L’Unesco dédie une journée mondiale à la télévision

Par Jumia

Ce n’est peut-être pas inédit comme le laisse croire une certaine presse internationale, mais une jour-née pour célébrer la télévision, il fallait y penser. C’est l’avis de Frederik Gwet de la plateforme JumiaTravel.

L’année 2016 aura été marquée par de vastes mouvements aussi bien politique, économique que sportif. L’on a assisté à de grands évènements dans l’ensemble des 5 continents. Qui ne se souvient pas de l’élection présidentielle américaine qui a suscité tant d’émois ou encore de la primaire à la droite française? Qui peut dire qu’il n’a pas entendu parler du Brexit, du nom de ce référendum qui a amené les anglais à sortir de l’Union Européenne? Qui a oublié les mouvements politiques qui secouent les pays du moyen orient ainsi que de l’Afrique? Que dire alors de cette fameuse CAN féminine que le Cameroun abrite en ce moment.

S’il faut parler comme un intellectuel camerounais du nom de Guy Parfait Songué, 2016 aura été « l’année de grands bouleversements » Hormis ces événements internationaux de grandes envergures, il y a également des journées mondiales que l’on célèbre chaque année. L’Organisation des Nations Unies (ONU) a instauré depuis le 10 décembre 1950, un calendrier qui permet chaque année, de célébrer des métiers, de sensibiliser les peuples ou encore de lutter contre certains fléaux et maladies.

Dans la grande liste des 119 journées célébrées chaque année dans le monde entier, figure en bonne place celle de la télévision. Élément clé du quatrième pouvoir que l’on attribue à la presse, la télévision a également trouvé sa place dans le calendrier mis en place par l’organisation des nations unies. Premier média de l’univers si on s’en tient au taux de pénétration dans tous les pays, la télévision est considéré comme le support de masse le plus important et le plus connu.

Une journée dédiée à la télé: pour quel but ?
C’est le 21 novembre 1996 que l’organisme supranational a décidé d’instaurer une journée entière-ment dédiée à la télévision. A travers cette initiative, l’Unesco encourage les échanges mondiaux de programmes télés se concentrant sur la paix, la sécurité, le développement social et économique ainsi que l’amélioration de l’échange culturel.

L’Unesco reconnaît l’importance de la télévision en tant que premier moyen de communication et passage normal de l’information de masse, ceci est d’autant plus important dans les pays les moins développés. La télévision joue un véritable rôle en ce qui concerne la diffusion de l’information et de la connaissance et constitue un puissant levier reflétant et déterminant les conditions et les aspirations humaines.

Cette action est également une réelle occasion pour les Etats de faire le point sur la place de cet outil dans le développement de la nation.
La télévision fait son entrée au Cameroun en décembre 1985, quelques années avant les villes mortes qui ont secouées le pays. Les citoyens découvrent alors les premiers signaux de ce qui constituait à l’époque, un luxe dédiée à la seule caste des riches. Une seule chaine fait la pluie et le beau et c’est la télévision nationale.

En 1990, l’assemblée nationale adopte une loi libéralisant le secteur de la presse au Cameroun. C’est alors la naissance d’un véritable écosystème de l’audiovisuel avec une floraison de médias qui nais-sent partout dans le pays. Mais avec un taux de pénétration qui tourne autour des 85%, la télévision reste encore le média le plus sollicité dans ce pays de 20 millions d’habitants.


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L’Unesco dédie une journée mondiale à la télévision

Par Jumia

Ce n’est peut-être pas inédit comme le laisse croire une certaine presse internationale, mais une jour-née pour célébrer la télévision, il fallait y penser. C’est l’avis de Frederik Gwet de la plateforme JumiaTravel.

L’année 2016 aura été marquée par de vastes mouvements aussi bien politique, économique que sportif. L’on a assisté à de grands évènements dans l’ensemble des 5 continents. Qui ne se souvient pas de l’élection présidentielle américaine qui a suscité tant d’émois ou encore de la primaire à la droite française? Qui peut dire qu’il n’a pas entendu parler du Brexit, du nom de ce référendum qui a amené les anglais à sortir de l’Union Européenne? Qui a oublié les mouvements politiques qui secouent les pays du moyen orient ainsi que de l’Afrique? Que dire alors de cette fameuse CAN féminine que le Cameroun abrite en ce moment.

S’il faut parler comme un intellectuel camerounais du nom de Guy Parfait Songué, 2016 aura été « l’année de grands bouleversements » Hormis ces événements internationaux de grandes envergures, il y a également des journées mondiales que l’on célèbre chaque année. L’Organisation des Nations Unies (ONU) a instauré depuis le 10 décembre 1950, un calendrier qui permet chaque année, de célébrer des métiers, de sensibiliser les peuples ou encore de lutter contre certains fléaux et maladies.

Dans la grande liste des 119 journées célébrées chaque année dans le monde entier, figure en bonne place celle de la télévision. Élément clé du quatrième pouvoir que l’on attribue à la presse, la télévision a également trouvé sa place dans le calendrier mis en place par l’organisation des nations unies. Premier média de l’univers si on s’en tient au taux de pénétration dans tous les pays, la télévision est considéré comme le support de masse le plus important et le plus connu.

Une journée dédiée à la télé: pour quel but ?
C’est le 21 novembre 1996 que l’organisme supranational a décidé d’instaurer une journée entière-ment dédiée à la télévision. A travers cette initiative, l’Unesco encourage les échanges mondiaux de programmes télés se concentrant sur la paix, la sécurité, le développement social et économique ainsi que l’amélioration de l’échange culturel.

L’Unesco reconnaît l’importance de la télévision en tant que premier moyen de communication et passage normal de l’information de masse, ceci est d’autant plus important dans les pays les moins développés. La télévision joue un véritable rôle en ce qui concerne la diffusion de l’information et de la connaissance et constitue un puissant levier reflétant et déterminant les conditions et les aspirations humaines.

Cette action est également une réelle occasion pour les Etats de faire le point sur la place de cet outil dans le développement de la nation.
La télévision fait son entrée au Cameroun en décembre 1985, quelques années avant les villes mortes qui ont secouées le pays. Les citoyens découvrent alors les premiers signaux de ce qui constituait à l’époque, un luxe dédiée à la seule caste des riches. Une seule chaine fait la pluie et le beau et c’est la télévision nationale.

En 1990, l’assemblée nationale adopte une loi libéralisant le secteur de la presse au Cameroun. C’est alors la naissance d’un véritable écosystème de l’audiovisuel avec une floraison de médias qui nais-sent partout dans le pays. Mais avec un taux de pénétration qui tourne autour des 85%, la télévision reste encore le média le plus sollicité dans ce pays de 20 millions d’habitants.


