Assomption : la journée de lundi 15 août est fériée au Cameroun

Les fidèles catholiques vont commémorer l’élévation au ciel de la bienheureuse Vierge Marie lundi prochain.

Lundi prochain est jour de fête pour les chrétiens catholiques, comme chaque 15 août, les fidèles de cette obédience religieuse vont célébrée la montée au ciel de la Vierge Marie. L’évènement tombant cette année le lundi 15 août, il n’y aura pas de travail pour beaucoup d’employés.

La fête de l’Assomption comme l’explique l’abbé Francis Mboyamb, vicaire à la paroisse Saint Paul de Ndzon –Melen à Yaoundé, fait partie des grandes célébrations de l’église catholique. L’Assomption marque en effet, l’entrée directe de la Vierge Marie dans la gloire céleste, corps et âmes, après sa vie terrestre. La Vierge Marie est la deuxième personne à monter au ciel après, son fils, le Seigneur Jésus-Christ.

La célébration de la fête de l’Assomption, explique le vicaire, est ainsi l’occasion donnée aux chrétiens pour revoir leur mode vie. « Nous devons mener une vie qui ressemble à celle de la Vierge Marie avec Foi au Tout Puissant. Les chrétiens doivent aussi être obéissants. Le respect des commandements de notre Dieu est très important. C’est de cette manière que nous connaîtrons la gloire céleste au même titre que le Vierge Marie », explique le vicaire.

L’Assomption donne l’opportunité à ceux qui ont oublié les prescriptions du Seigneur de rectifier le tir. A en croire Cameroon tribune, le long week-end qui commence pourrait être mis à profit pour davantage se rapprocher du Très Haut.

Le Cameroun célèbre la Journée de l’enfant africain

À Maroua, la ministre des Affaires sociales (Minas) a procédé vendredi, 10 juin 2016, au lancement des activités relatives à cette célébration

De concert avec la communauté intrenationale, le Cameroun célèbre la 26ème édition de la Journée de l’enfant africain 2016. Les activités y relatives ont été lancées vendredi, 10 juin 2016, à Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord. C’était sous la présidence du ministre des Affaires sociales (Minas), Pauline Irène Ngeune.

En marge de ladite cérémonie, la Minas a entamé, depuis le début de la semaine, une tournée dans les centres d’accueil des enfants défavorisés.

A l’Institut Français de Yaoundé, un spectacle de danse, théâtre, musique sera organisé à l’occasion par la structure Focus Enfants qui uvre dans la production et la diffusion des spectacles pour enfants.

La Journée de l’enfant africain qui se célèbre le 16 juin de chaque année a été instituée par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union Africaine (UA), à travers la Résolution CMRes-1290 de juillet 1990. Cela a été fait en mémoire du massacre d’enfants innocents à Soweto en 1976 par le régime raciste d’apartheid alors au pouvoir en Afrique du Sud.

Un enfant africain.
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Hémophilie: un traitement en vue

De concert avec la communauté internationale, le Cameroun a célébré dimanche, 17 avril 2016, la journée mondiale de l’hémophilie sous le signe du changement

« Ensemble on peut changer cette situation », c’est le thème retenu cette année pour la journée mondiale de l’hémophilie célébrée au Cameroun dimanche, 17 avril 2016, avec la communauté internationale.

Maladie héréditaire, l’hémophilie touche essentiellement les garçons et provoque des saignements qui ne s’arrêtent pas pendant longtemps. « Il y’a un élément qui manque au patient hémophile qu’on appelle le facteur de coagulation et qui permet d’arrêter les saignements. Le garçon est le seul à contracter cette maladie parce qu’elle lui est transmise par la mère porteuse du chromosome x malade », explique Dr Annick Kumba Kingue, médecin biologiste immuno hématologue au CHU de Yaoundé.

Le coût du traitement varie entre 200 000 F CFA et 2 millions de F CFA. Pour pallier à cette maladie, des partenariats ont été signés avec les hôpitaux Universitaires de Genève en Suisse pour obtenir gratuitement les facteurs de coagulation à administrés aux patients.

L’hémophilie a pour conséquence, la déformation des jambes, voir même, la mort du patient. « A la longue, les saignements peuvent se produire à plusieurs endroits et la plupart du temps, les articulations vont gonfler, ensuite faire mal, et elle produire des arthropathies chroniques c’est-à-dire les maladies chroniques des articulations », précise le Dr Annick Kumba Kingue, en indiquant que « la maladie peut également entrainer des hémorragies cérébrales, urinaires. Conséquence, le patient peut en mourir s’il n’est pas pris en charge ».


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Ligue 1: Bamboutos renoue avec la victoire, Coton reste en tête

La 20e journée du championnat national de première division du Cameroun s’est disputée le dimanche 28 juin. Avec 25 buts marqués, cette journée est la plus prolifique depuis de début de la saison

La 20e journée du championnat national de première division du Cameroun, Ligue 1, s’est disputée le dimanche 28 juin 2015. Avec 25 buts marqués, cette journée est la plus prolifique depuis de début de la saison en cours.

Après une grosse défaite lors de la 19e journée, Bamboutos de Mbouda a renoué avec la victoire en battant Unisport du Haut-Nkam (2- 1) à Mbouda.

Coton Sport de Garoua garde sa position de leader après son nul face à Fovu de Baham (2-2) à Bafoussam.

Le Tonnerre kalara club de Yaoundé, dernier du classement, s’est enfoncé encore plus au stade de la Réunification de Douala à la suite de sa défaite devant Botafogo (2-0).

Au stade de Njombé-Penja, l’UMS de Loum a été battu par l’Union sportive de Douala (1-3).

Résultats complet 20e journée de Ligue 1
Yaoundé: Canon-Apejes de Mfou 1-2
Yaoundé: Dragon-Panthère du Ndé 0-1
Douala: Astres-Cosmos du Mbam 2-0
Douala: Botafogo-Tonnerre de Yaoundé 2-0
Bamenda: Yong sport-New stars de Douala 2-1
Loum: UMS-Union de Douala 1-3
Mbouda: Bamboutos-Unisport du Haut-Nkam 2-1
Bafoussam: Fovu club Baham-Coton sport de Garoua 2-2
Bafang: Lion blessé-Njalla Quan sport de Limbé 1-2

Classement à l’issue de la 20 journée
1er Coton sport 43 points
2e Botafogo 38 points
3e Astres 33 points
4e New stars 32 points_
5e Lion blessé 31 points
6e Panthère 31 points
7e Union 31 points
8e Yong sport 31 points
9e Dragon 30 points
10e Bamboutos 27 points
11e Apejes 24 points
12e Unisport 21 points
13e Cosmos 20 points
14e Njalla Quan 20 points
15e USM 19 points
16e Fovu 19 points
17e Canon 18 points
18e Tonnerre de Yaoundé 12 points


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Journée internationale de la famille : Enjeux d’une célébration historique

Cette année, le monde célèbre la 20e journée internationale de la famille

La famille est à l’honneur ce 15 mai 2013. Cette date marque la célébration de la journée internationale de la famille à travers le monde. L’historique de cette célébration remonte en 1993 lorsque l’assemblée générale des Nations-Unies a décidé que le 15 mai de chaque année marquerait la Journée internationale des familles d’après la résolution 47/237du 20 septembre. La résolution 44/82 de 1989 avait d’ailleurs proclamé l’année 1994 Année internationale de la famille afin de faire prendre davantage conscience de l’importance des questions familiales et renforcer les institutions nationales chargées d’adopter les politiques nécessaires pour faire face aux graves problèmes concernant la famille. Depuis plusieurs années déjà, les thèmes qui soutiennent cette journée étaient essentiellement axés sur le rôle de la famille dans la cohésion nationale. Cette année, le thème choisi pour ce 15 mai 2013 est « Intégration sociale et solidarité intergénérationnelle ». L’intérêt porte beaucoup plus sur l’importance accordée à la famille dans le monde notamment les familles africaines. Parmi les objectifs visés par les Nations-Unies en institutionnalisant cette journée, on peut relever la recherche des solutions aux facteurs déstabilisant la cohésion sociale, et surtout l’impact de la migration mondiale sur les familles. Si l’accent est mis sur la famille africaine, c’est parce qu’évidemment la notion de famille varie en fonction du contexte social et culturel. La famille occidentale n’est pas la même entité sociale africaine.

