Raphaël Nkoa, journaliste en service à la CRTV jette une grille d’analyse sur les choix de Rigobert Song qui pourraient faire plus de mal que de bien à l’équipe pour le mondial 2022.

Elu ce samedi 11 décembre à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), la légende camerounaise a une lourde mission. Entre la légitimation de son élection, les finances exsangues et les recettes en berne, l’ancien capitaine des Lions devra s’attaquer de front à plusieurs chantiers. Tout en faisait évoluer la gestion de cette association.
L’image de Samuel Eto’o en larme de joie avant la fin du dépouillement a fait le tour du monde. La Fecafoot au terme de son Assemblée générale élective a désigné son nouveau président, ce samedi 11 décembre 2021 à l’Hôtel Mont Fébé. Au terme d’un scrutin houleux, du fait de nombreux préalables et des procédures, Samuel Eto’o, 40 ans, a été élu par 43 voix, contre 31 pour Seidou Mbombo Njoya et deux abstentions.
Le choix de la rupture
En effet, après plusieurs jours de campagne, de tractations et de désistements, plusieurs prétendants ont finalement signé un pacte les rangeant derrière les deux favoris Seidou Mbombo Njoya et Samuel Eto’o. Le quadruple Ballon d’or africain, succède ainsi au président intérimaire, après un jeu électoral bien mené. D’enfant des quartiers pauvres de Mvog-Ada (Yaoundé) et New-Bell (Douala) à patron du football camerounais, Samuel Eto’o sait que les défis qui l’attendent sont immenses.
La délicate question de légitimité et de légalité
Les précédents Comités exécutifs de la Fecafoot ont été émaillés par de nombreux problèmes juridiques, certains pendant encore au Tribunal arbitral du sport (Tas). Du fait de l’annulation des processus électoraux qui ont été organisés depuis 2013, le processus électoral ayant conduit à l’élection de Samuel Eto’o peut compromettre sa légitimité. L’équipe du nouveau président devra trouver les stratégies juridiques idoines pour légitimer son pouvoir.
Le Tas en déboutant le camp d’Abdouraman Hamadou Baaba qui souhaitait faire annuler ce processus électoral a envoyé un signal fort aux différents protagonistes.
Rétablir la Ligue de football professionnel dans ses droits
La gouvernance de Seidou Mbombo Njoya a été parée par les dissensions énormes au sommet entre le président de la Fecafoot et le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun. Des discordes qui ont conduit à la dissolution de la Ligue de football professionnel. La Fecafoot ayant choisi d’organiser les championnats d’élite dans le seul but de contrôler des éventuelles droits télés et marketings.
L’harmonie au sommet sera une des clés du succès du nouveau président de la Fecafoot. L’essentiel étant de restaurer la Ligue de football professionnel dans ses droits. La Fecafoot, en tant que tutelle, doit veiller à l’application du cahier des charges des clubs. Elle doit aider la Ligue à mettre en place une gouvernance fluide.
Le football professionnel a besoin des clubs bien structurés qui devraient évoluer en modèle des entreprises, en passant du statut d’association à celui de société anonyme. Les clubs, sans siège, dits «professionnel» ne peuvent plus continuer à s’entrainer sur des terrains nus, tout en espérant jouer dans des stades cinq étoiles !
Mettre en place son programme ambitieux
Un autre défi s’impose au nouveau président de la Fecafoot. Celui de montrer aux yeux des Camerounais encore sceptiques sa capacité à gérer de façon efficace notre football. Son programme qui intègre tous les composantes et catégories (des minimes aux vétérans) en passant par les dérivés du football (Futsal et Beach Soccer) ne peut réussir sans le concours de l’Etat et des collectivités locales. Ces derniers, devront notamment permettre la construction des terrains de proximités, pour aider la pratique du football jeune et scolaire.
Renflouer les caisses de la Fecafoot
Sur le strict plan sportif, le successeur de Seidou Mbombo Njoya aura un grand défi à relever : faire feu de tout bois pour que les Lions indomptables se qualifient pour la Coupe du monde, Qatar 2022. Les retombées financières d’une participation à une phase finale de Coupe du monde étant la mamelle nourricière de la fédération.