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Célébration de la 36ème journée mondiale de l’alimentation au Cameroun

Déclaration du Gouvernement camerounais présentée par Henri Eyebe Ayissi, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, le 11 novembre 2016

Mesdames, Messieurs Chers Collègues Membres du Gouvernement,

Distingués Représentants de la FAO et du PAM

Madame la Vice – Présidente de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts

Mesdames, Messieurs les journalistes, représentant les médias invités,
Mesdames, Messieurs,

Il n’est plus de doute que les conséquences des changements climatiques sont désastreuses pour l’Humanité entière. Les impacts de ces mutations dangereuses interviendront et se confirmeront davantage dans le futur. Les premiers signes se manifestent déjà aujourd’hui. Ils sont largement perceptibles dans divers endroits, à travers le monde.

La fonte des glaciers et la montée du niveau de la mer provoquent des inondations ravageuses. L’augmentation de la température et l’accroissement des émissions des gaz à effet de serre favorisent l’avènement des ouragans et des tempêtes. Les sécheresses prolongées poussent les agriculteurs et les éleveurs à chercher d’autres terres, occasionnant, de ce fait, les conflits territoriaux et l’exode des populations.

Les changements climatiques et leurs conséquences météorologiques favorisent la rareté de la ressource en eau, la récurrence des épidémies et maladies dues à un assainissement insuffisant du milieu, et enfin l’augmentation des invasions ravageurs, qui affectent négativement la productivité agricole et compromettent la sécurité alimentaire.

Le Cameroun n’échappe malheureusement pas à cette réalité planétaire et à cette tendance dramatique. En effet, avec sa grande diversité géo-climatologique, notre pays vit, lui aussi, sous la menace des changements climatiques.

Selon le document « Seconde Communication Nationale sur les changements climatiques », produit par le Gouvernement Camerounais, le secteur de l’agriculture a représenté la plus importante source des émissions de Gaz à Effet de serre (GES), dans notre pays, avec 76% des émissions totales. Le secteur de l’énergie vient en seconde position, avec 16% des émissions, suivi du secteur des déchets avec 7% et le secteur des procédés industriels avec 1%.

Les émissions des gaz à effet de serre attribuables au secteur de l’agriculture résultent des processus biologiques, amplifiés avec le développement agricole, à travers 05 foyers émetteurs :
-le cheptel domestique, par le canal de la fermentation entérique et la gestion du fumier ;
-la riziculture ;
-le brûlage dirigé des savanes ;
-le brûlage sur place des résidus agricoles ;
-les sols cultivés.

Les gaz émis par ce secteur sont constitués du méthane (élevage et sols), du protoxyde d’azote (fertilisation azotée et gestion des déjections animales) et du dioxyde de carbone (consommation d’énergie).

Les observations faites au niveau national révèlent une élévation des températures de l’ordre de 0,7 degrés centigrades de 1960 à 2007, combinée avec une diminution sensible des précipitations de l’ordre de 22% au cours de la même période. Dans ce domaine agricole, pour cette année 2016, plusieurs régions du Cameroun ont connu l’invasion de vastes superficies par les chenilles défoliatrices. Il s’agit principalement des régions du Centre, du Sud, de l’Est et de l’Ouest. Plusieurs autres invasions et attaques des cultures, notamment les foreurs de tiges, les oiseaux granivores, les criquets pèlerins et migrateurs, sont devenues plus récurrentes.

Des projections font état, dans les années à venir, d’une augmentation des températures annuelles moyennes de 1,0 à 2,9 degrés centigrades d’ici 2060, et de 1,5 à 4,5 degrés centigrades d’ici 2090 ; d’un changement des précipitations allant de -8% à +17% en 2090.
Ces changements climatiques ont pour conséquence une diminution drastique de la production agricole, qui est une cause directe des crises alimentaires. L’évaluation de la vulnérabilité montre que l’agriculture est le secteur le plus vulnérable aux changements climatiques. Ce secteur, qui occupe 60% des Camerounais, dépend largement des pluies (agriculture pluviale largement dominante) ; ce qui le rend très sensible aux variations de la pluviométrique et aux sécheresses.

Mesdames, Messieurs,
Pour faire face à ces impacts, toutes les sociétés doivent s’adapter. Cette évidence a fini par s’imposer, ces dernières années, comme l’une des résolutions incontournables pour une organisation globale et méthodique de la lutte contre les changements climatiques.

En cette année 2016, la Journée Mondiale de l’Alimentation a été placée, par les Nations Unies, sous le prisme de la réflexion concernant les voies et moyens à mettre en uvre, en vue de permettre à l’alimentation et à l’agriculture de s’adapter aux effets néfastes des changements climatiques, sous le thème : « Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi ».

Le choix de cette thématique traduit la volonté affirmée des Etats et de la communauté internationale, sous le leadership des Nations Unies, au lendemain de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris, le 05 octobre 2016, d’adopter une démarche commune dans le processus de réduction des émissions mondiales des gaz à effet de serre. Cette thématique reflète également la nécessité de combiner, pour une plus grande efficacité de l’action mondiale, les principes d’atténuation et d’adaptation aux impacts des changements climatiques.

Pour le Cameroun, cette volonté a été affirmée, au sommet de l’Etat, par Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, lors de Son Intervention à la COP 21 de Paris en France, quand il déclarait : je cite « Le Cameroun, faible émetteur de gaz à effet de serre, entend poursuivre sa contribution à leur réduction » fin de citation.

Le Cameroun, notre pays, a engagé, dans cette optique, de nombreuses actions, ayant avec pour objectif de développer des mesures d’atténuation et d’adaptation de l’Agriculture aux changements climatiques.

L’on peut mentionner, entre autres :
-la révision de la loi portant régime de l’eau pour mieux adapter la gestion intégrée des ressources en eau aux changements climatiques et autres préoccupations innovantes ;

-l’élaboration des programmes de recherche, pour une meilleure connaissance des impacts des changements climatiques sur les systèmes de production dans différentes zones agro- écologiques ;

-l’identification et la vulgarisation d’approches et de pratiques d’adaptation des systèmes de production aux changements climatiques ;

-l’élaboration et la conduite de recherches sur la sélection des matériels génétiques améliorés, capables de fournir un rendement amélioré, de résister aux maladies et aux changements climatiques ;

-l’appui à la mise en uvre des projets de génération de crédits carbones ;

-des actions en faveur de la diminution des gaz à effet de serre ;

-la création et de la redynamisation de la gestion des stations agro- météorologiques ;

-la production régulière d’informations biophysiques, socioéconomiques et environnementales sur les changements climatiques ;

-l’ouverture des centres et écoles de formation continue des techniciens d’appui conseil formés aux nouvelles techniques de production et d’adaptation aux changements climatiques ;

-l’amélioration de la couverture du territoire national, avec un réseau viable de stations météorologiques répondant aux normes de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ;

-la mise en uvre d’un système d’information sur l’eau, pour une meilleure connaissance de la quantité de la ressource de la ressource disponible et mobilisable ;

-le renforcement et la redynamisation des programmes de reboisement ;

-l’élaboration, la diffusion et la pérennisation des calendriers culturaux ;

-la création, la vulgarisation des banques fourragères et l’amélioration des zones de pâturages intercommunautaires ;

-le déplacement des populations installées dans les zones à risques ;

-l’information, Education, Communication (IEC) à l’adaptation aux changements climatiques ;
-Etc.

