L’ancien gardien de but camerounais a dénoncé le manque de fair-play du capitaine de la sélection ivoirienne face au sacre de Aubameyang
L’ancien gardien de but international camerounais Joseph Antoine Bell a vigoureusement dénoncé le manque de fair-play du capitaine de la sélection de Côte d’Ivoire, Yaya Touré, qui a critiqué le choix du Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang comme Meilleur joueur africain 2015 de la Confédération africaine de football (CAF).
Dans une tribune sur les réseaux sociaux, et bien qu’il le qualifie de « grand joueur» qu’il «aime » Joseph Antoine Bellconstate qu’il est «impossible de le suivre dans un raisonnement qui ne l’élève pas et le condamne».
Dans sa quête du record absolu, a-t-il poursuivi, Yaya Touré, déjà détenteur de 4 titres, a oublié qu’il a gagné 4 Ballons d’or offerts par la CAF sans se plaindre de ce que les Zambiens avaient remporté la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2012 et les Nigérians en 2013, années où le sociétaire de Manchester City (Angleterre), justement, avait été distingué.
«Il y a un titre de meilleur joueur de la CAN à ne pas confondre avec le meilleur joueur de l’année, et il ne me souvient pas que le grand Yaya s’en soit préoccupé outre mesure», l’a-t-il raillé avant de l’appeler au fair-play.
Pour Joseph Antoine Bell, Aubameyang «est un beau et valable vainqueur du trophée du meilleur joueur africain de l’année», et il n’y a pas à critiquer la CAF et les Africains.
Ayant occupé le 2ème rang selon le choix du jury, derrière le Gabonais et devant le Ghanéen André Ayew, Yaya Touré Gnegneri s’était déclaré très déçu et qualifié la désignation d’Aubameyang de «lamentable» : «C’est triste de voir l’Afrique réagir de la sorte, qu’elle ne donne pas d’importance aux choses africaines».
L’ancien gardien de but du Cameroun, Joseph Antoine Bell, a affirmé ce jeudi 19 février 2015 qu’il «reste et demeure» candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football.
Malgré la décision du Comité de normalisation qui l’a écarté pour dossier incomplet, Joseph Antoine Bell affirme qu’il «reste et demeure» candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). L’ancien capitaine de l’Olympique de Marseille est sans équivoque : «je suis prêt à aller à l’élection. Et je serai candidat à l’élection. La Fifa (Fédération international de football association) m’a reconnu comme candidat », indique-t-il.
Alors que le Comité de normalisation de la Fecafoot mis en place par la Fifa pour gérer les affaires courantes a écarté Bell pour « dossier incomplet, avec notamment la non-présentation d’un extrait de casier judiciaire », l’ex gardien de but des Lions indomptables, signe et persiste : « je serai dans la salle, peut-être que c’est dans la salle des travaux qu’on me dira que je ne suis pas candidat ».
Il a d’ailleurs invité tous ses colistiers à être présents le 25 février 2015 à Yaoundé pour participer à l’élection des dirigeants de la fédération, la FIFA ayant fait part de sa détermination à ne plus prolonger une nouvelle fois le mandat du Comité de normalisation.
Sur les cinq listes déposées au départ, seules deux ont été retenues, dont celles de Tombi à Roko, l’actuel secrétaire général de la Fecafoot et celle de Robert Atah, actuel Directeur national adjoint (DTN) des équipes nationales au Cameroun.
Les candidats recalés à l’élection à la présidence de la Fécafoot ont adressé un mémorandum au président du Comité de normalisation
Les candidats recalés à l’élection à la Présidence de la Fécafoot ont rencontré le président du Comité de normalisation de la Fécafoot, Joseph Owona le lundi 24 novembre 2014. A la sortie de cette rencontre, ceux-ci ont adressé un mémorandum au président du Comité de normalisation.
