Cameroun : un nouveau centre d’hémodialyse à l’hôpital Laquintinie

Le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, va procéder à l’inauguration du centre d’hémodialyse de l’hôpital Laquintinie de Douala ce 29 septembre.

La nouvelle infrastructure, que l’on annonce mieux équipée, devrait soulager les patients atteints d’insuffisance rénale qui peinent à recevoir leur traitement à l’unité d’hémodialyse de l’hôpital général de Douala, le seul centre public opérationnel jusqu’ici dans la métropole économique. La construction de ce nouveau intervient dans un contexte où le Cameroun fait régulièrement face à une pénurie de kits de dialyse dans les centres publics de prise en charge de l’insuffisance rénale.

Une situation à l’origine des manifestations de colère récurrentes des patients à travers le pays. L’hémodialyse est le seul traitement de substitution rénale disponible au Cameroun. Elle est subventionnée à 95% par l’État depuis 2002 et le nombre de centre de dialyse va croissant. Le Minsanté affirme que la construction et l’équipement de cette nouvelle infrastructure s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie nationale visant à améliorer l’accès des populations aux services de santé de qualité.

Ce service de dialyse ou centre de dialyse va assurer le diagnostic et le traitement des maladies des reins et proposé des consultations néphrologiques. Installé dans un bâtiment de l’hôpital Laquintinie, il dispose d’un accès direct pour les ambulances. Ce centre nouveau offre une prise en charge globale du patient.

« Cette autre action s’inscrit dans le prolongement des réalisations en cours dans le secteur de la santé, et dont le but ultime est de soulager les souffrances des patients à travers des soins appropriés et de qualité dans les formations sanitaires publiques », dit-il. Manaouda Malachie assure que ce centre vient renforcer l’offre de soins et assurer une meilleure prise en charge des patients souffrant d’insuffisance rénale.

L’insuffisance rénale est la conséquence de l’évolution des maladies qui détruisent les reins. L’organisme est petit à petit empoisonné par les déchets qui ne sont plus éliminés par le rein. L’insuffisance rénale est dite chronique lorsque cette perte de fonction est progressive et que les lésions présentes dans les reins sont définitives. Dans bien des cas, elle progresse graduellement, pendant plusieurs années. La fonction rénale est mesurée par le taux de la créatinine sanguine, mais ce taux varie avec la masse musculaire et le sexe de la personne. C’est pourquoi le degré d’insuffisance rénale est défini par le débit de filtration glomérulaire, mesuré par la clairance de la créatinine, plus précise.

Cameroun-nécrologie : vie et mort d’Ekambi Brillant

Le célèbre musicien camerounais est mort ce lundi 12 décembre 2022 à l’hôpital Laquintinie de Douala des suites de longue maladie.

Le Cameroun est en deuil. Ekambi Brillant a cassé son micro. On le savait très malade depuis un certain temps, mais l’annonce de sa disparition a produit un choc énorme. Ekambi Brillant, de son vrai nom Ekambi Ekambi Louis Brillant1, est décédé ce lundi 12 décembre 2022, à l’âge de 74 ans. Puisqu’il est né le 18 juin 1948 à Douala. Il est également connu sous le pseudonyme de Mot’a muenya, qui signifie l’homme célèbre/distingué, en langue Douala.

Fils d’Ekambi Brillant, grand commerçant et promoteur culturel, il est originaire de Dibombari un village tout proche de Douala et de Ekambi claire native de Djébalè. Celui qu’on surnomme Mot’a Muenya (l’homme important). Tout jeune, il passe son enfance avec ses grands-parents maternels à Djébalè (banlieue de Douala) ; c’est là que nait sa passion pour la musique à l’écoute des piroguiers chantant au retour de leurs sorties en la mer.

En 1962, et contre toute attente car son père le voyait difficilement réussir dans les études, il est admis au concours d’entrée en 6e au Lycée Général-Leclerc de Yaoundé. C’est de là, sous le regard de monsieur Zane Daniel – professeur de musique d’origine française, qu’il y apprend la musique et particulièrement à jouer de la guitare.

