Cameroun : une mission conjointe des Nations Unies pour examiner la lutte contre le terrorisme

Il s’agit des représentants du Secrétaire général pour l’Afrique centrale et pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, François Lounceny fall et mahamat annadif. Leur visite a démarré hier au Cameroun et s’achève au Tchad le 22 octobre 2021.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2349 (2017) du Conseil de sécurité des Nations Unies, les Représentants Spéciaux du Secrétaire général pour l’Afrique centrale et pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, François Louncény FALL et Mahamat Saleh Annadif, sont au Cameroun depuis hier et vont chever leur mission au Tchad.

Dans le programme de MM. Fall et Annadif il est prévu une rencontre avec les autorités gouvernementales et militaires des deux pays, les équipes pays des Nations Unies, ainsi que des partenaires humanitaires et de développement, y compris les représentants des organisations non gouvernementales. Une descente dans les camps de réfugiés et de déplacés internes est également envisagée.

 Cette mission est la première étape d’une tournée dans les pays du Bassin du Lac Tchad affectés par Boko Haram. Elle permettra, selon le Bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca),  d’évaluer la situation dans cette région et d’examiner comment les Nations Unies et leurs partenaires internationaux pourraient mieux soutenir les efforts nationaux et les mécanismes sous-régionaux face aux défis persistants liés à la sécurité, à l’impact humanitaire et aux droits humains causés par l’insurrection de Boko Haram.

Pour rappel, la Résolution 2349 est axée sur la menace terroriste dans le bassin du lac Tchad par Boko Haram. La résolution réitère la responsabilité première des États membres de protéger les populations civiles sur leurs territoires. De même, elle encourage les pays de la région à se « conformer aux obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, à permettre l’accès humanitaire en toute sécurité, en temps voulu et sans entrave, à faciliter le rétablissement de la sécurité civile et de l’état de droit dans les zones repassées sous le contrôle du Gouvernement, et à garantir la liberté de circulation des biens et des personnes ». Elle les invite aussi à renforcer la coopération avec les agences des Nations Unies.