membre du gouvernement a tenu ces propos lors de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire de trois jours sur les conflits et le terrorisme le 13 juin dernier.

Placé sous le thème : « Gestion post-crise des acteurs et des victimes du terrorisme», ce séminaire organisé par l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) s’est ouvert hier dans la ville de Limbe. En ouverture, le ministre de tutelle de ladite école a prononcé un discours dans lequel un propos a particulièrement retenu l’attention des participants.

En effet selon le ministre, «(…) La lutte contre le terrorisme et son impact ne sont pas forcément gagnés par les actions militaires. C’est avant tout une stratégie et l’administration a un rôle essentiel à jouer à cet égard». Joseph Le a poursuivi son propos en affirmant qu’au vu des turbulences que notre pays connaît dans sa partie anglophone, «c’est le moment où nous, en tant que peuple, devons déterminer notre destin commun».

Le séminaire de l’Enam était ouvert aussi bien aux étudiants de ladite école qu’à ceux de Buea. Le président du conseil d’administration de la Sopecam a déclaré que «ce séminaire devrait être une occasion pour les participants de réfléchir, de partager des expériences dans le but de trouver une solution et la paix qui est menacée au Cameroun».

Nomination à la présidence de la République : Oswald Baboke, de l’ombre à la lumière

Le discret diplomate, réputé proche de la Première dame Chantal Biya, est désormais directeur général adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République.

Son nom évoque très peu de choses au sein de l’administration camerounaise. Oswald Baboke est pourtant depuis de nombreuses années, une des figures de la présidence de la République et dont l’influence croît au fil des années.

Il est diplomate, formé à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), ayant fait l’essentiel de sa carrière à la présidence de la République. Officiellement, Oswald Baboke occupe le poste de conseiller technique au Cabinet civil de  l’institution. Cependant, on lui prête une certaine proximité avec la Première dame, dont il serait l’un des conseillers.

Oswald Baboke est originaire de la région de l’Est. C’est un père de cinq enfants, ancien et leader de la chapelle de la gloire de Christ, une église chrétienne dite de réveil. Il n’est pas rare de l’apercevoir au quartier Fouda, où se trouve l’un des temples de cette communauté. Sur le site internet de ladite église, Oswald Baboke affirme avoir donné sa vie au seigneur en février 2001, chez l’apôtre Etienne Konguep. Il y ajoute que son ambition est de porter l’évangile dans les hautes sphères du pouvoir.

Dans son ministère, le pasteur Baboke est entouré de son épouse Crescence Baboke, pasteur elle aussi, ainsi que de ses enfants notamment sa fille Indira Baboke, par ailleurs artiste musicienne de gospel. Oswald Baboke est également proche d’un certain Antoine Samba, ex-directeur général du budget, mis en lumière dans les médias par la sombre affaire de sa résidence au luxe insolent.

Le nouveau directeur adjoint du cabinet civil remplace Joseph Le, un autre ressortissant de la région de l’Est, affecté au poste de ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.