Au Cameroun, la célébration de la journée internationale de la famille ne fait pas échos dans tout le pays. Elle n’est pas aussi festive que d’autres dates par exemple le 8 mars, ou même la journée des enseignants. Même depuis plusieurs années, le gouvernement camerounais s’est engagé dans la mise en place à des programmes spéciaux visant la promotion des valeurs familiales afin de créer un environnement propice à l’épanouissement des générations futures et de veiller à l’implication de tous les acteurs sociaux dans la protection de la famille. Aujourd’hui, les principaux problèmes rencontrés dans les familles camerounaises tournent autour du divorce, de l’éducation et de l’instruction des progénitures, et surtout du choix du conjoint dans certains cas. Il s’agit évidemment du mariage forcé, source de toute désintégration familiale. La mondialisation et le modernisme sont des facteurs qui influent considérablement sur le développement social au Cameroun. C’est pourquoi les enjeux et les défis à relever aussi bien par le gouvernement que la société civile sont énormes pour poser les jalons d’une famille spécifiquement africaine, mais à la croisière du modernisme et de l’interculturalisme.


Les journées mères et enfants s’ouvrent ce mardi à Douala

L’évènement vise à sensibiliser les mères et les femmes en âge de procréer sur l’importance du dépistage, les dangers des médicaments de la rue ou encore l’alimentation des enfants en bas âge

Le club Camtel de Bépanda à Douala, accueille à partir de ce mardi 20 novembre 2012, les journées mères et enfants. Un évènement placé sous le co – parrainage du ministère de la santé publique et du ministère de la promotion de la femme et de la famille. Jusqu’au 24 novembre prochain, ces journées permettront de sensibiliser les mères sur plusieurs thématiques à l’instar de la prévention de la transmission du vih/sida de la mère à l’enfant, l’importance de l’utilisation du préservatif féminin, l’alimentation de la mère et de l’enfant infectés du VIH/SIDA. Ce dernier sujet qui sera développé par le Dr Pany Marguerite et Dr KOM de l’association SWAA Littoral. Le Dr Michèle Wambo exposera sur l’hygiène bucco-dentaire des enfants en âge scolaire. Dans le même ordre d’idée, le conseil national des pharmaciens du Cameroun à travers ses spécialistes, va entretenir le public sur les dangers que représentent les médicaments de la rue. Comment nourrir un enfant de plus d’an ? Quels aliments doit-il consommer pour une bonne croissance ? La réponse à ces questions sera donnée par des nutritionnistes au cours de cette manifestation.

Dépistages et consultations en plus
En plus de la sensibilisation, le programme des journées mères et enfants prévoit également des dépistages et consultations gratuites. Les femmes pourront ainsi se faire dépister et bénéficier gratuitement des consultations relatives au cancer du col de l’utérus et au cancer du sein. L’association des femmes chirurgiens-dentistes du Cameroun, procédera au dépistage et consultation des maladies bucco-dentaires chez les enfants en bas âge. Les consultations des maladies ophtalmologiques, sont aussi au menu des journées mères et enfants.

Les journées mères et enfants s’ouvrent ce mardi 20 novembre à Douala
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Douanes camerounaises: Plus de 130 milliards au premier trimestre 2012

La directrice générale des douanes (Dgd) a présidé la deuxième réunion de coordination le 19 avril dernier à Yaoundé.

Attaques de Boko-Haram
Pour le premier trimestre 2012, la douane a collecté un peu plus de 132 milliards FCFA, au titre des recettes. C’est la principale information servie par Minette Libom Li Likeng, la Dgd, à la réunion de coordination susdite. « Ce chiffre ne tient pas compte de tous les secteurs », précise un responsable de la Dgd. Comme pour dire que la moisson est plus importante. Quel qu’en soit les cas, « ce chiffre confirme une tendance haussière par rapport à la même période l’année dernière », se réjouit Minette Libom Li Likeng. La Dgd fait néanmoins part de quelques difficultés qui, d’après elles, ont eu une influence négative sur la bonne santé des recettes. On retient ainsi que les mois de janvier et février ont connu quelques difficultés dans la région de l’Extrême-Nord en particulier avec notamment l’instabilité politique qui est arrivée au Nigeria. A cause des attaques de Boko Haram, les frontières ont été fermées. A la Dgd, on affirme qu’il y a au moins trois secteurs qui ne sont alimentés que par les importations en provenance du Nigeria. La fermeture des frontières a eu un impact négatif sur les recettes même si le pourcentage n’a pas été de zéro parce que des stratégies d’adaptation à ce contexte ont été trouvées. Grâce au matériel roulant, les douaniers ont assuré le service de proximité. « Les douaniers étaient présents là où on déchargeait des camions pour convoyer des marchandises à vélo pour faire leur travail », témoigne Minette Libom Li Likeng. Le dédouanement de ces petites cargaisons a quand même permis de faire quelques recettes.

Réformes entreprises
« Nous nous rencontrons aujourd’hui pour essayer de voir comment nous pouvons réajuster notre stratégie en tenant compte de cette réalité. Quand on a fait des prévisions, on savait qu’on allait avoir ces différents recouvrements. A l’heure actuelle, il n’y a pas d’inquiétudes. Nous tenons encore bien la pente », soutient un haut cadre de la Dgd. L’exercice 2011 a connu un accroissement substantiel des recettes douanières. Les recouvrements s’élèvent à 547,6 milliards de Fcfa contre 528 milliards de Fcfa en 2010. Soit une progression de 43,7 milliards de Fcfa. La loi des finances 2012 a, en effet, établi les prévisions douanières à 550 milliards. Soit seulement un peu moins de 3 milliards de plus que le montant collecté l’an dernier. Un objectif qui est à la portée de la Dgd, au regard des différentes réformes entreprises. Les plus récentes sont, entre autres, la mise en place d’une douane de proximité avec une spécialisation des unités de surveillance, la signature des contrats de performance, des contrats opérateurs et des contrats d’objectifs, la mise en place et l’optimisation de Nexus+ Cameroun Customs Gps, qui est un dispositif de suivi par géo localisation des marchandises sous douanes en circulation. «Sur le plan de la sécurisation du transit, Nexus+ Cameroun, permet aujourd’hui une meilleure traçabilité des opérations », explique Minette Libom Li Likeng. Les délais de transit, pour les opérations régulières, sont aujourd’hui de 2,13 jours sur la frontière Garoua Boulaï et de 5,15 jours sur Kousseri, contre plus de 100 jours sur certains corridors. Bien plus, le fichier des Commissionnaires agrées en douane (Cad) a été assaini.

Sydonia-Oscar
La Dgd ne compte pas rester-là. « Nous devons rester mobilisés, pour un partenariat gagnant-gagnant, pour qu’ensemble, nous relevions le défi de l’émergence du Cameroun. Ceci suppose nécessairement plus de performance, plus de facilitation et par conséquent, encore plus de partenariat au cours de l’année 2012 », commente Minette Libom Li Likeng. Dans le domaine de la facilitation, la douane compte accorder, dans les jours à venir, à la réduction des coûts et des délais de passage des marchandises au port de Douala. La Dgd dit être disposée à travailler avec tous ses partenaires pour atteindre cet objectif. Un partenaire de taille est déjà disposé à accompagner l’administration douanière. Il s’agit de Douala international terminal (Dit), qui a accepté l’échange des données entre Sydonia et sa plateforme Oscar, dédiée à la gestion du terminal à contenu. Cette plate-forme, en principe, devait être opérationnelle depuis janvier 2012. Au menu de la réunion du 19 avril, il y avait aussi l’examen du niveau d’exécution de la feuille de route 2012 de la Dgd, le point sur l’éthique et la gouvernance. Cette réunion qui arrive après celle qui s’est tenue pendant la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du Minfi, permet de faire le point à la fin du premier trimestre de l’exercice en cours.

