Cameroun : la police nationale ouvre un centre d’enrôlement des passeports à Douala

Le Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguele, a inauguré le 29 septembre à Douala, un nouveau centre d’enrôlement des passeports.

Les voyageurs de la région du Littoral peuvent pousser un ouf de soulagement. Finir le calvaire pour l’obtention d’un passeport. Après la capitale Yaoundé, Douala a son centre d’enrôlement des passeports. L’infrastructure a été inaugurée ce jour au cours d’une cérémonie présidée par le DGSN, Martin Mbarga Nguelé. Fonctionnel depuis des mois, ce centre d’enrôlement se situe au quartier administratif à Bonanjo, précisément dans l’enceinte du Groupement mobile d’intervention (GMI 2). Il a une capacité d’accueil de 650 usagers par jour pour 16 postes de travail, apprend-on.

Ce centre est inauguré deux ans après celui de Yaoundé. En effet, c’est en juillet 2021 que la police nationale a ouvert un centre d’enrôlement des passeports à Yaoundé. Dotée d’une technologie récente en la matière, l’infrastructure a pour but d’accélérer la délivrance des passeports. Les délais sont ainsi passés de plusieurs semaines à 48h. Le centre de Douala participe de la même politique et vise également à désengorger celui de Yaoundé.

Au cours de la cérémonie officielle de ce jour, le DGSN a annoncé que la délivrance rapide de la Carte nationale d’identité est à l’étude. « Les problèmes de Cartes nationales d’identités seront un lointain souvenir pour les Camerounais dans quelques jours. Les Camerounais pourront avoir les cartes en 48h de la même façon que nous avons réglé les soucis de passeports », a-t-il fait savoir.

La CNI sera délivrée en moins de 48 heures à partir du jour et de l’heure d’enrôlement. Dans les tous prochains mois, un partenaire va construire trois centres autonomes de production de la CNI à Yaoundé, Douala et Garoua. Des centres modernes d’enrôlement seront également construits avec un minimum de 15 postes d’enrôlement dans chaque chef-lieu de région.

Le nombre de postes d’identification va passer de 280 à 543. Plus de 700 kits fixes et 300 kits mobiles seront installés dans les postes d’identification. Le DGSN a aussi indiqué qu’un Comité interministériel est à pied d’œuvre pour trouver une solution définitive aux problèmes de double et de fausse identité que rencontrent de nombreux compatriotes, avant le lancement du nouveau système de délivrance des CNI.

Cameroun : 97 684 nouveaux électeurs dans la région du Littoral

Sur les 368 119 nouveaux électeurs enregistrés, la région du Littoral a comptabilisé au 31 août 2023, 97 684 personnes nouvellement inscrites.

L’opération d’enrôlement de nouveaux électeurs  a connu un succès cette année. Le 31 août 2023, Elections Cameroon (Elecam) a officiellement mis fin à l’opération de révision des listes électorales sur l’ensemble du territoire pour le compte de l’année 2023. La région du Littoral a enregistré 97 684 nouveaux électeurs, du 1er janvier  au 31 août 2023, conformément au Code électoral.

Le fichier électoral Camerounais vient donc de se renouveler. A y regarder de plus près, dans la région du Littoral, les gens se sont plus intéressés à cette opération que lors des années précédentes.  Dans les quatre départements que compte cette région, le Wouri obtient le plus grand nombre d’inscriptions, soit 70 897. Loin devant le Moungo qui a comptabilisé 17 613 nouveaux enregistrements et la Sanaga-Maritime, avec ses 6 999 inscrits. Le département du Nkam affiche le plus petit nombre, avec 2 175 nouvelles inscriptions dans le fichier électoral, à en croire DataCameroon.

D’après l’antenne régionale d’Elecam pour le Littoral, cette région connaît une hausse de plus de 17 000 inscriptions par rapport à 2022. Cette année-là, la région a inscrit 80 096 nouveaux électeurs. Cette hausse est selon l’organe en charge des élections, due aux campagnes d’information de proximité, associées à l’implication des formations politiques et la société civile engagées dans le processus démocratique. « Ils ont permis de dépasser les objectifs qui ont été assignés par la Direction générale des élections », a déclaré Elecam antenne du Littoral.

Au terme de cette opération nationale, Dr Erik Essousse, le Directeur général d’Election’s Cameroon a confié que 368 119 nouveaux électeurs ont été enrôlés entre le 1er janvier et le 31 août 2023. Parmi lesquels 229 896 hommes, 138 223 femmes, 255 742 jeunes et 444 personnes handicapées. « Les objectifs fixés pour la révision des listes électorales de 2023 ont été réalisés à hauteur de 99,47%. Par rapport à la révision des listes électorales de 2022, on note une hausse de 29.743 électeurs, soit 8,79% », révèle Elecam 

 

Cameroun-Choléra : début de la quatrième campagne de vaccination

La région du Littoral bénéficiera d’une campagne de vaccination gratuite contre le choléra à partir du 22 février 2023.

 

C’est au total, 659.758 personnes qui doivent êtres vaccinées dans la région du Littoral. Il s’agit de l’objectif de la quatrième phase de la vaccination réactive contre le choléra. Elle débute le 22 février 2023 et se terminera le 26 de la même période. Les districts sanitaires ciblés sont : Boko, Nylon, Deido, Bonassama et Cité des Palmiers.

Cette campagne gratuite cible principalement les personnes âgées de 1 an et plus et veut atteindre au moins 95% du taux de couverture vaccinale. Pour y parvenir, les agents de santé de la région souhaitent s’appuyer sur les médias pour informer les parents. En outre, l’appui des autorités administratives et traditionnelles et des forces de l’ordre dans cette campagne est également engagé.

Le Cameroun est touché par le choléra depuis le 21 octobre 2021. Selon les données officielles actualisées au 24 janvier, 303 personnes sont décédées et 15 157 cas ont été signalés. Le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouada, a récemment informé lors d’un Conseil de cabinet que six nouveaux cas de choléra ont été enregistrés depuis le début de l’année 2023 dans la région du Littoral. Ces cas ont été enregistrés durant la période du 11 au 17 janvier.

Par ailleurs, le 22 décembre, l‘Union européenne a annoncé avoir débloqué 100 millions de FCFA supplémentaires « pour venir en aide aux familles et populations vulnérables les plus touchées » par les épidémies de choléra et de variole du singe.

Cameroun : Douala accueille les Journées portes ouvertes de Camtex Lab

Après les étapes des régions du Centre et du grand Ouest, la caravane de Camtex Lab se déploie dans le Littoral pour rechercher des entrepreneurs du textile à accompagner.

Cameroun laboratoire textile (Camtex Lab) veut valoriser le coton camerounais sur place. La filière coton étant l’un des piliers stratégique de développement économique du Cameroun et la République fédérale d’Allemagne à travers la coopération allemande soutient fortement ce secteur. ProCOTON soutient non seulement la production du coton, mais aussi la transformation et la commercialisation du coton camerounais pour augmenter la valeur ajoutée locale et créer des emplois localement et surtout pour les jeunes.

