Mercato : Brighton recrute le Camerounais Carlos Baleba

Le jeune Camerounais de 19 ans plaît depuis de longs mois à la Premier League. Le club anglais de Brighton vient de trouver un accord avec Lille pour son transfert.

C’est quasiment la fin d’un long feuilleton. Courtisé depuis de longs mois par Brighton, Carlos Baleba doit se rendre en Angleterre cette semaine pour passer des examens médicaux. Véritable révélation de la saison passée avec le LOSC, le jeune milieu de terrain camerounais Carlos Baleba   n’a pas mis longtemps à mettre la Premier League à ses pieds et en particulier Brighton  qu’il va probablement rejoindre dans les prochains jours. Arrivé durant l’hiver 2022 dans le Nord, le joueur formé à l’Ecole de football des Brasseries du Cameroun a mis six mois à s’adapter au football français en réserve avant d’intégrer le groupe pro et de glaner ses premières titularisations.

S’il n’est pas considéré comme un titulaire indiscutable par Paulo Fonseca du fait de son jeune âge de son inexpérience qui lui a valu quelques erreurs, notamment en fin de saison dernière avec des penaltys concédés synonymes de victoire contre Marseille et Nantes, Baleba a séduit la Premier League. A en croire Footmercato, ses qualités de percussion et sa marge de progression ont fait du natif de Douala la priorité de Brighton pour la succession de Moses Caicedo parti à Chelsea.

Un transfert autour de 30 M€

Après plusieurs semaines de négociation et après avoir obtenu l’accord du joueur, les Seagulls viennent de parvenir à un accord avec le LOSC pour un montant qui devrait osciller les 30 M€. Le Camerounais est d’ailleurs attendu en Angleterre dans le courant de la semaine pour procéder à des examens médicaux préalables à son transfert en Angleterre.

Titulaire en double pivot aux côtés de Benjamin André lors du premier match de la saison, Carlos Baleba va provoquer un sacré vide dans l’entrejeu lillois. Et que dire de la réaction de Paulo Fonseca, qui ne tarissait pas d’éloges sur son milieu de terrain il y a encore de cela quelques jours. « Carlos (Baleba), c’est un jeune joueur avec un grand talent. Il est arrivé la saison dernière, mais il a déjà beaucoup progressé. Je n’ai aucun doute, je pense qu’il deviendra un grand joueur. » Brighton en est également convaincu et le LOSC va devoir rapidement lui trouver un remplaçant. La saison passée, Lille avait dû se résoudre à vendre Amadou Onana à Everton contre un chèque de 35 M€. L’histoire semble aujourd’hui se répéter.

 

Deux ans plus tard, un iPhone volé à Lille ressurgit au Cameroun

Après avoir perdu son téléphone dans un train il y a plus d’un an, une journaliste française a été contactée récemment sur Whatsapp par un Camerounais qui lui demandait de débloquer le mobile

Si vous avez perdu votre iPhone en 2014, ne perdez pas espoir, il pourrait encore refaire surface dans des conditions suspectes à l’étranger.

C’est ce qui vient d’arriver à une journaliste française, qui a raconté sa drôle de mésaventure cette semaine sur Rue89. Après avoir perdu son iPhone 5c dans un train à Lille il y a un an et demi, un Camerounais l’a contactée sur Whatsapp récemment, pour lui demander de débloquer le mobile sous un prétexte fallacieux.

Face au refus de la journaliste, malgré les bonnes intentions affichées par son interlocuteur, l’homme a finalement abandonné en annonçant qu’il allait déposer cet iPhone au commissariat.

Voici l’histoire complète, racontée par la journaliste française en question :

Un an et demi après avoir perdu mon iPhone dans un train, un homme m’a contactée via WhatsApp. Il a mon téléphone et voudrait me le rendre. Problème, il habite au Cameroun et me demande de l’argent.
Mardi 24 mai, sur mon téléphone m’attendaient plusieurs notifications WhatsApp. Un numéro inconnu m’avait envoyé des messages pendant la nuit.

« Bonjour à vous. Je sais que vous devez probablement vous demander qui je suis. Rassurez-vous, je me nomme Pascal je vis au Cameroun. »

A ce stade-là de la conversation, je me demande qui est Pascal (le prénom a été modifié), et surtout comment il a eu mon numéro. Sans me laisser réfléchir bien longtemps, il m’envoie des photos. Un iPhone 5C rose. Et pas n’importe lequel. Mon iPhone rose. Ces photos m’ont ramenée un an et demi en arrière, par une froide journée d’hiver, peu avant Noël.

Ce jour-là, je pars de Lille pour passer les vacances dans ma famille, à Limoges. Soit un peu plus de six heures de train, au cours desquelles je ne fais que dormir. Tout d’un coup, j’entends « Arrivée Limoges Bénédictins », j’émerge, je prends le temps de rassembler mes affaires. Mais tout s’accélère :

« Arrivée Limoges Bénédictins. Trois minutes d’arrêt, trois minutes d’arrêt. »

Trois minutes ? Dans la panique, je fourre tout dans mon sac : magazines, livre, ordi, téléphone… A un moment donné, j’entends bien un « boum » mais n’y prête pas attention. Et je descends du train. Une fois sur le quai, je commence à chercher mon téléphone. Impossible de mettre la main dessus. C’était ça, le « boum ».

Un an et demi sans nouvelle
Vite je remonte dans le train, retourne voir à ma place, mais rien. Je redescends juste avant qu’il ne redémarre et aussitôt je me rends à l’accueil de la gare. Je leur indique mon train, mon siège et où devrait se trouver mon téléphone. On m’assure que les contrôleurs vont être avertis dès que possible pour aller le récupérer. Et je rentre chez moi.

Le lendemain, le service des objets trouvés de la SNCF est formel : non, mon téléphone n’a pas été retrouvé. J’ai alors compris qu’il me fallait faire le deuil de mon iPhone. Adieu salaire de l’été avec lequel je me l’étais offert. Adieu photos de ma chienne quand elle était bébé. Adieu numéro du mec charmant rencontré dans un bar quelques jours plus tôt.

Sur le Cloud, qui te permet théoriquement de récupérer tes données de l’iPhone après une perte ou un vol, je n’avais sauvegardé quasiment rien.

Je n’ai pu récupérer qu’une toute petite partie de mon répertoire, et de mes photos. Avec l’application « Localiser mon iphone », j’ai essayé de le retrouver. Mais il faut pour cela qu’il soit allumé et connecté au réseau. J’ai pu seulement activer le mode « Perdu », qui m’a permis de verrouiller mon téléphone à distance et de « fournir des coordonnées au cas où quelqu’un le trouverait ». Et je n’ai jamais eu de nouvelles.

Pendant un an et demi. Jusqu’à ce que Pascal me contacte et m’envoie des photos depuis le Cameroun.