Le nouvel exécutif aura comme baptême du feu, la phase finale de la 33ème édition de la Can que le Cameroun s’apprêter à accueillir. Elle doit jouer son rôle technique afin que les Lions indomptables triomphent. Les sélections nationales (masculine et féminine) étant sur plusieurs fronts, la Fecafoot doit apporter sa contribution afin que toutes ses équipes se qualifient pour les phases finales des compétitions où elles sont engagées.
A ces défis, d’autres défis nom moins importants s’ajoutent. Il s’agit de celui notamment de l’image de la Fécafoot. Depuis une dizaine d’années, les batailles juridiques et les scandales de corruptions (vraies ou fausses) secouent la Fecafoot. L’image de cette association s’est donc nettement détériorée.
Avec l’arrivée de la star mondial Samuel Eto’o, pour un mandat de quatre ans, un autre défi attendu par tous, sera de redorer l’image de cette institution. Ceci passe inévitablement par l’union sacré autour du football camerounais, une bonne gouvernance, la transparence dans la gestion et une communication exemplaire.
A l’occasion de la 5e journée du deuxième tour des éliminatoires de la zone Afrique pour la Coupe du monde 2022, les Lions indomptables ont cartonné le Malawi (0-4). Peu après, la Côte d’ivoire a maintenu son leadership du groupe D en dominant le Mozambique, 3-0, ce samedi.
Le match à deux se poursuit entre le Cameroun (12 points) et la Côte d’Ivoire (13 points), les deux seules équipes encore en course pour la qualification. Et les Lions indomptables ont mis la pression sur les Eléphants en écrasant le Malawi tout en soignant leur différence de buts à Johannesburg, théâtre d’un match à sens unique. Les Camerounais de Toni Conceição ont été impitoyables en l’emportant 4-0.
Après l’expulsion de John Banda pour une main sur la ligne de but, le Cameroun, en supériorité numérique, a ouvert le score par Vincent Aboubakar sur penalty (22e). André-Franck Zambo Anguissa, le milieu de terrain de Naples, a signé le but du break avant la pause d’une belle demi-volée puissante (42e). Et en seconde période, Christian Bassogog (photo), entré en jeu pour les 20 dernières minutes, y est allé de son doublé (85e, 87e).
Quelques heures après la victoire du Cameroun au Malawi, la Côte d’Ivoire s’est également imposée contre le Mozambique (3-0). Gradel (10e), Cornet (61e) et Seri (90e) ont permis aux Éléphants de reprendre la tête du groupe D avec un point d’avance sur les Lions Indomptables. Les deux rivaux se retrouveront mardi 16 novembre pour une « finale » à Douala-Japoma qui décidera de l’équipe qualifiée pour les barrages.
Pour l’élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football, l’ancien capitaine des Lions indomptables s’appuie sur un célèbre journaliste pour vendre son plan d’action auprès des électeurs.
Jean Bruno Tagne, nommé directeur de campagne de Samuel Eto’o ce 6 novembre 2021. Il va convaincre les 60 délégués venus des dix régions du Cameroun à porter leur choix sur le quadruple ballon d’or africain.
Avec le journaliste, Samuel Eto’o Fils croit avoir fait le bon pari. « Le choix porté sur cette personnalité expérimentée laisse augurer d’une campagne transcendant tous les clivages, pour ne viser que l’aboutissement de notre cause commune à savoir, la restauration de la grandeur de notre Sport-Roi.»
Dans la note de nomination, Eto’o Fils fait une brève présentation de son nouvel homme fort « Journaliste à l’expérience riche et diversifiée, ex-membre du Conseil national de la communication nommé par le président Paul Biya, Jean Bruno Tagne est une figure reconnue de la presse camerounaise en général et sportive en particulier. Cet expert et consultant football exerce aussi à Radio Foot international sur RFI. II est également, par ailleurs, actionnaire et directeur général adjoint de Naja TV», écrit-il.
Jean Bruno Tagne, auteur de deux ouvrages : « Programmės pour échouer, et La tragédie des Lions Indomptables, a un challenge important n’étant pas membre du corps électoral. Il doit porter au firmament un homme avec qui ses rapports ces dernières années n’étaient pas des plus chaleureux.
Le candidat déclaré à la présidence de la Fécafoot a ainsi décidé de taire ses querelles avec les acteurs du football. Peu avant c’était la réconciliation avec quelques anciens Lions indomptables. C’est qu’au soir du 11 décembre prochain, Eto’o se veut président de la Fédération africaine de football.