Depuis deux jours, la caravane de Camtex Lab sillonne certaines artères de la capitale économique du Cameroun. Dans les quartiers de Bonadjo, Bonapriso, Akwa, marché Congo et à l’Istama, les hôtesses et experts de Camtex Lab sont allés à la rencontre des tenanciers des prêtes à porter « Made in Cameroon », des artisans, des vendeurs de tissus, des couturiers et étudiants du domaine de l’industrie d’habillement. Ils ont sensibilisé et expliqué à ces gens-là, la nécessité de participer aux Journées portes ouvertes de l’incubateur/accélérateur textile du Cameroun, ce jeudi 12 janvier 2023 à la Chambre de commerce de Douala.

Les hôtesses de Camtex Lab au marché Congo

Financé par la coopération allemande, l’objectif de ce nouvel outil au service de l’entrepreneuriat est de faire émerger et d’accompagner des start-ups artisanales et industrielles textiles au Cameroun. Le lancement officiel de ces Journées portes ouvertes à Douala est couplé au lancement de l’appel à candidatures pour les dix projets éligibles à l’échelle nationale à un accompagnement au sein de Camtex Lab.

Au-delà de la sensibilisation, les objectifs spécifiques de ces Journées portes ouvertes visent à présenter le nouvel outil Camtex Lab et ses missions au grand public ; stimuler et susciter les idées et projets de transformation ou d’amélioration des procédés de fabrication et de production dans la filière ; booster la structuration des idées et projets des participants, cibles potentielles, aider à remplir les formulaires de candidatures (en ligne et sur papier) ; communiquer sur les actions et dispositions gouvernementales facilitées par Camtex Lab (formation, accompagnement, fiscalité, formalisation, appui à la recherche de financements, etc.).

 

 

 

Cameroun : le MRC propose des solutions au phénomène de « Microbes » à Douala

Dans une déclaration, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’interroge sur l’impact des mesures prises par l’autorité administrative.

Les « Microbes », ces bandes de jeunes délinquants drogués qui sèment la terreur à Douala, ont refait surface en début de semaine. En réponse à leurs attaques, les autorités administratives ont  pris des mesures conservatoires. Il s’agit entre autre de la fermeture des débits de boissons dans une dizaine de quartiers de 19h30 à 6h00 (préfet du Wouri), l’interdiction de circulation des mototaxis de 20h00 à 6h00 (gouverneur du Littoral).

Au regard de ces mesures, le président du  MRC Maurice Kamto se pose une série de questions. Elles sont relatives aux conséquences sociales et économiques de certaines mesures édictées, au déplacement des habitants la nuit sans mototaxis et sans système de transport en commun, sur le manque  à gagner des mototaxis, ainsi que sur le devenir des salariés concernés.

Ainsi le Maurice Kamto fait des propositions à court et  à moyen terme pour résoudre le problème de « microbes » à Douala.

À court terme, le leader du MRC propose d’ « assister les familles des victimes dans la prise en charge des obsèques d’éventuels décédés et des soins des blessés ; organiser des descentes et des patrouilles mixtes gendarmes et policiers dans les quartiers concernés ; renforcer les renseignements prévisionnels dans ces quartiers en impliquant les populations et les responsables chargées de les encadrer, y compris par des moyens incitatifs adéquats, afin d’identifier les membres des gangs des « Microbes » et de procéder à leur arrestation ; assigner aux forces de sécurité des objectifs précis, notamment en termes de délai pour le démantèlement des bandes de « Microbes » »

Maurice Kamto préconise à moyen terme, « la mise en place d’un programme spécial d’éducation et de formation professionnel des jeunes désœuvrés et ceux non scolarisés de la crise anglophone ; d’un programme spécial incitatif et de soutien à la création des emplois, à élaborer en concertation avec le secteur privé ; d’un programme spécial de la lutte contre les stupéfiants, leur production, leur trafic et leur consommation, en particulier au sein de la jeunesse scolaire et non scolaire », entre autres.

En attendant l’éventuelle prise en compte de ces propositions, les habitants de la capitale économique vont devoir s’adapter à la nouvelle donne jusqu’au 26 décembre 2022 au moins.

Laurent Aucouturier : nous recherchons des entrepreneurs dans le domaine du textile

Le partenaire de Gherzi textil organisation invite les jeunes entrepreneurs camerounais, porteurs de projet, à s’intéresser aux Journées portes ouvertes de l’incubateur/accélérateur Camtex Lab.

Que doivent faire les artisans camerounais pour tirer profit des Journées portes-ouvertes de l’incubateur/accélérateur Camtex Lab?

La chose à faire pour les artisans est de venir nous voir. C’est d’aller à la rencontre de l’équipe Camtex Lab. Il y a encore une opportunité à Yaoundé au Centre international de l’Artisanat et ensuite lors des différentes étapes, la caravane de Camtex Lab va sillonner le pays dans plusieurs régions (Centre, Ouest Littoral et Nord, Ndlr). On terminera cette dernière étape par Garoua en mi-janvier 2023. L’objectif est d’aller rencontrer l’équipe de Camtex Lab qui expliquera le projet et expliquera le processus de recrutement des futurs incubés qui prennent part.

Avez-vous le sentiment que ces postulants ont des projets viables?

Absolument ! On a rencontré plus d’une vingtaine de porteurs de projet candidat potentiel de Camtex Lab. Chaque personne rencontrée a en effet un projet. C’est en effet, soit un nouveau projet, soit il s’agit de faire croître l’actuel projet. On a en effet certaines personnes que nous avons rencontrées qui peuvent être considérées comme des petites pépites, des gens qui ont vraiment des idées très intéressantes pour développer le business orienté sur le textile. On les a déjà rencontrés et je suis persuadé qu’il y en aussi dans les régions qu’on doit visiter lors de la caravane.

 Dans un environnement économique très dominé par le secteur informel, y a-t-il plus de chances de réussir dans son business quand on se fait accompagner par des incubateurs?

Ce n’est pas une condition sine qua non mais, l’incubateur Camtex Lab, avec les incubés qui seront sélectionnés, si ils ne sont pas encore dans une activité formelle, l’équipe de Camtex Lab sera chargée d’accompagner le passage à l’économie formelle des nouvelles start-ups . Très clairement, ça fera partie des responsabilités du programme d’accompagnement des incubés si ceux-ci ne sont pas d’ores et déjà dans le secteur formel. Mais ça encore, ce n’est pas une condition sine  qua non.

 Quel est le profil idéal des porteurs de projets recherché par Camtex Lab?

Il n’y a pas obligatoirement un moule que nous recherchons, ça peut concerner soit des gens très jeunes, soit des gens beaucoup plus seniors, des hommes, des femmes, des gens d’horizon très différent. Ce que nous cherchons, ce sont des gens qui ont l’état d’esprit d’entrepreneur qui s’intéressent au textile, qui ont une idée ou un projet d’ores et déjà bien conceptualisé et des gens curieux et dynamiques.

Cameroun-météo : risque élevé de catastrophes dans la région du Littoral

Les services régionaux de météorologie annoncent des perturbations dans les départements du Wouri et de la Sanaga-Maritime dans les prochains jours.

Les phénomènes météorologiques extrêmes pourraient entraîner d’énormes catastrophes dans la région du Littoral à court terme. Deux départements ont été placés dans zone rouge. Le Wouri et la Sanaga-Maritime ont été identifiés comme des espaces où l’on va assister  à la dégradation du climat. Les populations doivent prendre des mesures pour faire face à l’abondance des précipitations, la récurrence des phénomènes orageux.