Mémorandum des candidats recales à l’élection fédérale adressé à monsieur le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot)
Monsieur le Président,
Vous avez bien voulu nous recevoir dans le cadre de la recherche des voies et moyens devant conduire à une issue heureuse de l’activité de normalisation du football camerounais. Nous vous en remercions et saluons vos bonnes dispositions à terminer le travail initié par le Gouvernement de notre pays, en collaboration avec la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
Saisissant de l’opportunité que vous nous offrez, et en attendant de savoir l’objet pour lequel vous avez souhaité nous rencontrer, nous vous faisons part d’un ensemble de faits documentés (voir les annexes au présent mémorandum) qui pourraient n’avoir pas été portés à votre connaissance. Ces faits nous paraissent suffisamment graves et de nature à discréditer fondamentalement le processus électoral tel qu’il s’est déroulé jusqu’à ce jour dans le cadre des élections à la Fécafoot.
Retenons-en juste quelques-uns pour les commodités du présent mémorandum :
1- Plus de 100 clubs fictifs ont été créés dans de nombreux départements de notre pays – par les hommes du Secrétaire général de la Fécafoot – dans le but de contrôler la base électorale. Ainsi par exemple, la région de l’Adamaoua qui n’a jamais connu de championnat de ligue départementale (dans aucun département), a quand même vu tous ses départements tenir des Assemblées électives, avec des clubs.fictifs !
2- Dans la région du Nord-Ouest, le Président «élu» M. Christopher KABA, par ailleurs délégué à l’Assemblée générale, a été révoqué de la fonction publique camerounaise pour avoir falsifié les éléments de sa situation professionnelle. M. Kaba, Maitre adjoint d’EPS s’est fait passé pour Professeur d’EPS et a indûment perçu des émoluments de ce rang. Il a été radié de la fonction publique camerounaise. Qu’un citoyen de cette moralité – qui figure sur la liste conduite par M. Tombi à Roko – soit autorisé à parrainé quelqu’un ou pire à diriger le football qui s’occupe
d’encadrer la jeunesse par le biais de ce sport est désespérant !
3- Dans la région du Littoral, M. Pierre Joseph Batamack, «élu» président de la ligue régionale, est celui-là même que vous citez – pour le décrier – comme ayant «tiré au revolver» à Pouma sur une aire de jeu. Ses autres frasques dont les soupçons de corruption étalés en mondovision en juin 2013, lors de l’élection annulée sont connues. Cet ancien président du football des jeunes ayant détourné plusieurs dizaines de millions de francs CFA, est délégué à l’assemblée générale fédérale et comme de bien entendu, sur la liste de M. Tombi à Roko pour le comité exécutif fédéral.
4- M. Nsangou Koma, Magistrat de profession exerçant à Douala est membre de la Mutuelle, une organisation créée à l’initiative de M. Tombi à Roko et rassemblant autour de M. Batamack des clubs de la région du Littoral. Ce Monsieur est le président de la commission d’homologation de la ligue régionale du Littoral. Il s’est retrouvé lors de la dernière élection dans le Littoral, porteur du mandat d’un club !!! Il a voté – au mépris des textes fédéraux et de leur esprit – et a été «élu» délégué du Littoral à la prochaine assemblée générale fédérale. Souvenez-vous M. le président, qu’il était dans le bus qui avait décidé de venir à Yaoundé élire des représentants du Littoral. ça aussi vous l’avez stigmatisé en son temps.
5- Monsieur Tombi à Roko est celui qui écrit à la Fifa pour demander la suspension du Cameroun lors de la crise de 2013 !!!
6- La FIFA courant Mars 2014 à mis à la disposition de la FECAFOOT par l’entremise de M. Tombi à Roko, Secrétaire général de la fédération
camerounaise de football «la version finalisée des statuts de la FECAFOOT 3 approuvée et répondant aux exigences de la FIFA.», avec pour instruction de soumettre ladite version finalisée à l’assemblée générale pour adoption.
7- Comment rationnellement expliquer le fait que ces textes aient été gardés au secret dans les tiroirs de la fédération pendant cinq (05) mois, avant d’être soumis en catimini à l’assemblée générale pour adoption ?