Soyez-en rassurés, pour la prochaine CAN, Ferdinand Ngoh Ngoh ne va ni remplacer Choupo Moting ou encore Aboubakar Vincent à la pointe de l’attaque de des Lions indomptables. Car même s’il peut marquer des buts, il les fera essentiellement depuis son poste de Secrétaire général à la présidence de la République.
Mais hier à Douala, le ministre d’État, Secrétaire général à la présidence de la République s’est retrouvé dans la surface de réparation d’un stade Douala avec l’ancien portier des Lions indomptables Joseph Antoine Bell. A l’occasion de la visite spéciale d’inspection des infrastructures retenues pour abriter la CAN TotalEnergies 2021.
Face au ballon et en tenue d’entraînement des Lions, le proche collaborateur du chef de l’État Paul Biya accepte de recevoir un cours de réalisme face au gardien de but. En posture d’entraîneur, Joseph Antoine Bell donne apprend comment tromper le gardien dans une position de face à face. Cela donne ce qui suit en vidéo.
C’est qu’il se dégage beaucoup d’ambiance et de décontraction au sein de la délégation du SGPR, formée entre autres d’anciennes vedettes africaines du football, des journalistes, des ministres, des dirigeants de football et d’autres personnalités de la République.
L’autre moment d’attraction du début de cette tournée dont l’un des objectifs est de confirmer que le pays est prêt pour abriter la CAN, est sans doute cette tentative de rachat par tir au but de l’ancien attaquant sénégalais El Hadj Diouf face à l’ex gardien de but camerounais Alioum Boukar. Malheureusement comme à la finale de la CAN 2002 au Mali, Diouf manque de mettre la balle au fond du filet.
A noter que la tournée s’achève le 23 octobre prochain.
Après les infrastructures de Douala, ce sera au tour de celles du site de Bafoussam d’accueillir Ferdinand Ngoh Ngoh et sa suite.
Vainqueur du Kenya 3 sets à 1 en finale de la Coupe d’Afrique des nations de volleyball féminin, le Cameroun de nouveau sur le toit de l’Afrique. A l’issue d’une finale très relevée, riche en suspens, les filles du coach René Akono soulèvent leur troisième trophée consécutif au Rwanda.
Dans cette rencontre, Christelle Nana et ses coéquipières ont débuté par des victoires au deux premiers sets. Elles s’écroulent cependant au troisième face à des Kenyanes revanchardes amenées par une certaine Choumba très percutante. Le Coach Akono laisse ses ténors au repos vers la fin de de troisième set.
Elles feront leur rentrée au quatrième. Stratégie gagnante puisque Laeticia Moma et les autres reviendront plus dangereuses. Les Lionnes indomptables s’imposent 25-23 au terme de ce set décisif.
Le Cameroun garde ainsi son emprise sur le volleyball féminin en Afrique. Vainqueur en 2017, 2019 et 2021. Un triplé jamais arrivé dans l’histoire du volleyball camerounais.
Le processus de rajeunissement engagé dans l’équipe devrait permettre de poursuivre la spirale de victoires. Et la prochaine étape pour le Cameroun c’est la Coupe du monde qui obtient sa qualification par cette victoire au Rwanda.
L’instance faîtière du football africain est à la recherche du successeur d’Anthony Baffoe, démissionnaire à ce poste. Le profil de l’ex-gloire camerounaise Patrick Mboma, qui possède un MBA en sport et management et administration du football, est en évaluation à la CAF.
Patrick Mboma, 50 ans, consultant à la chaîne cryptée Canal+, va vraisemblablement changer de maillot dans les tout prochains jours. Il est en pleines négociations avec la Confédération africaine de football (CAF) pour occuper le poste de secrétaire général adjoint, laissé vacant par le Ghanéen Anthony Baffoe. S’il y a toujours une clause de confidentialité doublée d’une obligation de réserve dans ce genre de négociation, tout laisse croire, selon nos sources, que Patrick Mboma est en pole position pour occuper ce poste. Une règle non écrite à la CAF veut que le poste de secrétaire général adjoint revienne à un ancien footballeur africain.
Si au sein de la CAF certains membres du Comité exécutif n’apprécient pas trop le fait que deux Camerounais se retrouvent au sommet de la pyramide administrative – Alexandre Siewé aux fonctions de directeur de la Communication et maintenant Patrick Mboma au secrétariat général -, le président de la CAF Patrice Motsepe ne s’y oppose pas, « tant qu’ils sont compétentes, intègres et panafricanistes ». Avec un tel adoubement, le choix porté sur Patrick Mboma n’est plus qu’une question d’heures.
