Cameroun : catégorie de personnels de santé que les maires peuvent recruter

Le ministre de la Décentralisation et du Développement local clarifie les compétences des maires et des maires de villes en la matière.

Quelle catégorie de personnel de santé les exécutifs communaux peuvent-ils recruter ? La question vient de trouver sa réponse. Dans une correspondance adressée aux maires et aux maires de villes en date du 11 janvier 2023, le ministre en charge de la Décentralisation donne des précisions à propos. Georges Elanga Obam rappelle ce que dit la loi à ce sujet.

« Selon l’article 160 de la loi N°2019/024 du 24 décembre 2019 portant CGCTD (code général des collectivités territoriales décentralisées Ndlr), les communes peuvent recruter et gérer le personnel infirmier et paramédical des Centres de santé intégrés (Csi) et des Centres médicaux d’arrondissement (Cma). Cependant, l’exercice de cette compétence ne peut intervenir en l’absence des textes d’application y relatifs », écrit le ministre.

Ainsi le membre du gouvernement-il deux catégories de personnel de santé. Selon lui, le personnel médical constitué de médecins, chirurgiens ou stomatologues et de pharmaciens échappe à la compétence des maires. « Cette compétence n’a pas été transféré aux CTD (collectivités territoriales décentralisées) … les communes devront solliciter leur détachement auprès des autorités compétentes », précise-t-il.

Les maires et maires de villes peuvent recruter les personnels infirmiers et paramédicaux. Ils ont la compétence de le faire dans le respect des procédures de recrutement en vigueur, « notamment en sollicitant de manière systématique l’approbation préalable du MINDDEVEL (ministre de la Décentralisation et du Développement local Ndlr) », précise le ministre Georges Elanga Obam. De cette exigence d’approbation ressort en filigrane le contrôle d’opportunité du ministère de tutelle sur les collectivités locales.

Cameroun : les députés juniors à l’école du travail parlementaire

Une rencontre d’échanges a lieu ce vendredi 10 juin 2022 entre les jeunes parlementaires, les députés de la nation et les magistrats municipaux à Yaoundé.

En prélude à la célébration de la 32è édition de la journée de l’enfant africain le 16 juin 2022, la délégation régionale des Affaires sociales pour le Centre organise une série d’activités.  La rencontre entre les députés seniors, les députés juniors et les magistrats municipaux ce vendredi 10 juin 2022 marque le troisième arrêt de cette série.

Ces activités s’inscrivent dans la thématique arrêtée pour cette commémoration imminente, à savoir « Élimination des pratiques néfastes affectant les enfants : progrès pour les politiques et pratiques depuis 2013 ».

En effet, de l’avis des autorités et institutions, l’enfant africain en général et camerounais en particulier reste vulnérable. Malgré les dispositifs juridiques et institutionnels mis en place pour protéger les enfants, ceux-ci sont encore victimes de violences.

Des crimes rituels, les discriminations et abus sur des enfants albinos à cause des pouvoirs mystiques supposés être contenus dans leurs cheveux, peau ou membres, les circoncisions traditionnelles scarifications et mutilations cosmétiques en sont quelques exemples. Et dans la plupart des cas, ces jeunes n’ont pas la possibilité de se faire entendre.

A cela s’ajoutent les violences et déviances vécues au sein des établissements scolaires. Il s’agit entre autres de « la tricherie, le viol, le vol, la consommation de la drogue et des stupéfiants, le mépris et l’insubordination des apprenants », rappelle l’adjointe au maire de Yaoundé 3.

Députés juniors et maires

Conscient de ce fait, la délégation régionale des affaires sociales pour le Centre organise une rencontre ayant pour maître mot « laissez parler les enfants ». Ce partage d’expérience vise à « susciter l’engagement des enfants, familles, parlementaires, maires, leaders communautaires, traditionnels et religieux, à mener des actions synergiques garantissant la protection des enfants contre les pratiques sociales néfastes affectant les enfants », a expliqué la déléguée régionale.