 En 1971, à l’âge de 23 ans, il arrête ses études, en classe de seconde et rejoint la ville de Douala où il intègre l’orchestre Les crack’s comme guitariste. Ceux-ci se produisent dans la boite de nuit Le Domino. Il se présente ensuite au concours de la musique lancé par l’Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF) dont le jury était composé, entre autres, de Manu Dibango et Francis Bebey. Il en est le lauréat. C’est grâce à ce prix qu’il sort son premier disque 45 tours intitulé Jonguèlè la Ndolo qui enregistra 20 000 ventes.

Arrivé en France en janvier 1972, avec le soutien de Jean Dikoto Mandengué (Bassiste camerounais), il fut produit par Philips/Phonogram et sort son second disque 45 tours qui fut également un succès avec 25000 ventes.

Ekambi Brillant en 2019

En 1975, il rompt son contrat avec Philips/Phonogram et se lie à Slim Pezin avec qui il sort l’album Africa Oumba avec comme titre phare Elongui qui par la suite a été repris par plusieurs autres artistes tant africains qu’européens. Cet album enregistra un record d’environ 4 millions de vente (Disque de diamant). Suivront des collaborations avec Slim Pezin comme producteur pour les titres Soul Castel, Musunguédi.

De passage au Cameroun dans les années 1976, Ekambi Brillant crée son orchestre appelé Les Ebis (Ekambi Brillant Show) qu’il fait venir en France. Ekambi Brillant a à son actif près de 20 albums. Il a contribué à l’éclosion de plusieurs artistes aussi bien camerounais comme Marthe Zambo, Valéry Lobé, Aladji Touré qu’africains à l’instar de Cella Stella, Angélique Kidjo. Avec sa disparition, la musique camerounaise perd l’un des artistes les plus talentueux de sa génération.

Discographie partielle

(LPs, bandes originales, compilations)

1971: 45T Philips 6091020: Sesa mulema -Sula n’dolo 1972: 45T Philips 6091028: Nganda ba iyo – Oa nde we nu na tondi no 1973: 45T Philips 6091 034 : Mot a muenya -Mba na mala 1974: 45T Philips 6091 039: Lo bomea nde mbenja nyu- Mba pe na mala o paradis 1975: 45T Philips 6091 041 : Cameroun Airlines Alane mba -Na mea nde minya mam 1976: 45T Philips 6042 059: Mbwang na mbwang -Ngnea Longe

1975 : Africa Oumba (Fiesta Records)

1976 : Ekambi Brillant (BBZ Productions)

1977 : Djambo’s Djambo’s (BBZ Productions)

1984 : Musiki Too Hot (Jengou Records)

 

Cameroun : les Etats-Unis ont injecté 588 millions de F en 3 ans à l’hôpital Laquintinie

 

La somme est repartie dans le renforcement des services de prévention, de soins et de traitement pour toutes les personnes vivant avec le VIH, y compris les enfants, les adolescents, les adultes et les populations clés et vulnérables de l’hôpital.

Hier 12 avril 2022, l’Ambassadeur Christopher J. Lamora a visité l’hôpital Laquintinie de Douala, en compagnie de la Directrice Pays du Centre américain pour le Contrôle et la prévention des maladies (CDC), Dr. Emily Kainne Dokubo.

En partenariat avec le ministère camerounais de la Santé Publique, le CDC fournit des soins et des services de prise en charge par l’intermédiaire des partenaires de mise en œuvre dans 308 formations sanitaires réparties dans les 10 régions du pays.

Par le biais du financement du Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le SIDA (PEPFAR) des États-Unis, le CDC soutient les services cliniques et de laboratoires de l’hôpital Laquintinie depuis 2009.