Nouveaux formats des compétitions
Patrick Mboma n’arriverait pas à la CAF par hasard. En 2018, alors qu’il effectue une formation diplômante avec l’UEFA, un MBA en sport et management et administration du football, il passe trois mois comme stagiaire au siège de l’instance faîtière du football africain, « pour réfléchir sur des nouveaux formats des compétitions ». Pas étonnant que Patrick Mboma, qui aurait la charge du développement du football africain, arrive quand le projet d’une Super League africaine des clubs est en pleine étude.
Le meilleur joueur africain 2000 a son idée en tête pour développer le football africain. Pour lui, l’Afrique gagnerait à s’inspirer du modèle nord-américain. « Lorsque je pense sport business, mes yeux et mes pensées sont tout de suite tournés vers l’Amérique du Nord et plus particulièrement les Etats-Unis. Les Américains ont une façon de concevoir et de faire fructifier le business du sport avec une stratégie propre et inégalée. L’une des premières considérations par rapport au développement des activités sportives est peut-être tout simplement l’adaptation à l’environnement local, prenant en compte notamment les notions de temps et d’espace », explique-t-il.
« Sans nous attarder dans une description prolixe, de nombreuses raisons (identitaires, politiques, économiques, sociétales) expliquent à elles seules pourquoi un très couru Tour du Faso en cyclisme, voire le CHAN (Championnat d’Afrique des nations) en football sont bien moins prolifiques et attirent moins de foules que nombre de compétitions universitaires aux USA ou en Europe… La gymnaste Simone Biles ou le nageur Michael Phelps engrangent individuellement plus de sommes avec des sports dits mineurs que des clubs de football comme Al Ahly (Egypte), le TP Mazembe (RDC) ou les Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), tous vainqueurs de la Ligue des champions de la CAF », ajoute l’ex-Lion indomptable.
Patrick Mboma, qui s’est souvent montré très critique vis-à-vis du mode de fonctionnement de la Fédération camerounaise de football et par extension de la CAF, sera désormais jugé sur ses actes. Aura-t-il suffisamment de caractère pour mettre en pratique ses projets, dans une institution qui fonctionne désormais depuis l’ère Ahmad Ahmad comme un simple bureau de la Fifa ? Rien n’est moins sûr.
Jacques Zoua confiant à 24 heures du match d’ouverture du Chan. En conférence de presse d’avant match ce 15 janvier au stade Ahmadou Ahidjo déclare : « On a vu ce qu’il fallait améliorer, c’est une affaire technique interne. Après je pense que les matchs de préparation ne se passent pas toujours bien. Je me rappelle en 2017 c’ était presque pareil, personne ne comptait sur nous, on a su comment travailler, s’améliorer, de concentrer sur ce que nous devions faire. Je pense qu’on a les joueurs pour faire cette compétition. On a pas fait une bonne préparation, mais il faut rester positif, ne pas rester sur ce qui n’est pas bien, essayer de corriger. On a surtout la chance d’avoir un très bon staff. Avec les réajustements qu’on a fait ça va beaucoup mieux.»
Sur son rôle d’aîné dans la tanière, il dit l’accomplir avec fierté. « C’est vraiment un plaisir. Malgré la lourde responsabilité qu’il y a derrière j’essaye de regarder seulement dans la bonne direction, rester positif. Je vais tout donner et bien jouer mon rôle après on verra ce qui va se passer.»
L’ancien attaquant du FC bâle en Suisse appelle au soutien du public Camerounais. : « Leur présence dans le stade fera plaisir, mais surtout leur support. Faut qu’il vienne nous supporter. Je ne doute pas de leur apport. Parce que tout camerounais qui aime son pays, aime la victoire. Elle peut donner beaucoup joie dans tous les coeurs», affirme Zoua.
Cameroun – Zimbabwe c’est demain à 17heures. Première rencontre de la poule À qui compte entre autres le Mali et le Burkina Faso.
La Confédération africaine de football procédera ce lundi au tirage au sort des phases de groupes de la sixième édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN).