Il m’implore de lui venir en aide
Ce mardi matin, Pascal m’explique alors qu’il a obtenu mon téléphone via une transaction. L’objet lui aurait « été donné en gage par un individu ». Problème : mon iPhone est inutilisable, car verrouillé. Il me demande alors s’il m’a été volé.

Je suis obligée de répondre que non, que je l’ai perdu et qu’on ne me l’a jamais rendu. Il continue son histoire :

« La personne qui me l’a donné en gage m’a dit qu’il lui avait été offert par sa tante venant d’Europe. Je suis vraiment dépassé, je vous assure. »

Ses justifications me semblent déjà un peu farfelues, mais après tout, pourquoi pas ? C’est là qu’il m’implore de lui venir en aide.

« J’aimerais que vous m’aidiez à le débloquer, au moins pour que je puisse l’utiliser ou au pire des cas le revendre pour récupérer mes sous, s’il vous plaît. »

Après un temps de réflexion de trois secondes, je refuse. Hors de question. Je fais partie de ces gens qui ne lisent jamais les conditions d’utilisation des sites, qui acceptent de relier leur téléphone à pleins de sites, et qui ont même leur numéro de compte en banque enregistré dans l’application dédiée. Je sais, ce n’est pas très malin, mais c’est tellement pratique.
Or, il n’était pas envisageable de donner les clefs de toute ma vie à un inconnu.

Devant mon refus ferme et définitif, il évoque la possibilité de me le renvoyer.

Il m’envoie ensuite des selfies de lui et me donne son nom sur Facebook. Autant d’éléments qui doivent me permettre de lui faire confiance afin de l’aider en lui donnant les codes de déblocage de mon iPhone. C’est toujours non.

Capture de l’image reçue sur WhatsApp.
Droits réservés)/n

Pour régler ses frais universitaires…
Dans un message vocal, Pascal m’explique alors qu’il a eu mon téléphone en gage d’un « soi-disant ami », en échange de 50 000 francs CFA (environ 76 euros). Il n’avait « aucunement l’intention de conserver ce téléphone ».

Mais depuis, cet ami est injoignable. Hors Pascal aurait besoin de récupérer son argent afin de régler ses frais universitaires. Il termine son message en me demandant de l’aider, mais comprendrait aussi que je refuse de lui donner mes codes.

Moi-même encore étudiante tout juste sortie d’école, je ne peux m’empêcher d’être touchée quand il m’affirme qu’avec cette histoire, « ses études universitaires sont menacées ». Mais ce n’est pas assez pour l’aider à débloquer mon iPhone.

Capture d’écran de la conversation avec Pascal.
Droits réservés)/n

Nous sommes dans une impasse
Je lui propose alors de me renvoyer mon téléphone en France, en espérant une récompense financière de ma part. A ce moment-là, je ne vois pas ce que je peux faire de plus. Mais Pascal n’a pas d’argent pour me renvoyer mon portable, ce que je peux concevoir.
Un colis envoyé du Cameroun vers la France n’est pas vraiment bon marché. « Au moins 50 euros », selon lui. Nous sommes alors dans une impasse, Pascal et moi. Moi je veux mon téléphone, lui veut son argent.

Mais aucun de nous ne fait confiance à l’autre. Il tente alors de détendre la conversation, me demandant comment je m’appelle, affirmant vouloir « qu’on reste en contact ». Mais moi je n’ai aucune envie de rester en contact avec le receleur de mon téléphone. Ce matin-là, j’interromps la conversation pour aller travailler.

Capture d’écran de la conversation avec Pascal.
Droits réservés)/n

« Vous voyez, je suis de bonne foi »
Le soir, Pascal me recontacte. « Bonsoir Sonia comment as-tu passé la journée, si je peux me mettre à te tutoyer. »
Froidement, je le ramène au seul sujet de conversation qui m’intéresse : mon iPhone, que je voudrais récupérer. Il m’assure qu’il me le renverrait, s’il pouvait.

Il me fait alors une proposition qui « repose juste sur la confiance ». Il propose de vendre son téléphone, ce qui lui permettra de payer ses études. En échange, je lui passe mes codes, comme ça il peut utiliser mon portable, et il n’a pas besoin de le revendre.

Comme ça il le garde et me le renvoie dès que possible.

Une fois de plus, je refuse. Je lui redis que mes codes sont non-négociables. Je lui propose de faire un échange avec une de mes amies vivant actuellement au Cameroun. Il lui redonnerait mon téléphone et elle lui donnerait 50 euros de ma part en dédommagement. Il accepte avec enthousiasme.

« Ça me pose pas de problème ! ! ! Vous voyez que je suis de bonne foi. »

Sauf que finalement les 50 euros que je lui propose ne lui suffisent pas. Je le reconnais volontiers : je commence alors à perdre patience. Il me demande de le comprendre, de l’aider, d’avoir du c ur, de faire preuve d’humanité, m’assure qu’il n’est pas méchant, qu’il est un bon catholique, intègre et qu’il se trouve juste dans une situation désespérée.

Capture d’écran de la conversation avec Pascal.
Droits réservés)/n

« Je m’en lave les mains »
De guerre lasse, je lui dis de revendre mon portable en espérant qu’un jour il tombe entre les mains de quelqu’un qui se satisfera des 50 euros que je propose en échange pour racheter mon propre téléphone.

Nos négociations ont duré toute la semaine et plusieurs dizaine de messages sur WhatsApp. Sans aboutir à un compromis. Enervé et déçu de mon inflexibilité, Pascal finit par m’écrire : « Je vais remettre ce phone aux autorités laissant une décharge, ils sauront quoi en faire. Je m’en lave les mains, définitivement. »

Et depuis, plus rien.

Actuellement, je n’ai aucune idée d’où se trouve mon iPhone. Est-ce que Pascal l’a toujours ? Je sais seulement qu’il n’a pas encore été démantelé en petites pièces et j’ai repris un espoir de pouvoir un jour récupérer mon téléphone, quand il aura fini de faire le tour du monde.

Capture d’écran de la conversation avec Pascal.
Droits réservés)/n

L’entraîneur Hervé Renard près du Cameroun

Sans club depuis la fin de son contrat avec Lille, équipe Ligue 1 française, il fait figure de favori pour le poste de sélectionneur au Cameroun

Hervé Renard, sans club depuis la fin de son contrat avec Lille, équipe de Ligue I française, conserve une belle cote du côté de l’Afrique où le double vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations fait figure de favori pour le poste de sélectionneur au Cameroun et même en Algérie, en cas de départ de Christian Gourcuff.

Lille et Hervé Renard, c’est donc fini. Débarqué «à l’amiable» après un début de saison compliqué, l’ancien coach de la Zambie et de la Côte d’Ivoire est désormais sans club. La faute à des performances décevantes du LOSC, 16ème du championnat de France après 13 journées, «une position périlleuse et assurément pas à la hauteur des objectifs du club», estime le club nordiste. «Une position qui n’apparaît par ailleurs pas en phase avec les capacités et le potentiel de l’effectif professionnel qui, au-delà des résultats bruts, n’a pas trouvé avec Hervé Renard son équilibre et sa dynamique», a expliqué le LOSC.

