Les acteurs des secteurs privé et public et de la société civile, favorables à l’essor d’une industrie numérique locale, ont défini du 03 au 04 mars 2016 à Yaoundé les axes prioritaires de ce projet
La première journée nationale de l’économie numérique s’est ouverte jeudi, 03 mars 2016, sous le thème : « La place de l’économie numérique dans les politiques publiques en vue de l’émergence du Cameroun ». A travers ces assises qui s’achèvent ce vendredi, 04 mars 2016, le ministre camerounais des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, entend évaluer la situation de l’économie numérique dans le pays.
Durant les échanges, plusieurs objectifs ont été définis. Notamment les axes prioritaires de développement du projet qui prennent en compte des priorités à court, moyen et long termes.
Le plan d’actions pour l’exercice 2016 a été adopté. L’agenda de cette année prévoit déjà de développer les infrastructures de large bande, d’accroitre la production et l’offre des contenus numériques, d’assurer la mutation numérique de l’administration et de l’ensemble des secteurs d’activités.
Les journées nationales de l’économie numérique constituent un « regroupement d’intelligences, en vue d’un brassage des idées pour les propositions concrètes, permettant d’inscrire l’économie numérique dans les politiques publiques et d’impulser son développement pour l’émergence du Cameroun », a indiqué le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, à l’ouverture des travaux.
Il est à noter que dans ce secteur, le Cameroun accuse du retard sur plan international et se classe parmi les pays à faible score en matière de pénétration de l’Internet et des TIC.
La Cemac s’est arrimée aux nouvelles exigences de certification du comité du Système harmonisé de l’Organisation mondiale des douanes
Positions tarifaires
La nouvelle a été communiquée aux opérateurs économiques par la Directrice générale des douanes (Dgd), en personne, lors de la soirée des partenaires du 28 décembre 2012. Minette Libom Li Likeng a informé ce jour-là que le document, qui est accompagné d’un fascicule portant les tables de référence, devrait être disponible au premier trimestre 2013. « Plusieurs sessions de formation seront organisées pour une meilleure appropriation par les usagers », a rassuré la Dgd. D’après elle, le nouveau tarif des douanes a été introduit pour tenir compte de l’évolution croissante du commerce international, des avancées technologiques et des exigences des acteurs des flux transfrontaliers. Ainsi, depuis le 1er janvier 2013, un nouveau tarif national des douanes est en vigueur au Cameroun. A la Division de l’informatique, à Douala, on parle d’un peu plus de 239 positions tarifaires qui ont subi des modifications. Plusieurs positions ont baissé, tandis que d’autres ont augmenté. La liste des produits n’a pas été communiquée, au regard de sa densité. On note néanmoins que les importateurs de lait peuvent jubiler, les positions de ce produit ayant été revus à la baisse dans le nouveau document. Ce qui n’est pas le cas pour les produits comme les cahiers, le papier, etc.
Migration
D’après le chef de la division informatique de la Dgd, la migration s’est déroulée avec succès. « Techniquement, il fallait insérer les nouvelles positions tarifaires à Sydonia, afin qu’elles entrent en vigueur dès le 1er janvier 2013. Tout s’est bien passé », déclare Edwin Fongod Nuvaga. Pour l’ancien chef de secteur des douanes du Littoral I, ce nouveau tarif national des douanes était devenue une impérieuse nécessité. « Avec les avancées technologiques, il y a de nouveaux produits qui entrent dans le marché. Avant, quand on parlait de tricycle, c’était uniquement pour l’usage par les personnes handicapées. Maintenant, les tricycles transportent déjà les personnes et les marchandises. Ces avancées technologiques et l’introduction des nouveaux produits nous obligent à modifier nos tarifs », déroule Edwin Fongod. Ce dernier apprend d’ailleurs que la douane appliquait encore le tarif de 2002. « Il était donc impératif qu’on s’arrime », tranche-t-il. Et c’est le système harmonisé Omd de 2012 qui s’applique depuis janvier 2013 au Cameroun, comme dans tous les autres pays de la sous région. Avec cette nouvelle réglementation, l’administration douanière va connaître une diminution des recettes sur certains produits, tandis que dans d’autres, les recettes vont seulement exploser. En rappel l’objectif budgétaire de la douane pour l’exercice 2013 est fixé à 638 milliards FCFA.