La plupart des sélectionneurs des 16 équipes qualifiées sont à Yaoundé pour prendre part au tirage du sort du CHAN 2020. L’on connaîtra à l’issue de la cérémonie prévue ce soir à 18 heures GMT, la composition des groupes de la phase aller du tournoi.
Hier dimanche, la CAF a rendu public la composition des différents chapeaux en vue du tirage. Le Cameroun, pays organisateur, est dans le chapeau 1, tout comme le Maroc champion en titre,. La RDC qui a soulevé par deux fois ce trophée est logé dans le chapeau 2. Le Togo qui est à sa première participation est logiquement dans le pot 4.
A noter que les anciens Lions indomptables Stepehn Tawtaw et Salomon Olembe auront pour rôle de dispatcher les 16 nations dans les 4 poules, aux côté de Samson Adamu, directeur des compétitions de la CAF.
LES DIFFÉRENTS CHAPEAUX
Pot 1 : Cameroun, Maroc, Libye, Zambie
Pot 2 : RD Congo, Guinée, Mali, Rwanda
Pot 3 : Ouganda, Congo, Namibie, Burkina-Faso
Pot 4 : Zimbabwe, Niger, Togo, Tanzanie
C’est par un communiqué rendu public ce jour, que le footballeur camerounais Clinton Njie s’est prononcé sur les accusations portées contre lui par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Ces accusations étaient contenues dans une demande d’explication, portant sur son comportement au sein de la tanière des Lions indomptables, lors du dernier rassemblement de cette équipe le 25 mai dernier en France.
La Fecafoot reproche à Njie Clinton de s’être présenté à ce stage avec 24 heures de retard, sans aucune forme d’explication. Elle accuse également le joueur d’avoir fait monter deux filles dans sa chambre d’hôtel. lesquelles filles auraient provoqué des nuisances induites, au point d’être expulsées dudit l’hôtel.
Des accusations que conteste Njie Clinton qui promet de se défendre. « J’ai partagé ce moment de stage avec Faï Collins comme cochambrier. On s’est séparés de nos encadreurs à la fin de ce regroupement sans aucune connaissance, ni interpellation pour un quelconque incident. Je vais me plier à l’exigence de clarification devant les autorités compétentes. ma carrière et mon honneur ont été attaqués. je me défendrai avec les armes de la vérité », affirme-t-il.
Njie Clinton affirme être surpris par cette accusation, et s’indigne de la divulgation du contenu de cette demande d’explication sur la toile. « J’ai été surpris il y a quelques jours, de voir défiler sur les réseaux sociaux, une correspondance à moi destinée et supposée être confidentielle. Autant je suis choqué par la démarche, autant je suis surpris par le contenu », ajoute-t-il.
L’avant centre de l’Olympique de Marseille avait jusqu’au 6 juillet 2018 pour répondre à cette demande d’explication. L’on ne sait cependant si l’international a apporté des explications à la fédération.
Audrey Yola Zepatta est considéré en Russie, comme l’un des jeunes footballeurs les plus prometteurs. Chaque grande équipe est construite sur une défense solide. Le FC Spartak Moscou n’en fait pas exception. Pour mieux préparer son avenir, le plus grand club de football russe a recruté depuis deux ans, Audrey Yola Zepatta. Un longiligne défenseur camerounais d’à peine 19 ans (1m93 pour 86kg).
Pourtant, rien ne lui prédisait une carrière dans le monde du football. Arrivé en Russie en 2017, après l’obtention de son General Certificate Education of advanced level (GCE-A level), pour des études universitaires, il est repéré par des recruteurs du FC Spartak Moscou lors d’un match universitaire.
Après une période d’essai de quelques jours, il finit par convaincre définitivement les dirigeants de ce club d’élite russe. Encouragé par son père, Me Yola James, -qui a abandonné son rêve de voir son fils devenir ingénieur-, Audrey va parapher un contrat de deux ans.
Ligue des champions
Alors âgé de 17 ans, il est incorporé chez les U19 du club. Dans cette catégorie, il s’adapte très rapidement. Mais une blessure viendra freiner sa progression. Conséquence, il ne disputera que six matchs lors de cette saison. Une fois rétabli, la carrière du jeune prodige camerounais va à nouveau prendre un virage. Promu en équipe réserve, l’équivalent ailleurs de la deuxième division, il va, grâce à sa science du placement, sa combativité et son jeu aérien, bouleverser la hiérarchie pour s’installer au sein de cette défense. Il participe d’ailleurs au moins une fois par semaine aux entraînements de l’équipe fanion. A la fin de la saison, il sera sacré champion de Russie des U21, pour sa première expérience avec cette catégorie.