8- Comment comprendre que ce soit un Projet de textes revus et corrigés à la lumière de la mouture définitive du projet de Statuts de la FECAFOOT validée par la FIFA qui soit distribué aux délégués de l’assemblée générale plutôt que la version finalisée des statuts de la FECAFOOT approuvée et répondant aux exigences de la FIFA, document mis à la disposition du secrétaire général le 21 Mars 2014 ?
9- Selon les cas, des interprétations des statuts, du code électoral et/ou des directives ont été différentes. Cas entre autres, du Centre et de l’Est.
Monsieur le Président, A- Nous avons établi de manière formelle l’implication de M. le Secrétaire général de la Fécafoot dans l’organisation de toutes les activités conduisant aux élections dès le niveau départemental ;
B- Nous avons des preuves qu’il s’est personnellement et directement impliqué en faveur de candidats aux échelons inférieurs ;
C- Nous considérons que ses actes, en plus de l’avantage qu’il a d’être – encore à ce jour – le Secrétaire général de la Fécafoot, le disqualifient pour
être en course. En tout cas si les préoccupations d’éthique, d’équité et de fairplay qui sont celles du football et que vous partagez certainement,
venaient à être primordiales dans la gestion d’une organisation qui après tout s’occupe de l’éducation d’une partie de la jeunesse de notre pays.
D-Bien plus et par ailleurs, le peu de cas qui a été fait aux préoccupations de genre, par l’équipe qui a conduit notre football à l’exigence de normalisation est inadmissible dans notre pays aujourd’hui.
Nous pensons que nous n’avons pas le droit, face à la grandeur du Cameroun que nous sommes tous engagés à construire, de faire en sorte que ceux qui ont décidé de désigner à l’unanimité (!) un citoyen privé de liberté (pour atteinte à la fortune publique) à la tête de notre football ; ceux qui ont conduit à l’exigence de normalisation, soient les mêmes qui au terme de votre travail de 16 mois, promettent de tout changer à la tête de la Fecafoot.
Nous nous en remettons à votre patriotisme, au sens de l’Etat qui habite le haut commis que vous êtes et à votre devoir à la tête de la normalisation de notre football, selon la volonté du chef de l’Etat, Son Excellence M. Paul Biya.
Recevez, Monsieur le Président, l’assurance de notre parfaite considération. Ont signé (tous postulants à la présidence de la Fécafoot en 2014):
Honorable Brigitte Mebande
Député à l’Assemblée Nationale
Ancienne Vice-Présidente de Fécafoot M. Robert Penne
Ancien Vice-Président de la Fécafoot M. Atah Robert Behazah
Directeur Technique National adjoint M. Jules Frédéric Nyongha
Ancien Sélectionneur national des Lions Indomptables M. Joseph Antoine Bell
Consultant International
Ancien Lion Indomptable,
Meilleur Gardien Africain du 20ème siècle.
Elles font partie de cinq rejets confirmés jeudi. La commission électorale de la Fecafoot a annoncé avoir retenu une seule candidature à la présidence de l’institution: celle de Tombi à Roko Sidiki
Le secrétariat technique de la commission électorale de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot) a annoncé jeudi soir avoir retenu une seule candidature pour la course à l’élection du président de l’institution faîtière du football camerounais. Il s’agit de celle de Tombi à Roko Sidiki, actuel secrétaire général de la Fecafoot.
Toutes les autres candidatures, cinq au total, ont été invalidées. On y retrouve celles de: Joseph Antoine Bell, ancien gardien des Lions indomptables ; Jules Frédéric Nyongha, ancien coach de la sélection nationale de football ; Robert Penne, ancien vice-président de la Fecafoot ; Robert Atah, directeur technique national adjoint n°3 ; et l’unique femme qui était en course : Mme Mebande Brigitte épse Abdoulbagui, ancienne présidente d’Union D’abong Mbang, un club de division régionale à l’Est du Cameroun.
Il a été globalement relevé dans les cinq candidatures invalidées, l’absence du parrainage requis. Chaque candidature devait avoir la caution d’au moins huit délégués, sur les 92 que comptent le corps électoral de la Fécafoot. Des insuffisances individuelles ont été relevées, par exemple l’absence de caution de 2 millions de F CFA chez Mme Mebande et Robert Penne.