« Au cours des trois dernières années, le CDC a investi plus de $975 000 (588 millions de FCFA) pour renforcer les services de prévention, de soins et de traitement pour toutes les personnes vivant avec le VIH, y compris les enfants, les adolescents, les adultes et les populations clés et vulnérables de l’hôpital », indique l’Ambassade.

Accidentés du déraillement survenu à Eseka: le Minsanté évalue la prise en charge

André Mama Fouda a visité des victimes dans les formations hospitalières de Douala et réceptionné des médicaments le 28 octobre 2016

Le ministre de la Santé publique (Minsanté) était au chevet des victimes du déraillement d’Eséka, pris en charge dans les formations hospitalières de Douala, vendredi 28 octobre 2016. André Mama Fouda y a effectué le tour des cinq formations hospitalières accueillant les 79 personnes encore sous soins depuis le drame du 21 octobre 2016 – de nombreuses autres étant retournées à leur vie normale. S’adressant aussi bien au personnel médical qu’aux blessés eux-mêmes, le Minsanté s’est enquis de l’état des hospitalisés.

Accompagné par le secrétaire d’Etat à la Santé, le Sg des Services du gouverneur et d’autres responsables locaux, le Minsanté a débuté son inspection par l’hôpital Laquintinie. Ont suivi : l’hôpital de la Garnison, les cliniques Muna et Idimed et enfin l’hôpital général. Outre la prise en charge efficace des blessés par les professionnels de la santé, André Mama Fouda a également salué l’élan de générosité manifesté à Douala au profit des accidentés d’Eséka. Qu’il s’agisse de particuliers ayant apporté des denrées alimentaires ou donné de leur sang dans les hôpitaux, que de personnalités qui ont offert des médicaments. « J’ai enregistré à Laquintinie plus de 350 personnes qui sont venues faire un geste », a indiqué André Mama Fouda au terme de sa tournée.

Pour ce qui est des médicaments, deux lots ont été réceptionnés par le Minsanté vendredi dernier. A l’hôpital Laquintinie, le groupe Cadyst Invest a remis un lot de médicaments d’une valeur d’environ 20 millions de francs, composé de 1 500 cartons contenant 31 000 poches de solutés massifs de perfusion. Selon le promoteur de ce groupe, Célestin Tawamba, le don devrait être réparti entre dix formations hospitalières, cinq à Yaoundé (Hôpital central, Chu, Hôpital militaire, Centre des Urgences, Hôpital gynéco-obstétrique) quatre à Douala (Laquintinie, l’Hôpital général, l’Hôpital militaire, la clinique Muna) et une à Edéa (l’Hôpital régional).


Camrail)/n

Laquintinie: ACTHU salue les premiers actes du Pr Njock, DG de l’hôpital

Par Locka Eitel, Président fondateur de l’Action pour l’Humanisation des Hôpitaux (ACTHU)

Le 1er mai 2016, les spectateurs avaient hué le personnel de l’hôpital Laquintinie de Douala à la place du défilé de la fête du travail. Cette scène filmée par une chaine de télévision locale a choqué la fille du Directeur Général de cet hôpital qui l’a fait savoir plus tard à son père. Ce dernier a dit à sa fille que ce public qui, aujourd’hui manifeste sa colère, applaudira le passage des personnels de l’hôpital Laquintinie en Mai 2017. Cet échange privé entre un père et sa fille a été rapporté à certains personnels de l’hôpital par le Pr Louis Njock lui-même.

Avant de se lancer ce nouveau défi, le Pr Louis Njock s’était déjà engagé dès son installation à changer le visage de l’hôpital Laquintinie en 90 jours.

L’Association « Action pour l’Humanisation des Hôpitaux » (ACTHU) avait, dans un communiqué publié à cette occasion, dit au nouveau Directeur Général que les patients et leurs proches attendent de lui « en plus de corriger les manquements de son prédécesseur, quelques mesures urgentes du point de vue des patients : changer le système de paiement actuel(codes), rebaptiser l’hôpital Laquintinie, installer des panneaux de signalisation lumineux indiquant services, spécialités et coûts de prestation, lutter contre l’absentéisme des médecins et le détournement des patients, faire connaitre les actions de l’institution ( site internet professionnel, accès aux medias sociaux, un programme radio ou TV interactif), ouvrir le dialogue avec les représentants des patients, etc ».