Dans la ville de Douala chef-lieu du département du Wouri, plusieurs quartiers sont reconnus comme vulnérables aux phénomènes météorologiques extrêmes. C’est le cas de Bonamoussadi, Bonapriso, Akwa ou encore Bali. A cela s’ajoutent les zones marécageuses susceptibles d’inondations comme Makepe-Missoke, Mbanga Mpongo où les habitants sont invités à déménager pendant un moment.

Face à ces risques annoncés, les services de la météo recommandent aux populations de suivre de manière régulière les prévisions. D’autres gestes dont la déconnexion des appareils lors des pluies, l’assainissement des domiciles et canalisations d’eaux, les aideront à réduire les effets de ces catastrophes.

Cameroun : Eneo annonce des interruptions de fourniture d’électricité dans quatre régions

La société camerounaise chargée de la distribution de l’électricité procède aux travaux d’urgence à la centrale hydroélectrique de Songloulou dès ce 15 juin 2022.

Du mercredi 15 au vendredi 17 juin 2022, les clients d’Eneo des régions du Littoral, du Grand Ouest, du Centre et du Sud « pourraient connaitre de temps en temps, des interruptions imprévues de 2 à 3 heures », informe par communiqué le concessionnaire de l’Etat en charge de la distribution du courant électrique au Cameroun.

Cette perturbation est consécutive aux travaux d’urgence que l’entreprise réalise à Songloulou, localité où se trouve une centrale hydroélectrique du pays. Lesdits travaux qui ont débuté ce 15 juin, vont s’achever le 17 juin prochain.

Selon la société, ces travaux « s’ajoutent aux contraintes structurelles de l’ensemble du système électrique (congestion des réseaux de transport et de distribution, travaux de maintenance, souci d’approvisionnement et combustibles) ; et accentue les perturbations dans la fourniture  du service électrique », peut-on lire sur le communiqué en date du 15 juin 2022.

Enéo invite par conséquent ses clients à consulter les programmes de coupures électriques sur son site internet www.eneocameroon.cm

Cameroun-affaire Dikolo : le gouverneur du Littoral ordonne l’arrêt immédiat des travaux

Les autorités ont créé une Commission Ad-hoc spécial de travail à l’effet d’évaluer dès ce lundi 30 mai 2022 le cas des personnes déguerpies.

 

 

Les casses suivies des cris des personnes déguerpies et la mobilisation de la communauté des bellois ont suscité en urgence la prise des dispositions par les autorités administratives. Samedi 28 mai 2022, le gouverneur du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a tenu une réunion de crise avec ses collaborateurs et toutes les parties concernées dans cette affaire. A l’issue de cette rencontre, quatre résolutions ont été prises par le représentant du chef de l’Etat et du gouvernement dans la région.

D’abord, le gouverneur a ordonné l’arrêt immédiat des travaux sur le site de Dikolo où les casses ont eu lieu pour laisser le terrain en faveur de la construction d’un complexe hôtelier. Instruction a été donnée au préfet du Wouri Benjamin Mboutou. Ensuite, le gouverneur a demandé que soit élaboré un condensé administratif du rapport de la réunion de crise, lequel sera transmis à la haute hiérarchie.

Bien plus, l’autorité a décidé de la reprise de études et des enquêtes sur le site. Cette reprise permettra de revoir au cas par cas la situation des familles affectées par les déguerpissements. Elle annonce aussi d’éventuelles corrections administratives liées aux préjudices moral et financier causés. Enfin, le gouverneur a décidé de créer une commission Ad-hoc spéciale de travail pour l’étude suscitée. Cette commission dispose d’un mois à compter du 30 mai 2022 pour rendre sa copie.

Pour rappel, depuis quelques semaines, les habitants de Dikolo, quartier Bali à Douala, ont  subi des casses. Les images ont poussé les autochtones à manifester, d’où la nécessité des autorités à prendre la situation plus au sérieux. « Le gouvernement de la République ne saurait rester sourd à l’appel de détresse d’un individu, d’un citoyen, d’une communauté, aussi voudrais-je solennellement présenter nos sincères regrets aux personnes impactées par ces profonds préjudices », a lancé le gouverneur à l’entame des travaux.

Cameroun-France : Grâce Decca sujet de discorde entre Camerounais ?

Les Camerounais installés en France condamnent avec énergie l’annonce du boycott de la prestation de Grâce Decca à Paris.

Sans aucun fondement légitime, un groupe de personnes se donne pour mission de boycotter la prestation de Grace Decca prévue le 13 mai prochain à Paris. L’annonce de cette opération teintée d’actes de violence contre la diva du makossa par ces personnes se réclamant de la « Brigade anti sardinard (BAS)» ne surprend plus. Plusieurs artistes camerounais en ont déjà été victimes. Mais, cette fois, la menace se heurte à la riposte d’autres compatriotes vivant en France.

Ont réagi à cette velléité de violence, les ressortissants du Grand Littoral installés en Europe.  Dans un communiqué dont l’authenticité reste à démontrer, les Sawa Douala d’Europe condamnent la démarche de « quelques désœuvrés originaires de l’Ouest dont les membres de la Brigade anti sardinard, Bobbi Tanap, les amazones, le CCD ».

Cette communauté considère  ce boycott comme « une menace de plus, une menace de trop ».  C’est pour elle comme une atteinte à la liberté de chacun de se mouvoir comme il veut ou d’avoir des proximités avec le parti qu’il souhaite.

Par conséquent, le Grand Littoral d’Europe a bouclé sa réaction par une menace. « Si jamais ce groupuscule de désœuvrés en Europe arrivait à mettre leur menace à exécution de quelque façon que ce soit, de près ou de loin, les conséquences dans les cantons sawa de Douala au Cameroun seront sans appel ».

Ironie de l’histoire, lorsqu’on sait que Grâce Decca incarne l’unité nationale du point de vue de la culture et en ce qu’elle est originaire du Littoral et épouse d’un ressortissant de l’Ouest Cameroun.

Ensuite, la section du Rassemblement démocratique du peuple camerounais de France a réagi pour dénoncer le mot d’ordre de Boycott. « Nous condamnons fermement ces actions, et nous désolidarisons de toutes formes de déstabilisation ou d’instrumentalisation de la diaspora et de toutes les activités et autres, qui sont de nature à ternir l’image du Cameroun sur la scène internationale », déclare la présidente de la section dans un communiqué.

 

Grace Decca symbole de l'unité nationale
Grâce Decca

Enfin, au regard de ces réactions et des conséquences qui pourraient s’en suivre sur la paix et  la cohésion nationale, l’Ambassade du Cameroun en France s’est saisie de l’affaire. L’ambassadeur André Magnus Ekoumou a tenu ce jeudi 05 mai 2022 une réunion avec les chefs des communautés camerounaises de France. C’était dans la grande salle d’apparat de la mission diplomatique du Cameroun en France. L’objectif était de mettre fin à ces différents appels au boycott et à la violence.

A l’issue de cette rencontre, ces responsables ont produit un message à l’endroit de la communauté camerounaise et aux amis du Cameroun vivant en France. Selon eux, ces différents appels « sont de nature à remettre en question le Vivre ensemble, l’équilibre et les fondements qui sous-tendent notre cher et beau pays, notre patrie le Cameroun ».