Rachel Sylvie Edimo Mbappe a saisi l’occasion pour clarifier l’objet de la rencontre. Selon elle, « Il était question pour nous que ces députés juniors se rapprochent des députés seniors pour savoir exactement qu’est-ce qu’un député, que fait le député, comment on fait pour être député, comment le député rend compte à sa population qui l’a élu, que fait le député pour les enfants et pour l’enfant handicapé. »

L’échange avec les magistrats municipaux permettra aux députés juniors de savoir ce que ces maires font en faveur de l’inclusion sociale, notamment l’éducation inclusive, dans le cadre de la décentralisation. Un expert du ministère de la décentralisation et du Développement local donnera un exposé à ce sujet.

Les députés jeunes partagent l’expérience avec les députés séniors

Cette rencontre d’échange se tient à quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire junior. Dans cette perspective, le représentant du gouverneur du Centre a rappelé les missions des députés juniors. « Véhiculer les valeurs positives pendant les sessions et devenir des pères éducateurs pour les autres enfants après la session, ceci à travers leur implication dans la lutte contre les fléaux sociaux le VIH/SIDA et autres pandémie, la promotion de la paix et le vivre ensemble, la promotion du dialogue et du développement, le sens de l’organisation, la méthode, la discipline ».

En ouvrant les travaux, Emmanuel Djawa, a donné les recommandations aux jeunes parlementaires. « Honorables députés juniors, je vous exhorte à prêter toute l’attention nécessaire aux informations qui vous seront données pour que vous soyez dès cet instant les partenaires éclairés de l’Etat dans la lutte contre les inégalités sociales, et pour l’entrée du Cameroun dans le concert des grandes nations », a déclaré représentant du gouverneur.

Cameroun : le gouvernement ordonne de rétablir la priorité au salaire du personnel des communes

Le ministre en charge de la Décentralisation instruit les exécutifs municipaux à payer les salaires avant d’effectuer d’autres dépenses.

Certains employés des communes et communautés urbaines ne perçoivent pas de manière régulière leurs salaires. Les cotisations sociales de ces derniers ne sont pas versées en continue. Et pour cause, des exécutifs communaux défaillants ou en panne d’organisation, n’arrivent pas à donner la priorité à ces dépenses. D’où « la démotivation et la paupérisation des travailleurs ». C’est du moins ce qui ressort d’une correspondance du ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel) adressé aux  maires de villes et aux maires.

Pour le ministre Georges Elanga Obam, cette situation est inadmissible et n’est pas conforme aux dispositions légales et réglementaires qu’il tient à rappeler. Il s’agit de l’article 404 de la loi 2019/024 du 24 décembre 2019 portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Il fait des « traitements et salaires, les indemnités et autres avantages prévus par les textes en vigueur et les cotisations sociales, des dépenses obligatoires ».

La loi N°92/007 du 14 août 1992 portant Code du travail accorde au traitement salarial un « privilège préférable à tous les autres privilèges généraux ou spéciaux ». C’est en raison de son caractère alimentaire. Les cotisations sociales bénéficient quant à elles d’un « privilège qui vient après le privilège du Trésor », rappelle le ministre.

De ce fait, le Minddevel prescrit le changement de la démarche à compter du 16 mai 2022. Il «demande dorénavant aux maires de villes et aux maires « d’accorder aux dépenses salariales et cotisations sociales la priorité sur toute autre dépense, dans le respect des lois et règlements en vigueur, ainsi que les conventions ».

Et cela doit être fait « dès   le virement par les services compétents du ministère des Finances du produit des impôts communaux soumis à péréquation, notamment les centimes additionnels communaux, ou en cas de disponibilité de toute autre recette », précise Georges Elanga Obam.

Ces prescriptions arrivent au moment où plusieurs organisations corporatistes revendiquent la régularisation de leurs salaires, le versement des allocations familiales ou encore des actes de carrières. C’est le cas des enseignants, des personnels de santé ou encore certains personnels des communes.

Cameroun : les maires sans salaire depuis 6 mois

C’est ce que révèle Célestin Bedzigui, adjoint au maire de Monatélé, qui dit avoir saisi le chef de l’Etat.