ACTHU note avec satisfaction que les premiers actes du Pr Louis Njock visent à améliorer la prise en charge des patients et leurs familles. Parmi ceux-ci, l’on peut citer:

-Le projet de suppression du système des Codes actuellement soumis à l’appréciation du Ministre de la santé publique. Désormais, l’acte médical se sépare du médicament. En supprimant les Codes, le Directeur Général donne raison à ACTHU qui a été à l’avant-garde de la lutte contre ce système de paiement qui appauvrissait les usagers et engraissait certains personnels malhonnêtes ;

-Le nouveau système, inspiré par la Banque Mondiale, sera basé sur les résultats. Autrement dit, ceux et celles qui travaillent plus, gagnent plus ;

-Un service nouvellement crée qui est chargé de la facturation de tout acte effectué à l’hôpital ;

-La nomination d’un chef de bureau accueil et orientation appuyé par des hôtesses à l’écoute des usagers ;

-La disparition des corbillards auparavant massés aux abords de l’entrée de la morgue ;

-La présence des anti-rabatteurs à l’entrée de l’hôpital pour lutter contre les démarcheurs ;

-L’accroissement des recettes mensuelles, des primes et quotes-parts. Au moment où le Pr Njock prend fonction, l’hôpital a un déficit de 25 millions de f cfa. Certains personnels avaient menacé de boycotter son installation parce qu’ils réclamaient le paiement de leurs salaires et ceci en présence du Ministre de la santé publique. Depuis lors, les recettes ont atteint jusqu’à 240 millions de f cfa au mois de Mai et des quotes-parts mensuels d’environ 50 millions de f cfa distribués aux personnels ;

-Les travaux de réfection de l’hôpital engagés après avoir reçu l’approbation du comité de gestion ;

-Le licenciement d’au moins huit(08) personnels véreux parmi lesquels une dame impliquée dans le trafic illicite de sang pour une modique somme de 4O.OOO f cfa ;

-Le rappel à l’ordre aux personnels soignants sur l’obligation de bien tenir le dossier médical du patient ;

-La publication d’une liste de mauvaises pratiques à dénoncer, les clarifications sur l’accès au «bon vert», l’afflux des numéros verts à la disposition des usagers, etc.

ACTHU encourage le Directeur Général de l’Hôpital Laquintinie à poursuivre la réforme engagée en associant les patients ou leurs représentants à la prise des décisions les concernant et en mettant une emphase, en plus des publications murales, sur la communication audiovisuelle afin de sensibiliser un large public.

La santé est un droit fondamental non négociable !

Pr Njock Louis Richard, DG de l’hôpital Laquintinie à Douala.
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Laquintinie plaide pour la disparition des corbillards aux alentours de l’hôpital

La doléance a été présentée par le directeur de cette formation sanitaire, Louis Richard Njock, au cours de la plateforme de lutte contre le désordre urbain tenue jeudi à Douala

Une plateforme de lutte contre le désordre urbain s’est tenue jeudi, 02 juin 2016, à Douala, la capitale économique camerounaise. La rencontre présidée par le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, a permis aux participants de présenter leurs préoccupations et doléances en rapport avec le désordre urbain dans la ville.

A l’occasion donc, le directeur de Laquintinie, Louis Richard Njock, a évoqué le problème que pose la présence des corbillards aux alentours de la formation sanitaire qu’il dirige. « L’hôpital Laquintinie n’est pas un mouroir. La présence des cercueils et des corbillards, tout autour, a un impact psychologique sur les malades. Les démarcheurs détournent les malades et leurs familles au détriment de l’hôpital Laquintinie. Les commerçants empiètent sur l’espace réservé à la formation sanitaire, une entrave pour les urgences », a-t-il expliqué.