A ce jour, ces actions ses sont concrétisées sur différents points précis :
-création et opérationnalisation d’un Observatoire National des Changements Climatiques (ONACC) ;

-élaboration et opérationnalisation d’un Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques ;

-lancement du processus de révision de la loi portant régime de l’eau et d’une politique nationale de l’eau pour une meilleure gestion intégrée de la ressource adaptée aux grandes mutations à venir ;

-élaboration et adoption d’une politique agricole en cohérence avec l’économie verte ;

-développement des marchés émergents pour les services environnementaux, comme le « Reduction Emission from Forest Degradation » (REDD+) ;

-signature, par le Cameroun et l’Union Européenne, de l’Accord de Partenariat Volontaire FLEGT (APV-FLEGT), adopté en 2003 par l’Union Européenne, qui est un nouvel outil de contrôle de l’exploitation légale des forêts ;

-identification, avec la Banque Mondiale, d’un Projet régional d’appui à la mise en uvre du plan de développement et d’adaptation au changement climatique dans la zone du Lac Tchad ;

-ouverture d’une filière de Météorologie à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de l’Université de Yaoundé I.
Ces actions ses sont concrétisées également, au niveau interne, au sein du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, par :

-la création d’une Equipe Focale Changements Climatiques « Volet Agriculture », dans le but de mieux prendre en compte la problématique de l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques ;

-la réalisation d’une étude de préfaisabilité sur la gestion des risques agricoles, qui prend en compte la gestion du risque climatique en agriculture, notamment la possibilité d’introduire des produits d’assurance indicielle sur certaines chaines de valeur agricoles, dans le but de réduire la vulnérabilité des producteurs aux chocs et risques liés aux changements climatiques ;

-la mise en uvre d’un Programme d’Appui à la Sécurisation et la Gestion Intégrée des Ressources Agropastorales (ASGIRAP) dans les Régions septentrionales du Cameroun.

Mesdames, Messieurs,
Comme nous pouvons le constater, le Climat, l’Agriculture et l’Alimentation sont des domaines étroitement liés. Leur corrélation exige, de la part de tous et de chacun, pro activité et adaptabilité pour parvenir à une productivité optimale et efficiente de nos terres, combinant la double exigence de satisfaction de nos besoins de production à travers nos multiples activités dans différents domaines et de respect des lois incontournables de la Nature qui régissent notre environnement.

En substance et pour conclure ce message du Gouvernement de la République du Cameroun, au titre de la 36 è édition de la Journée Mondiale de l’Alimentation, nous lançons le présent appel :
« uvrons ensemble pour l’adaptation de notre agriculture et de notre alimentation aux exigences de la lutte contre les changements climatiques. Assurons, ce faisant, un développement durable dans notre pays, en phase avec la mobilisation planétaire actuellement en cours dans ce domaine » ; thématique au c ur des importantes assises de la COP22 qui se poursuivent présentement à Marrakech au Maroc.
Je vous remercie.

Henri Eyebe Ayissi
Minader


Intégration)/n

Les adolescentes au centre de la journée mondiale de la population

De concert avec la communauté internationale, le Cameroun a célébré lundi la journée mondiale de la population. Les activités y relatives se sont déroulées à Ngaoundéré dans le Nord

Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motaze, a présidé lundi, 11 juillet 2016, à Ngaoundéré, les activités relatives à la commémoration de la journée mondiale de la population.

De concert avec la communauté internationale, le Cameroun célébrait l’évènement sous le thème : « investir dans les adolescentes ».

La ville de Ngaoundéré a été choisie pour abriter la cérémonie officielle de cette célébration. Un choix qui n’est pas fortuit car la situation de la jeune fille est préoccupante dans cette partie du Cameroun.

Selon les statistiques révélées à Ngaoundéré, sept adolescentes sur dix au Cameroun sont analphabètes et deux sur dix sont mariées avant leur majorité.

Au Cameroun, 25% des décès maternels surviennent chez les adolescentes de 15-19 ans. Sur les 7000 femmes qui meurent chaque année en donnant la vie, sur 20 décès par jour, quatre sont des adolescentes. Les jeunes filles sont également victimes d’agressions sexuelles. Raison pour laquelle le ministre Louis Paul Motaze a rappelé l’engagement du Cameroun à prendre en main cette couche de la population.

Dans son message de cette année, le SG des Nations unies, Ban Ki-moon a souligné le fait que les horizons des garçons ont tendance à s’élargir à l’adolescence alors que ceux des filles se rétrécissent.

« Quand une adolescente a le pouvoir, les moyens et l’information nécessaire pour prendre ses propres décisions dans la vie, elle a une meilleure chance de surmonter les obstacles qui la séparent d’un avenir sain et productif. Elle-même, sa famille et sa communauté y gagneront », a dit Babatunde Osotimehin, secrétaire général adjoint de l’ONU.

A Ngaoundéré, la cérémonie de lundi s’est déroulée en présence de la représentante du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA), Barbara Sow, et de nombreux autres convives.


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La Journée mondiale de la Douane sous le signe de la numérisation

Le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey, a présidé la cérémonie officielle y relative mardi 26 janvier à la base aérienne 101 de Yaoundé

La journée mondiale de la Douane camerounaise s’est célébrée mardi, 26 janvier 2016, sous le signe de la numérisation. La cérémonie y relative était présidée à Yaoundé par le ministre des Finances (Minfi), Alamine Ousmane Mey.

A cette occasion, 1500 nouvelles recrues ont reçu leurs parchemins.

Au cours de son discours, le Minfi a insisté sur la nécessité pour la douane de s’arrimer aux technologies de l’information et de la communication. Selon Alamine Ousmane Mey, il est urgent de s’approprier les facilités offertes par le numérique pour mieux sécuriser les recettes et collecter de manière efficiente, pour la satisfaction des usagers.

La douane camerounaise a présenté ses services notamment des logiciels au public à Yaoundé. Certaines de ces prestations permettent aux usagers de suivre le parcours de leurs marchandises. Il y a également des partenariats traduits en contrats de performance entre les bureaux de douane et les entreprises évoluant dans les opérations de commerce extérieure.

L’optimisation des recettes douanières passe en outre par l’organisation régulière et systématique des opérations de vente aux enchères des marchandises qui séjournent plus de 90 jours dans l’espace portuaire.

Selon certaines sources, environ 750 milliards sont attendus cette année comme contribution de la douane camerounaise au budget de l’Etat.


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Journée mondiale de la normalisation: La Lcc exige la vulgarisation des normes

Par Delor Magellan Kamseu Kamgaing, président national de la Ligue camerounaise des consommateurs (Lcc)

Dans deux correspondances, adressées ce mercredi 15 Octobre 2015, à l’occasion de la Journée mondiale de la Normalisation, au Ministre du commerce et au Directeur Général de l’Agence des Normes et de la Qualité, (Anor), le Président National de la Ligue Camerounaise des Consommateurs, Delor Magellan Kamseu Kamgaing, demande au Ministre du commerce, la multiplication des contrôles, pour l’application effective des normes rendues d’application obligatoire, devenues des Règlements techniques.