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Journée mondiale de l’eau: Une association dénonce

Elle rappelle qu’à l’occasion de la célébration de cet évènement, des millions de Camerounais n’ont toujours pas accès à l’eau potable

Dans un communiqué, le Réseau des associations de consomateurs d’énergie a attiré l’attention du public sur le paradoxe que représente le Cameroun, en matière d’accès à l’eau potable. Malgré les reformes structurelles intervenues dans le secteur et les promesses mirobolantes des pouvoirs publics de lendemains enchanteurs, le calvaire des consommateurs se poursuit allègrement. L’adoption et la publication le 27 Décembre 2010 d’un Règlement du service affirmé de distribution publique d’eau potable dans les centres urbains et périurbains, obtenu de haute lutte par les associations de consommateurs, n’a rien changé à cette pénible situation, peut-on lire en substance. L’association pointe du doigt une privatisation du secteur peu pertinente et une gestion catastrophique des ressources financières disponibles. Nous rappelons que la privatisation de la SNEC (Société Nationale des Eaux du Cameroun) a abouti le 31 Décembre 2005 à la création d’une société de patrimoine à capitaux publics, la CAMWATER (Cameroon Water Utilities Corporation) et à la naissance d’une entité privée affirmée créée en 2008 chargée de l’exploitation, la CDE (Camerounaise Des Eaux), filiale du groupe marocain ONEP. En dépit de la savante répartition des rôles entre ces deux entités et les centaines de milliards de FCFA de fonds publics investis depuis quatre ans, l’eau reste rare et coûte toujours plus chère au Cameroun. En fait, cette réforme, dictée par les bailleurs de fonds internationaux (FMI et la Banque mondiale), sensée régler définitivement le problème du déficit en eau potable dans notre pays, ne profite qu’à quelques sous-traitants de la CAMWATER et au fermier marocain, poursuit le communiqué.

Sur le terrain la situation est moins tendre. Yaoundé la capitale est sujette à un rationnement et dans certains quartiers, l’eau n’arrive jamais ou arrive tard dans la nuit. Le gouvernement à grands coups d’actions médiatiques a annoncé la construction de points d’eau et planche pour des solutions qui inteviendront d’ici trois années. Une situation que corrobore les statistiques disponibles et que ne vomprennent pas les observateurs. Selon une comparaison des chiffres aquastat, le Cameroun possède plus d’eau que la France (285 kilomètres cubes contre 211) et trois fois moins d’habitants. Pourtant l’accès permanent à l’eau potable dans ce pays et proche des 100%. Les cerveaux les plus simples s’interogent sur le sérieux du gouvernement. Ils promettent des solutions relativement à l’eau comme s’ils iraient la chercher au ciel. On parle quand même d’un pays dont les 52 départements portent le noms d’un fleuve. Rien que la région du Centre possède jusqu’à deux fleuves parmi les plus puissant du pays (la Sanaga et le Nyong et So’o). Cela reste tout de même incroyable qu’on nous parle de capacité disponible et capacité forunie, fait comprendre Eric N. un fonctionnaire de Yaoundé, dont le quartier est sans eau depuis une semaine déjà. Autre paradoxe relevé c’est celui du prix de l’eau, entre 271 et 385 FCFA le mètre cube, alors que le potentiel permet à chaque camerounais de disposer de 14 000 mètres cubes par an, soit 17 millions de litres d’eau. De nombreusses personnes exigent aujourd’hui du gouvernement que cette question d’eau soit reglée, non pas seulement en projet, mais de manière concrète. En 2010 une épidemie de choléra avait fait près de 600 morts sur l’ensemble du territoire. De nombreuses organisations non-gouvernementales avaient pointé du doigt le non-accès à l’eau potable.


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Journée de l’enfant africain: La coopération allemande s’investit

La représentation camerounaise de cette organisation a organisé le jeudi 16 juin, des activités autour des enfants en relation avec les ses employés locaux et ses partenaires.

Encourager le dialogue Parents-enfants
«Nous avons le droit de savoir», c’est le slogan retenu par la coopération allemande (GIZ) au Cameroun, à l’occasion de la célébration le 16 juin 2011, de la journée de l’enfant africain. Objectifs de la manifestation: Sensibiliser l’ensemble du personnel, les collaborateurs, les consultants et les enfants sur leurs droits relatifs à la prévention du VIH Sida. Un appel qui a connu une réponse optimale. Une centaine d’enfants ainsi que leurs accompagnateurs étaient présents pour l’événement à la fondation Friedrich Ebert à Yaoundé. Au cours des différentes activités, l’encadrement de circonstance a dans les échanges voulu amener les enfants à reconnaître leurs droits et surtout leurs devoirs.

Un exercice très lucratif, de nombreux jeunes présents ont fait part de leur vision de la réalité qui est la leur. Avec les parents, il était question de sensibiliser sur la promotion du respect par eux des droits de l’enfant à travers notamment l’établissement d’un dialogue franc entre les deux parties. Un des moments forts de cette phase a été la discussion ouverte sur le sujet du VIH. Le partage d’expérience aura permis d’établir que du côté des parents comme des enfants, parfois on a du mal à se comprendre à cause du manque d’échange sur le sujet, les parents considérant la question comme tabou, et les enfants, un élément de leur secret de jeunes. Pour y parvenir, le programme Main streaming VIH de la GIZ qui organisait la manifestation, a tout d’abord préparé les jeunes présents à prendre la parole face aux parents. Il leur a aussi été expliqué le sens et la portée du thème retenu cette année par les États africains. Ensuite dans une opération de question réponse les encadreurs se sont assuré que le message est bien passé et les meilleurs par atelier ont été récompensés.

Faire de l’initiative un exemple
Satisfaction de tous les participants: Ce qui m’a marqué c’est la possibilité qu’il y avait à discuter de la question du Sida avec des personnes plus grandes et surtout mon tonton qui était juste à côté je ne l’avais jamais fait. J’ai personnellement beaucoup appris et sur beaucoup de chose je pense qu’il ne faudra plus qu’on me tire les oreilles, a fait savoir Sandrine une jeune participante de 15 ans. Certains parents présent ont admis avoir éprouvé de la gène. Cela n’arrive pas tous les jours de discuter avec les enfants, et quand il faut parler de sida et de VIH, ou encore du droit des enfants, c’est parfois difficile pour nous les africains. Mais je retiens que ce sont des pistes de thérapie sociale à améliorer, cela réduirait de beaucoup l’incompréhension qu’il y a entre les parents et leurs enfant, commente pour sa part Thierry, un participant.

Une date désormais historique
La Journée de l’enfant africain il faut le rappeler, commémore la marche de 1976 à Soweto, en Afrique du Sud, lorsque des milliers d’élèves africains sont descendus dans la rue pour protester contre la mauvaise qualité de leur éducation et exiger que soit respecté leur droit à recevoir un enseignement dans leur propre langue. Des centaines de jeunes garçons et filles avait été abattus et pendant les quinze jours de manifestation qui ont suivis, plus d’une centaine de personnes ont été tuées et plus d’un millier blessé. Aujourd’hui l’enfant africain continue de subir des violations de ses droits. Le choix du thème du sida par la GIZ cadre avec l’une de ses missions au Cameroun qui concerne le secteur de l’assistance à la santé. En commémorant cette journée à leur manière, le message qu’elle semble avoir voulu passer au-delà même de l’événement, est que chacun dans son secteur d’activité, devrait prendre des initiatives en faveur des droits de l’enfant. Dans les rues camerounaises, le phénomène des enfants de la rue prend toujours de l’ampleur. La plupart des enfants des rues connaissent la drogue, et sont exposés au VIH / Sida. Il a aussi été rapporté que dans certains cas, les personnes chargées de protéger les enfants sont celles qui commettent des crimes contre eux, commente un responsable d’association de protection des jeunes. Plusieurs d’entre eux sont obligés de se livrer à des activités commerciales dans les grands carrefours, vendant parfois les produits de grandes firmes implantées au Cameroun. L’irresponsabilité des parents camerounais les pousse encore aujourd’hui à accoucher des enfants, sans véritable moyens d’assurer leur encadrement. Le plus grave c’est que ces enfants ignorent parfois que c’est en violation de leurs droits qu’ils vivent ces situations, d’où toute l’importance du concept «Nous avons le droit de savoir», s’agissant des enfants.

La coopération allemande à travers l’ONG GIZ, s’investit pour la journée de l’enfant africain
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25 mars: Journée mondiale de la procrastination. Faut-il toujours remettre à demain?

Coup de fil à passer, papiers à ranger, devoir à rendre, rapport à boucler, facture à payer… Et si on remettait à demain?