L’Afrique reste fan
«Si la collaboration avec l’entraîneur Hervé Renard s’achève, de manière évidente et malheureuse, sur un constat d’échec partagé qui aboutit à cette annonce aujourd’hui, le LOSC et l’ensemble de ses collaborateurs ont sincèrement apprécié la relation avec l’homme, à qui ils souhaitent performance et réussite dans la suite de sa carrière», a poursuivi le communiqué de Lille.

Malgré cet échec relatif, le technicien français conserve une certaine cote du côté du continent africain, où il a remporté la CAN 2012 avec la Zambie puis l’édition 2015 avec la Côte d’Ivoire. A 47 ans, Renard serait d’ailleurs dans le viseur de plusieurs sélections, à commencer par le Cameroun, qui cherche un homme de poigne pour relancer des Lions qui n’ont plus d’indomptables après le bilan mitigé de l’Allemand Volker Finke.

Objectif Coupe du monde
A la rumeur insistante, celle de l’Algérie. Christian Gourcuff, actuellement en poste sur le banc des Fennecs, semble disposé à démissionner. L’ancien coach de Lorient ne supporterait plus les critiques qui suivent systématiquement les prestations de sa sélection, à quoi il faut ajouter une ambiance plus que pesante autour de la sélection ainsi que des attentes pas toujours réaliste. Gourcuff serait même prêt à rentrer à Rennes, où il retrouverait son fils.

A moins que le Ghana, où Renard a débuté comme adjoint de Claude Le Roy en 2007, n’entre dans la danse? Une chose est sûre, on voit mal un technicien du calibre d’Hervé Renard s’engager avec une sélection qui ne dispose pas de chances crédibles de se qualifier pour la Coupe du monde 2018.


nofi.fr)/n

Ligue 1 française: Qui est Ibrahim Amadou? la nouvelle recrue de Lille

Le Franco-camerounais est la dernière recrue du Losc en date. Né à Douala mais arrivé en France à l’âge de quatre ans, le footballeur de 22 ans est considéré comme un

Dernière recrue lilloise en date, le Franco-camerounais Ibrahim Amadou a découvert le centre d’entraînment « Domaine de Luchin », jeudi, 16 juin 2015. L’occasion d’en savoir un peu plus sur ce puissant milieu de terrain défensif de 22 ans.

Lillois, sans hésitation
«Je suis très heureux d’être enfin un joueur du LOSC. C’est une satisfaction et un gros soulagement, car j’attendais ça depuis des semaines. Quand on m’a annoncé l’intérêt de Lille, j’étais à la fois content et surpris. J’avais aussi la possibilité de partir à l’étranger, mais à mon âge et n’ayant évolué qu’en Ligue 2, c’était trop tôt. Je n’ai donc pas vraiment hésité à m’engager ici, dans un club qui fait confiance aux jeunes. C’est idéal pour progresser. Je suis impatient, j’ai hâte de porter ce maillot.»

Initié en région parisienne, formé en Lorraine
«Je suis né à Douala au Cameroun (le 06/04/1993), mais je suis arrivé en France à l’âge de 4 ans. J’ai donc toujours vécu ici, plus précisément à Colombes (92). En ce qui concerne le foot, j’ai débuté dans une petite équipe de quartier, l’AS Cheminots Ouest. J’ai ensuite signé au Racing Club de France. Puis j’ai rejoint le centre de formation de Nancy à l’âge de 15 ans, où j’ai passé sept années. Aujourd’hui, je ne possède pas la double-nationalité, je suis uniquement Français. J’ai même déjà porté le maillot bleu en sélection U19.»

Fidèle au(x) poste(s)
«J’ai été formé comme défenseur central, même s’il m’arrivait parfois de dépanner dans l’entrejeu. La saison dernière, le coach nancéen, Pablo Correa a décidé de me remonter d’un cran, en tant que milieu défensif. Il me pensait capable d’être meilleur dans ce registre. Je pense qu’il a eu raison puisque je m’y suis vite bien senti. Je me décrierais comme un joueur qui harcèle le porteur du ballon, qui essaye d’en récupérer le plus possible et de les bonifier en jouant simple.»

Le petit jeune devenu cadre à Nancy
«Je viens de vivre ma première saison pleine chez les pros (36 matchs de Ligue 2 dont 34 titularisation, ce qui a fait de lui le deuxième Nancéen le plus utilisé en 2014-2015). Elle fut assez compliquée et irrégulière, avec un gros début de championnat. Nous étions bien partis, puis avons connu un trou en décembre et janvier. On s’est ensuite mis à regagner et à retrouver des espoirs de montée, mais ça n’a pas suffi. Personnellement, j’ai toujours donné mon maximum. Même si j’étais l’un des plus jeunes, j’ai essayé de prendre des responsabilités dans l’équipe.»

Vus à la télé, puis partenaires de vestiaire
«Aujourd’hui, je franchis un nouveau palier dans ma carrière. Mon objectif est de jouer le plus possible, de gagner du temps de jeu. Après, je sais que ce sera très compliqué puisqu’il y a pas mal d’éléments d’expérience à mon poste, comme Rio Mavuba, Florent Balmont ou Mounir Obbadi. Ce sont de grands joueurs que j’étais habitué à regarder à la télé. J’ai très envie d’évoluer à leurs côtés. Je suis sûr que leur vécu va beaucoup me servir dans ma progression.»

Deux ans d’écart entre sa 1ère et sa 2ème minute de jeu en Ligue 1?
(à propos de son expérience en Ligue 1) «Il est vrai que j’ai déjà disputé un match, ou plutôt une seule minute en Ligue 1. Ça ne compte pas (il sourit). C’était en 2012-2013, lors de la toute dernière journée (Brest-ASNL, 1-2). Le coach m’avait fait entrer pour les dernières secondes. Vu qu’on était assurés de descendre, il avait voulu me faire goûter à l’élite.»

Un best friend déjà chez les Dogues
«Je suis très ami avec Julian Jeanvier, que je considère même comme mon frère. Nous avons un an de différence et sommes arrivés au centre de formation de Nancy en même temps. Lui a suivi son chemin en signant au LOSC, quand moi je suis resté en Lorraine. Et aujourd’hui, on se retrouve ici. Après, je connais les autres de réputation, bien sûr, ou pour les avoir affronté en Ligue 2. C’est notamment le cas de Soualiho Meïté à Auxerre et de Sofiane Boufal à Angers.»