La Lcc exige du Directeur Général de l’Anor de vulgariser auprès des consommateurs les 1703 normes déjà existantes, notamment les plus de 200 normes qui sont rendues d’application obligatoire; de diffuser dans les médias la Liste des produits certifiés conformes aux normes et de mettre en place un Label, pour permettre aux consommateurs de distinguer les produits normés de ceux qui ne le sont pas.

Pour cette organisation de défense des droits des consommateurs, qui a pignon sur rue au Cameroun, l’impact des normes sur le bien être des consommateurs, n’est toujours pas bien ressenti, car des opérateurs économiques véreux, dans leur course effrénée du gain, continuent d’inonder les marchés, supermarchés et autres points de vente, par des produits non certifiés conformes aux normes.

La Ligue Camerounaise des Consommateurs invite les consommateurs à redoubler de vigilance, pendant qu’ils effectuent leurs courses. En lisant, par exemple, l’étiquette pour s’assurer que la date de péremption n’est pas dépassé et que la composition du produit, n’impactera pas sur leur santé.

La Lcc salue, cependant quelques avancées notables de la part de l’Agence des Normes et de la Qualité, (Anor), qui malgré sa jeunesse, 5 ans seulement, et une conjoncture économique difficile.

Au-delà de l’accroissement substantiel du portefeuille des normes, plus de 1700 normes déjà élaborées, dont plusieurs centaines sont rendues d’application obligatoire, dans une quarantaine de Comités techniques redynamisés, avec une représentation remarquable des associations de consommateurs, partie prenante essentielle du système de normalisation.

Un laboratoire de métrologie, dont l’importance pour le consommateur n’est plus à démontrer, est en construction.

Sur le plan international, des lauriers s’accumulent pour le staff management de l’Anor. Le plus récent est celui décerné par l’Organisation Africaine de Normalisation (Arso).


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Journée mondiale des enseignants: les Hommes de la craie à l’honneur!

Au Cameroun, la 21ème édition de cette célébration se tient ce lundi, 05 octobre 2015, sous le thème: «Un personnel enseignant fort pour des sociétés durables»

Le Cameroun, joint à la communauté internationale, célèbre ce lundi, 05 octobre 2015, la Journée mondiale des enseignants instituée par les Nations unies.

Des milliers d’enseignants du primaire et du secondaire, sur l’étendue du territoire national, sont à l’honneur à l’occasion de cette 21ème édition de la célébration, placée sous le thème: «Un personnel enseignant fort pour des sociétés durables».

Au cours des festivités, les premières palmes académiques vont-elles être attribuées aux plus méritants d’entre eux. La cérémonie y relative est prévue au palais polyvalent des Sports à Yaoundé.

Au programme également, tables-rondes, expositions des savoirs-faire, débats, sont organisés dans les différentes écoles primaires, lycées et collèges. Occasion pour les enseignants de revoir leurs méthodes et attitudes dans les salles de classe afin de surmonter les défis à venir.

Célébré dans un contexte particulier de la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, les enseignants restent solidaires de la situation vécue par leurs collègues du septentrion. «Nous sommes de tout c ur avec eux et nous les encourageons à continuer à dispenser le savoir dans leur lieu d’affectation car c’est aussi cela le sens du devoir. Le plus important, c’est de rester mentalement fort dans la tête», confie, au quotidien national ce lundi, Roger Dieudonné Etsiké, directeur d’école publique à Nomayos.

Défilé des enseignants.
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Le Cameroun compte 3,5 millions d’analphabètes, selon l’Unesco

Les chiffres ont été révélés par la représentation nationale de l’Organisation des nations unies pour la science et l’éducation, jeudi, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’analphabétisme

Le Cameroun compte à peu près trois millions et demi d’analphabètes, a révélé la représentation nationale de l’Organisation des nations unies pour la science et l’éducation (Unesco) à l’occasion de la célébration, ce jeudi, de la Journée mondiale contre l’analphabétisme.

Communiquée lors d’une cérémonie tenue à Bamenda dans le Nord-ouest du Cameroun, cette évaluation découle d’une étude conjointement menée par le gouvernement camerounais et l’Unesco à travers les dix régions du pays.

Pour inverser la tendance, cet organisme du système des Nations unies en appui aux pouvoirs publics, a lancé plusieurs initiatives visant à amener « tous les enfants à accéder à l’éducation’‘.

Les actions à mener vont de la subvention accordée aux établissements scolaires à la prise en charge des personnels destinées à la formation.

L’analphabétisme au Cameroun touche notamment les zones rurales, où des milliers d’enfants sont sous-scolarisés voire pas du tout scolarisés. La faute à de nombreuses pesanteurs, d’ordre politique, économique, sociale et culturel.

L’Unesco a également noté que « de plus en plus, des milliers d’enfants vivant en ville sont des illettrés car, par manque de moyens ou par des actes de délinquance, ils quittent trop tôt les bancs de l’école ».

Conséquence, près de 40 pour cent de la population dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême-nord et du Nord sont des analphabètes.

Parmi les causes, figurent en bonne place des considérations culturelles, notamment dans la partie septentrionale du pays, où des enfants sont parfois confinés aux travaux champêtres et aux activités pastorales, tandis que l’accès à l’école est encore prohibé à des milliers de jeunes filles.

Plusieurs d’entre elles sont parfois obligées de contracter le mariage à l’âge de l’adolescence, dénoncent régulièrement des associations de défense des droits humains dont l’Association camerounaise des femmes juristes (ACAFEJ) et l’Association pour la défense des droits de la femme musulmane (ADDFM).


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Santé: Le faible taux du don de sang préoccupe

Pour des besoins estimés à 400.000 poches, le Cameroun ne réussit aujourd’hui qu’à collecter 45.000 poches de sang. Les autorités sanitaires appellent à la prise de conscience de la situation

Hier, le 15 juillet 2014, le Cameroun se joignait aux autres pays de la planète pour célébrer la Journée mondiale du donneur de sang. C’était également l’occasion pour le Cameroun de présenter l’état de la situation du don de sang sur le plan national. «Nous avons au Cameroun des besoins de l’ordre de 400.000 poches. Actuellement, les capacités d’approvisionnement s’élèvent autour de 45.000 poches. Il y a un trou à combler», a confié le Dr. Appolonie Noah, Secrétaire permanent du Programme national de la transfusion sanguine (PNST), sur la radio publique nationale.

Le Dr. Appolonie Noah a par ailleurs présenté les mesures prises pour renverser cette tendance. «Nous sensibilisons les populations tout en les rassurant sur ce qui sera fait de leur sang », a-t-elle indiqué avant de poursuivre : «Nous sollicitons à travers cette journée le recrutement de nouveaux donneurs bénévoles, réguliers, non rémunérés qui vont donner un sang sûr ».