Tombi à Roko Sidiki passera donc sans concurrent le 29 novembre prochain devant les 92 délégués de l’Assemblée générale dont les voix lui semblent acquis. Un changement dans la continuité puisque le probable futur président de la Fecafoot a été secrétaire général sous Iya Mohammed, personnage dont la gestion de l’institution a été controversée jusqu’à son incarcération à Nkondengui, en juin 2011, pour des questions liées à la gestion d’une entreprise parapublique.
Joseph Antoine Bell a vu sa candidature rejetée par la Commission électorale de la Fécafootmboafootball)/n
Joseph Antoine Bell, Jules Frédéric Nyongha et autres ont jusqu’au jeudi 20 novembre. La Fecafoot n’a pas précisé les pièces manquantes
Cinq candidats à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) sont invités à compléter leurs dossiers de candidature, d’après un communiqué signé mardi, 18 novembre, par le coordonnateur du secrétariat technique auprès de la Commission électorale de cette fédération, M. Salatou Baba. Il s’agit de quatre candidatures masculines et une féminine : Robert Bahazah Atah, Joseph Antoine Bell, Jules Frédéric Nyonga, Robert Penne et Mme Mebande Brigitte épse Abdoulbagui.
Ces candidats ont jusqu’au 20 novembre prochain à 15h30 pour compléter leurs dossiers, précise M. Salatou Baba. Il n’est pas toutefois indiqué les pièces manquantes. L’information de la Fecafoot permet néanmoins de connaitre le nom de quelques personnes déjà en lice pour l’élection prévue le 29 novembre prochain.
L’ancien portier de l’OM et de Saint-Etienne livre son sentiment sur l’évolution de la situation par rapport à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN)
Le 29 novembre prochain, Joseph-Antoine Bell briguera la présidence de la Fédération camerounaiseb de football. Avant cette échéance, l’ancien portier de l’OM et de Saint-Etienne livre à metronews son sentiment sur l’évolution de la situation par rapport à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Si elle se tiendra du 17 janvier au 8 février prochains, on devrait savoir ce vendredi le pays qui l’accueillera après la défection du Maroc, mardi. Entretien.
Avec le spectre d’Ebola, est-ce bien raisonnable de disputer la CAN ?
Sur ce point, je suis catégorique, il n’y a pas de risque. D’ailleurs, le Maroc a dernièrement accueilli le Sénégal et la Guinée pour des matches de qualification. Et il y a bientôt le Mondial des Clubs au Maroc (10 au 20 décembre). Je constate que les échanges et les flux de touristes n’ont pas été stoppés depuis la propagation du virus.
D’un point de vue sanitaire, le principe de précaution semble prévaloir.
Mais lorsque la grippe aviaire a touché l’Europe, est-ce qu’un seul match a été reporté par l’UEFA ? Je vous le demande… Alors si en Europe, on n’applique pas ses mesures, pourquoi l’Afrique devrait s’y tenir ?
Que pensez-vous de la volonté du Maroc de ne pas accueillir la CAN ?
Je comprends cette position. Mais le Maroc se doit aussi de dire la vérité en reconnaissant que le pays a cédé sous la pression des Occidentaux. Que ce soit une pression diplomatique, mercantile. Le royaume a eu peur des conséquences, touristiques notamment.
Justement, la nécessité d’organiser la CAN est notamment liée à ses retombées financières…
Personne n’imagine des JO reportés, personne n’imagine la Coupe du monde reportée. Par ailleurs, personne n’a jamais osé critiquer les bénéfices qu’engrange l’UEFA quand elle organise un Euro. Donc la Confédération africaine (CAF) ne doit pas avoir honte de ressembler aux autres institutions.
On a également évoqué la possibilité d’organiser la CAN au Qatar. Qu’en pensez-vous ?