Ibrahim Amadou
sports.orange.fr)/n

France: La footballeuse Rigoberte Mbah à nouveau victorieuse de sa préfecture

La préfecture du Pas-de-Calais a été sommée pour la 3e fois de réexaminer sa demande de titre de séjour

Le tribunal administratif de Lille en France a annulé la décision de refus de séjour prise par la préfecture du Pas-de-Calais à l’encontre de la footballeuse camerounaise d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) Rigoberte Mbah, a-t-on appris lundi 14 mai 2012 de plusieurs sources médiatiques françaises. Rigoberte Mbah avait été menacée d’expulsion à plusieurs reprises. « Le tribunal a annulé la décision de refus de séjour pour erreur de droit et oblige la préfecture du Pas-de-Calais à réexaminer le droit au séjour de Rigoberte M’Bah dans un délai d’un mois, avec délivrance d’une autorisation provisoire de séjour, a indiqué Me Emmanuelle Lequien, l’avocate de la joueuse, selon des propos rapportés par le journal Le Nouvel Observateur. Ce sera la troisième fois que la préfecture du Pas de Calais, devra examiner le dossier de la camerounaise. « On a d’abord eu l’annulation d’un arrêté de reconduite à la frontière. Puis, on a eu l’annulation de la première décision de refus de séjour. Maintenant, on a l’annulation de la deuxième décision de refus de séjour, a expliqué Me Emmanuelle Lequien, selon des propos rapportés par l’Agence France Presse (AFP). Cette fois-ci, le tribunal administratif a non seulement annulé la décision préfectorale (une obligation de quitter le territoire), mais a condamné la préfecture du Pas-de-Calais à une amende de 800 euros (près de 500 000 FCFA) qui devra être versée à Rigoberte M’Bah.

Malgré cette nouvelle décision, la camerounaise n’en a pas encore fini avec les tracasseries relatives à son séjour en terre française. Son avocate a déclaré avoir de « l’espoir, que la préfecture comprenne enfin la nécessité de laisser Rigoberte poursuivre son séjour en France ». La footballeuse bénéficie aussi du soutien d’un collectif qui s’est mobilisé contre sa reconduction à la frontière. La décision du tribunal a accordé trois mois de séjour provisoire à la sportive. « Il reste à transformer ce provisoire en définitif et nous allons nous y mettre tous, la mobilisation continue ». a commenté Armand Nwatsock, du collectif de soutien à la joueuse sans-papiers, selon une information rapportée par le site internet de La voix du nord. La camerounaise bénéficie aujourd’hui d’une nouvelle opportunité, depuis le démarrage de son aventure avec l’administration française. Depuis le 1er janvier 2012, elle a signé un contrat fédéral avec le club de football féminin d’Hénin-Beaumont. Le blocage a lieu du côté administratif. La préfecture fait valoir que la demande de régularisation à titre exceptionnel, comme l’a sollicitée Rigoberte M’Bah, ne saurait être validée. Selon l’argumentaire préfectoral, le « métier » de footballeuse n’entre pas dans la catégorie des métiers en tension. Une position que même de nombreux observateurs décrient. « Au football masculin ce genre de problème ne se pose pas en principe. On va te chercher, on t’offre la nationalité et un salaire indécent et tu as même le droit de faire grève dans un bus si tu n’es pas content. Lorsqu’il s’agit du football féminin, on va te chercher et on te tient avec un contrat de femme de ménage non déclaré et tu n’as pas intérêt à l’ouvrir, sinon on te dénonce à la préfecture (vu qu’on ne t’a pas aidé à avoir des papiers). Deux poids, deux mesures… L’équité dans tout ça ? », s’interroge un lecteur du site internet de La Voix du Nord.

La footballeuse camerounaise Rigoberte Mbah peut rester en France
M.LIBERT / 20 MINUTES)/n

Immigration : Victoire pour la footballeuse camerounaise Rigoberte Mbah

Elle a remporté son droit de séjourner en France, une décision de la justice marquant la fin d’un match qui pour elle aura duré plusieurs mois

Le tribunal administratif français de Lille a annulé mardi 12 octobre 2011, la décision de refus de séjour prise par la préfecture du Pas-de-Calais à l’encontre de la footballeuse camerounaise Rigoberte M’Bah, qui pourra donc rester en France, ont rapporté des média français qui citent son avocate :Le tribunal a fait injonction à la préfecture de réexaminer l’autorisation de séjour dans un délai de deux mois, a indiqué Me Emmanuelle Lequien. Le tribunal aurait aussi condamné la préfecture à verser près de 700 000 FCFA de dommages et intérêts à la joueuse. Fin septembre, le rapporteur public avait demandé l’annulation de la décision de refus de séjour parce qu’elle n’était pas motivée. De l’avis de nombreux experts, cette position du rapporteur public avait des chances d’aboutir à un dénouement heureux pour la camerounaise. Désormais celle-ci peut affronter son quotidien en France avec un peu plus de sérénité. La presse française nous apprend aussi, que l’avocate devrait logiquement transmettre de nouveaux éléments au préfet pour le réexamen de la demande de titre de séjour car des propositions d’embauche dans le milieu du football ont été faites à Rigoberte M’Bah. Alors qu’elle évoluait dans le club de D1 féminine d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Rigoberte M’Bah avait été placée en rétention en février 2011 à la suite d’un arrêté de reconduite à la frontière qui avait finalement été annulé.

Mais en juin, une nouvelle procédure d’expulsion avait été initiée à son encontre après le rejet d’une demande de régularisation, au motif qu’elle avait deux filles au Cameroun. Pour les associations de défense des droits des immigrés, c’est aussi le soulagement, même si le collectif qui s’est organisé autour de la camerounaise reste prudent. Dès le départ de l’affaire, elles avaient mis en cause des penchants racistes : Le drame que vit cette jeune femme, mère de deux enfants, témoigne du caractère éminemment raciste et esclavagiste du traitement qu’elle subit de la part de certains dirigeants du Football Club D’Henin Beaumont depuis 2008, date à laquelle, elle a intégré ce club, faisait savoir dans un communiqué, le comité des sans papiers (CSP 59) au mois de février 2011. Une situation que présentait aussi en des termes différents l’avocate de la joueuse : Le club d’Hénin-Beaumont n’a jamais entrepris des démarches pour qu’elle soit régularisée, car il avait tout intérêt à maintenir ma cliente dans un état d’isolement et de dépendance, et empêcher ainsi qu’elle aille jouer ailleurs. Il s’agit d’un comportement scandaleux qui relève de l’exploitation pure et simple, avait déclaré maître Emmanuelle Lequien. Les responsables de ce club ont toujours refusé les accusations qu’on leur faisait : Nous sommes bien évidemment désolés de ce qui lui arrive, mais ce dont on nous accuse n’est que pur mensonge et calomnie. Nos joueuses touchent juste des primes de match, et Rigoberte Mbah en a elle aussi bénéficié. Nous lui avons trouvé un contrat de travail auprès d’un de nos sponsors, mais cela n’a pas permis sa régularisation, avait expliqué Bernard Dumortier, le président du club.