Comme l’écrivait Molière dans le Bourgeois gentilhomme à propos du personnage de Monsieur Jourdain, nous procrastinons tous depuis la plus tendre enfance. La procrastination consiste tout simplement à remettre au lendemain ce qui pourrait être fait le jour-même. Tout le contraire de ce que nous recommande le fameux proverbe : « ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui ». Certains auteurs comme Alphonse Allais (« Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain ») ou Maurice Roche (« À quoi bon remettre à demain ce qu’on peut faire avec ses pieds ») ont d’ailleurs pris un malin plaisir à détourner ce proverbe : « Pourquoi faire aujourd’hui ce qu’un autre peut faire demain à ta place ? ». Au total, 20 à 30% de la population globale est considérée comme « lourdement procrastinatrice ». Un coup de fil à passer, répondre à un mail pourtant important, des papiers à ranger, une dissertation à rendre, un cours à réviser, un dossier à remplir, son linge sale qui traîne à ramasser, son dossier « photo » à trier, rapport à boucler, facture à payer, robe à aller chercher chez le teinturier… Qui n’a jamais traîné pour faire tout ce genre de chose ?. Les exemples ne manquent malheureusement pas. Remettre sans cesse à plus tard des actions ennuyeuses ou pénibles, ça s’appelle la procrastination. Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas commencer ou pour temporiser. Un comportement qui peut devenir pathologique, contagieux et difficilement supportable pour l’entourage. La procrastination peut même entraîner de lourdes conséquences matérielles. Des adeptes du « Y a pas le feu au lac », il y en a, et de plus en plus. Certains parlent de « mal moderne », d’autres de « maladie du siècle ».

A ce jour, les chercheurs ne sont pas encore tombés d’accord sur les origines de la procrastination. Pour certains, « la procrastination est une mauvaise habitude », pour d’autres, « celui qui procrastine a peur de l’échec », « les procrastinateurs sont perfectionnistes », etc. En tout cas les procrastinateurs sont nombreux et comme toute pathologie, elle peut néanmoins être handicapante. Les forums consacrés à ce phénomène sont légion, et chacun y va de ses astuces, de ses conseils, de la manière de combattre cette paresse plus subie que réellement voulue. Car comme dans beaucoup de domaines, la procrastination est un cercle vicieux : moins on en fait, moins on a envie d’en faire ; plus on remet à plus tard. plus ça s’accumule. plus on se décourage. plus on remet à plus tard. Pas toujours facile de s’en sortir quand aucune contrainte, aucun chef, aucune date n’est là pour rappeler à l’ordre.

Une journée mondiale de plus ?
La plupart des journées mondiales que nous célébrons sont des journées officielles, inscrites au calendrier de l’ONU, dont l’objectif est de s’atteler à un problème d’ordre social ou culturel. Mais pour une fois, rien de tel ! La Journée mondiale de la procrastination a été inventée par David d’Equainville, auteur du livre « Demain c’est bien aussi ». L’objectif est de réfléchir à notre monde moderne et au rythme de vie effréné qu’il nous impose… De ce livre est né le site internet Demaincestbienaussi.com où les internautes racontent leurs petites aventures de procrastination. Et vu le succès de ce site internet, Anabet a déclaré le 25 mars comme journée mondiale de la procrastination dont la première édition s’est célébrée le 25 mars 2010. Selon David d’Equainville, fondateur des éditions Anabet « La procrastination c’est une défense immunitaire face à une société extrêmement rude, un moyen positif de se défendre des assauts du monde contemporain ». Si ce trouble peut devenir un vrai handicap social, il convient toutefois de noter que la procrastination ne présente pas que des inconvénients: « Ne pas promettre », « annuler à temps », « exiger des échéances » sont les conseils que recommandent le livre Demain c’est bien aussi qui « aborde la procrastination d’un point de vue positif ». la lenteur d’exécution permet par exemple la réflexion. Les procrastinateurs ne sont donc pas exemptés de bonnes manières. Il arrive parfois même que le fait d’avoir pris du retard nous donne accès à des opportunités intéressantes. Des réservations de dernière minute qui finalement seront moins chères, des idées de rechange qui s’avèrent plus sympathiques que celles auxquelles on a renoncé faute de s’y être pris à temps, etc… En tout cas, merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout. Mais. que faites-vous su journalducameroun.com? Comment êtes-vous arrivé là? Ne seriez-vous pas en train de procrastiner par hasard ?. A méditer.

Moins on en fait, moins on a envie d’en faire ; plus on remet à plus tard. plus ça s’accumule. plus on se décourage. plus on remet à plus tard
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Célébration de la journée de la femme

Quelques réactions après les deux matches de Gala de samedi 6 mars à Paris

Un vrai moment de partage
Je suis là pour célébrer avec toute la diaspora ici en France, cette journée internationale de la femme. Nous sommes venus soutenir ceux qui ont évolué sur le terrain. Le football est une activité qui rassemble beaucoup de gens dans la convivialité. Les années précédentes, ce n’était que les femmes qui jouaient. Mais cette année, on a demandé aux hommes de se joindre à nous et ils ont accepté de s’associer. Notamment les anciennes gloires du football de notre pays que je remercie vivement. Ça fait vraiment honneur à la femme de nous retrouver là avec eux.

Mme Mbella Mbella, épouse de l’ambassadeur
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J’aurais voulu jouer contre les femmes
Je suis camerounais et de ce point de vue, c’est un grand plaisir que son Excellence nous ait invités pour cette fête des femmes. Les femmes sont nos mamans et elles méritent notre respect. Avant d’être nos femmes, ce sont nos mères. Nous avons partagé un bon moment, et je suis content que les femmes jouent au football car c’est une évolution. Mais malheureusement, on a joué à part, sinon, j’aurais taclé une ou deux (rires). Je suis vraiment content d’être là.

Mbida Arantes, ancien lion
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Je suis honorée de porter le maillot des lions indomptables
Je suis très fière d’être là. Ça fait quatre ans que nous sommes partenaires de ces évènements avec Madame l’ambassadrice et son époux. On peut voir que l’amitié existe et ce partenariat de notre point de vue est productif. Notre association est culturelle et nous organisons de nombreux dîner-débats où nous recevons des personnalités pour débattre des valeurs afin de partager les richesses que les hommes possèdent. Je ne suis pas sportive, mais grâce à ce partenariat, j’apprécie de venir au stade, et en plus, j’ai reçu le maillot su Cameroun que je suis très honorée de porter.

Eda Carly, présidente de « femme d’abord », partenaire
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Le football est un sport mobilisateur
Je suis venu célébrer la fête des femmes. Je suis très content de voir les anciennes gloires accepter de partager ce moment de football. On a choisi le football car c’est un sport qui mobilise beaucoup au Cameroun. Si ça avait été le handball il y’aurait sans doute eu moins de gens au stade.

Jean Njiké, vice-président et coach de l’équipe des diplomates
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Je dis merci à M. l’ambassadeur et son épouse
Je remercie déjà M. l’ambassadeur et son épouse d’avoir pris l’initiative d’organiser cette journée. C’est un grand plaisir pour moi d’être là pour représenter la femme parce qu’il s’agit quand même de la célébration de notre journée. La journée internationale de la femme reste une journée marquante dans le monde et au Cameroun. L’équipe des femmes qui a joué a été créé il y’a 3 ans. Par ailleurs, le choix du football n’est pas banal car ça constitue une évolution pour la femme. Le football est un sport très homme et avec ça, la femme prouve qu’elle peut faire autant de choses que l’homme.

Sylvie Semeny, ancienne capitaine des lionnes indomptables
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Douanes Camerounaises: Renforcer les contrats de performances

C’est le principal message issu du forum organisé en ouverture des festivités de la journée internationale des douanes

L’exaltation des contrats de performances
Dans le cadre de la cérémonie de lancement des activités marquant la célébration de la journée internationale des douanes ce lundi 24 janvier 2011, l’administration des douanes a profité pour appeler au renforcement des contrats de performances lancés deux ans plus tôt, en vue de l’amélioration de la relation entre les douanes et leurs partenaires. Des différentes interventions, on retiendra que l’expérimentation des contrats de performances a donné lieu à des résultats encourageants. « Les délais de traitement des déclarations se sont améliorés durant la période février à Avril 2010, certaines mauvaises pratiques sont en voie de disparition, un saut qualitatif est observé en termes de contentieux douaniers et enfin le volume des émissions douanières a connu une augmentation sensible, malgré une conjoncture difficile » a fait savoir en substance Libon Li Liken Minette, la directrice générale de cette organisation. Un accent dans les exposés aura cependant été mis sur la nécessité de former les employés de douanes à la manipulation et la compréhension pour une valeur optimale des différents axes des contrats de performances. Il a été ainsi proposé que soit créé un centre de formation interne, dont le but serait de renforcer les capacités des douaniers déjà en poste, et mettre à jour leur compétences, en vue de la réalisation permanente des objectifs d’évolution. Mais a prévenu le directeur général, c’est la capacité du douanier à bien servir qui est au centre de la réforme.« Une formation qui ne s’accompagne pas d’une bonne application ne sert à rien », a déclaré Madame Libon. De façon globale, les contrats de performance s’inscrivent dans une perspective de modernité.