Appelée à s’expliquer sur les marges qui existent entre une poche de sang donnée gratuitement et la même poche qui est ensuite revendue à l’hôpital, le Secrétaire permanent du Pnst n’a pas boudé la question. «Ce sang qu’on a donné gratuitement, pour être utilisé dans des conditions de sécurité, nécessite d’être vérifié. Le sang qui est donné est un sang qui est testé. Ici au Cameroun, le coût de production d’une poche de sang s’élève à pas moins de 30.000 F ; ça peut aller jusqu’à 50.000 F, 70.000 F pendant les tests. Vous voyez que quand on dit que l’accès à une poche de sang tourne autour de 18.000, 20.000 FCFA, on ne vend pas le sang, on fait un recouvrement partiel des coûts. Parce que ce sang est en réalité subventionné par l’Etat», a relevé le Dr. Apolonie Noah. Elle a invité les Camerounais à donner leur sang pour sauver des vies. «Nous n’avons pas de réserve», a-t-elle rappelé, mais plutôt des besoins qui n’arrivent pas à être comblés.


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Les journalistes camerounais célèbrent la liberté de la presse

L’événement survient dans un contexte national marqué par des antagonismes entre les éditeurs de presse et l’action du Conseil national de la Communication

Le 3 mai 2014 marque la célébration de la 21ème Journée mondiale de la liberté de la presse. Le thème général de l’édition 2014, retenu par l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco), à un an de l’échéance des objectifs fixés dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement, a trait à : « La liberté des medias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post-2015 ». Au Cameroun, cette journée sera célébrée sur le thème : « Pour une presse camerounaise libre, responsable et assumée au service de l’émergence ».

La célébration de cette 21ème édition au Cameroun intervient dans un contexte marqué par un pluralisme médiatique au niveau quantitatif: près de 600 journaux, 200 radios commerciales et communautaires, plus de 25 télévisions ; Des divergences de vue entre le régulateur : le Conseil national de la Communication (CNC), et les éditeurs de presse ; L’attente de l’exécution des résolutions issues des Etats généraux de la communication, événement organisé du 05 au 07 décembre 2012.

A l’issue de ces Etats généraux de la communication, il avait été décidé d’apporter des réaménagements considérables dans l’environnement de la presse au Cameroun. Les éditeurs de presse, syndicats de journalistes, avaient émis le souhait de voir la création d’un Compte d’affectation spécial pour la viabilisation des entreprises de communication, en remplacement de l’aide publique à la communication ; la révision du cadre normatif de l’exercice de journaliste en définissant comme journaliste, toute « personne diplômée d’une école de formation en journalisme ou en communication (BAC +3 au moins) ou toute autre personne exerçant dans une entreprise de presse ayant au moins la licence ». De nombreuses autres recommandations avaient été prises concernant la réglementation de l’activité de la presse en ligne, la mise en place d’un cadre de médiation et de concertation devant accompagner le CNC, etc.

La première réunion du comité de suivi des résolutions des Etats généraux de la Communication a été tenue le 29 avril 2014, à quatre jours de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Question de rassurer les professionnels des médias que les résolutions « n’ont pas été rangées dans les tiroirs », explique Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication (Mincom). Seule lueur perceptible dans le cadre de l’application de ces recommandations, selon le Mincom, la mise en place éventuelle du compte d’affectation en 2015.

Le gouvernement a décidé, cette année, de se désengager de l’organisation de la Journée mondiale de la liberté de la presse au Cameroun. Dès 2015, elle sera entièrement dévolue aux journalistes camerounais. Le 3 mai a été proclamée Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.

Des titres camerounais
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La Tuberculose, deuxième maladie infectieuse meurtrière après le SIDA

Selon les statistiques des Nations-Unies, chaque année elle tue 1,3 million de personnes tandis que 9 millions d’autres personnes en tombent malades

À l’occasion de la Journée mondiale de la tuberculose, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé le 24 mars 2014, que la tuberculose vient au deuxième rang des maladies infectieuses les plus meurtrières parmi les adultes, après le VIH/sida. Chaque année, elle tue 1,3 million de personnes et près de 9 millions d’autres tombent malades.

« La tragédie réside dans le fait qu’il s’agit d’une maladie curable; néanmoins, un tiers des personnes qui l’ont contractée -environ 3 millions de personnes- ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin. La plupart sont pauvres », a rappelé M. Ban.

« Un grand nombre sont issues de populations marginalisées, comme les travailleurs migrants, les réfugiés et les personnes déplacées, les détenus, les populations autochtones et les minorités ethniques », a-t-il souligné.

Les progrès réalisés au cours des dernières années montrent qu’il est possible de faire face à cette menace par des efforts concertés. Entre 1995 et 2012, les interventions sanitaires à l’échelle mondiale ont sauvé 22 millions de vies et permis de soigner 56 millions de personnes souffrant de tuberculose.

« Pour accélérer les résultats, nous devons améliorer l’accès aux services de santé et mobiliser les communautés, les hôpitaux et les prestataires privés, afin d’atteindre un plus grand nombre de personnes et de les soigner plus rapidement. Nous devons également investir davantage dans la recherche, afin de trouver des outils de diagnostic, des médicaments et des vaccins », a souligné le chef de l’ONU.

Selon M. Ban, toute personne atteinte de tuberculose devrait avoir accès aux services dont elle a besoin en vue d’un diagnostic rapide et d’un traitement curatif. C’est une question de justice sociale. C’est également une question de sécurité sanitaire à l’échelle mondiale, compte tenu de l’émergence rapide du problème des patients atteints d’une pathologie meurtrière, résistant généralement aux médicaments et non détectée. Même ceux dont la maladie a été diagnostiquée n’ont souvent pas accès à un traitement efficace.

« En cette Journée mondiale de la tuberculose, j’appelle la communauté mondiale à renforcer ses efforts de solidarité, afin d’éradiquer cette maladie évitable. En soignant les 3 millions de personnes qui ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin, nous contribuerons à améliorer l’avenir pour l’humanité tout entière », a dit le Secrétaire général.

De son côté l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme que grâce à un projet international innovant, 27 pays font des progrès prometteurs en matière de diagnostic de la tuberculose multirésistante (MR). Ce projet a aidé à tripler le nombre des cas de tuberculose-MR diagnostiqués dans les pays participants.

« Il est crucial de diagnostiquer plus tôt et plus rapidement toutes les formes de tuberculose. On augmente ainsi les chances de prescrire le bon traitement et de guérir les patients, et on contribue à arrêter la propagation des formes résistantes aux médicaments », a déclaré la Directrice générale de l’OMS, Margaret Chan.

Le projet a permis de traiter davantage de patients avec des médicaments antituberculeux de seconde intention de qualité garantie. Grâce à cette demande, il a contribué à faire baisser d’un tiers le prix des médicaments et des schémas thérapeutiques contre la tuberculose-MR. Les prix ont également diminué pour les fournitures nécessaires au diagnostic. Le projet vise notamment à encourager et compléter les investissements dans le domaine des infrastructures de laboratoire et des services de diagnostic.