La footballeuse camerounaise Rigoberte Mbah peut rester en France
M.LIBERT / 20 MINUTES)/n

Lapiro de Mbanga de retour sur scène ce 13 juillet en France

3 mois après sa sortie de prison, le chanteur camerounais est en concert à Lille ce mercredi, 1ère étape d’une longue tournée

A son récent actif, 36 mois de prison. Et il en risque encore 60, si son amende n’est pas payée. Une amende qui se chiffre à 280 millions de FCFA. Le calvaire est donc loin d’être terminé, mais Lapiro, égal à lui-même, n’est pas prêt de garder sa langue dans sa poche. Libéré le vendredi 8 avril dernier, il avait été condamné en 2008 pour incitation à la violence et incendie volontaire, à la suite des incidents meurtriers qui avaient eu lieu dans le pays en février de la même année. Depuis trois mois maintenant, Lapiro revit les plaisirs de la liberté, avec son épouse, ses enfants et autres proches à Mbanga, localité située à près d’une heure de route de Douala. Des proches, des ONG Internationales dont Freemuse (Freedom of Musical Expression), ou encore l’association américaine d’avocats « Freedom Now », « qui m’ont soutenu durant toute cette période passée dans les prisons pourries du Cameroun. J’ai reçu à peu près 5.000 cartes de soutien pour m’encourager, pour me dire de tenir bon. Maintenant, je me sens mieux armé pour prouver au monde que le système camerounais est un système pourri qui utilise la justice pour anéantir tous ceux qui se battent pour la liberté du peuple» déclare l’artiste.

Des concerts de remerciement
Cet été, « Ndinga Man », comme on l’appelle affectueusement, jouera aussi à Lausanne, Bruxelles, Paris, Barcelone, et dans des villes des Etats-Unis, du Canada et de la Grande Bretagne. Des concerts qui devraient lui permettre de « trouver déjà un peu d’argent! Car, il faut bien que je travaille pour vivre et au Cameroun aujourd’hui, personne n’est prêt à prendre des risques pour organiser un concert pour Lapiro de Mbanga Déjà, les autorités ne donnent pas les autorisations pour le faire, parce que toute déclaration de Lapiro de Mbanga peut changer le pays ». Mais le principal but de tous ces concerts, à en croire le chanteur, est surtout de lui permettre de remercier tous ceux qui ont cru en lui « je vais profiter de cette tournée pour dire : Me voici, et je vous jure que votre soutien a été juste, parce que je n’ai rien fait de tout ce que l’on me reproche » confie-t-il à RFI. Avant de poursuivre, « je voudrais remercier la communauté camerounaise à l’étranger qui organise ces concerts, surtout celle de France, qui a beaucoup souffert de ce faux procès. Personne ne croyait que j’allais sortir vivant de cette prison. Mais, par la grâce de Dieu, je l’ai fait ».

Projets
Mis à part ces concerts, Lapiro de Mbanga affiche d’autres projets : d’abord un single en prélude à son prochain album qui sera probablement enregistré à Paris en septembre prochain. « Le single sera un clin d’ il à mes codétenus, pour parler du quotidien que nous avons vécu ensemble. Et pour les faire danser, Car, même en prison, on a le droit de danser. Ce serait pour leur dire aussi que l’un des leurs, qui a été là, est sorti et continue à penser à eux ». Très attendu aussi, un livre signé du chanteur et au titre très évocateur « Cabale politico-judiciaire, ou la mort programmé d’un combattant de la liberté ». Et il ne tarde pas pour annoncer les couleurs, « là, je vais dire des choses beaucoup plus directes ». Sortie prévue selon l’auteur, « avant la fin de l’année ».

Lapiro de Mbanga retrouve la scène
Rfi)/n

Lille de Chedjou, champion de France

Le camerounais a contribué au sacre en championnat, en participant à 33 matchs de Ligue 1 cette saison

Auteurs du match nul au Parc des Princes samedi soir (2-2), face au Psg, les Lillois sont couronnés champions de France 2011. Auteur d’une rencontre solide en défense, l’international camerounais Aurélien Chedjou a bien muselé Mevlut Erding et Guillaume Hoarau pour s’offrir le point qui a sacré Lille version 2010-2011. Après la Coupe de France remportée le 14 mai, face au Psg, Lille s’est donc offert le doublé. Dans la lignée de ce qu’a fait l’Olympique de Marseille de Stéphane Mbia la saison dernière (doublé Coupe de la Ligue/Championnat).

A la fin de rencontre, Aurélien Chedjou, qui a disputé 33 matchs en championnat, 30 dans la peau d’un titulaire, s’est exprimé sur le site officiel de Lille : «Nous sommes bien évidemment tous très heureux ce soir. C’est difficile de trouver les mots. Après la Coupe de France, le championnat, c’est vraiment une année historique pour le club. On va pouvoir profiter à fond de ce moment merveilleux. Dans vingt ou trente ans, nos enfants parleront de ce titre. Cela vient récompenser le travail de toute une saison. Il est beau ce doublé et je pense que l’on a marqué de notre empreinte l’histoire de Lille. On va finir par croire que Paris nous réussit bien (rires). On va maintenant le fêter dignement».

Lille de Aurélien Chedjou, champion de France
footmercato.net)/n

Immigration: Rigoberte Mbah restera encore en France

La footballeuse camerounaise arrêtée pour situation irrégulière de séjour n’est plus menacée d’expulsion

Libre mais toujours dans l’attente d’un titre de séjour
Le tribunal administratif de Lille a décidé d’annuler l’arrêté de reconduite à la frontière de Rigoberte M’Bah, la footballeuse camerounaise qui évolue au club d’Hénin-Beaumont. Le tribunal a aussi enjoint le préfet de réexaminer, dans les quinze jours, son droit au séjour. Cette décision du tribunal est une victoire, Mais rien n’est réglé pour autant : c’est juste que la question de son droit de séjour se pose maintenant dans des conditions normales et bien meilleures que ces dernières semaines. Ce n’est qu’une étape dans le processus de régularisation de la situation de ma cliente. J’espère que l’Etat et les collectivités territoriales qui sont impliquées dans cette affaire prendront leurs responsabilités vis-à-vis d’elle a fait savoir l’avocate de la joueuse, Emmanuelle Lequien, selon des propos rapportés par le journal le Monde. La question du titre de séjour, qui est toujours en suspens, reste à résoudre. Nous espérons que le réexamen du cas de mademoiselle Mbah sera cette fois pratiqué avec plus de discernement et de loyauté, a ajouté Me Emmanuelle Lequien. La camerounaise âgée de 27 ans, n’a pas souhaité se prononcer à la sortie du tribunal. Plusieurs commentaires dénoncent aujourd’hui les filières de recrutement des joueurs en Afrique. Se trouve aussi posé, le problème de l’immigration concertée, prônée par le président Sarkozy. En visite au Cameroun en mai 2009, le premier ministre français François Fillon avait pourtant signé un accord avec les autorités camerounaises sur le sujet. Des personnes qui pouvaient apporter une valeur ajoutée aux deux pays bénéficiaient des facilités pour le titre de séjour.