Une technique encore à maîtriser
Ils supposent quatre axes essentiels. La rationalisation interne des bureaux des douanes. L’adaptation du réseau de dédouanement, en ajustant l’implantation et les compétences des bureaux aux besoins économiques, la définition et la mise en uvre d’une chaîne rénovée de contrôle en amplifiant le recours aux méthodes modernes de contrôle en tenant compte du niveau de fiabilité des opérateurs. Il y’a enfin le développement de la professionnalisation de certaines mission, comme l’audit de la gestion des procédures, la supervision et la réalisation des contrôles. Les contrats de performance tirent leurs origines de la nécessité de lutter contre la fraude douanière, la sécurisation des recettes et l’amélioration des relations entre le douanier et ses autres partenaires. Concrètement pour les usagers, le contrat de performance concerne déjà uniquement les gros importateurs. Il vise à créer une confiance réciproque entre les entreprises et les douanes. Certaines étapes de la procédure sont rapidement exécutés compte tenu de l’exigence pour l’opérateur de satisfaire son marché. Si l’entreprise partenaire respecte les clauses du contrat, il se voit réduire son taux de douane qui peut baisser jusqu’à 30%.

La tache risque d’être difficile. Mettre en application les nouvelles méthodes de travail liées au contrat de performance se heurte fréquemment aux difficultés d’adaptation du personnel, qui ont avec le temps acquis des habitudes spécifiques dans la profession. Certains analystes affirment que si durant la période de référence Février Avril 2010 on a perçu une amélioration dans les recettes, c’est moins en raison du contrat de performance, que du volume des importations qui aurait augmenté. Des participants ont aussi regretté que le débat soit orienté sur l’amélioration des performances économiques de la douane, alors qu’elle a un volet protection du territoire qui parfois a été sujette à caution, notamment dans la lutte contre les médicaments de la rue, et l’entrée au cameroun de certains produits, dont la qualité n’est pas toujours bonne.

Mme Libon Li Likeng, directeur général des douanes au Cameroun
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Journée internationale des douanes: Lancement des festivités au Cameroun

La cérémonie a débuté ce lundi, l’occasion la structure de renforcer son image auprès du public et des partenaires

Lancement des activités ce jour
Le lancement des festivités marquant la célébration de la Journée Internationale de la Douane se fait ce lundi 24 janvier 2011 depuis 09 heures, à l’Ecole Normale d’Administration et de Magistrature (ENAM). Cette cérémonie est présidée par le Gouverneur de la Région du Centre, Roger Moïse Eyene Nlom, en présence du Directeur Général des Douanes, des entreprises, des autorités administratives, des élus locaux, des acteurs et intervenants de la chaîne logistique des transports. Le thème retenu par l’Organisation Mondiale des Douanes, pour cette célébration, est « La connaissance, catalyseur de l’excellence douanière ». Pour les autorités camerounaises, ce thème rentre en droite ligne des stratégies mises en place par la Douane, en vue de consolider ses performances. « Il interpelle non seulement le Personnel de l’Administration des Douanes mais aussi ses partenaires », a fait savoir un responsable à la direction générale des douanes, donnant son avis sur la question. Dans l’esprit de l’administration douanière, les activités marquant la journée internationale des douanes qui se célèbre normalement le 26 janvier, devraient être l’occasion de mettre en évidence tous les facteurs pouvant améliorer les aptitudes professionnelles des Agents des douanes mais également de redynamiser l’esprit de corps et de solidarité. La grande cérémonie officielle, le 26 janvier 2011, clôturera les manifestations et sera marquée par la remise des distinctions honorifiques et des récompenses, les au revoir aux retraités de l’Administration des Douanes et enfin la remise des épaulettes et galons aux nouveaux promus suivie d’une parade militaire. La Journée internationale de la douane est parrainée par l’Organisation mondiale des douanes. Celle-ci compte 150 états membres dont le Cameroun, et a son siège social à Bruxelles. Son but est de faciliter le commerce et les voyages pour tous les citoyens du monde.

Mieux communiquer avec son public et ses partenaires
Célébrée chaque année le 26 janvier, cette journée souligne les efforts des hommes et des femmes qui travaillent dans les administrations douanières du monde entier. C’est l’occasion de rappeler comment les douanes contribuent à assurer la sécurité et la prospérité des collectivités qu’elles servent. La célébration de cette journée par la douane camerounaise sera surtout l’occasion pour elle, de rappeler à ses partenaires, ce qu’elle est devenue au cours de ses années d’évolution. Traditionnellement, la Douane camerounaise a pour mission globale la mise en uvre de la politique gouvernementale en matière douanière. Son champ d’action aujourd’hui quatre type de missions spécifiques. En tant qu’administration fiscale, la Douane camerounaise contribue à la mobilisation des recettes budgétaires. Les recettes mobilisées par les services des douanes s’élèvent en moyenne à 33% des recettes non pétrolières de l’Etat. Cette tendance est cependant appelé à connaître un fléchissement dans la perspective des accords de partenariat économique (APE). Mais cela ne devrait pas arriver avant au moins 20 ans. L’administration des douanes participe aussi à la création d’un environnement légal et réglementaire favorable à l’épanouissement des activités économiques. De même, la protection des biens et des personnes et les exigences de l’ordre public confèrent aux douaniers camerounais, des responsabilités particulières en ce qui concerne la sûreté aérienne et la lutte contre les trafics illicites et la criminalité organisée. Enfin et très peu de gens le savent, les douanes ont aussi une mission de protection du territoire, soit dans le cadre de leurs activité normales, soit à l’appel d’administration technique pour résoudre un problème de passage transfrontalier. On notera cependant, que malgré les efforts dont se prévalent les douanes camerounaises, les rapports avec le public et les entreprises restent très durs. De nombreux opérateurs transfrontaliers, particuliers ou entreprises, se plaignent encore des lenteurs de procédure, de la persistance d’une corruption passive et du coût élevé des opérations. Des plaintes confirmés en partie par le rapport Doing Business 2011, sur le cadre d’investissement des Petites et Moyennes Entreprises au Cameroun. Les douanes se défendent pourtant de toujours faire mieux. Elles ont récemment introduit dans leur fonctionnement, de nouveaux outils, mais de nombreux efforts devront encore être faits pour créer l’harmonie avec ses partenaires bénéficiaires de ses prestations.


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Cameroun: Journée des enseignants, entre revendications et assurances!

La 17e édition de la journée mondiale de l’enseignant s’est célébrée ce 5 octobre sous le thème: «La reconstruction passe par l’enseignant»…

Ils étaient très nombreux à répondre à l’appel de cette 17e journée mondiale des enseignants. Ils sont du primaire et du secondaire, même ceux de l’université et des grandes écoles n’ont pas manqué le rendez-vous, il fallait rendre un hommage bien mérité pour le rôle que les enseignants jouent dans l’éducation des enfants, des jeunes et des adultes. Dans son intervention, le délégué régional de l’éducation de base, Maouloudou Hamadou a relevé l’engagement avec lequel les enseignants de l’Adamaoua tiennent à servir, malgré les différentes difficultés auxquelles ils font face. Par la même occasion, le responsable régional de l’éducation de base a fait état des efforts du gouvernement dans l’amélioration des conditions de travail des enseignants, notamment les recrutements récents en vue de l’amélioration de la qualité des enseignements dispensés dans les différentes écoles.

Enseignant, un noble métier
Le représentant du syndicat des enseignants, Mohamadou Laminou, a pour sa part plaidé pour le bien être des professionnels de la craie et du tableau noir dont la détermination et la volonté de donner une bonne éducation aux citoyens de demain est perceptible sur le terrain. Pour lui, l’enseignant est toujours prêt, qu’il neige ou qu’il vente, sous la pluie et sous le soleil, en ville comme en campagne. Et c’est pour cela que tout comme un maçon qui demande le matériel nécessaire pour reconstruire une maison, nous adressons avec insistance les doléances suivantes au gouvernement: Que notre statut particulier soit entièrement appliqué; que les avancements et reclassements des personnels soient décentralisés au niveau des régions; que des primes spéciales soient accordées aux enseignants exerçant dans des zones d’éducation prioritaire telle que l’Adamaoua… Dans son intervention relatif au thème de la célébration à savoir La reconstruction passe par l’enseignant, Jean Edi’i Abate, secrétaire général des services du gouverneur de l’Adamaoua, a salué les efforts et l’esprit de sacrifice des enseignants, de même qu’il a invité les uns et les autres à plus de responsabilités et à éviter de faire des difficultés qu’ils rencontrent, un obstacle au développement de leur profession. Une profession noble qui vaut son pesant d’or dans toute la société, a relevé l’autorité administrative. Il a également relevé pour déplorer la gestion peu orthodoxe de certaines infrastructures scolaires par certains enseignants, notamment celles relevant de la coopération camerouno-japonaise. Après la grande parade à la place du cinquantenaire marquant cette célébration, s’en sont suivies les réjouissances populaires dans les quartiers.