En réponse à cette préoccupation, le président de la Plateforme de lutte contre le désordre urbain, Naseri Paul Bea, a prescrit comme première action la sensibilisation, avant toute action forte.

D’ailleurs, au sortir de la formation sanitaire, les membres de la Plateforme ont marqué un arrêt pour un premier contact avec les occupants des espaces alentours. Peu avant cette descente à Laquintinie, en début de matinée, le lieu-dit Pont blanchisseur dans l’arrondissement de Douala III, a été visité. Il doit accueillir certains commerçants du carrefour Dalip et du marché Congo. Il s’agissait, une fois de plus, d’aller s’enquérir de l’évolution des travaux d’aménagement de ce futur espace commercial.

Ensuite, le cap a été mis sur le marché Mboppi, dans l’arrondissement de Douala 1er et à la nouvelle route Bessengue, précisément au secteur réservé à la vente de la ferraille. Ici, il est question pour le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), Fritz Ntonè Ntonè, d’examiner le problème de fonctionnement à l’intérieur du marché qui part du fait que associations et syndicats ne soient pas d’accord sur de nombreux points.

Lors de cette descente jeudi, un accent a également été mis sur les constructions illicites. A ce sujet, après la sensibilisation menée pour la vulgarisation du nouveau Plan directeur d’urbanisme (PDU) et du Plan d’occupation des sols (POS), une campagne de restitution des limites de l’emprise publique des routes et des voies d’accès est annoncée. Le moment venu, les habitants qui ont débordé les limites de leur titre foncier, verrons leurs concessions cassées, prévient Fritz Ntonè Ntonè.


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Laquintinie: Richard Njock se donne « 90 jours pour changer l’image de l’hôpital »

Il a été installé dans ses nouvelles fonctions, lundi 18 avril, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda

Louis Richard Njock est en poste. Nommé par décret du premier ministre le 12 avril dernier, le nouveau directeur de l’hôpital Laquintinie a officiellement pris fonction hier, lundi, 18 avril 2016. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda.

Il remplace à ce poste Dr Jean II Dissongo limogé après quatre ans à la tête de cet hôpital. Juste après son installation, le nouveau Directeur a dévoilé dans un entretien accordé à la presse, son plan d’action qui va « être un plan d’action d’urgence ».

« Je vais dans les 90 jours, mettre en place des actions pour que les changements soient perceptibles dès le troisième mois de ma prise de fonction », s’est fixé le nouveau patron de Laquintinie, sans toutefois donner des détails.

Louis Richard Njock compte également prôner l’éthique et le professionnalisme au sein de cet établissement hospitalier. « Vous pensez bien, l’universitaire que je suis, ne peut pas tolérer que dans un hôpital d’application pour les facultés de médecines, que sont soient celles de Douala et de Buea, qu’il y ait une formation au rabais pour l’intelligentsia camerounaise des futurs infirmiers, des futures médecins dans un hôpital où il y a le clientélisme, le rançonnement des malades. Ces pratiques-là, je les combattrai avec force et vigueur pour que je laisse au sortir de Laquintinie, un hôpital formateur pour les futures générations », a-t-il indiqué.

En l’installant, le Minsanté a précisé: « vous arrivez dans un environnement nouveau, vous avez à relever le défi de l’image de marque non seulement de l’hôpital mais aussi du personnel médical, d’une manière générale, je voudrais vous dire que les directives relatives à l’accueil, l’orientation et la prise en charge des patients devraient être votre premier chantier ».

L’ancien chef service Orl de l’hôpital de Douala a mesuré l’ampleur des défis qui l’attendent et devra faire face à « l’exigence qui a été édictée par le ministre de la santé publique en terme de feuille de route et l’obligation d’implémenter les nouvelles directives en matière d’accueil et d’orientation, de prise en charge des malades en situation d’urgence vitale ».

Après avoir été directeur régional de l’hôpital d’Edea, Louis Richard Njock arrive à l’hôpital de Laquitinie où « les chantiers sont exaltants ».