Je dis, pourquoi pas ? Le Paris-Dakar est bien organisé en Amérique du Sud maintenant, alors pourquoi ne pas disputer des matches de foot dans le désert de Doha. Si le Qatar peut arranger tout le monde, ça me convient. Mais il ne faut pas être trop exigeant avec l’Afrique. D’ailleurs pourquoi les organisateurs de la CAF seraient critiquables alors que le trophée des Champions se dispute à Pékin, aux Etats-Unis ou ailleurs. Mais ce serait dommage que les Africains soient privés de foot !
Sous prétexte d’une convocation envoyée tardivement, Dortmund a refusé de libérer Pierre-Emerick Aubameyang par crainte du virus Ebola. Comment réagissez-vous ?
Mais à ce que je sache, aucun ambassadeur allemand dépêché en Afrique n’a été rapatrié. Le club de foot, en revanche, n’a pas froid aux yeux et demande à son joueur ne pas aller au Gabon. C’est fou ! L’Africain ne peut pas défendre son pays car sur son territoire, c’est sale et infesté. Ce raisonnement-là est trop facile.
Joseph-Antoine Belle est candidat à la présidence de la FecafootAFP)/n
A 60 ans, l’ex-portier des Lions va se présenter aux urnes pour la deuxième fois, dans le but de diriger l’instance faitière du football camerounais
L’ancien portier des Lions a annoncé officiellement sa candidature hier dimanche 9 novembre 2014 à Yaoundé, lors d’une conférence de presse à l’hôtel Hilton. Le poste, vacant depuis l’incarcération de Iya Mohammed, devrait être pourvu après les élections fédérales du 29 novembre prochain. Le carton d’invitation de quatre pages laisse transparaitre quelques axes du projet de Bell pour le football camerounais. La couverture en quadrichromie donne le thème qui va guider la campagne électorale de l’ancienne gloire des Lions indomptables: «Retour au foot, notre cause commune». Dans sa lettre adressée aux amis du football, Bell indique que le football camerounais est malade depuis longtemps et son état de santé est désormais source de préoccupation pour une grande majorité des camerounais. Dans son projet de modernité, Bell place le joueur au centre de toutes les stratégies de développement de notre football.
Après une tentative manquée en 1996 contre Vincent Onana, l’ancienne gloire de l’Union sportive de Douala espère gagner le 29 novembre prochain en s’appuyant sur sa riche expérience et ses échecs d’hier. Si sa candidature est déclarée éligible, (il lui faut le parrainage d’au moins huit délégués de l’Assemblée générale), l’ex-gardien de but international pourrait avoir pour concurrents: Robert Pene, ex-vice-président de la Fecafoot ; Eboa Elamé, journaliste de sport ; et Joseph Feutcheu, président de club. La liste définitive des prétendants sera connue en principe au plus tard le 20 novembre 2014.
Avant de se résoudre à relever ce nouveau challenge, le double vainqueur des Can 1984 et 1988 avait reçu des sollicitations de part et d’autre. «Je souhaite, pour diriger la Fédération de football de mon pays dès décembre 2014, un vrai patriote connu et apprécié des joueurs et des autres acteurs du football, en même temps que du large public d’amateurs de ce sport que nous sommes. Une personnalité marquante, un homme d’expérience, rompu et chevronné, dont la probité et la force de caractère augurent de la détermination inébranlable qu’il mettra pour uvrer à l’avènement de pratiques plus saines, plus en phase avec les valeurs du sport. Il ne sera pas un surhomme, mais un homme de caractère et de hauteur, capable, par ses propres comportements et les actes qu’il pose, de donner l’exemple (.) Joseph-Antoine Bell a le profil de l’emploi.» Ces propos sont de Paul Zambo, président du Comité national d’appel à la Candidature de Joseph-Antoine Bell pour la Fécafoot.
L’ex-gloire du football a construit sa personnalité tout au long de sa riche carrière. Après ses débuts à Eclair de Douala, il évoluera après à Oryx, Prison de Buea, Union de Douala. Après un séjour d’étudiant infructueux en France, entre 1979 et 1981, il rentre à ses premiers amours et rejoint l’Africa sport d’Abidjan. Où il y passera deux ans, avant de migrer au Caire, à l’Arab Contractor. Puis grâce l’entrèrent de Njo Léa, de regretté mémoire, il rejoint l’Olympique de Marseille, en 1985, à l’âge avancé de 31 ans. Il reste trois ans à Marseille avant de filer à Toulon pour une seule année. Par la suite, il va jouer à Bordeaux.