La face cachée de la célébration
Du spectacle d’un autre genre, il y en a eu. Le temps d’une journée qui survient une fois l’an seulement, les vedettes du jour se sont laissées aller à tous les excès et à toutes les exactions. Arborant fièrement leur tenue de circonstance, chacun tenait à immortaliser cette 17e édition. Une célébration qui a très vite pris les allures d’un carnaval dans les rues et autres bars dancing. C’est qu’en réalité, les réjouissances populaires ont surtout eu lieu autour d’un pot ou d’un repas copieux ici et là selon les goûts de chaque association professionnelle. L’inévitable à ce niveau aura été l’état d’ivresse dans laquelle certains donneurs du savoir au point même de se retrouver parfois dans une position peu commode sans respect de la pudeur. Et pourtant, c’est à eux que revient quotidiennement le rôle de véhiculer les valeurs morales et civiques. L’absence constatée de certains d’entre eux à leur poste de travail au lendemain de la célébration vient confirmer à juste titre ces excès.

Tableau noir et craie, deux obligations pour les enseignants!
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Douala: La Croix – Rouge camerounaise distribue des produits de première nécessité aux réfugiés de la ville

C’était à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la paix, le 21 septembre

Le Cameroun s’est joint à la communauté internationale, mardi, 21 septembre 2010, pour célébrer la journée internationale de la paix. Plusieurs activités ont eu lieu dans les différentes régions du pays pour marquer cette manifestation. Dans la ville de Douala, l’antenne de la Croix – Rouge du département du Wouri a procédé à son siège à la distribution des non vivres aux réfugiés vivant dans la cité économique, grâce au partenariat avec l’agence du Haut commissariat des réfugiés au Cameroun. Le don était notamment constitué des produits de première nécessité à plusieurs usages. Il y’a des récipients, des ustensiles de cuisine, des savons, des nappes, des moustiquaires pour lutter contre le paludisme, selon Antoine Marie Um, secrétaire général de la Croix – Rouge du département du Wouri. Cette donation évaluée à plusieurs millions de F CFA, a été distribuée suivant des critères bien précis. Nous avons travaillé avec notamment les chefs des communautés étrangères présentes à Douala. Ce sont eux qui sont mieux placés pour connaître le nombre de leurs ressortissants ici. De même, le contenu des pacages remis aux réfugiés, est fonction de la taille de la famille, a précisé le Secrétaire Général.

Distribution ce 21 septembre à Douala
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Revoir les conditions de vie
Malgré les longues heures d’attente sous un soleil accablant, les réfugiés ont chaleureusement exprimé leur gratitude à la Croix – Rouge. Je suis réfugié au Cameroun depuis dix ans et c’est la première fois qu’on nous invite pour une telle cérémonie. Je remercie vivement les organisateurs, déclare Moussa, réfugié marocain. Même son de cloche de la part de Jean Habyalamana, ressortissant rwandais, vivant à Douala depuis douze ans. C’est tout à fait normal qu’on vienne en aide à un réfugié, parce que c’est quelqu’un qui a tout perdu. Nous vivons au Cameroun, mais on ne peut pas réellement être considérés comme des camerounais. Sur les conditions de vie des réfugiés, celui-ci affirme: On rencontre beaucoup de problèmes tels : le chômage, le manque d’argent pour envoyer les enfants à l’école, les problèmes d’eau, le manque de soin quand on est malade, etc. Les réfugiés ont donc profité de cette journée consacrée à la célébration de la journée internationale de la paix, pour lancer un appel aux autorités, en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie. D’après les études, parmi les différentes communautés étrangères installées à Douala, la République centrafricaine est la plus nombreuse, tandis que le Maroc, est la communauté la moins représentée dans la cité économique.

De nombreux réfugiés invités
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L’Adamaoua célèbre la Journée internationale de la femme

Le lancement des activités pour cette 25ème édition a eu lieu sur le campus de Dang

C’est ce mardi 02 mars 2010 qu’a eu lieu sur le campus de Dang, le lancement des activités de la 25ème édition de la célébration de la Journée internationale de la femme placée sous le thème  »égalité des droits, égalité des chances, progrès pour tous ». C’est le Secrétaire général auprès des services du gouverneur de la région de l’Adamaoua, Zang III qui présidait les cérémonies. Il a saisi cette occasion pour exhorter les femmes à être les actrices du développement.

Parées de leurs plus beaux atours, nombreuses étaient les femmes de la cité capitale de la région de l’Adamaoua qui ont effectué le déplacement du campus universitaire de Dang pour marquer d’une pierre blanche, à travers leur présence, la cérémonie du lancement officiel de la semaine marquant la célébration de la 25ème édition de la Journée internationale à elles consacrée. Pour planter le décor, une rencontre de football opposait les femmes de l’université de Ngaoundéré à celles des associations Bamoun. Celle-ci s’est soldée par un score de 3 buts à 1 en faveur des dames de l’université de Ngaoundéré.

Puis est venu le temps des discours. Tout d’abord, celui du Pr. Bekolle David Roland Bayard, représentant le Recteur de l’université de Ngaoundéré, visiblement ravi du choix porté sur son institution pour abriter ce lancement officiel. Ensuite, le Secrétaire général auprès des services du gouverneur de la région de l’Adamaoua, Zang III a loué les efforts allant dans le sens de l’intégration et de l’épanouissement de la femme. Comme preuves, de nombreux postes de responsabilité qui étaient jadis réservés aux hommes sont désormais ouverts aux femmes.

La visite des différents stands érigés sur le parking du bâtiment A de la cité universitaire a permis de découvrir et de mieux apprécier les mets de certaines régions du Cameroun. La célébration de cette journée permettra à coup sûr de marquer un temps d’arrêt pour évaluer le chemin parcouru dans la promotion de la femme et de scruter l’horizon pour voir les défis qui restent encore à relever.

Les femmes défilent
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Une journée internationale pour lutter contre les mutilations génitales

Le Cameroun reste concerné par cette pratique, qui selon les récents chiffres touche encore jusqu’à 20% de femmes

Rencontre prévue à la Briqueterie avec les communautés exposées
Le Cameroun se joint à la communauté internationale pour célébrer la journée internationale contre les mutilations génitales. L’occasion sera donnée au ministère de la Promotion de la femme et de la famille d’évaluer une des mesures prises l’an dernier à l’occasion de la troisième édition de cette journée. Elle se célèbre cette année sous le thème «le rôle des hommes et des femmes dans l’éradication de la pratique des mutilation génitales», et le ministre en charge des questions des femmes a prévu, ce samedi, une rencontre thématique à la Briqueterie, un quartier de Yaoundé. L’an dernier, le gouvernement avait obtenu d’El Hadj Sallaou Mohamadou, célèbre exciseur au quartier Briqueterie et des exciseuses venues de Kousseri, de mettre un terme à leur activité et de mener une véritable campagne de sensibilisation auprès des populations. Le gouvernement avait remis en échange, des tracteurs, des motos à pompe, des moulins à vivres frais, des machines à coudre, des boites de semences d’oignons, des arrosoirs et des enveloppes symboliques.

Une pratique multiforme
Le phénomène touche plus de 20 pour cent de la population féminine, selon des statistiques officielles au ministère de la Promotion de la femme et de la famille (MINPROFF). La plupart des femmes concernées subissent l’excision du clitoris (auquel s’ajoute dans certains cas l’ablation des petites lèvres, et 5 % l’infibulation). L’âge auquel sont pratiquées les mutilations pousse les individus à perpétuer cette pratique. Une bonne proportion de femmes plus jeunes ont exprimé leur souhait d’abandonner les MGF, soit parce qu’elles jugent cette pratique inutile, soit parce qu’elles sont au courant des risques qui y sont liés. Une autre forme de mutilation génitale féminine est la pratique du repassage des seins. Elle consiste à masser la poitrine naissante des fillettes avec des pierres à écraser préalablement chauffées ou avec d’autres objets chauds ou à leur appliquer des serre-seins en utilisant des serviettes chaudes ou des bandes de plastique combinées à des pierres chauffées, des pilons ou des spatules afin d’aplanir les seins et de freiner leur croissance.