Pour sa part Bernard Dumortier, le président du club d’Hénin-Beaumont, rejette toute responsabilité dans cette affaire et affirme que les allégations de son avocate sont un tissu de mensonges. Lorsque la joueuse est arrivée au club, elle était licenciée à la Fédération française de football et nous ignorions qu’elle était en situation irrégulière. Quand nous l’avons appris, nous l’avons aidée à monter un dossier, qui a été refusé. Puis nous avons monté, en mars-avril 2010, un second dossier de régularisation, que nous avons donné à son comité de soutien affirme-t-il. A la fédération française de football, on se déclare incompétent à traiter de la question des régularités des papiers. Ayant attribué une licence amateur à la jeune femme courant juin-juillet 2008, elle se met à l’abri derrière ses textes, expliquant qu’elle n’est pas un gendarme de la régularité. L’attribution d’une licence amateur n’est pas soumise à l’obligation de justifier la régularité de son séjour en France, contrairement à une licence professionnelle, liée à la signature d’un contrat de travail, La licence du pays d’origine et une pièce d’identité suffisent souvent à obtenir le droit de fouler les terrains amateurs explique la fédération. Or Rigoberte était à l’époque la meilleure joueuse du championnat camerounais dont elle possédait une licence. En réalité, l’histoire de la camerounaise est caractéristique de celle de centaines de jeunes footballeurs africains venus tenter leur chance en Europe. Début 2008, Yan Faucon, alors entraîneur du modeste club de Brive (Corrèze) en troisième division féminine, cherche des joueuses pour renforcer son effectif. En surfant sur Internet, il finit par entrer en contact avec des intermédiaires camerounais qui disent avoir des solutions. Mais la démarche s’avère être une escroquerie, de l’argent est envoyé, mais rien n’est fait côté camerounais. Le cas de Rigoberte M’Bah a d’autant plus de répercussions qu’en plus de la spécialité des règles de football, se sont mêlé les suspicions politiques. Lundi dernier, Steve Briois, secrétaire général du Front National et conseiller municipal dans la localité, a publié un communiqué, dénonçant le « laxisme judiciaire » et « la culture d’impunité ». Selon lui, les socialistes en usant d’arguments pseudo humanitaires sont les complices de cette nouvelle forme d’esclavagisme que constitue l’utilisation d’immigrés clandestins souvent isolés et déracinés à des fins bassement mercantiles ou commerciales.

La footballeuse camerounaise Rigoberte Mbah restera encore en France
M.LIBERT / 20 MINUTES)/n

Expulsion: La footballeuse camerounaise remise en liberté

Rigoberte Mbah Atangana reste sous la menace d’une expulsion vers le Cameroun

Son avocat a finalement eu gain de cause, Rigoberte Mbah, a finalement été remise en liberté. Elle avait été arrêtée jeudi 17 février dernier pour séjour irréguliersur le territoire français. Une situation qui avait entrainé la mobilisation des associations de défense des droits des immigrés de sa localité. Le tribunal de Lille avait ordonné dimanche son maintien en centre de rétention pour 15 jours supplémentaires, en attendant son procès. Selon son avocate, la joueuse, âgée de 27 ans, ancienne de l’équipe nationale du Cameroun, est en France depuis 2008. Elle était rémunérée 50 euros par semaine et ne bénéficiait d’aucun contrat de travail ni d’aucune couverture sociale. Le club d’Hénin-Beaumont n’a jamais fait aucune démarche pour qu’elle soit régularisée, car il avait tout intérêt à maintenir ma cliente dans un état d’isolement et de dépendance, et empêcher ainsi qu’elle aille jouer ailleurs. Il s’agit d’un comportement scandaleux qui relève de l’exploitation pure et simple, a déclaré maitre Emmanuel Lequien, selon des propos rapportés par des médias français. Des associations ont dénoncé le comportement esclavagiste de la structure qui avait facilité sa venue sur le sol français. .Le drame que vit cette jeune femme, mère de deux enfants, témoigne du caractère éminemment racihttps://congobusinessworld.com/private/main_content.phpste et esclavagiste du traitement qu’elle subit de la part de certains dirigeants du Football Club d’Henin Beaumont depuis 2008 qu’elle a intégré ce club, faisait savoir dans un communiqué, le Comité des sans papiers (CSP 59).

La camerounaise mère de deux enfants est désormais libre, mais son sort n’est pas scellé. La cour d’appel a juste accordé le droit reconnu aux justiciable lorsque la loi et les circonstances le permettent, à pouvoir être libre pour assurer mieux sa défense. Le 07 juin 2010 elle avait introduit une demande de régularisation à la Préfecture au titre de « compétences et talents », doublée d’une requête pour une admission exceptionnelle à laquelle était joint un contrat de travail en bonne et due forme. Elle n’a pas reçu la réponse favorable des services préfectoraux. Les dirigeants de son club se refusent à admettre toute responsabilité dans la situation de la jeune dame. Nous sommes bien évidemment désolés de ce qui lui arrive, mais ce dont on nous accuse n’est que pur mensonge et calomnie. Nos joueuses touchent juste des primes de match, et Rigoberte Mbah en a elle aussi bénéficié. Nous lui avons trouvé un contrat de travail auprès d’un de nos sponsors, mais cela n’a pas permis sa régularisation, a expliqué Bernard Dumortier, le président du club.

La camerounaise Mbah avec le président héninois Michel Houvenaeghel
Eric Duchateau)/n

Immigration/France: Une footballeuse camerounaise menacée d’expulsion

Des associations se mobilisent pour lui apporter leur soutien, en attendant Rigoberte MBah est en détention

Rigoberte MBah, 27 ans, camerounaise et joueuse de football internationale, a été arrêtée par la police française le 17 février dernier, et placée en rétention. La justice Lilloise lui reproche de n’avoir pas de statut de séjour régulier. Pour les associations de défense des droits des immigrés, cette situation n’a d’autre source que des penchants racistes. Le drame que vit cette jeune femme, mère de deux enfants, témoigne du caractère éminemment raciste et esclavagiste; du traitement qu’elle subit de la part de certains dirigeants du FOOTBALL CLUB D’HENIN BEAUMONT depuis 2008 qu’elle a intégré ce CLUB, fait savoir dans un communiqué, le Comité des sans papiers (CSP 59). Une situation que présente aussi en des termes différents l’avocate de la joueuse. Le club d’Hénin-Beaumont n’a jamais fait aucune démarche pour qu’elle soit régularisée, car il avait tout intérêt à maintenir ma cliente dans un état d’isolement et de dépendance, et empêcher ainsi qu’elle aille jouer ailleurs. Il s’agit d’un comportement scandaleux qui relève de l’exploitation pure et simple, a déclaré maitre Emmanuel Lequien, selon des propos rapportés par des médias français. L’avocate aurait aussi souligné que la jeune femme camerounaise ne reçoit que 50 euros (32 500 FCFA) par semaine, alors qu’elle participe à tous les matchs et à 4 entraînements par semaine depuis près de 3 ans. Un argumentaire qui ne semble pas émouvoir le juge. Les tribunaux ont décidé de la maintenir en rétention, ce durant 15 jours encore, le temps que s’ouvre son procès. Son avocate devrait faire appel de cette décision ce lundi, pour permettre à cette mère de 2 enfants, de pouvoir retrouver la liberté. Loin d’être une banale histoire d’immigration clandestine, l’affaire pourrait devenir un facteur de débat politique. Selon le CSP 59 l’affaire serait partie du fait que la joueuse aurait refusé de prendre part à des entrainements en raison d’une fracture. Les dirigeants de son équipe l’y ont obligé, alors qu’elle souffrait d’une entorse depuis plusieurs semaines, qu’elle était de surcroît en arrêt maladie, ils ne se préoccupaient pas le moins du monde de prendre en charge les soins de leur joueuse.