Il arrive à Bordeaux à 35 ans avec une mission : remplacer Dominique Dropsy, ce qui est chose faite avec la 2e place des Girondins en 1989-1990. Mais l’année suivante est difficile pour son club qui se voit rétrogradé en D2. En 1991, il quitte Bordeaux pour Saint-Étienne où il termine sa carrière à l’âge de 40 ans. Il est invité en janvier 1988 au Jubilé Roger-Milla sans son rival de toujours, Thomas Nkono. Le trou noir de sa carrière internationale restera le Mondial 90. Il n’est pas utilisé pour des «raisons disciplinaires», où les Lions indomptables atteignirent les quarts de finale. Gardien « félin », il est réputé pour son caractère bien trempé. Depuis la fin de sa carrière, il utilise le verbe et sa grande culture comme dernier rempart. Actuellement, il est consultant pour Africa 24 et RFI.
L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun (de 1973 à 1975) s’est éteint lundi à Split, sur la côte croate, après une série de crises cardiaques
L’ancien gardien croate Vladimir Beara est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 85 ans a annoncé lundi son ancien club, Hajduk Split. L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun (de 1973 à 1975) s’est éteint à Split, sur la côte croate, après une série de crises cardiaques.
Vladimir Beara a commencé sa carrière de footballeur au sein du club croate de Hajduk Split club avec lequel il va remporter trois titres de champion de Yougoslavie (1950, 1952 et 1955). Après deux saisons (1946-1955), il rejoint l’Étoile rouge de Belgrade où il évolue entre 1955-1960. Cinq saisons auréolées de quatre titres de champion de Yougoslavie (1956, 1957, 1959 et 1960) et deux trophées de la Coupe nationale.
Son talent de gardien de but va lui permettre de s’expatrier et c’est au club allemand d’Alemannia Aix-la-Chapelle qu’il dépose ses valises pour la première fois en 1960. Trois ans plus tard, «Big Vlad» reste dans le championnat allemand en rejoignant Viktoria Cologne où il n’évoluera qu’en saison (1963-1964).
Gardien titulaire de l’équipe nationale de Yougoslavie (60 sélections) entre 1950 et 1960, Vladimir Beara est considéré comme le meilleur gardien de but de l’histoire de l’équipe de Yougoslavie, après un match héroïque contre l’Angleterre à Highbury.
Médaille d’argent aux Jeux olympiques d’Helsinki en 1952 avec la Yougoslavie, Beara a participé à trois phases finales de Coupe du monde en 1950, 1954 et 1958.
Fort de son expérience, il va se reconvertir en entraineur de gardien de but. En tant qu’entraineur, il travaillera tour à tour au Freiburger FC (1964-1966, Allemagne), Sittardia Sittard (1966-1968, en Croatie), et SC Fortuna Cologne (1969-1970, en Allemagne) avant de venir en Afrique plus précisément au Cameroun où il est nommé sélectionneur national. Ses méthodes de travail seront d’une grande utilité pour Thomas Nkono et Joseph Antoine Bell, les deux gardiens de l’équipe nationale du Cameroun à cette époque.
Après avoir passé deux ans sur le banc de touche des Lions indomptables (1973-1975), Vladimir Beara retourne en Europe et intègre l’encadrement technique du First Vienna FC en Autriche pour un bref séjour (1979-1979) avant de revenir à la maison, au Hajduk Split en 1980. C’est ici qu’il prendra sa retraite un an plus tard.
Vladimir Beara est décédé le 11 août à 85 ansdalmacijanews.com)/n
L’ancien international camerounais ne croit pas aux accusations de Der Spiegel sur les soupçons de trucage des matches des Lions indomptables au Mondial
L’ex-international de foot camerounais Joseph Antoine Bell, connu pour son franc-parler, a estimé mardi qu’il est « idiot » de soupçonner l’équipe de football camerounaise d’avoir fraudé pour perdre ses matches du mondial brésilien, dans un entretien avec l’AF.