Une préoccupation constante du gouvernement camerounais
Le gouvernement camerounais s’est engagé activement à lutter contre les MGF depuis le milieu des années 1980 et a adopté un Plan national d’action contre les MGF en 1999. Il a signé les principaux traités et conventions internationaux sur les droits des femmes et des enfants. Le Code pénal camerounais ne punit pas cette pratique, tandis que la Constitution reconnaît et protège les «valeurs traditionnelles conformes aux principes démocratiques, aux droits humains et à la loi». Aucune poursuite judiciaire n’a été enregistrée jusqu’ici en rapport avec les MGF, et la Commission nationale pour les droits humains créée par le gouvernement ne s’est pas encore attaquée aux pratiques discriminatoires à l’égard des filles et des femmes. De nombreuses associations participent elles aussi à ces efforts du gouvernement. Depuis quelques années, la coopération allemande soutient l’effort du gouvernement en apportant son appui à de nombreuses associations qui militent pour l’éradication de cette pratique.

Le défi de la tolérance zéro pour les mutilations génitales des femmes
C’est le Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (un réseau non gouvernemental qui a permis d’introduire une législation en la matière dans certains pays africains et a débouché sur l’abandon de ces pratiques par les communautés) qui a lancé en 2003 la Journée internationale de tolérance zéro pour les mutilations génitales féminines. Dans sa résolution 2003/28, la sous-commission des Nations unies de la promotion et de la protection des droits de l’homme a engagé l’Assemblée générale des Nations unies à «proclamer le 6 février Journée internationale pour l’élimination des mutilations génitales féminines et de toutes autres pratiques traditionnelles nocives pour la santé des femmes et des fillettes». Cette journée est célébrée désormais chaque année à la fois en Afrique et en Europe. Il y est précisé que: «Parmi ces mutilations, l’excision est non seulement une mutilation, mais une atteinte à la dignité et à la sexualité des femmes». Des voix s’élèvent en Europe comme en Afrique pour l’élimination de ces pratiques.

Le 6 février
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Prise en charge des personnes handicapées, le Cameroun à la traine

Les associations invitent le gouvernement à plus d’efforts

Mobilisation autour des handicapés
Célébrée chaque année le 3 décembre, la Journée internationale des personnes handicapées vise à faire mieux connaître les questions de handicap, les droits des personnes handicapées et les avantages qu’il y a à les associer à tous les aspects de la vie politique, sociale, économique et culturelle de leurs communautés. Elle est l’occasion de mobiliser les énergies pour veiller à ce que les personnes handicapées puissent exercer leurs droits humains et participer à la vie de la société sans réserve et dans des conditions d’égalité, conformément à l’objectif qui a été fixé par le Programme d’action mondial concernant les personnes handicapées, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1982. Le thème de la célébration cette année était:Assurer l’intégration des personnes handicapées à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.

La ministre Bakang Mbock invite à la solidarité nationale
La célébration officielle de cette 18ème édition de l’évènement a eu lieu à l’esplanade du palais des sports de Yaoundé. La ministre des affaires sociales, Catherine Bakang MBock, est revenue sur l’impérieuse nécessité de participer au mouvement de solidarité nationale en faveur des handicapés. Mais elle a aussi évoqué l’ensemble des actions que le gouvernement au moyen de son ministère et des ministères connexes a pris en faveur de la personne handicapée. On peut citer l’entrée en vigueur de la loi portant promotion et protection des personnes handicapées: Donnant suite aux recommandations du forum sur la solidarité nationale, tenu à Yaoundé en juin 2005, la ministre des affaires sociale et son collègue Bapès Bapès Louis des enseignement secondaires, avaient signé une circulaire en faveur de la gratuité de l’école pour les enfants camerounais handicapés ou de parents handicapés dans les établissements scolaires publics.

Beaucoup reste à faire
Pourtant malgré tous ces efforts les personnes handicapées qui comptent pour une bonne part de la population camerounaise, se heurtent encore à des obstacles qui les empêchent de participer à la vie de leurs communautés. Elles sont souvent contraintes de vivre en marge de la société. Elles sont souvent victimes de préjugés et de discriminations, et se voient régulièrement refuser la jouissance de droits aussi élémentaires que le droit à l’alimentation, à l’éducation, à l’emploi, aux soins de santé et à la médecine de la procréation. C’est pourquoi leur épanouissement est au c ur des préoccupations du gouvernement camerounais. Jeannine Nsonga est handicapée des deux jambes, elle vit encore chez ses parents. Lorsqu’un homme m’approche par exemple, il se comporte comme un clignotant ; lorsqu’on est à deux, il m’aime et lorsque nous sommes en public, il devient distant, ce qui fait que je préfère rester seule affirme t’elle.

Le soutien de la communauté internationale
Au niveau international, l’une des méthodes efficaces destinées à associer les personnes handicapées au développement est la réadaptation à base communautaire (RBC), qui est appliquée dans plus de 90 pays du monde. Élément constitutif de la stratégie globale de développement local visant à réduire la pauvreté, égaliser les chances et faire participer les personnes handicapées à la vie de la société, la RBC est une méthode souple et dynamique, qui s’adapte à la diversité des conditions socioéconomiques: terrains, cultures et systèmes politiques de par le monde et englobe l’accès aux soins de santé, à l’éducation, aux moyens d’existence, à la participation à la vie locale et à l’intégration dans la communauté.
Les cérémonies de célébration à Yaoundé se sont achevées par des animations musicales faites par des handicapées. Pour clôturer, le ministre a procédé à la traditionnelle photo de famille

Le sport pour handicapés s’est développé dans le pays

Le Cameroun célèbre la lutte contre le VIH/Sida

Ce 1er décembre, jour de commémoration va marquer la clôture de plusieurs activités à travers le pays

De nombreuses manifestations organisées
Le Cameroun de concert avec la communauté internationale célèbre ce mardi 1er décembre 2009 la 21ème journée de la lutte contre le VIH/SIDA. Cette célébration marquera la fin de plusieurs jours d’activités à travers le pays, au cours desquels les campagnes de dépistage gratuit et de sensibilisation ont été intensifiées. Des marches étaient prévues ce jour à Yaoundé et un concours coorganisé par le ministère de la culture et l’agence française de coopération primera ses lauréats ce soir au centre culturel français de Yaoundé. Cette effervescence est l’occasion comme chaque année, de se mobiliser contre cette pandémie qui fait 6000 victimes par jour dans le monde et particulièrement en Afrique, d’informer encore et toujours sur les méthodes de prévention, de lutter contre les discriminations et de penser à tous ceux qui n’ont pas encore accès aux traitements. Le thème de la Campagne mondiale contre le SIDA pour la période 2005-2010 est : Préserver mon droit,  » Arrêtons le SIDA. Tenons notre promesse ».

Beaucoup d’efforts fournis pour peu de résultats
En 1988, l’Assemblée générale a exprimé sa vive préoccupation à propos de la pandémie du sida. Relevant que l’OMS avait proclamé le 1er décembre Journée mondiale du sida, l’Assemblée a souligné l’importance de cette manifestation (résolution 43/15). 21 ans après, c’est la déception pour de nombreux malades et proches de malades, victimes de cette pandémie. Les statistiques de la maladie au Cameroun n’échappent pas à l’analyse de la situation mondiale, avec certes les spécificités des réalités locales. Malgré des années de programmes et des milliards de FCFA affectés à la lutte contre le Sida, les résultats restent en deçà des attentes. Selon un récent rapport de l’organe des nations unies en charge des questions de Sida (UNAIDS), une moyenne de 540 000 personnes vivent avec le sida au Cameroun, dont le tiers est constitué des femmes, principalement âgées entre 19 et 24ans. La maladie selon les officiels du ministère de la santé, est devenue la première cause de mortalité des jeunes. Les acteurs impliqués dans la prévention et la lutte contre le sida expliquent ce taux élevé par des facteurs d’ordre économique et socioculturel, principalement liés à la vie des filles de cette tranche d’âge.