« Le retard en matière d’accès au diagnostic et aux soins de la tuberculose est loin d’avoir été rattrapé, mais il est en train de se combler. Grâce à la dynamique de laboratoires modernes, nous sommes sur le bon chemin pour nous occuper enfin de la tuberculose-MR », a expliqué le Directeur du Programme mondial de lutte antituberculeuse de l’OMS, Mario Raviglione.

Un patient atteint de la tuberculose est allongé sur un lit dans un hôpital de MSF Hollande à Galcayo sud, en Somalie.
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L’ il vu sous toutes ses coutures ce 13 octobre

La 12e édition de la journée mondiale qui se célèbre ce jeudi est placée sous le thème «les cécités évitables d’origine infectieuse, le trachome»

L’ il est un organe de forme sphérique, il a la forme d’une petite boule. On parle alors de globe oculaire. Il est logé dans une cavité du crâne que l’on appelle orbite, et qui le protège contre les chocs et le maintient. Il est relié aux os du crâne par des muscles qui permettent ses mouvements pour regarder en haut, sur le côté ou au toucher ; l’ il est entouré d’une paupière inférieure et d’une paupière supérieure mobiles. Grâce à celles-ci, il peut être ouvert ou fermé. La paupière a pour rôle de protéger l’ il contre la lumière quand on est ébloui ou quand on veut dormir. Face à un choc, on a le réflexe de fermer les yeux dès que le cerveau perçoit un danger pour eux. De plus, les paupières contiennent des cils qui retiennent la poussière et l’empêchent de tomber dans l’ il. Les sourcils au-dessus des yeux servent aussi à protéger l’ il de la poussière ou de l’eau. Enfin, la surface de l’ il est humidifiée, lubrifiée et nettoyée en permanence par des larmes, un liquide légèrement salé produit par des glandes lacrymales situées sous la paupière supérieure de chaque il. L’intérieur de l’ il est transparent, c’est-à-dire qu’il laisse passer la lumière. Il contient des substances gélatineuses, le corps vitré et l’humeur aqueuse en l’occurrence qui permettent de maintenir la forme de l’ il et de protéger la rétine.

Au moment où la communauté internationale célèbre la 12e édition de la journée mondiale dédiée à la vue, un regard tournée vers le grand Nord laisse observer que les populations du septentrion souffrent de conjonctivite, ce qui amène les uns et les autres à prendre des mesures dans le sens de protéger cet organe vital. Des adultes aux petits enfants, les plaintes sont les mêmes. Entre autres maladies de l’ il, on retrouve le glaucome qui est causée par une tension élevée dans l’ il sans une douleur intense, mais pouvant détruire l’ il en douceur. Les amétropies quant à elles sont des pathologies oculaires traitables exclusivement avec des lunettes à l’instar de la myopie et l’hypermétropie. Le trachome et la conjonctivite qui sont parmi les pathologies les plus fréquentes de l’ il peuvent détruire la cornée. A ce propos, Gervais Issa Ousseini, chirurgien en ophtalmologie au Centre Luthérien d’Ophtalmologie de Ngaoundéré (CLON) précise que certaines personnes banalisent la conjonctivite. Il y a plusieurs sortes de conjonctivite et si nous banalisons cette pathologie, elle peut nous rendre aveugles. Nous avons eu beaucoup de cas de conjonctivites que d’aucuns appellent Apollo. Ils arrivent avec des yeux rouges, parfois ils ont fait un tour chez le guérisseur, ils ont mis des produits dans les yeux. L’ il est un organe sensible et mérite des soins particuliers. Vue la délicatesse de l’ il, certains comportements sont à proscrire. La vue c’est la vie, évitons des traitements indigènes des pathologies de la vue qui peuvent conduire à des infections graves et à la cécité a-t-il déclaré.

A l’occasion de la célébration de cette 12e édition de journée mondiale de la vue à Ngaoundéré, une journée portes-ouvertes et des consultations gratuites sont organisées au Centre Luthérien d’Ophtalmologie de Ngaoundéré (CLON). Il est donc indéniable que l’ il est indispensable dans la vie d’un individu. C’est pourquoi, protéger cet organe qui demeure vital devrait être le souci de tous. La journée mondiale de la vue qui se célèbre tous les 13 octobres se veut donc interpellatrice avec un message en toile de fond : Nos yeux sont précieux, protégeons-les.

Le Cameroun célèbre la journée mondiale de la vue
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Journée mondiale de la liberté de la presse: Célébration officielle à Douala

Les activités de ce jour étaient présidées par le ministre de la Communication, qui a appelé les médias à rester les garants de la paix au Cameroun.

Il était surtout porteur d’un message du chef de l’Etat. Vous êtes les dépositaires de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays. Nous sommes victime d’une agression extérieure, tout simplement parce que nous sommes en paix. Désormais vous êtes les gardiens de la nation. C’est par ces mots que le ministre de la communication Issa Tchiroma Bakary a achevé son discours ce mardi 3 mai 2011, à l’occasion de la cérémonie solennelle marquant la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. La cérémonie qui avait pour cadre le Castel Hall de Bali a connue une mobilisation toute particulière, journalistes et patrons d’organes de presse ont suivis durant toute la journée, celui qui détient actuellement les clés du destin de la profession. Pour la circonstance, il était accompagné par plusieurs autres membres du gouvernement au rang desquels le ministre du travail et de la sécurité sociale Robert Nkilli, le ministre délégué à la présidence de la république chargée des relations avec les assemblées Grégoire Owona, les anciens ministres Pierre Mokoko Mbonjo, Ebénézer Njoh Mouele, ainsi que des hautes personnalités de la région dont le gouverneur Fai Yengo Francis, le secrétaire général de la région, le préfet du Wouri, le délégué régional de la communication entre autres.


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Un compte d’affectation est en étude
S’il est des sujets qui étaient particulièrement attendus ce jour, il s’agit d’une part l’aide publique à la presse privée et d’autre part la dépénalisation des délits de presse. Mais avant toute chose, le ministre de la communication a tenu à justifier le choix de la ville de Douala pour accueillir cet événement et l’explique par le fait que Douala représente le berceau de la presse camerounaise et regorge la majorité des médias du pays. Pour ce qui est de l’aide publique à la communication privée, Issa Tchiroma Bakary rappelle qu’elle est là pour contribuer au développement des organes de presse privés. En reconnaissant que cet appui reste insuffisant (bien qu’estimé à 200 millions de FCFA depuis 2007), le ministre laisse entendre qu’un compte d’affectation spécial est en étude et pourrait connaitre une fin heureuse sous peu.


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«Aucun journaliste ne se trouve en prison pour délit de presse»
Quand à la dépénalisation des délits de presse, le ministre affirme que le Cameroun est avant-gardiste sur la question, mieux encore, sur la dépénalisation des délits de presse. L’on apprend qu’à ce jour aucun journaliste ne se trouve en prison dans le cadre de l’exercice de ses fonctions. Les délits de presse ne sont pas condamnables, ce sont les délits de droits communs déclare Issa Tchiroma Bakary, réjouit du fait que la paysage de la presse s’agrandit chaque jour au Cameroun. On dénombre à ce jour environ 15 chaînes de télévision, plus de 100 radios, près de 600 journaux écrits et près de 500 entreprises de télédistribution. N’est pas la pas un signe de liberté ? s’interroge le ministre avec sourire. Ce dernier qui assure par ailleurs que les entreprises de presse, du public comme du privé, ont un accès équitable à l’information et nous travaillons actuellement pour asseoir un partenariat conviviale entre le gouvernement et les journalistes.