Que deviennent les accords de mai 2009 sur l’immigration concertée?
Le 07 juin 2010 la camerounaise avait introduit une demande de régularisation à la Préfecture du Nord au titre de « compétences et talents », doublée d’une requête pour une admission exceptionnelle à laquelle était joint un contrat de travail en bonne et due forme. Elle n’a de toute évidence pas reçu la réponse favorable des services préfectoraux. Les dirigeants de son club se refusent à admettre toute responsabilité dans la situation de la camerounaise. Nous sommes bien évidemment désolés de ce qui lui arrive, mais ce dont on nous accuse n’est que pur mensonge et calomnie. Nos joueuses touchent juste des primes de match, et Rigoberte Mbah en a elle aussi bénéficié. Nous lui avons trouvé un contrat de travail auprès d’un de nos sponsors, mais cela n’a pas permis sa régularisation, a expliqué Bernard Dumortier, le président du club. Les autorités camerounaises ne se prononcent jamais sur ce type situation. En mai 2009 alors qu’il visitait le Cameroun, le premier ministre français François Fillon avait signé avec le cameroun un accord d’immigration concertée. L’accord avait été présenté comme décisif par les autorités camerounaises. On se demande aujourd’hui sur quel plan, au regard de ce dont de nombreux camerounais parfaitement intégrés dans leur communauté subissent aujourd’hui en France.

La camerounaise Mbah avec le président héninois Michel Houvenaeghel
Eric Duchateau)/n

Kléber Wandji, pharmacien biologiste et acteur de la vie associative en France

Ce camerounais installé dans le nord de la France depuis 15 ans, a milité au sein de nombreuses associations

Parlez nous de votre activité économique
Je suis Biologiste Médical, directeur d’un laboratoire de biologie médicale, situé à Doullens, dans la Somme. Avec mes quinze à 17 collaborateurs (en fonction des périodes) nous accueillons un peu plus de deux cents patients par jour. J’ai acquis ce laboratoire il y’a 10 ans après une première expérience dans le même secteur. Mon précédent laboratoire appartient aujourd’hui à un jeune biologiste d’origine camerounaise qui l’a repris cinq ans après moi.

Un mot sur votre enfance au Cameroun
Je suis né à Nkongsamba et j’y ai commencé mes études primaires. J’ai pu voyager beaucoup dans le Cameroun car mon oncle (le fameux Ingénieur Ketchemen, très connu dans les années 60-70 pour son émission radiophonique, « Le réveil du monde rural ») qui m’a recueilli après la mort de mon père était fonctionnaire et j’ai donc changé de ville au gré de ses affectations. Après mon baccalauréat, et un court séjour en l’Université de Yaoundé, je suis venu en France.

Vous faites donc vos études supérieures en France ?
Je suis arrivé en France en septembre 1974, accueilli par une de mes s urs aînées et mon beau-frère Dackam Dieudonné. Ils m’ont tenu la main et permis de faire mes études dans de très bonnes conditions. Après mon diplôme d’état en pharmacie j’ai continué jusqu’au Doctorat d’état en Immunologie tout en passant aussi les certificats de spécialité de biologie clinique qui me permettent de vivre aujourd’hui. A la fin de mes études, je suis rentré au Cameroun pour en repartir cinq ans après, pour des raisons personnelles.

Et comment naît votre engagement dans la vie associative ?
Tout a commencé à l’époque où j’étais étudiant. Comme beaucoup d’autres, je participais au sein de différentes associations à des des collectes de médicaments ou tout autre choses dont nous pensions qu’elles pouvaient être utiles à nos parents restés au pays, pour les envoyer au Cameroun. Il y a eu aussi des associations comme l’AED (Association pour l’Education et le Développement). Cette association a sans conteste contribué à la genèse de l’Université Des Montagnes (UDM) qui forme aujourd’hui des médecins au Cameroun. Aujourd’hui, il y’a surtout l’association IDEAL (Initiatives pour le Développement Economique en Afrique-Lille).

Parlez nous de Ideal
IDEAL veut dire : Initiatives pour le Développement Economique en Afrique. Le « L » à la fin marque notre appartenance à la ville Lille dans le nord de la France. Je suis entré dans cette association en tant que vice-président, l’ancien président est l’actuel préfet des Alpes Hautes Provence Pierre Ngahane. L’association est connue pour les colloques qu’elle organise tous les ans au mois de novembre en collaboration avec l’Université Catholique de Lille. La coopération décentralisée est l’autre cheval de bataille de l’association. Nous sommes entrain d’organiser une coopération décentralisée entre la communauté d’agglomération du Douaisis en France et la région de l’ouest au Cameroun pour la fourniture d’eau potable et une ébauche de traitement et d’assainissement des eaux usées.

Quelle est votre définition du mot diaspora?
Le mot diaspora, je le comprends par son étymologie latine qui veut dire dispersion. Il désigne donc des gens qui sont d’une certaine origine et qui sont dispersés à travers le monde hors de leur pays d’origine.

Et comment est-ce que vous percevez le rôle qu’elle doit jouer dans un pays comme le Cameroun?
Elle y joue déjà un rôle important par le poids financier qu’elle engendre. L’argent transféré par les membres de la diaspora camerounaise représente au moins 1% du PIB du pays. Cela dit Sans tenir compte de nombreux transferts (notamment par compensation) qui ne sont pas comptabilisés parce qu’informels. Les diasporas africaines peuvent aujourd’hui jouer un rôle essentiel très significatif dans le développement de leurs pays d’origine. La diaspora camerounaise est très bien formée sur le plan universitaire et professionnel. Cette diaspora ne demande qu’à être utile à son pays d’origine. Si jamais l’Etat camerounais le souhaite et s’y prépare, elle peut avoir en face une ou plusieurs organisations de sa diaspora capable de contribuer avec toutes les autres forces de la nation pour apporter des solutions dans pratiquement tous les domaines. Les raisons d’espérer sont là puisque ces dernières années le Cameroun qui semblait négliger sa diaspora est entrain de se rendre compte qu’elle représente un véritable atout pour son développement.