Des divergences sur la réalité sociale de la maladie au Cameroun
Selon Nestor Ankiba, directeur exécutif de l’Association camerounaise du marketing social (ACMS), une organisation non lucratif qui facilite l’accès à l’information des populations dans le domaine de la santé au Cameroun, « C’est une tranche d’âge plus ou moins naïve, la plupart des jeunes filles de cet âge ne sachant pas souvent ce qu’elles font ». Une thèse que réfutent certains anthropologues du comportement, qui estiment que la jeune camerounaise principalement concernée, c’est-à-dire celle qui vit en zone urbaine, vit une réalité sociale qui la prépare à faire face à cette situation. Pour ces observateurs, affirmer que c’est la précarité des conditions de vie qui expose le plus les jeunes filles, pose un double problème. De nombreux garçons du même âge vivent dans des conditions semblables et parfois plus dures. Si l’on ramène l’argument de l’intervention des « sponsors » comme vecteurs principal de transmission chez la jeune fille au Cameroun, cela revient à dire que la plupart des personnes qui ont des moyens financiers sont atteintes de la maladie, une situation assez grave lorsqu’on l’envisage.

Une situation susceptible de s’aggraver
Ce sont ces types de contradictions intellectuelles qui rendent inopérant les vastes campagnes de lutte contre le sida au cameroun. Quelques jours d’activités et une grosse manifestation ne suffisent plus à contenir un mal qui gagne chaque jour du terrain. Depuis la déclaration du premier cas en 1985, de nombreuses personnes sont mortes où ont perdu un membre de la famille suite au SIDA. Rien que pour l’année 2007, les autorités sanitaires on enregistré 39 000 décès et près de 300 000 orphelins du VIH/SIDA. Une situation qui malheureusement pour les experts connaitra une hausse dans les années à venir. Le contexte de crise financière internationale et les perspectives de reprise très faible pour les années à venir risque d’influer sur la part de budget allouée à la lutte contre le Sida. Rappelons que depuis le début de l’épidémie de sida, ce sont 25 millions de personnes dans le monde qui sont mortes du sida, alors que presque 60 millions ont été infectées par le VIH.

Siège de Synergies africaines, à Yaoundé
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L’enfance s’est commémorée le 1er juin dans le monde

C’est une journée instituée en 1954 pour le bien-être des enfants

Le bien être des enfants est une priorité dans le monde. Surtout en ce jour du 1er juin 2009 où la terre toute entière commémore la journée de l’enfance. Pour l’Unicef, tous les enfants ont des droits et ce sont les mêmes pour tous, dans tous les pays. La Journée mondiale de l’enfance a été instituée en 1954. L’assemblée générale avait demandé à tous les pays d’instituer une journée mondiale de l’enfance qui serait une journée de fraternité mondiale et de compréhension entre les enfants, et d’activités favorisant le bien-être des enfants du monde entier. Cette assemblée générale avait proposé aux gouvernements que cette journée soit célébrée à la date qui leur semble la mieux appropriée.

Et alors que le monde commémore l’enfance, le bien être des enfants n’est pas assuré. En Asie par exemple, des milliers d’enfants travaillent au lieu de se rendre à l’école. Un exemple palpable est celui qui est vécu au Pakistan, en Inde ou au Népal, où des parents qui ne peuvent subvenir à leurs besoins, vendent leurs enfants à des fabricants de tapis. Certains, âgés à peine de 4 ans, tissent la laine accroupis pendant des heures. Ils travaillent également dans des ateliers de taille et polissage de diamants et de pierres précieuses. Ce travail spécialement minutieux, est extrêmement pénible pour les enfants.

Mais ils sont aussi chiffonniers, mendiants, conducteurs de vélos-taxis, livreurs ou domestiques occasionnels. Au Népal, des petites filles sont arrachées à leur famille par des trafiquants d’enfants. Certaines partent d’elles même avec un étranger qui leur promet monts et merveilles. D’autres sont vendues par leurs parents. Récemment, il y en a eu 10 000 en Inde. Ces jeunes filles qui n’ont parfois que 7 ans, se retrouvent dans des maisons closes. Selon l’UNICEF, il y a 200 000 jeunes filles qui se prostituent dans les plus grandes villes indiennes, 20% d’entre elles n’atteignent pas l’âge de 16 ans.
D’autres enfants travaillent dans des briqueteries, dans des industries du jouet, du feu d’artifice et dans de nombreux ateliers, tels ceux qui fabriquent des bijoux.

En Afrique ces cas de travail des enfants sont également récurrents. L’Afrique serait le continent le plus touché par le travail des enfants, avec 41 % d’enfants de 5 à 14 ans au travail, soit 80 millions. C’est le pourcentage le plus élevé au monde. L’Afrique accumule un retard énorme au niveau de son développement. Si rien n’est fait ce chiffre devrait atteindre les 100 millions en 2015 ! Le droit à l’éducation des enfants n’est pas respecté. Des enfants issus des familles démunis sont parfois contraints à travailler pour se nourrir. La violence dans ces pays n’est pas en reste. Plusieurs enfants sont contraints par leurs parents à mendier dans les rues pour subvenir aux besoins de la famille. Des cas dont la liste n’est pas exhaustive.


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1er Mai, fête des travailleurs au cameroun

La fastueuse célébration de l’évènement fait oublier aux travailleurs camerounais le sens réel de cette journée

Les camerounais en ce premier mai célèbrent une fois de plus la fête internationale du travail. Avec le temps cependant les adaptations locales de l’évènement ont entrainé une érosion de la signification originelle de cette journée. Les origines, l’histoire et la signification du 1er mai sont peu connues. Pourquoi a-t-on choisi cette date pour fêter le travail ? Au Cameroun elle appartient au vaste héritage colonial. Mais pour ce qui est de ses vraies origines, c’est aux Etats-Unis où ce jour n’a étrangement jamais été férié, qu’il faut chercher. En 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour obtenir la diminution de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de lancer leur action le 1er mai, date à laquelle bon nombres d’entreprises entament leur année comptable. En 1886, face aux réticences de leurs employeurs à diminuer le temps de travail, plus de 300 000 personnes font à nouveau grève. La manifestation, violemment réprimée, fait trois morts parmi les grévistes de la société Mac Cormick à Chicago. Au lendemain de cette répression, une marche de protestation est organisée. La place Haymarket est le théâtre d’un second drame: sept policiers sont tués et de nombreux manifestants blessés. Malgré l’inexistence de preuves, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort et trois autres à perpétuité.
En 1889, les congressistes de la IIème Internationale, réunis à Paris, entrent dans la lutte pour la journée de huit heures. À l’instar de l’American Fédération of Labour (AFL), ils fixent la date du 1er mai comme journée de leur revendication. Une manière de commémorer les événements de Chicago, symboles d’une répression qui n’a pas dit son dernier mot. En 1891, la manifestation du 1er mai à Fourmies, dans le nord de la France, s’achève avec le triste bilan de 10 morts et 35 blessés.

1er mai: Reflechir…
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La journée du premier mai est donc en principe une journée de revendication. Une journée où on fait un stop et on fait le bilan des améliorations dans le secteur du travail. Au Cameroun pourtant, la journée a toujours été célébrée avec faste. Cette année n’échappe pas à la règle. Dans les nombreuses structures de sérigraphie, les commandes se sont multipliées par dizaines. Toutes les entreprises voudraient être présentes pour le grand jour. En général l’idée est de présenter le mieux les services offerts par les secteurs du travail. Les services publics ne sont pas en reste. Dans les locaux de l’administration publique tout le monde s’est préparé pour la fête.

De nombreux problèmes continuent d’émailler l’environnement du travail au Cameroun. De nombreux camerounais continuent de pointer au chômage et l’Etat jusque là n’a mené que des politiques inefficaces de résorption du fléau. Les camerounais continuent d’être sous payés, d’être victimes de discriminations en rapport au genre, à l’appartenance ethnique et autres. En cette année de récession économique internationale, le GICAM syndicat des patrons camerounais a présenté des perspectives avec plus de 1000 supressions d’emploi. Pourtant comme frappé d’une amnésie collective tout le monde semble oublier. Le comble est le défilé avec des tenues aux couleurs des entreprises employeuses. En plus de les détourner de leur droit de poser des problèmes, les travailleurs en ce jour de grand public sont utilisés pour une publicité grandeur nature. Mais au Cameroun c’est la fête. On fête et on oublie le reste. Ce sera pour plus tard!

… Au lieu de dormir
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