Le Cameroun arrimé aux nouveaux tarifs douaniers depuis le 1er janvier 2013 french.alibaba.com)/n
Au 28 décembre 2012, l’administration douanière avait déjà collecté 594 milliards de Fcfa sur les 550 milliards prescrits en début d’année, soit un excédent de 44 milliards de Fcfa
Réalisations base caisse
Le taux de réalisation au 28 décembre 2012 est de 108%, pour un taux d’accroissement en valeur absolue de 49,5 milliards FCFA, par rapport à la même période en 2011. D’après la directrice générale des douanes (Dgd), il s’agit-là des réalisations base caisse, qui n’intègrent pas les droits et taxes de 66 milliards FCFA dus par les entreprises et administrations publiques. A noter aussi qu’en trois jours, la douane peut collecter un peu plus de cinq milliards, avec une contribution remarquable du bureau principal de Douala port I qui, à lui-seul, fait entrer par jour plus d’un milliard de FCFA. Une fois de plus, l’administration douanière a dépassé largement les objectifs à elle assignés. Pour Minette Libom Li Likeng, c’est le processus de modernisation de la douane qui continue à produire les résultats. Au cours de l’année 2012, oriente la Dgd, il y a eu un intense travail de consolidation des réformes entreprises dans le cadre du processus de modernisation de la douane prescrit par le gouvernement. Ce processus repose sur sept stratégies. La gestion de risques couplée au scanner, le forum douanes-entreprises, le système Nexus+, le comité de promotion de l’éthique et de la gouvernance en douane (Cpeg), les contrats opérateurs.
Soirée des partenaires
« Grâce à la consolidation de ces réformes, à travers notamment le renforcement du système Nexus+ de sécurisation du transit, la mise en place de la douane de proximité, l’institution de la vignette sécurisée, l’amélioration de l’éthique et de la gouvernance par la mise en place d’un nouveau numéro vert, le renforcement du forum Douanes-entreprises, les résultats obtenus au terme de l’exercice budgétaire augurent des lendemains meilleurs pour la douane camerounaise », commente Minette Libom Li Likeng. La Dgd a présenté la moisson de 2012 au cours de la traditionnelle soirée des partenaires de la douane qui s’est déroulée le 28 décembre 2012, à l’hôtel Sawa, sous la houlette du gouverneur de la région du Littoral. La soirée des partenaires est non seulement le moment de fêter la fin de l’année budgétaire, mais surtout de célébrer ceux des partenaires de la douane qui se sont le plus distingués par leurs performances qualitatives ou quantitatives au cours de l’année 2012. Pour la 5e édition, plus de 30 prix ont été remis aux partenaires de la douane dans quatre grandes catégories.
Pour Minette Libom Li Likeng, Directrice Générale des Douanes au Cameroun, c’est le processus de modernisation de la douane qui continue à produire les résultatsJournalducameroun.com)/n
La directrice des douanes a eu des séances de travail avec l’Union des consignataires et armateurs du Cameroun et le Groupement professionnel des acconiers du Cameroun
Validation du manifeste
Avec l’Ucam, Minette Libom Li Likeng a surtout parlé du problème de validation du manifeste. Car, jusqu’ici, plusieurs armateurs et consignataires pèchent encore à ce niveau. «Si on ne valide pas le manifeste à temps, on ne peut pas engager les procédures », regrette Libom Li Likeng. « Le délai moyen de passage des marchandises au port de Douala est actuellement de 19,5 jours à l’import. Or, sur ces 19,5 jours, 11,5 jours sont consommés avant qu’on ne déclare la marchandise à la douane », relève la directrice générale des douanes (Dgd). La rencontre de jeudi 23 août 2012 a permis aux deux parties de prendre des engagements dans le sens de l’élimination de foyers de blocage qui subsistent. Plusieurs points ont été examinés avec le Gpac, sans malheureusement énumérer les principaux goulots d’étranglement. « On a identifié les endroits où il y a les pertes de délais, où il y a les lenteurs. Ils sont nombreux et je ne peux les énumérer », justifie Jean Claude Genoni, président à la fois du Gpac et de l’Ucam. L’acconier est un acteur incontournable dans la chaîne de dédouanement. C’est lui qui décharge le navire, convoie la marchandise dans les magasins du port. « Dans les magasins, il attend que le transitaire achève les formalités d’enlèvement de la marchandise », souligne Jean Claude Genoni, par ailleurs directeur général d’Eolis Cameroun et du Terminal mixte fruitier de Douala (Tmfd). Le Gpac a aussi pris une batterie d’engagements, toujours dans le sens de la facilitation. D’après Minette Libom Li Likeng, les consignataires et armateurs et les acconiers se partagent la responsabilité du rallongement des délais. C’est pour cette raison qu’elle a improvisé cette descente à la fois pour les sermonner et obtenir des engagements dans le sens de la facilitation. «Nous avons examiné les différents arrêts, pour savoir exactement qui fait quoi », situe la Dgd. « Si tous ces engagements sont respectés, d’ici la fin d’année, on va réduire considérablement les délais au port de Douala, même si on n’atteint pas l’objectif de 7 jours fixés à l’import », présage Minette Libom Li Likeng, déterminée à gagner le pari de la réduction des délais de passage des marchandises au port de Douala.