Ainsi, « nous dénonçons avec force ces agissements et condamnons avec fermeté ces discours de haine d’où qu’ils viennent et d’appel à la violence, transmis par des individus mal intentionnés, hostiles aux intérêts supérieurs de notre nation », peut-on lire dans le message.

Tout compte fait, il reste des actions concrètes pour donner à ces paroles d’apaisement un sens complet le 13 mai 2022 au palais de la terasse de Thillay où la prestation de l’artiste est annoncée. La prestation s’inscrit dans le cadre du gala de charité Stop Covid-19 en hommage au corps médical.

Cameroun : 2,5 milliards de F pour relancer le projet de 55 ponts métalliques après 3 ans d’arrêt

Le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, s’est rendu le 20 avril 2022, dans l’enceinte de la représentation du Matgenie dans le Littoral, pour s’enquérir de l’état des équipements destinés audit projet.

C’est la deuxième fois qu’on annonce la relance de ce projet. Le 21 juillet 2021, Nganpou Djoumessi par visioconférence, une réunion en vue de la reprise des travaux de construction de 55 ponts métalliques au Cameroun. Cette fois, le ministre s’est rendu sur site.

Ce dernier a constaté que les tabliers métalliques de 44 ponts ont été livrés par l’entremise de la société américaine Acrow et stockés. Mintp a par la suite indiqué que des mesures sont prises pour le redémarrage des travaux sur 10 sites avec un financement à partir du budget d’investissement public (BIP) de l’exercice 2022. À cet effet, jusqu’à 2,5 milliards de FCFA peuvent être dépensés cette année pour ce projet.

Au moment de l’arrêt des travaux, Acrow Corporation avait achevé la fabrication et l’acheminement des éléments métalliques de 44 ponts que couvrait le financement disponible. Mais Ellipse Projects France chargé de l’accompagnement et les formations nécessaires à l’installation des pièces métalliques, avait annoncé l’achèvement de 14 ponts en 2019 et cinq autres vers le 30 mars 2020. En vain.

L’entreprise a été confrontée aux difficultés à la fois technique, administrative et financière qui l’ont conduit à l’arrêt des travaux avec un taux de réalisation de 27,79% pour un taux de consommation de délai de 86%.

Pour rappel, il s’agit d’un projet tripartite qui résulte de la coopération avec Eximbank-USA pour les éléments métalliques préfabriqués par l’entreprise américaine Acrow Corporation, la Société Générale-France pour les études et Ellipse Projects France pour l’implantation et l’accompagnement du maître d’ouvrage.

En décembre 2014, Eximbank USA s’est positionnée dans le projet comme le garant de 25 milliards de FCFA, sur l’accord de prêt d’un montant total de 46 milliards de FCFA signé entre le Cameroun et le groupe bancaire français, Société Générale.

Cameroun : Les régions en crise menacées d’insécurité alimentaire

 

 C’est ce que révèlent, les projections du Cadre harmonisé d’octobre 2021.

 « Il ressort des données de l’Enquête Nationale sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (ENSAN), collectées auprès de 9.959 ménages dans les 10 régions du Cameroun, que le pays fait face à diverses crises auxquelles s’est ajoutée en 2020 la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Ces évènements fragilisent la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables », révèle ACF.

Environ 2,7 millions de personnes sont en insécurité alimentaire aiguë (Cadre Harmonisé (CH), Phases 3 à 5) au Cameroun pour la phase courante d’octobre-décembre 2020 et 2,3 millions (9%) en phase projetée (Juin-Août 2021). La grande majorité de ces personnes se trouvent dans les régions de l’Extrême-Nord, Nord-Ouest, Littoral et Sud-Ouest et Adamaoua selon l’Action contre la faim (ACF)

Selon Ocha Cameroon, les raisons sont d’ordre sécuritaire et climatique (rareté des pluies). Mais aussi  « les attaques des oiseaux granivores et des pachydermes sur les cultures qui ont sérieusement perturbé la saison agricole 2021 ».Pour toutes ces raisons, elle parle de « menace à la sécurité alimentaire de plusieurs communautés ».

L’insécurité alimentaire résulte essentiellement d’une consommation alimentaire inadéquate (10.7% de la population), de stratégies d’adaptation négatives basées sur la consommation alimentaire ou sur les moyens d’existence (respectivement 10.2% et 17.2% des ménages), ou de la vulnérabilité économique, avec 33.2% de la population consacrant 65% ou plus de leurs dépenses aux aliments. Par ailleurs, 1.1% des ménages souffrent de faim grave à très grave.

« Près du tiers (32.4%) des ménages au Cameroun ont une alimentation peu diversifiée, composée d’au plus quatre groupes d’aliments, et ce davantage dans les régions du Littoral (48.4%), de l’Extrême-Nord (39.1%) et du Nord-Ouest (36.7%) », indique ACF.

 

Cameroun : des projets structurants pour la région du Littoral

C’est l’engagement pris lors de la session de son Conseil régional. Une séance de travail marquée par la présentation de l’avant-projet du plan de développement de la région et les rapports d’activités de l’année 2021.

 

Rendre le conseil régional plus visible. C’est l’objectif que s’est fixé Polycarpe Banlog, président du Conseil régional du Littoral. Il l’a fait savoir lors de la session du conseil en présence du gouverneur de la région, Samuel Ivaha Dieudonné Diboua, représentant de l’Etat.

Il entend passer de la parole à  l’acte par l’implémentation de ce qu’il a appelé  les projets structurants. Ils incluent les projets autoroutiers, la navigabilité des fleuves, l’électrification, les adductions d’eau, la culture, l’éducation et le sport, « les priorités en termes de développement au cours des cinq prochaines années sont les routes, l’électricité, l’eau, la santé, l’éducation, la culture et le sport », a expliqué Polycarpe Banlog. 

Le conseil dans ses projets de développement pour la région du Littoral compte s’appuyer sur la Stratégie nationale de développement, SND30. Cette dernière dans sa phase de mise en œuvre profite du transfert des compétences et des ressources pour faire des collectivités territoriales décentralisées, un maillon central de SND30.

L’autre avantage que la SND30 apporte est l’association du secteur privé dans la stratégie de sa mise en œuvre tout en soutenant la promotion des champions nationaux ainsi que la production et la consommation locale

Ces assises ont permis de soumettre l’avant-projet du plan régional de développement du Littoral, sa signature et sa publication. Ce document s’appesantir essentiellement sur les six décrets présidentiels portant entre autres sur les modalités d’exercice des compétences transférées.

Les domaines concernés sont ceux du tourisme, de l’urbanisme, de l’habitat et de la protection de l’environnement. Et pour le représentant de l’Etat, l’heure est à l’action pour le conseil régional du Littoral.

Il n’a pas manqué de souligner que ces éléments devraient permettre d’examiner les étapes du processus de son élaboration dans le but ultime de disposer dans les meilleurs délais d’un outil de planification de première ordre.

Cameroun : risque élevé d’inondations dans quatre régions entre 11 et le 20 septembre 2020

Le bulletin N°56 de l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) annonce des catastrophes naturelles  dans les Régions du Littoral, du Nord-Ouest, de l’Ouest et du Sud-Ouest durant la période allant du 11 au 20 septembre 2020.