Après la cérémonie d’ouverture, le ministre a procédé à la visite des stands des médias et à l’ouverture des travaux en ateliers qui avaient pour thème central «Un business model pour l’entreprise de communication ou le questionnement sur la viabilisation de la presse». La visite de travail du ministre de la communication à Douala s’achève ce mercredi après deux jours de rencontres et d’échanges fructueux avec les journalistes et patrons d’entreprises de presse. Le ministre qui s’est dit satisfait de l’organisation de cette journée à Douala repart «le c ur tranquille» et donne rendez-vous à ses amis de la presse très bientôt pour se rassurer que le message du chef d’Etat est bien passé.


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Journée mondiale de la santé 2011: « Lutter contre la résistance aux antimicrobiens »

Déclaration du Directeur général de l’OMS, Dr Margaret Chan, à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé 2011

À l’arrivée des premiers antibiotiques dans les années 1940, ils étaient qualifiés de «médicaments miracles», merveilles de la médecine moderne, ce qu’ils étaient. Les infections courantes qui tuaient des millions de personnes chaque année pouvaient désormais être guéries. Des maladies importantes comme la syphilis, la gonococcie, la lèpre et la tuberculose étaient devenues moins meurtrières. Le risque de mourir d’une affection aussi commune qu’une angine à streptocoque ou qu’une écorchure au genou pour un enfant avait pratiquement disparu. Le puissant impact qu’ont eu ces médicaments a déclenché une révolution dans la recherche de nouveaux médicaments. La condition humaine en a été améliorée de façon spectaculaire, et l’on a assisté à un véritable bond de l’espérance de vie. Le message que nous voulons faire passer en cette Journée mondiale de la Santé est fort et clair. Nous sommes sur le point de perdre ces médicaments miracles. L’émergence et la propagation de germes pathogènes résistants aux médicaments se sont accélérées. De plus en plus de médicaments essentiels deviennent inefficaces. L’arsenal thérapeutique se réduit. La vitesse à laquelle nous perdons ces médicaments dépasse de loin celle à laquelle nous en mettons au point de nouveaux. En réalité, le filon de la recherche et développement de nouveaux antimicrobiens s’est pratiquement tari.

Les répercussions sont tout aussi claires. Si nous ne prenons pas d’urgence des mesures pour corriger cette situation et en protéger les acquis, nous allons vers une ère post-antibiotiques, dans laquelle de nombreuses infections courantes ne pourront plus être soignées et recommenceront à tuer. Les conséquences vont au delà de la résurgence de maladies mortelles et menacent de nombreuses autres interventions qui permettent de sauver ou de prolonger des vies, comme les traitements anticancéreux, certaines opérations chirurgicales sophistiquées, ou les transplantations d’organes. Les hôpitaux devenant des foyers d’agents pathogènes hautement résistants, ces actes deviendront dangereux. Si les «super bactéries» que l’on rencontre dans les hôpitaux font les gros titres des journaux, ces agents pathogènes particulièrement meurtriers ne sont que l’expression extrême d’un phénomène beaucoup plus large et plus inquiétant. L’apparition d’une résistance est un processus biologique naturel qui survient tôt ou tard pour tout médicament. L’utilisation d’un antimicrobien quel qu’il soit contre une infection quelle qu’elle soit, à quelque dose que ce soit et pour quelque durée que ce soit, contraint les microbes à s’adapter ou à mourir selon le phénomène connu comme la «pression de sélection». Les microbes qui s’adaptent et qui survivent sont porteurs de gènes de résistance qui peuvent être transmis d’une personne à l’autre et se propager rapidement partout dans le monde.

Ce processus naturel a été largement accéléré et amplifié par un certain nombre de pratiques et de comportements humains, et par l’échec de certaines politiques. Collectivement, nous avons échoué à utiliser ces traitements fragiles avec les précautions voulues. Nous avons supposé que ces traitements miracles dureraient toujours, pensant que les médicaments les plus anciens, s’ils échouaient, seraient remplacés par de meilleurs médicaments plus puissants. Or ce n’est pas du tout à cette évolution que nous assistons. De mauvaises pratiques et des hypothèses faussées ont à l’évidence précipité l’apparition inévitable de la résistance aux médicaments. Pour certaines maladies comme le paludisme, nos options sont très limitées car nous n’avons à disposition qu’une seule classe de médicaments efficaces – les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine – qui permettent de traiter plus de 200 millions de cas de paludisme à falciparum chaque année. Bien que de nouveaux médicaments soient en cours de mise au point, en particulier dans le cadre de l’Opération médicaments antipaludiques – un partenariat public-privé -, les premiers signes d’une résistance à l’artémisinine ont déjà été décelés. De même, les gains obtenus dans la réduction de la mortalité de l’enfant due à la diarrhée et aux infections respiratoires sont en danger. Et si les décès par tuberculose sont en diminution, rien qu’au cours de l’année écoulée, près d’un demi-million de personnes ont contracté des formes de tuberculose multi-résistante et un tiers en sont mortes. Ce ne sont là que quelques-uns des avertissements sévères auxquels nous devrions prendre garde.

Or nous sommes tout à fait en mesure de renverser cette situation. L’usage irrationnel et inapproprié des antimicrobiens est de loin la principale cause de la résistance aux médicaments. Cela comprend une sur-utilisation lorsque ces médicaments sont trop largement délivrés, parfois «pour plus de sécurité», parfois pour répondre à la demande du patient, mais souvent par des médecins et des pharmaciens âpres au gain. Cela comprend également la sous-utilisation, en particulier lorsque, par manque de moyens, les patients sont incités à arrêter un traitement trop tôt, dès qu’ils se sentent mieux, et qu’ils ne prennent pas la totalité du traitement nécessaire pour éliminer entièrement l’agent pathogène. Cela comprend aussi la mauvaise utilisation, lorsque les médicaments sont administrés suite à une erreur de diagnostic, généralement en l’absence de test de confirmation. Dans de nombreux pays, la situation s’explique aussi par l’incapacité à écarter du marché les produits de qualité inférieure, à faire en sorte que les antimicrobiens ne soient délivrés que sur prescription, et à faire cesser la vente libre de comprimés à l’unité. Cela comprend également l’utilisation massive et systématique des antimicrobiens pour favoriser la croissance et pour la prophylaxie dans la production industrielle des aliments. Dans plusieurs régions du monde, plus de 50% de la production d’antimicrobiens est utilisée chez les animaux destinés à la consommation. En outre, au moins 40% du revenu des vétérinaires de certains pays provient de la vente de médicaments, ce qui ne les incite pas à en limiter l’usage. Le problème survient lorsque les médicaments utilisés pour la production alimentaire ont aussi une importance médicale pour la santé humaine car les données factuelles montrent que des agents pathogènes, qui ont acquis une résistance aux médicaments chez l’animal, peuvent être transmis à l’homme.