Banque mondiale
On se souvient le 28 juin 2011, la Dgd a divulgué les conclusions d’une étude calibrée sur la période comprise entre janvier 2007 et mars 2011 et intitulée «La problématique des délais de passage des marchandises au port de Douala ». Cette étude a révélé que ce sont les importateurs qui sont les premiers responsables du rallongement des délais, prenant à eux seuls 13,6 jours sur les 20,5 qu’il faut pour enlever une marchandise, soit 70% du délai global. Après les importateurs, la douane interpelle cette fois-ci les armateurs, consignataires et acconiers. Toujours dans le cadre de la problématique des délais de passage, le port de Douala est présenté dans le dernier numéro des Cahiers économiques du bureau local de la Banque mondiale comme l’un des derniers d’Afrique. L’étude titrée «S’ouvrir sur le monde – spécial facilitation au Commerce » informe qu’au Cameroun, il faut remplir 12 documents pour importer un produit et 11 pour en exporter un, alors qu’en moyenne ce nombre oscille entre 6 et 8 dans un échantillon d’économies émergentes et d’autres pays africains qui aspirent à ce statut. La Banque mondiale cite ainsi le Sénégal, le Ghana, ou le petit Mozambique. À quelques exceptions près, le délai d’importation est plus important que dans les pays faisant partie de l’échantillon (23 jours au Cameroun contre une moyenne de 16 jours dans les autres pays de l’échantillon). « Importer un produit au Cameroun coûte trois fois plus qu’en Malaisie, au Vietnam ou en Thaïlande », fait observer la Banque mondiale. Le délai de passage des conteneurs reste préoccupant au port de Douala d’après la Banque mondiale. « Les données dont on dispose sur le corridor Douala – N’Djamena indiquent que plus de la moitié du délai de livraison enregistré entre l’arrivée des marchandises au port et leur arrivée à leur destination finale est imputable aux retards accumulés au port », peut-on lire dans ce document. Des statistiques récentes sur les terminaux de conteneurs indiquent une durée moyenne de passage à Douala de 18,6 jours en 2010, contre 4 jours à Durban (Afrique du Sud), 11 jours à Mombasa (Kenya) et 14 jours à Dar es Salam (Tanzanie), et de 3 à 4 jours dans la plupart des ports internationaux. Les résultats de l’audit publiés il y a quelques semaines par le comité en charge de facilitation du trafic maritime (Comité Fal) restent dans le même élan.
Pour la directrice des douanes, le port de Douala peut faire mieux en terme de délais camereco.com)/n
Plusieurs festivités marquent la journée internationale de ce corps de métier qui a lieu ce lundi !
« La douane et l’environnement : protégeons notre patrimoine culturel », c’est le thème des festivités d’une semaine d’activités que mènent les douanes camerounaises depuis le 20 Janvier dernier. En effet, c’est de concert avec les autres pays membres de l’organisation mondiale des douanes (Omd). Le 20 janvier dernier, le directeur général des douanes Madame Minette Libom Li Likeng a lancé la semaine d’activités à Bertoua dans la Région de l’Est. Le jeudi 22 Janvier 2009, c’est le Hilton hôltel de Yaoundé qui a servi de cadre à une table ronde sur le thème : « la douane camerounaise face aux défis de la gouvernance ». A ces moments de réflexion se sont ajoutées plusieurs autres cérémonies pour célébrer les douanes camerounaises. C’est le cas des journées portes ouvertes organisées par le secteur des douanes du centre. Une cérémonie qui a eu lieu en la présence du gouverneur de la province du Centre, du directeur général des douanes des personnels de la douane et de nombeux curieux. Vendredi dernier, des tests de dépistage gratuit du Vih/sida, du diabète et de l’hypertension artérielle, des séances de vaccination au profit des personnels de la douane et la remise des dons au centre d’accueil et de l’espoir d’Efoulan. Samedi, une marche sportive partant de la direction générale des douanes pour le palais des congrès et un match de football à la garde présidentielle ont ponctué la célébration. Ce matin, la grande cérémonie officielle de célébration s’est déroulée à la base aérienne 101 de Yaoundé
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Les Douanes souffrent de leur image
Au moment où se célèbre cette journée internationale de la douane, ce corps de métier ne jouit pas d’une bonne image dans l’opinion nationale camerounaise. En effet, la douane est considérée comme l’un des coprs les plus corrompus au Cameroun. La situation sociale des douaniers qui affichent en général un train de vie aisé renforce cette considération. Pourtant, les salaires de ses personnels sont sensiblement les mêmes que ceux des autres fonctionnaires de l’administation publique camerounaise. Dans un rapport rendu publique le 26 Février 2007, l’organisation non gouvernementale, Transparency International Cameroon, attribuait une note de 3.915, à la douane. Celle-ci occupait alors le premier rang des secteurs ou services les plus corrompus. Du côté de la douane, l’on est conscient de cet état des choses. Il y encore un « déficit d’intégrité » reconnaissait le directeur général des douanes dans la table ronde sur « la douane camerounaise face aux défis de la gouvernance ». La mise en place, il y a quelques années, du Système Douanier Automatisé (Sydonia) est l’une des démarches entreprises par les autorités du secteur pour réduire le phénomène de la corruption généralisée qui gangrène les douanes camerounaises. Mais les résultats escomptés sont sans aucun doute loin d’être atteints. Certes, reconnaissent certains douaniers, les poches de corruption tendent à disparaître progressivement, mais les personnels du secteur recherchent toujours des stratégies pour contourner les mesures de lutte contre la corruption mis en place. C’est dire si le combat contre la corruption dans la douane est un combat de tous les instants.