Les alertes de l’Onacc sont à nouveau inquiétantes. Son bulletin N°56 annonce un risque de catastrophes naturelles dans quatre régions durant la période allant du 11 au 20 septembre 2020. « On note pendant cette décade, un risque élevé d’enregistrer des cas d’inondations, de glissement et d’éboulement de terrain, suite à la saturation des sols dans les plaines inondables des Régions du Littoral, du Nord-Ouest, de l’Ouest et du Sud-Ouest », prévient le bulletin parvenu à Journal du Cameroun.com.

Buéa, dans la Région du Sud-Ouest pourrait enregistrer des quantités de précipitations très supérieures à la moyenne historique de 1979 à 2018 et à la moyenne des précipitations enregistrées à la décade du 1er au 10 septembre 2020.

Une probabilité élevée d’enregistrer des quantités de précipitations supérieures est aussi envisagée dans cinq autres régions. A savoir à :

  • Mindourou, dans la Région de l’Est ;
  • Kribi, Campo, Lolodorf et Ebolowa, dans la Région du Sud ;
  • Benakuma, Bali et Santa, dans la Région du Nord-Ouest ;
  • Foumban, Mbouda, Makam, Foumbot, Dschang, Bazou, Bafang, Bafoussam, Santchou, Bamendjou et Bangangté, dans la Région de l’Ouest ;
  •  Mbanga, dans la Région du Littoral.

L’Observatoire national sur les changements climatiques, recommande entre autres de : sensibiliser les populations sur la nécessité d’observer scrupuleusement les règles élémentaires d’hygiène et de salubrité (lavage des aliments, potabilisation de l’eau avant la consommation et bien cuire les aliments avant la consommation dans les ménages, utilisation des latrines, etc.) ; d’éviter l’accumulation des ordures ménagères aux alentours des habitations ; se mettre régulièrement au chaud pour se protéger contre le froid ; encourager les populations à dormir sous la moustiquaire ; renforcer la veille communautaire au niveau des centres de santé pour une détection rapide des cas suspects de choléra en vue de leur prise en charge.

Cameroun: la brigade de gendarmerie de Penda Mboko incendiée

Des individus armés ont attaqué puis incendié le poste de gendarmerie de Penda Mboko, à proximité de Tiko, dimanche.

La scène s’est déroulée dans les premières heures de la matinée, alors que seuls trois gendarmes se trouvaient dans le poste de gendarmerie de Penda Mboko, dans le Moungo (région du Littoral).

Des individus armés ont incendié le poste de gendarmerie de ladite localité après avoir pris le bâtiment d’assaut, surprenant les soldats qui s’y trouvaient. S’en est suivi des échanges de coups de feu au terme desquels, les assaillants ont eu l’avantage sur les gendarmes qui ont pris la fuite.

Ces évènements surviennent au lendemain d’une réunion sur la sécurité tenue par le gouverneur du Littoral. Il était question pour lui de s’assurer que des mesures seront renforcées pour éviter que des séparatistes des deux régions anglophones ne rentrent au Littoral.

Des incidents nouveaux se multiplient dans les régions de l’Ouest et du Littoral – voisines du Nord-Ouest et du Sud-Ouest – alors que la zone anglophone continuent de subir les affres de la guerre, avec comme enjeu: l’intégrité du territoire camerounais. La brigade de gendarmerie de Babadjou a été attaquée dans la nuit du 26 au 27 juin dernier. Des individus non identifiés ont tenté de s’infiltrer dans le poste. Le soldat de service avait lancé, ce qui a amené ces visiteurs d’un autre genre à ouvrir le feu. Ils ont toutefois été mis en fuite avec l’arrivée du renfort.

 

Cameroun : un présumé agresseur sexuel interpellé à Bwadibo

Le jeune homme de 19 ans, en garde à vue dans un commissariat à Dibombari dans le département du Moungo, est accusé d’avoir attouché sexuellement les deux fillettes de son oncle.

Un jeune homme de 19 ans a été placé en garde à vue le mardi 27 mars 2018 dans un commissariat à Dibombari. Il est accusé d’avoir attouché sexuellement deux fillettes âgées de 6 et 8 ans à Bwadibo, une localité située à la périphérie de Bonabéri, dans le département du Moungo, région du Littoral. Selon les riverains, l’infortuné a été pris en flagrant délit lundi 26 mars, alors qu’il attouchait sexuellement les deux enfants de son oncle. Le chef de famille était absent de la maison pendant les faits.

La maman des deux fillettes, qui a fait la découverte, a aussitôt alerté le voisinage. Mais le jeune homme a pris la fuite et trouvé refuge dans les buissons, avant l’arrivée des jeunes du quartier. Il s’est fait prendre le lendemain par les habitants de Bwadibo en colère, alors qu’il tentait d’entrer en douce dans le domicile de son oncle où il a commis son forfait, pour récupérer ses effets personnels.

Le présumé violeur a d’abord été conduit à la chefferie du village. Il y a passé la nuit enchainé. Au moment de son transfert pour l’unité de police le lendemain, le jeune homme a été bastonné par la foule en furie qui voulait en découdre avec lui. «Quand il a été sorti de la chefferie, les populations se sont ruées vers lui avant qu’il n’entre dans le véhicule qui devait le conduire au commissariat. Il a été sévèrement molesté. Des habitants s’apprêtaient déjà à placer des pneus pour le brûler, lorsqu’il a été sauvé de justesse », raconte Manfred, un habitant de Bwadibo qui a vécu la scène.

A Bwadibo, cette localité qui compte près de 2000 âmes, on fait savoir que l’accusé est arrivé dans le coin il y a un an environ. Il vivait chez son oncle non loin du lieu-dit « Entrée Gmc ». Il accompagnait souvent celui-ci dans son activité de sciage et de transport de bois sous forme de planches.

Le réseau « Women voters and sons » lance une campagne d’inscription sur les listes électorales à Douala

La cérémonie de lancement de cette initiative s’est déroulée le 13 février dernier à l’esplanade du marché central de Douala.

A l’approche des échéances électorales que le Cameroun abritera en 2018, les initiatives en faveur des inscriptions sur les listes électorales se multiplient. Après le lancement du « music and voting tour », l’association « women voters and sons » vient de démarrer la campagne « visite à nos voisins ». Une initiative qui vise les inscriptions massives sur les listes électorales.

Selon les organisatrices de cette initiative, la campagne « visite à nos voisins » a pour but d’amener au moins 5000 jeunes et femmes à s’inscrire sur les listes électorales, de voter, et de susciter en ceux-ci une conscience politique. « Le chef de l’Etat a lancé cet appel lui-même, et il l’a réitéré dans son discours à la jeunesse du 11 février. Les élections auront lieu cette année, et les jeunes doivent prendre leur destin en main, et cela passe par les inscriptions massives sur les listes électorales« , a affirmé Me Alice Nkom, présidente de « Women voters and sons »

Des propos renchérit par la directrice exécutive de cette association à but non lucratif Me Michèle Ndoki. Elle a pour sa part souligné que ce projet rentre dans le cadre de la construction d’un vivre-ensemble national. « Le projet « visites à nos voisins » se veut être au-dessus de tous les clivages. Ceci dans le but d’avoir un taux de participation élevé aux différentes échéances politiques auxquelles le Cameroun fera fasse cette année 2018. »

La cérémonie de lancement de la campagne  « visite à nos voisins » s’est déroulée à la place des indépendances au lieu-dit « gazon ». Ce projet citoyen a vu l’implication des autorités administratives territoriales telles que le gouverneur du Littoral, le préfet du Wouri, le maire de Douala 2ème, et les chefs de quartiers. Les partis politiques étaient également présents, et des agents d’Elecam se sont chargés d’enregistrer les différents participants (leaders d’opinions, étudiants, associations de femmes et autres parties prenantes).