Depuis leur élection en février 2020 à la tête des communes, les maires n’ont pas encore touché leur paie mensuelle. L’information est révélée par Célestin Bedzigui, premier adjoint au maire de Monatele (région du Centre).

Dans un message du 5 septembre 2020 à l’attention de ses confères maire du Cameroun, il écrit : « Chers collègues, membres des Exécutifs Communaux, j’ai pris la responsabilité, dans une démarche individuelle, ce jour,  d’informer par note circonstancielle, le Président de la République du sort dont nous  sommes victimes depuis 6 mois par le non-paiement de nos salaires. Cette démarche vise autant à  informer le Chef de l’Etat des difficultés et des risques encourus dans la mise en œuvre de la décentralisation qu’à aider le MINDDEVEL dans les difficiles tractations que nous pensons  qu’il a avec le Ministère des Finances et le FEICOM.  Je ne saurai malheureusement  partager ici  le message tel que je l’ai formulé, tenu par l’obligation de réserve qu’impose la communication avec l’illustre destinataire ».

Depuis le 16 décembre 2015, un texte du chef de l’Etat fixe a rémunération des maires. Les 14 maires des villes peuvent prétendre à 400 000 Fcfa par mois. Leurs adjoints ont droit à 200 000 Fcfa mensuels. Les maires à la tête des communes doivent percevoir 250 000 par mois et leurs adjoints 150 000 Fcfa.

Cameroun: le gouverneur de l’Ouest critique les maires qui “protègent leur électorat” en laissant construire dans les zones à risque

Augustine Awa Fonka estime que les magistrats municipaux ne jouent pas bien leur rôle, quand des personnes construisent dans les zones dangereuses et interdites par la loi

 

L’éboulement d’un pan de colline à Gouache (quartier de Bafoussam) fin octobre 2019 causant au moins 43 morts, est encore là pour rappeler le risque d’habiter dans des zones dangereuses et interdites par la loi. Pour le gouverneur de la région de l’Ouest, Augustine Awa Fonka, la responsabilité est surtout celle des maires, qui laissent faire pour des calculs uniquement politiques.

“Il y a certains magistrats municipaux qui ne jouent pas bien leur rôle pour éviter de froisser leur électorat potentiel. Ils s’intéressent beaucoup plus à la politique. Ils croient qu’aimer  et  aider ces populations consiste à les laisser s’installer partout, même dans les zones dangereuses et interdites par la loi, à leurs risques et périls. Ils protègent uniquement leur électorat”, s’est indigné le gouverneur dans une interview accordée au quotidien gouvernemental ce 05 août.

“Mais, ils ne se posent pas la question de savoir: si chacun applique cette réflexion,comment va-t-on développer le Cameroun ?”, a-t-il questionné.

Augustine Awa Fonka explique qu’à l’Ouest, “plusieurs zones sont exposées aux sinistres naturels. C’est le cas pour l’ensemble des flancs des montagnes.”

Des maires camerounais à l’école belge de la gestion des milieux naturels

Une dizaine de maires étaient en visite, mardi, à l’Aquascope de Virelles et dans les forêts chimaciennes afin de s’imprégner de l’expérience de ces communes dans le développement rural

Les pratiques de gestion des milieux naturels, mises en uvre dans la Botte du Hainaut en Belgique, pourraient prochainement être copiées dans des villages du Cameroun.

Hier, une dizaine de maires et adjoints au maire étaient en visite à l’Aquascope de Virelles et dans les forêts chimaciennes. L’objectif du voyage était de repartir au Cameroun avec des idées pour favoriser le développement rural.

A Chimay, la visite était chapeautée par le Groupe d’action local de la Botte du Hainaut. « Chez eux, chaque commune travaille de son côté. Nous leur avons présenté notre système de transcommunalité dans certains domaines, comme la gestion de la nature et le tourisme, et le sujet les intéresse, souligne Delphine Guerisse, la coordinatrice du GAL. Ils veulent aussi en savoir davantage sur la gestion des étangs et des forêts. »