A la question de savoir ce qu’il pensait des allégations de trucage des matches du Cameroun, comme l’a affirmé le journal allemand Der Spiegel, Joseph Antoine Bell a répondu: « c’est idiot. Je ne vois pas quelqu’un de normal qui aurait eu envie de corrompre cette équipe (du Cameroun) ».
« Je ne crois pas qu’on soit tenté de corrompre une équipe qui va perdre », a-t-il renchéri, soulignant qu’il est « facile de tirer sur une ambulance », en référence à la piètre prestation du Cameroun qui a perdu ses trois matches de poule.
« Un journal sérieux ne dit pas qu’il y a des soupçons de corruption, il dit qu’il a des preuves », a-t-il ajouté, invitant les Allemands « à investiguer pour savoir comment ils ont battu les Algériens » en quarts de finale lundi.
La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête sur « des allégations de fraude » de matches de son équipe au Mondial-2014. La Fécafoot « a demandé à son comité d’éthique d’enquêter » sur des « allégations de fraude lors des trois matches du premier tour du Mondial, notamment Cameroun-Croatie, et l’existence de sept brebis galeuses dans l’équipe des « Lions Indomptables ».
Le communiqué publié sur le site de la Fédération cite Der Spiegel qui a évoqué un arrangement sur le résultat de Croatie-Cameroun (4-0) pour des paris truqués, ainsi que des mises sur une exclusion d’un joueur en première période. Le Camerounais Alex Song avait été exclu pour un coup de coude à Mario Mandzukic.
« La Fécafoot n’est pas plus normale que ceux qui l’accusent. Elle est si anormale que lorsqu’on parle de corruption, elle pense uniquement aux joueurs, sans se sentir concernée. C’est une fédération qui n’en est pas une », a fustigé Joseph Antoine Bell.
Le Cameroun a perdu ses trois matches du Groupe A, contre le Mexique (1-0), la Croatie et le Brésil (4-1) et a été éliminé au premier tour.
Le président camerounais, Paul Biya, a prescrit à son gouvernement l’ouverture d’une enquête sur les raisons de cette mauvais prestation sportive.
Selon Joseph Antoine Bell, ancien Lion indomptable, aucun joueur évoluant dans les championnats camerounais n’est à la hauteur de la Coupe du monde.
Un stage des joueurs du championnat Ligue 1 est prévu dans les prochains jours à Yaoundé. Le but de ce regroupement initié par le sélectionneur Volker Finke et son adjoint Martin Ntoungou Mpile a pour but de dénicher quelques talents pouvant appuyer l’équipe fanion qui prendra part à la prochaine Coupe du monde au Brésil.
L’opportunité de ce stage est diversement appréciée par des observateurs du football camerounais. Selon Joseph Antoine Bell, ancien Lion indomptable qui s’est exprimé sur une radio locale, aucun joueur évoluant dans les championnats camerounais n’est à la hauteur de la Coupe du monde.
« Les joueurs du championnat local il ne s’agit pas de les blâmer eux. Mais le niveau de ce championnat est tel que, lorsque Pierre Wome Nlend a fini sa carrière à l’étranger et ne peut plus être un professionnel à l’étranger où il n’a plus de contrat, rentre au Cameroun, joue sous un club camerounais et est le meilleur joueur de ce championnat. Ça ne vous suffit pas pour comprendre ? Je peux donner d’autres exemples. Vous allez à côté au Gabon, Daniel Cousin a achevé sa course dans le monde professionnel revient au Gabon et il est sacré meilleur joueur du championnat local. Comment voulez-vous que ce championnat puisse vous fournir des joueurs pour aller rivaliser avec les Kaka et avec tous les autres ? Lorsque vous ne jouez plus là-bas ça veut dire que vous ne pouvez pas rivaliser avec Maxwell, vous ne pouvez pas rivaliser avec tel ou tel autre. C’est facile à voir », a-t-il déclaré.