 

Le festival Mbog-liaa bat son plein dans le Littoral

La 5ème édition du rendez-vous traditionnel et coutumier des peuples de la grotte de Ngog-Lituba s’est ouvert le 25 juin au Complexe Camtel de Bépanda à Douala

Le Complexe Camtel de Bépanda à Douala, la métropole économique camerounaise, a abrité samedi, 25 juin 2016, la 5ème édition du festival traditionnel et coutumier des peuples de la grotte de Ngog-Lituba : le festival Mbog-liaa.

Pendant neuf jours, les peuples Bassa-Bati-Mpo’o du Cameroun vont célébrer leur culture à travers, entre autres, des journées gastronomiques, foire, exposition, défilé, caravane des festivaliers, danses traditionnelles, concerts, élection de la miss Mbog-liaa et conférences scientifiques.

Il s’agit également pour les participants de revisiter leurs us et coutumes afin de « maintenir leurs repères dans un monde moderne en pleine mutation », a déclaré Jérôme Minlend, le président général de cette association.

A en croire Joseph Antoine Bell, président du comité d’organisation, « pour chaque peuple, l’appropriation des valeurs apparaît comme un impératif catégorique car un peuple sans histoire est comme un arbre sans racine à en croire ».

A l’ouverture du festival le 25 juin 2016, le groupe X- Maleya a donné un concert spécial sur scène à Douala. D’autres artistes sont programmés jusqu’à la clôture du festival prévue le 03 juillet 2016. Il s’agit notamment de Belka Tobis, Petit Pays, Coco Argentée, Nguea Laroute, Yvette Bassega, Aladine Bikoko, Adela Bikim, etc.

Selon le ministre des Arts et de la Culture (Minac) Narcisse Mouelle Kombi, ce festival se tient au moment où le pays a engagé l’inventaire culturel du Cameroun. Les peuples devraient mieux connaître leur passé, afin de transmettre aux générations présentes et futures, leurs richesses et leurs spécificités.


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Scènes de ménage: deux hommes tuent leurs femmes à Douala

Gardés actuellement à la direction régionale de la Police judiciaire du Littoral, les coupables ont commis leurs forfaits dans la capitale économique camerounaise

Les faits ont été rapportés par la radio publique nationale (Crtv) dans la nuit de mardi, 07 juin 2016. Deux femmes ont perdu la vie à Douala sous les coups de leurs compagnons.

La première scène s’est produite au quartier Madagascar, dans la métropole économique camerounaise. Tout est parti du fait que Elvire Nguenang, épouse de Victor Kangue ait refusé de donner à son mari l’argent qu’elle avait logé dans un compte. Celui-ci va s’emporter. Les éclats de voix vont alors céder la place à un affrontement physique au cours duquel l’homme va étrangler sa femme dans leur domicile. Quelques heures plus tard, la famille de cette dernière va retrouver le corps dans la maison située au lieu-dit «marché banane».

A quelques kilomètres de là, un autre drame va survenir dans la même journée. Cette fois, pour une histoire de « plat de riz sans sauce », un homme va assommer sa compagne à coups de pilon à Mbanga-Bakoko, toujours à Douala.

Alors qu’elle avait reçu de l’argent de ration, la prénommée Denise va servir comme repas du soir à son mari un « plat de riz sans sauce ». Mécontent, ce dernier décide de se rabattre sur le tapioca. Au moment de le tremper, il va se rendre compte qu’il n’y a pas d’eau potable dans la maison. C’est alors qu’il interroge sa femme. Les réponses de cette dernière ne le satisfont pas. Il décide de la jeter dehors et lui enjoint de trouver de l’eau au risque de ne plus intégrer le domicile conjugal. Celle-ci va résister. S’en suit une bagarre au cours de laquelle l’homme se saisit d’un pilon et assomme Denise à plusieurs reprises. Emmenée dans un centre de santé au carrefour ARI et par la suite transférée aux Urgences de l’hôpital Laquintinie, la victime va succomber à ses blessures et rendre l’âme quelque temps après, laissant derrière elle trois enfants, dont un bébé de 10 mois.

Tandis que les enquêtes se poursuivent, les deux présumés meurtriers sont en ce moment gardés à vue à la direction régionale de la Police judiciaire pour le Littoral.


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Plus de 87 355 personnes déjà inscrites sur les listes électorales dans le Littoral

Ces chiffres, rendus publics par Elecam le 23 mars lors d’une rencontre avec les acteurs politiques de Douala, hissent le Littoral au 4e rang face aux autres régions

La délégation régionale d’Elections Cameroon (Elecam) a déjà enregistré 87 355 personnes sur les listes électorales dans la région du Littoral. L’annonce a été faite mercredi, 23 mars 2016, au cours d’une réunion tenue avec les acteurs politiques de la ville de Douala. La région est la quatrième actuellement, en terme de nouveaux inscrits, sur les dix que compte le Cameroun.

Avant la fin des opérations, prévue le 31 août prochain, la délégation régionale d’Elecam dans le Littoral compte s’installer au marché central de Douala où elle déploiera une équipe mixte, avec pour objectif de couvrir tous les arrondissements du département du Wouri ce mois de mars. L’opération 30 000 femmes sera également lancée pour le mois en cours, dans les marchés et les espaces commerciaux, un travail qui, selon l’Elections Cameroon doit être fait par les parti politiques, le processus électoral étant «une uvre commune.»

La révision du fichier électoral est une exigence légale du Code électoral qui prescrit de réviser les listes chaque année, du 1er janvier au 31 août. L’opération a lieu chaque année, jusqu’aux prochaines échéances, prévues pour le moment en 2018.


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Budget au Cameroun: près de 178 milliards de F alloués au Littoral

Cette somme servira à la réalisation des projets de développement dans les secteurs de l’énergie, l’agriculture, et les infrastructures entre autres

Près de 178 milliards de FCFA pour la région du Littoral. C’est le montant du budget octroyé à la région du Littoral au Cameroun. Ledit budget a été présenté au cours d’une cérémonie présidée par le gouverneur de la région, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

Cette enveloppe couvre le budget de fonctionnement et celui d’investissement, servira entre autres au développement de l’énergie, l’agriculture, les infrastructures et les mines, l’encadrement de la jeunesse et l’accompagnement des Pme.

Quant au budget d’investissement public, il s’élève à 153 milliards de FCFA. Et servira à la construction du stade de football de Japoma et du second pont du wouri ; à l’assainissement fluvial et l’aménagement des entrées est et ouest de la ville de Douala ; le bitumage des routes Douala-Bonepoupa et Bonepoupa-Yaoundé.

C’est au total 515 projets d’investissement qui sont inscrits au programme du développement de la région du Littoral pour le compte de l’année 2016. En rappel, le Budget d’investissement public a affiché un bilan de 60% du taux d’exécution des projets en 2015.


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Cameroun: près de 2 millions de moustiquaires prêtes pour la distribution

La deuxième campagne de distribution des Milda débutera en fin janvier dans la région du Littoral

La première réunion du comité régional de Coordination et d’Organisation de la campagne Milda 2015, tenue vendredi, 24 décembre 2015,à Douala a permis d’arrêter le chronogramme de la campagne nationale de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda).