Louis Richard Njock, nouveau directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala.
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Laquintinie : le nouveau directeur prend fonction demain, lundi

Le Professeur Louis Richard Njock sera installé par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda

Le nouveau directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala, le Professeur Louis Richard Njock, nommé par décret du Premier ministre le mardi 12 avril, sera installé dans ses nouvelles fonctions ce lundi 18 avril, selon un communiqué du ministère de la Santé publique (Minsanté).

La cérémonie officielle d’installation qui sera présidée par le ministre André Mama Fouda débutera à partir de 10 heures. Juste après l’installation de nouveau patron de cet établissement sanitaire, le ministre de la Santé donnera un point de presse.

Une rencontre organisée compte tenu des manquements graves (Affaire Monique Koumateke) et des nouvelles directives dans le traitement des patients dans les formations sanitaires publiques qui ont précédé la décision qui a relevé de ses fonctions Jean II Dissongo, le directeur sortant.

Pr Louis Richard Njock, désormais à la tête de l’hôpital Laquintinie à Douala.
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Douala: Laquintinie se dote d’une nouvelle maternité

Ce nouveau service de l’établissement hospitalier a été inauguré le lundi 22 février 2016 par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda

Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda a inauguré le 22 février dernier, la nouvelle maternité de l’hopital Laquintinie de Douala. Ce nouveau pavillon qui constitue l’innovation de la structure sanitaire est le fruit d’une coopération avec le privé. Nommé « Ashanti Diamant» (une combinaison de noms d’une poupée bienfaitrice des femmes enceintes et référence aux noces de l’hôpital qui va sur ses 80ans), cet équipement aura pour but d’améliorer la qualité et la disponibilité des soins à la mère et à l’enfant.

Un don indispensable au vu des statistiques actuelles. sur cinq mille naissances l’on parle de sept cents femmes décédées en couches. De plus, l’on apprend que cent bébés sont perdus toutes les mille naissances. Des chiffres qui illustrent à souhait, l’importance de « Ashanti Diamant » qui a bénéficié du concours de partenaires privés ayant apporté 85% des dépenses nécessaires à son édification et à sa fourniture en matériels.

Le don en question est une infrastructure de trois niveaux, bâtie à côté de l’ancien emplacement du même service. Sur un immeuble d’un étage, 65 lits y seront disponibles pour tout type d’accouchements, qu’ils soient ordinaires ou difficiles. Fritz Ntonè Ntonè, le président du comité de gestion de l’hôpital Laquintinie, a loué la réussite de ce partenariat public-privé, qui a permis de mettre la matérialisation d’un tel projet.


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Douala: Le Chinois décédé à l’hôpital Laquintinie n’avait pas Ebola

Selon des données présentées par la presse locale, M. Ziang, ingénieur mécanicien âgé de 49 ans souffrait d’une hépatite B. Il est décédé dimanche

M. Ziang, ingénieur mécanicien chinois âgé de 49 ans, interné à l’hôpital Laquintinie en fin de semaine dernière avec, entre autres symptômes, une forte fièvre n’avait pas la fièvre due au virus Ebola. C’est en tout cas l’affirmation que soutiennent les pouvoirs publics et le quotidien Cameroon Tribune dans son édition du lundi 11 août 2014. Selon les données présentées par CT et fournies par une source hospitalière, M. Ziang, qui est malheureusement décédé dimanche, souffrait d’une «hépatite fulminante de type B avec syndrome hémorragique découverte suite à des examens et analyses en laboratoire». Il aurait rendu l’âme au moment où les responsables de l’hôpital s’apprêtaient à le transférer à Yaoundé pour y subir une dialyse après le constat d’une insuffisance rénale sur le patient.

Le quotidien gouvernemental n’apporte pas plus de précisions sur l’identité de cet expatrié, tout juste, indique CT, qu’il s’agit d’un «Chinois vivant à Douala depuis longtemps» et dont «le dernier voyage au Cameroun remonte à six mois».