Titulaire dans l’effectif du club ayant pris part à la Youth league, la ligue des champions des équipes jeunes européennes, l’entraîneur Alexei Lunin comptait énormément sur le défenseur camerounais pour aller jusqu’au bout. «C’est la plus grande compétition de football des jeunes en Europe. Elle m’a permis de me frotter aux jeunes attaquants à fort potentiel. J’ai beaucoup progressé en disputant cette compétition. Dommage que nous ayons été éliminés cette année en quart de finale par l’Inter Milan», regrette-t-il.
Opéré du genou droit
Rencontré au domicile familial ce dimanche 27 mai 2018, au lieu-dit Titi garage à Yaoundé, Audrey Yola Zepatta affiche ses ambitions : «Mon objectif premier est de m’imposer en équipe première du Spartak Moscou. Le second objectif est celui de défendre les couleurs de mon pays. J’ai été approché par les autorités sportives russes pour jouer dans les sélections jeunes. J’ai poliment décliné l’offre. Je suis en contact avec le coach des Lionceaux Ousmanou Christopher, si je n’étais pas blessé en ce moment, je serais avec les juniors camerounais. L’éducation que j’ai reçue de mes parents, m’oblige à être un patriote ».
Opéré des ligaments croisés du genou droit, l’ancien élève du lycée bilingue d’Essos suit sereinement sa rééducation depuis deux mois. Fervent croyant en Dieu, il sait qu’il surmontera cette épreuve, afin de réaliser ses rêves : jouer avec l’équipe fanion du Spartak Moscou et vêtir le maillot vert-rouge-jaune.
L’heure du choix n’a pas encore sonné pour James Léa Siliki. L’ancien international junior français révélé avec Rennes cette saison ne s’est pas encore prononcé sur son éventuelle future carrière internationale. D’origine camerounaise, le milieu relayeur de 21 ans temporise mais il ne ferme pas la porte aux Lions Indomptables. « On verra, chaque chose en son temps, il n’y a eu aucune discussion, aucun contact« , a éludé le joueur de Rennes au micro d’une chaîne de télévision française, la semaine dernière.
Alors qu’il est sous contrat jusqu’en 2021, les bonnes prestations de James Léa-Siliki ne laissent pas insensibles. De nouveau buteur dimanche dernier contre Toulouse (2-1) pour sa troisième réalisation de la saison en championnat, le Rennais intéresserait beaucoup les dirigeants de l’AS Monaco selon les informations de la presse française. Le jeune milieu de terrain de 21 ans, a déjà joué 30 matchs cette saison pour les Rouge et Noir dont 19 titularisations.
Élément incontournable du milieu de terrain de Rennes, James Léa Siliki entre enfin dans la lumière avec une technique reconnue par tous ceux qui l’ont connu. Mais pour arriver au haut niveau, le neveu de l’ex-gloire des Lions Charles Léa Eyoum a dû batailler, et encaisser certains échecs. Pour son oncle, l’actuel président de la Ligue de football du Littoral, le Cameroun doit tout me mettre en œuvre le convaincre de choisir la tunique vert-rouge-jaune, à la griffe du Lion.
James Léa Siliki a signé son premier contrat pro le 5 juin 2016 et, à force de prolonger, est lié aux Rouge et Noir jusqu’en 2021. Dans le désordre il aime le basket, le hand, les fringues, le tennis, les bonbons, il est copain avec Joris Gnagnon, Adama Diakhaby et Nicolas Janvier, trois autres footballeurs de talent.
« Il faut toujours croire en ses rêves », dit la maxime. James Léa Siliki peut en témoigner. Lui qui «aime vraiment le foot» comme le glissent la plupart des personnes à qui nous avons proposé d’évoquer le milieu de terrain du Stade Rennais. Laissé libre par la formation du PSG, puis par celle de l’En Avant Guingamp, ce pur gaucher, au talent prometteur n’a jamais baissé les bras. Et c’est Rennes qui en profite aujourd’hui. Demain, ça pourrait être le tour des Lions indomptables d’en tirer profit. A condition, pour les autorités en charge du football camerounais, de se montrer persuasif.