Bilck Bassy plaide en faveur de l’abolition des visas en Afrique

Invité mercredi à la 10e édition du festival de jazz de Kinshasa, le musicien camerounais est revenu sur l’immigration, le sujet de son roman «Le Moabi cinéma»

Le chanteur et guitariste camerounais, Bilck Bassy, était invité à la 10e édition du festival de jazz de Kinshasa (JazzKif) le 01er juin 2016. Il a accordé un entretien à Radio Okapi dans lequel il a plaidé pour l’abolition des visas dans les pays africains.

Revenant sur la sortie de son tout premier roman, «Le Moabi cinéma», paru aux éditions Gallimard le 11 mai et portant sur l’immigration, Blick Bassy a indiqué que l’abolition des visas permettrait à tout citoyen de circuler facilement et surtout faciliter aux bantous d’être ensemble et unis.

«C’est un roman à travers lequel, je parle de mon expérience. Je suis installé en France depuis dix ans, j’ai connu beaucoup de problèmes d’immigration. A force de voyager, je découvre des non-dits et des mensonges autour de cette problématique. Il suffit de se dire que chaque être humain a vocation a partir d’un lieu à un autre. L’être humain est comme ça, donc il n’est pas normal que ceux qui sont venus décider de nos frontières, nous impose un visa par exemple aujourd’hui. Il y’a deux jours je venais ici j’ai failli repartir parce qu’il me fallait un visas», a-t-il expliqué à Radio Okapi.

«Aujourd’hui on a interêt à se mettre ensemble pour être fort demain, avec le Cameroun, le Nigéria, l’Afrique du Sud, le Congo avec tous les pays. Et quand on est ensemble la première chose c’est la libre circulation. Je plaide pour cette libre circulation», a-t-il souligné.


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