La Botte du Hainaut compte des centaines d’étangs. Celui de Virelles fait l’objet d’une gestion réfléchie depuis son acquisition en 1985. « A l’époque, l’étang était considéré comme biologiquement mort. L’eau était trouble et il n’y avait aucune plante aquatique, leur a expliqué le directeur de Virelles-Nature Cédric Calberg. Nous avons commencé par réaliser une vidange pour diminuer la population de poissons. Au fil du temps, nous avons répété l’opération tout en veillant à assurer un équilibre entre les espèces. Pour nous, la vidange est essentielle pour assurer une bonne gestion. »

Du poisson pour nourrir la population
Régulièrement, des particuliers ou des gestionnaires d’étangs plus importants font appel à l’expertise de l’équipe de Virelles. Cette manière de procéder a capté l’intérêt des élus africains qui veulent développer les étangs au Cameroun. « Nous avons besoin de créer des étangs pour y mettre du poisson et nourrir la population, témoigne l’un d’eux. Nous ne pratiquons pas la pêche industrielle et nous nous servons dans les rivières, mais il n’y a pas assez de poissons. Les autorités nous encouragent à nous tourner vers la pisciculture. »

Les maires camerounais ont également découvert qu’un milieu naturel comme l’étang de Virelles pouvait attirer les touristes, des concepts encore inexistant dans leurs contrées.


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Cameroun: les maires toujours sans salaire

C’est le constat à la mi-avril 2016. Les textes, datant du 15 septembre 2015, prévoient des salaires de base fixés à 400 000, 250 000 et 150 000 FCFA pour les délégués, les maires et leurs adjoints

Les maires du Cameroun et leurs adjoints attendent de rentrer en possession de leurs rémunérations. Le sujet a été abordé le 07 avril 2016, lors de l’assemblée générale de l’association des Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) tenue à Yaoundé. Ils revendiquent l’équivalent de 07 mois de salaires et d’indemnisations qui leur sont dus, conformément aux décrets signés le 16 septembre 2015 par le président de la République du Cameroun, Paul Biya.

Le décret n°2015/405 fixant les modalités de rémunération des délégués du gouvernement, des maires et de leurs adjoints établit les montants respectifs de: 400 000 FCFA pour les délégués du gouvernement, 250 000 FCFA pour les maires et 150 000 FCFA pour leurs adjoints. Cette rémunération est, selon l’article 4, «supportée par la dotation générale de la décentralisation inscrite au budget de l’Etat», et «n’est due qu’après service fait et sous réserve de la résidence effective du bénéficiaire dans la communauté urbaine ou la commune concernée. La résidence effective fait l’objet d’une attestation de résidence accordée au début de chaque exercice budgétaire par le préfet territorialement compétent.»

Un deuxième décret signé le 15 septembre, n°2015/406, fixe les indemnités et les autres avantages des personnalités citées. A savoir, 250 000 FCFA pour les délégués du gouvernement et 150 000 F pour les maires, auxquels s’ajoutent un logement de fonction, des frais de téléphone, d’eau et d’électricité.

Paul Biya, président de la République du Cameroun
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Cameroun: adressage et état civil au c ur des échanges des maires de la Cemac

Les sujets ont été abordés à Yaoundé du 15 au 16 janvier 2016 entre les maires et les conseillers municipaux d’Afrique Centrale réunis en conclave

Trouver des solutions techniques pour renforcer l’autonomie financière des autorités locales. Tel est l’objet qui a réunis du 15 au 16 janvier 2016 à Yaoundé les maires et conseillers municipaux des capitales politiques et économiques de la zone Cemac.
Au cours des assises, trois principaux sujets ont été abordés. Il s’agit des questions liées à l’adressage, à l’état-civil et au financement des collectivités locales.

Concernant l’adressage (opération qui consiste à donner des noms à des places publiques-ndlr), le secrétaire permanent de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), Pierre Baillet, indique que l’opération fait appel à la culture patrimoniale de l’Afrique. Pour lui, l’adressage fait appel à la mémoire collective des peuples pour savoir quel nom donner à un lieu.

Selon Pierre Baillet, l’état-civil et l’adressage sont liés dans ce sens qu’ils contribuent à renforcer la citoyenneté. L’état-civil permet de donner une existence juridique à une personne tandis que l’adressage lui confère un lieu où il s’épanouit.