Cité dans le quotidien privé Le Jour, le délégué régional de la Santé publique pour le Littoral, Martin Yamba Beyas, demande aux journalistes de ne pas «jeter en pâture toute personne fiévreuse» face à cette maladie dont le Cameroun n’enregistre encore aucun cas suspect réel. «Des réunions se tiennent tous les jours et des rapports sont transmis chaque semaine à la hiérarchie», rassure-t-il. Le responsable de l’hôpital, cité par la radio publique nationale ce lundi, assure que la structure qu’il dirige n’a encore accueilli aucun malade souffrant de la fièvre Ebola.

Les pouvoirs publics démentent ainsi la rumeur qui s’est répandue via les SMS et les réseaux sociaux le week-end, faisant état de la présence d’un premier cas de fièvre Ebola dans la capitale économique du Cameroun. A la CRTV ce 11 août, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a demandé aux propagateurs de ce type de rumeurs, de ne pas perturber « la quiétude des Camerounais » et d’éviter de s’enflammer.

Les reponsables de l’hôpital Laquintinie réfutent avoir reçu un patient souffrant de la fièvre Ebola
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Cameroun: L’hôpital Laquintinie s’agrandit

Le ministre de la santé publique, André Mama Fouda, a inauguré un nouveau bâtiment de l’hôpital à Douala

En début de semaine, les malades, visiteurs, personnel médical, responsables de l’hôpital Laquintinie de Douala ont assisté pour la plupart à un évènement qui marque un tournant important au sein de ce grand centre hospitalier. Un évènement majeur comme le témoigne d’ailleurs la présence du ministre de la santé publique, descendu dans la cité économique pour l’occasion. En effet, André Mama Fouda est venu personnellement présider la cérémonie d’inauguration d’un nouveau bâtiment dudit hôpital. Un bâtiment enfin livré après plusieurs mois de construction. Il s’agit notamment, de nouveaux laboratoires de biologie clinique et d’anatomo-pathologie, ajouté à cela, une salle d’accueil, des urgences en passant par une salle de réanimation. De même, le nouvel édifice peut accueillir environ 75 malades au même moment en cas d’urgence. Signalons que l’ouvrage s’étend sur 1 350m² et vise désormais, à offrir un meilleur cadre de soins aux patients de l’hôpital, mieux de « l’institution », selon le Dr Gérémie Sollé. Pour le Directeur de l’hôpital Laquintinie, l’objectif de l’hôpital est clair : devenir au fil des ans, « un hôpital humaniste », qui devra offrir de meilleurs soins aux « membres de la communauté du plus humble eu plus illustre ». Tout ceci devra se faire bien évidemment, dans le strict respect de la dignité humaine, précise le Dr Sollé.

500 millions de FCFA pour financer le bâtiment
Les nouveaux bâtiments de l’hôpital ont bénéficié du financement du gouvernement via le budget spécial d’investissement du ministère des finances. A cet effet, 500 millions de F CFA ont été débloqués pour des études de faisabilité, la construction proprement dite et son équipement. On apprend auprès de la direction de l’hôpital que 169 millions de F CFA ont servi à la réhabilitation du laboratoire, 49 millions de FCFA ont permis de réparer certains bâtiments et 100 millions de FCFA pour l’achat des équipements neufs. Pour la confection du nouveau bâtiment, l’hôpital Laquintinie a aussi mis la main à la pâte en débloquant 20 millions de FCFA. Dans le même ordre d’idée, le service d’aide médicale et d’urgence (Samu), s’est enrichi d’une nouvelle ambulance entièrement équipée offerte par l’ancien directeur de l’hôpital, le Dr Fritz Ntoné Ntoné actuellement délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala. Bon à savoir, le nouveau bâtiment a été construit dans le strict respect de la loi de la nature, objectif avoué, préserver l’environnement.

Hôpital Laquintinie de Douala
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