En cette Journée mondiale de la Santé, l’OMS publie un dossier d’information destiné à mettre rapidement toutes les parties prenantes, et en particulier les gouvernements et leurs organismes de réglementation pharmaceutique, sur la bonne voie, en les dotant de mesures efficaces. Les gouvernements peuvent progresser, en travaillant avec les personnels de santé, les pharmaciens, la société civile, les patients et l’industrie. Nous pouvons tous planifier et coordonner notre action. Nous pouvons élargir nos efforts de surveillance. Nous pouvons améliorer les systèmes de réglementation et d’approvisionnement pharmaceutiques. Nous pouvons favoriser une meilleure utilisation des médicaments pour la santé humaine et vétérinaire. Nous pouvons lutter activement contre les infections dans les services de santé et au-delà. Enfin, nous devons renforcer la mise au point de nouveaux antimicrobiens, outils diagnostiques et vaccins. La résistance aux médicaments coûte très cher financièrement.La résistance aux médicaments coûte très cher financièrement et en vies humaines. Les tendances sont claires et inquiétantes. Ne pas agir aujourd’hui, c’est peut-être ne plus pouvoir soigner demain. À un moment où les calamités se multiplient dans le monde, nous ne pouvons pas permettre que la perte de médicaments essentiels (qui permettent de guérir des millions de personnes) soit à l’origine de la prochaine crise mondiale.

Docteur Margaret Chan directrice de l’OMS
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Cameroun: Campagnes de dépistage sur les maladies de la vue à Douala

C’est en prélude à la journée mondiale de la vue qui se célèbre ce jeudi, 14 octobre. Plusieurs activités au programme

De concert avec la communauté internationale, le Cameroun célèbre la journée mondiale de la vue, jeudi prochain, 14 octobre 2010 sous le thème « compte à rebours 2020 ». Pour marquer l’évènement, une série d’activités se déroulent depuis lundi 11 octobre notamment dans la ville de Douala. Depuis lundi et ce jusqu’à ce mercredi, 13 octobre, une campagne se sensibilisation sur les maladies liées à la vue a lieu respectivement à l’hôpital général de Douala et à l’hôpital Ad lucem de Bali. Il s’agit entre autre des maladies comme « le glaucome qui est une maladie insidieuse, car parfois, les gens peuvent perdre progressivement la vue sans s’en rendre compte », indique le Dr Cyprien Chedjou, médecin – ophtalmologiste à l’hôpital Ad Lucem de Bali. De mardi à jeudi, une campagne de dépistage gratuit des maladies cécitantes se déroule dans les hôpitaux sus cités, afin justement d’évaluer le niveau de vue des patients, de plus en plus nombreux. Au cours de ces dépistages, le spécialiste s’entretient au préalable avec le patient, afin de savoir à quand remonte le mal. Ensuite, l’ophtalmologue demande à chaque patient de déchiffrer les différentes lettres de l’alphabet français contenues dans un mini tableau accroché au mur. Cet exercice révèle des données recherchées par le spécialiste, lors de la phase réservée à l’examen des yeux. Ces campagnes se poursuivent jusqu’à ce jeudi.

Programme des activités de la journée mondiale de la vue à Douala
Du 11 au 13 octobre 2010 : Campagne de sensibilisation

Du 12 au 14 octobre 2010 : Dépistage gratuit des maladies cécitantes dans les centres ci-après : hôpital général de Douala et Ad lucem de Bali

Le 13 octobre 2010 : Symposium à la faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques de l’université de Douala sur le thème : « compte à rebours 2010 »

Le 14 octobre 2010 : Don de verres de lunettes par le Lions club de Douala Paradise, aux patients atteints d’amétropies dépistées à l’hôpital général de Douala


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SIDA : 543 294 camerounais vivent avec le VIH

C’est le chiffre communiqué par le comité national de lutte contre le Sida au moment où se célèbre la journée mondiale de lutte contre la maladie.

En 2008, l’on estime à 543 294, le nombre de personnes vivant avec le Vih au Cameroun dont environ 153 185 (8 232 enfants) sont éligibles au traitement par les antirétroviraux.


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Les propos du docteur Jean Bosco Elat, secrétaire permanent du groupe technique central du comité national de lutte contre le Sida (Cnls), donne des frissons en cette 20ème journée mondiale de lutte contre le Sida. Un chiffre qui épargne cependant les personnes affectés par la maladie et qui ne se sont pas faites dépistées. Dans cette galerie de statistiques, la région du Centre se taille la part du lion. Elle vient en tête en termes de personnes vivant avec le Vih avec ses 111 287 personnes infectées. Soit 47 % de l’ensemble du territoire national. La région de l’Est vient en queue de peloton avec seulement 15 % de l’ensemble du territoire national. Même si ces statistiques peuvent sembler alarmantes, le Docteur Jean Bosco Elat constate que la courbe d’évolution de la maladie au Cameroun est descendante. Une situation qu’il explique par une « réponse nationale au Vih/Sida ».


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La riposte camerounaise
Avec l’appui des Ong, associations et organisations internationales comme l’Onusida, les autorités sanitaires nationales ont organisé une riposte contre la maladie. Une riposte qui se décline en six axes stratégiques : la prévention, la vulgarisation de l’accès au traitement, la protection et le soutien aux du fait du Vih/Sida, l’appropriation de la lutte par les acteurs, la promotion de la recherche et de la surveillance épidémiologique et enfin, le renforcement de la coordination, de la gestion, du partenariat et du suivi évaluation. En ce qui concerne la prévention, l’introduction des modules d’enseignement de l’éducation à la vie familiale (EVF) en matière de Vih/Sida est l’une des méthodes appliquées par les autorités sanitaires. En outre, 1 894 enseignants ont été formés à l’EVF.

Des actions ont aussi été menées dans le souci de limiter les risques de contamination au Vih de la mère à l’enfant. 139 562 femmes enceintes ont bénéficié du conseil du dépistage du Vih. L’on peut aussi relever une opération de communication à large échelle organisée autour de la question à travers la mise en place de plus de 1200 logos géants portant des messages de sensibilisation. En ce qui concerne la vulgarisation de l’accès au traitement, le Cnls affirme qu’environ 153 00 personnes sont éligibles au traitement par les antirétroviraux. A côté de cette mesure, les formations sanitaires assurant un service de prise en charge des patients infectés ont augmenté. Pour ce qui est des orphelins et enfants vulnérables vivant avec le Vih, 45 186 d’entre eux ont bénéficié d’une prise en charge effective.
Autant d’actions et bien d’autres qui ont contribué à freiner la progression de la maladie. Mais, ces actions restent largement insuffisantes pour stopper de façon optimale l’évolution du Sida au Cameroun.


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