Vous avez participé au Davoc cette année et vous militez dans de associations de droit français. Selon vous existe-t-il une ou des diasporas camerounaises?
Il n’ya pas uniformité de la pensée. Ne serait-ce que du fait de la dispersion géographique, les pensées ne peuvent pas être identiques (ce qui est une richesse). Je suis d’ailleurs très heureux de participer au Davoc de Bonn pour constater que l’ambassade du Cameroun en Allemagne a appuyé l’initiative de jeunes camerounais. C’est une autre façon de travailler, différente de ce que nous vivons en France et qui à l’air de fonctionner.

La diaspora allemande semble plus pragmatique que celle de France. Votre avis?
Le Cameroun n’a pas le même rapport historique avec l’Allemagne d’une part et la France d’autre part. L’immigration camerounaise en Allemagne est beaucoup plus récente et est d’avantage constituée de jeunes venus là pour les études, ce qui n’est pas du tout le cas en France où l’immigration est plus ancienne et a été composée pendant longtemps de travailleurs plus ou moins qualifiés et de personnes venus « en aventure ». Cela n’empêche pas qu’en France les étudiants camerounais représentent encore près de 50% des étudiants africains d’origine sub-saharienne.

Est-ce que les camerounais de votre espace de vie sont dans des associations ? Sont-ils mobilisés?
Si je m’arrête à ce que je vois aujourd’hui en Allemagne, je serais tenté de dire qu’ils sont beaucoup moins mobilisés sur le plan associatif en France où la tendance à s’isoler dans des tours d’ivoire semble plus grande. Néanmoins dans l’ensemble pratiquement tous sont soucieux de l’avenir de l’Afrique.

Kléber Wandji
Journalducameroun.com)/n

Quel était l’objet de votre présence au Davoc 2010 ?
J’étais invité à m’exprimer sur les opportunités entrepreneuriales dans le domaine de la santé.
J’ai bien sur évoqué quelques pistes mais surtout insisté sur le fait que : Sur le plan entrepreneurial, quelque soit le secteur dont on parle, il faut de l’imagination, l’audace, la prise de risque et l’anticipation. Il faut toujours se poser la question de savoir si ce que les autres ont fait correspond à notre situation, si on peut s’adapter. Un environnement aussi sensible que le médical ou le paramédical ne peut être organisé que par les pouvoirs publics. Afin de définir les règles et permettre aux vrais professionnels d’exercer. Il y’a beaucoup d’impostures au Cameroun notamment avec les médicaments de la rue, pire encore les nombreuses contre – façons qui circulent trop facilement.

et la création des centres de santé non homologués.
Tout ceci confirme la nécessité d’une bonne gestion publique. Car le domaine médical est très sensible. A mon sens, il y’a des professionnels qui ont été formés qu’il faut promouvoir et des imposteurs qui achètent leur stéthoscope le soir et se disent médecins le lendemain pour escroquer ceux qui souffrent et mettre en péril leur vie.

Quel est le bilan personnel que vous avez fait de votre séjour au Davoc 2010?
Très positif. J’ai vu que le gouvernement camerounais (et même plus haut, la Présidence de la république), peut établir des rapports très cordiaux avec sa diaspora. Il reste maintenant à voir comment les uns et les autres vont faire prospérer ces rapports afin qu’ils aboutissent à la résolution de nos nombreux problèmes pour la satisfaction du plus grand nombre.

Quelle est l’actualité de Ideal ? Notamment ses projets pour 2011?
En novembre 2010 nous avons organisé notre 7ème colloque dont le thème était : « 50 ans après : Quelles perspectives de développement pour l’Afrique ». Et il faut bien comprendre pour l’Afrique et plus précisément pour les africains. En effet le développement de l’Afrique nous semble inéluctable. Le vrai enjeu est qu’il se fasse aussi voire surtout au profit du plus grand nombre d’africains possible. Le thème majeur de notre colloque 2010 était : « Réappropriation intellectuelle de l’Afrique par ses natifs ». Ce titre pour faire entendre le désir de contribution des diasporas dont nous faisons partie. Un petit tour sur notre site www.idealasso.org permet d’apprécier la qualité des nombreux intervenants et des débats. En 2011 notre colloque portera probablement sur les problèmes de santé plus particulièrement sur l’incidence des grandes endémies telles que le Sida, le paludisme, la tuberculose et la lèpre sur le développement de l’Afrique. Nous espérons pouvoir rentrer dans la phase active de la coopération décentralisée dont nous avons parlé, tout en reconnaissant les grosses difficultés qu’il y a d’établir de telles actions en tout cas au niveau que nous souhaitons.


idealasso)/n

Le Camerounais Pascale Marthine Tayou prépare une exposition à Lille, en France

L’artiste avant-gardiste a imaginé l’installation « Traffic Jam » pour l’évènement Lille3000

Lille3000 est un évènement qui invite à la découverte des cultures et des artistes. L’artiste camerounais a été convié à partager son talent dans les locaux de la gare Saint Sauveur de Lille, dans le nord de la France. Un talent qui ne cesse de grandir et de rapporter des lauriers. L’exposition qui se déroulera du 25 mars au 13 juin 2010 a été imaginée comme un grand carrefour en plein embouteillage. Avec des uvres et des matériaux de tous les jours, il a crée une vaste installation qui s’étend sur 2500 m2 environ et où le visiteur chercherait sa voie entre les voitures, les échoppes et les sculptures, toutes constituées dans des matériaux que l’artiste à l’habitude de manier et de manipuler. L’aménagement de la gare du Saint Sauveur sera complété par celui d’une partie de l’Hôtel Europa. A cette occasion Marthine Tayou présentera ses nouvelles créations, conçues uniquement pour l’occasion.

A travers « Traffic Jam » l’artiste exprime ainsi sa définition du talent qui comprend dessins, images, installations, vidéo… Fondamentalement, son uvre a quelque chose d’un journal intime; Il y laisse transparaître des aspects de sa vie nomade, de sa famille et de sa vie au Cameroun. Son uvre pose aussi des questions acerbes sur l’identité culturelle et nationale, en plus de susciter des réflexions plus existentielles par exemple au sujet du sida ou de la cacophonie qui règne dans les villes. Dans ces uvres profondes qui révèlent la perméabilité des frontières, il nous entraîne même vers des réflexions relatives à l’économie et à la migration, comme elles sont définies par l’historique de sa personne.

Pascale Marthine Tayou est né en 1967 à Yaoundé, Cameroun. Après avoir vécu à Stockholm et Paris, il vit et travaille à présent à Gand (Belgique). Il fait partie de cette génération d’artistes africains qui redéfinissent la culture postcoloniale et qui mélangent les expériences de leurs origines avec celles de l’Europe où ils ont abouti. Lille3000 est un évènement qui invite à la découverte des cultures à travers les artistes les plus contemporains, tout en faisant partager ses manifestations par le plus grand nombre au c ur de la ville.

Pascale Martine Tayou, artiste avant-gardiste
Journalducameroun.com)/n