La deuxième phase du processus y relatif, se tiendra en janvier 2016, dans la région du Littoral. Objectif, augmenter le taux de possession des Mildas dans les ménages et accroitre le taux de possession à 80%.

Le Littoral qui intègre la deuxième phase aux cotés des régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua, a reçu plus de 1.863.000 Mildas.

Pour optimiser la distribution des moustiquaires dans les quatre départements de la circonscription administrative, 5500 acteurs de la campagne sont en formation. Leur travail, d’une durée de dix jours, va consister à établir le nombre de moustiquaires que doit recevoir chaque foyer. Pour y parvenir, ils devront préalablement effectuer des descentes sur le terrain et faire le dénombrement des populations.


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Littoral: un faux gouverneur aux arrêts à Douala

Le commerçant âgé de 43 ans qui se faisait passer pour le numéro 1 de la région avait déjà extorqué plus de 50 millions de F Cfa à ses victimes

Les fins limiers de la Brigade anti-criminalité (Bac) de la Police judiciaire du Littoral viennent de mettre la main sur un arnaqueur qui se faisait passer pour le nouveau gouverneur de la région.

Le commerçant âgé de 43 ans avait déjà extorqué plus de 50 millions de F Cfa à ses victimes. Il s’agit d’un repris de justice régulier dans le créneau de l’imposture qui a été appréhendé à Yaoundé avant d’être ramené à Douala.

Nombre de ses victimes avaient porté plainte pour escroquerie. Son modus operandi, l’arnaque au téléphone. Ce quadragénaire se présentait comme le numéro 1 du Littoral et disait appeler soit pour « remercier » untel de son aide pour « sa » cérémonie d’installation, soit pour demander une contribution. Parfois encore, il demandait des transferts de crédit téléphonique.


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Littoral: sept corps découverts dans une palmeraie à Bonepoupa

Les circonstances de ce drame sont encore inconnues. Tandis que les dépouilles ont été inhumées mardi dans une fosse commune, le propriétaire des lieux reste introuvable

Mangoulè II, localité de l’arrondissement de Bonepoupa, dans le département du Nkam, vient de vivre des heures sinistres. Tout commence jeudi dernier avec la découverte, par des villageois, du corps identifié comme étant celui d’un jeune moto-taximan (la vingtaine, selon nos sources) dans une palmeraie. Celle-ci appartiendrait à un ressortissant nigérian installé dans la zone depuis 1994. Pendant les jours qui suivent, d’autres corps seront découverts. Sept au total.

Le préfet du Nkam, informé, va se saisir du dossier. Les sept dépouilles, en état de décomposition avancée (« on voyait les crânes et seules des parties comme la cuisse ou le tibia présentaient encore de la chair », assure un homme en tenue descendu sur le terrain) ont été inhumées mardi, 1er décembre 2015, dans une fosse commune. Le propriétaire de la palmeraie est introuvable.

Le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, s’est rendu sur les lieux du drame mercredi pour s’imprégner de la situation et réconforter les populations.


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Siarc 2016: le Littoral choisit ses représentants

Des dizaines d’artisans camerounais font valoir leur talent au Salon régional de l’artisanat du Littoral pour obtenir leur ticket d’entrée à la grande foire exposition de l’année prochaine

Le Salon régional de l’artisanat du Littoral se tient depuis la semaine dernière à Douala, métropole économique camerounaise. Aujourd’hui, 02 décembre 2015, est jour de sélection officielle des représentants de la région au Salon international de l’artisanat du Cameroun (Siarc), édition 2016.

Selon le délégué régional du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Gabriel Alexis Enumedi, le jury qui se penche sur les uvres présentées en un concours de réalisations a la charge d’apporter le meilleur du Littoral à la biennale des artisans.

Est donc attendu le verdict au sortir duquel près de 80 artisans, candidats au rendez-vous de Yaoundé, se verront délivrer leur billet d’entrée au Siarc 2016. Les secteurs représentés sont divers : agro-alimentaire, habillement, équipement domestique et artisanat d’art. Il s’agit ainsi pour les concurrents, individus et entreprises confondus, de démontrer leurs talents et leur savoir-faire, en vendant leurs produits.

Le Siarc, un évènement des plus importants pour les artisans camerounais.
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Maïs: des semences améliorées de mauvaise qualité en circulation au Cameroun

Dans la région du Littoral, les producteurs de maïs font de moins en moins confiance aux semences améliorées distribuées par le Minader qui auraient, selon eux, perdu leur pouvoir germinatif

Dans la région du Littoral du Cameroun, les producteurs de maïs ne font plus confiance aux semences améliorées de maïs gracieusement distribuées par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). A les en croire, ces semences sont de mauvaise qualité.

En effet, apprend-on, du fait d’un stockage prolongé dans les magasins du ministère de l’Agriculture, ces semences auraient perdu de leur pouvoir germinatif. «J’ai fait un test germinatif sur ces semences améliorées et le taux était de 35%, ce qui est catastrophique pour nous», a expliqué au Quotidien de l’Economie Hubert Seme, un producteur de maïs de la région du Littoral.

Même si le Minader n’a pas réagi à cette accusation jusqu’ici, cette situation fait craindre une baisse de la production de maïs dans le pays, déjà grand importateur de maïs du fait du déséquilibre entre l’offre et la demande.


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Douala: 1400 milliards de F pour le plan directeur d’urbanisme de la ville

Cette information relève d’une étude rendue publique par la Communauté urbaine de Douala (CUD), dans la région du Littoral

La mise en place du nouveau Plan directeur d’urbanisme (PDU) de la ville de Douala à l’horizon 2025 nécessitera plus de 1400 milliards de francs CFA, d’après une étude rendue publique lundi par la Communauté urbaine de Douala (CUD).

Ce nouveau plan apporte des réformes aussi bien sur l’aménagement de la voirie urbaine que sur les transports, le drainage des eaux fluviales, la restructuration des quartiers et l’aménagement des nouveaux quartiers.

A ce sujet, les Plans d’occupation des sols (POS) qui fixent leur affectation et définissent les droits à construire devraient permettre de maîtriser les types de constructions pour un paysage urbain harmonieux.

Désormais, la « ville de Douala dispose d’une boussole, puisqu’on sait où on va », a déclaré le délégué du gouvernement auprès de la CUD, Fritz Ntoné Ntoné, qui a rappelé que le dernier plan du genre remontait à 1959, avant l’indépendance du Cameroun en 1960.

D’après la CUD, Douala qui compte environ trois millions d’habitants pour 18.000 hectares occupés fait face à un problème d’urbanisation du fait de l’occupation anarchique des terres.

Ces chiffres devraient augmenter de façon exponentielle d’ici 2025, alors que la ville disposerait d’un peu plus de 16.000 hectares de terrain dont 11.700 hectares facilement urbanisables.

Au regard de la poussée démographique, les limites naturelles de la ville de Douala en général et du département du Wouri en particulier risquent d’être étroites, d’où des études pour une probable connexion avec les départements voisins du Moungo, du Nkam et de la Sanaga-Maritime.

Ces localités sont toutes dans la région du Littoral dont Douala, principale métropole économique du pays, en est également la capitale régionale.


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Douala: les autorités religieuses s’impliquent pour la sécurité des populations

Le gouverneur de la région du Littoral a tenu une réunion mercredi avec les responsables religieux invités à sensibiliser chrétiens et musulmans sur la menace Boko Haram

Après la rencontre avec les transporteurs en début de semaine, et la mise sur pied de nouvelles mesures de sécurité dans gares routières et agences de voyages, les autorités de la région du Littoral mobilisent les autorités religieuses. Au cours d’une réunion tenue entre les deux parties mercredi, 29 juillet 2015, le gouverneur Joseph Beti Assomo a invité les responsables religieux à sensibiliser le «peuple de Dieu», chrétiens et musulmans, sur la menace que représente pour le Cameroun le groupe islamiste Boko Haram, auteur d’attentats-suicide récents à Maroua.

Il est question pour les autorités religieuses de prendre des dispositions pour alerter les autorités le moment venu. Entre autres mesures prises, l’encadrement de tout regroupement de fidèles dans les chapelles, temples, mosquées. Imams, pasteurs et l’archevêque métropolitain de Douala sont invités à communiquer leurs activités aux autorités pour une plus grande sécurisation des sites et des fidèles. En ce qui concerne le suivi de l’activité des mosquées, les autorités religieuses musulmanes ont été informées de ce qu’une cartographie des mosquées est en train d’être dressée par les autorités administratives. Douala compte plus de 70 mosquées où les fidèles musulmans se rendent pour la prière du vendredi.

Le gouverneur a prescrit aux imams le contrôle des prêches, surtout ceux des prédicateurs étrangers souvent invités par diverses associations. Au cours de la concertation d’hier, Joseph Beti Assomo a surtout demandé aux autorités religieuses de remonter la bonne information auprès des forces de sécurité.

Peu avant, les mêmes consignes ont été données aux promoteurs des établissements de tourisme de Douala. Ils devront désormais prendre toutes les précautions pour que restaurants, hôtels, snack-bars ne servent pas de repaire aux personnes suspectes. Les détecteurs de métaux, portiques de sécurité, la vidéo surveillance doivent dorénavant être la règle. Des numéros visibles doivent également être mis à la disposition des clients pour qu’ils puissent joindre la police ou la gendarmerie au besoin.

Le gouverneur a engagé les tenanciers des débits de boisson au respect des heures de fermeture fixées: 6h-21h pour les ventes à emporter et 6h-minuit pour les ventes à consommer sur place. Le numéro un de la région du Littoral a demandé au délégué régional de la Sûreté nationale et au commandant de légion de gendarmerie de retirer, sans autre forme de procès, les licences des débits de boisson aux responsables incapables de se conformer à la règle. Les établissements de loisir (boîtes de nuit) bénéficiant d’un régime particulier, la sécurité y sera renforcée.

Les promoteurs des hôtels savent aussi que toute réunion publique est désormais subordonnée à l’autorisation du sous-préfet territorialement compétent. Dans le cas contraire, ils devront répondre des conséquences liées à la tenue des réunions clandestines dans leur structure.


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Douala: sécurité renforcée dans les gares routières et agences de voyages

« Certains agences ont déjà des détecteurs de métaux et des systèmes de vidéosurveillance. Nous appelons par ailleurs celles qui n’en ont pas à le faire », a déclaré lundi soir le gouverneur du Littoral

Trois jours après le double attentat-suicide de Maroua (Nord-Cameroun) ayant fait officiellement 21 morts et plus de 80 blessés, le gouverneur de la région du Littoral, Beti Assomo, a pris des mesures pour prévenir d’éventuelles attaques dans la ville de Douala, capitale économique du Cameroun.

Après l’interdiction du port de la Burqa, Beti Assomo, a demandé, lundi soir, aux responsables des agences de voyages, gares routières et ferroviaires, de renforcer leurs sécurités.

«Les agences de voyages, gares routières et ferroviaires sont des lieux de grandes concertations humaines. Ce sont des cibles de prédilection de Boko Haram», a rappelé le gouverneur aux responsables présents à une réunion de sécurité.

«Une équipe mixte de policiers et gendarmes sont en patrouille dans ces lieux. D’autres agences bénéficient déjà d’une présence permanente de ces forces de l’ordre», a expliqué le Beti Assomo.

«Certains agences ont déjà des détecteurs de métaux et des systèmes de vidéosurveillance. Nous appelons par ailleurs celles qui n’en ont pas, à le faire», a-t-il poursuivi.

Le patron de la région du Littoral a par ailleurs sommé les responsables d’identifier clairement, dans le bordereau de voyage, «tous les passagers» présents dans les cars, bus et trains en notant les noms, date et lieu de naissance tels qu’inscrits dans la Carte nationale d’identité (Cni), ainsi que leur affiliation.

«Les numéros d’appel en cas d’urgence, ainsi que les numéros internes de chaque compagnie doivent être inscrits dans le bus, en cas d’urgence», a recommandé le gouverneur qui a promis qu’en cas de non-respect de ces mesures, les responsables couraient des sanctions.

Le gouverneur a par ailleurs annoncé que depuis 72 h, les mendiants de la capitale économique du Cameroun sont chassés des carrefours et au niveau des feux de signalisation.

Une agence de voyages. Photo pour illustration
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Bip Littoral: 15% réalisé contre 95% à exécuter d’ici la fin de l’exercice 2015

Sur les 502 projets retenus pour la région, seulement 81 sont déjà réalisés et 54 en cours d’exécution, rapporte le comité régional de suivi réuni en session mercredi à Douala

Le taux d’exécution des projets du Littoral a été évalué mercredi, 22 juillet 2015 à Douala, par le comité régional de suivi, lors de la tenue de la session du comité. Sur les 95% de taux d’exécution physique au minimum à atteindre d’ici la fin de l’exercice 2015, selon l’ambition du président du comité régional de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public dans le Littoral, Joseph Owona Kono, la région n’enregistre que 15% de réalisation.

Sur les 502 projets retenus pour le Littoral dans le Budget d’investissement public (Bip), 367 n’ont pas démarré, 54 sont en cours d’exécution et 81 sont réalisés. La rencontre de mercredi avait donc pour but de retenir des propositions pouvant améliorer le taux d’exécution. Au sortir de là, l’accent est mis sur les descentes sur le terrain. Principales recommandations, elles doivent être systématisées afin d’évaluer par soi-même le taux d’exécution physique des projets. Selon Joseph Owona Kono, cette mesure permettra d’éviter que les réalités sur le terrain ne correspondent pas aux chiffres annoncés parfois lors des différentes réunions.

Autre mesure prise, aller vers «les maitres d’ouvrage qui sont au niveau des collectivités territoriales décentralisées pour les aider à élaborer les dossiers d’appel d’offres. on va essayer d’alléger les procédures d’attribution pour que d’ici deux mois et demi, nous attribuions au moins 95% des projets.», a indiqué le délégué régional du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Blaise Ella.

Aussi, il est prévu d’enclencher, si nécessaire, un certain nombre d’actions contre les entrepreneurs qui ne respecteraient pas les délais. A prendre en compte également, le renforcement des capacités des maillons de toute la chaine, tout en favorisant la mutualisation des efforts entre les délégués régionaux du minepat, du minmap et tous les autres responsables au niveau départemental.

Une descente du Mintp sur les chantiers à Douala (Archives).
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