Présente pendant les travaux ouverts vendredi, l’ambassadrice, chef de délégation de l’Union européenne (UE), Françoise Collet, a souligné l’engagement de ladite institution a uvrer pour améliorer les structures et les capacités des institutions de la zone Cemac. Elle a par ailleurs annoncé un financement d’un montant de plus de 10millierds de FCFA.


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Cameroun: les maires de la Cemac en conclave à Yaoundé

Ils vont échanger, dès ce vendredi, sur les bonnes pratiques et solutions techniques en vue de renforcer l’autonomie financière des autorités locales

Les travaux de la première conférence des maires des capitales politiques et économiques de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (Cemac) s’ouvrent ce vendredi, 15 janvier 2016, à Yaoundé.

Au cours de ces travaux qui vont s’achever le 16 janvier prochain, maires et conseillers municipaux vont échanger sur les bonnes pratiques et solutions techniques pour renforcer l’autonomie financière des autorités locales. Il est question pour eux de partager les expériences et les bons procédés en matière de vivre-ensemble ; d’identifier des voies et moyens pour renforcer l’autonomisation des autorités locales de la sous-région; d’élaborer et valider le plan d’action 2016 d’appui aux autorités locales d’Afrique Centrale et leur structuration au niveau régional.

La rencontre initiée par l’Association internationale des maires francophones (AIMF) permettra à terme, de valoriser l’Afrique Centrale lors de son Assemblée générale prévue cette année. En plus des maires et conseillers municipaux, les échanges de Yaoundé sont également ouverts aux experts techniques des secteurs de l’adressage et la gestion des finances locales et les représentants des structures décentralisées des pays de la Cemac.

Il est à noter que l’Association internationale des maires francophones (AIMF) a été créée en 1979. Elle est à la fois un forum de concertation entre les maires et un réseau de coopération attaché à renforcer la démocratie locale. L’institution aide à la réalisation des projets qui favorisent le bien-être des populations et la modernisation de la gestion municipale. L’AIMF accompagne les collectivités locales dans les processus de décentralisation et dans la mise en uvre des politiques d’aménagement urbain.


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Adamaoua: les maires vendent 300 projets matures aux bailleurs de fonds

C’est dans le cadre de la conférence régionale de validation des projets d’investissements publics qui s’ouvre lundi, 31 août prochain, dans la région

Ngaoundéré, chef-lieu de l’Adamaoua, accueille du lundi 31 au mardi 32 août 2015, la «Conférence de validation des projets d’investissements publics de la région». L’évènement, organisé par l’antenne régionale de l’association Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC), qui bénéficie de l’expertise des services déconcentrés du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), sera présidé par le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Abakar Ahamat.

Les organismes d’appui au développement local tels le Feicom et le PNDP, entre autres, et des partenaires au développement, seront de la partie.

Pendant deux jours, il sera question pour les 21 communes de la région de «vendre» leurs idées à l’Etat et aux organismes d’appui. En effet, 300 projets matures, identifiés dans les secteurs de l’eau, l’énergie, la santé, l’éducation de base, les pistes rurales, la production, et montés par les exécutifs municipaux de la région avec le soutien du Minepat et des sectoriels, cherchent des financements.

L’objectif de la conférence de lundi et mardi est «de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations de la région», a indiqué le président régional de CVUC Adamaoua, maire de Belel et maître d’ uvre de l’organisation, Abbo Aboubakar.

Au menu de la rencontre, des exposés sur «l’attractivité et la compétitivité des communes» de la région, la «gouvernance locale», la «gestion communale», réalisés par des experts à l’intention des 300 participants annoncés. Notamment l’ancien ministre Abouem a Tchoyi, l’inspecteur d’Etat Koume Honoré, le coordonnateur national du PNDP, Marie Madeleine Nga, et le DG du Feicom, Camille Akoa.

Le gouverneur Abakar Ahamat animera également une communication sur la «sécurité des investissements publics dans l’Adamaoua».

Le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Abakar Ahamat.
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Célestine Ketcha intègre le bureau de l’Association internationale des maires francophones

La maire de Bagangté a été nommée présidente de la commission Aide humanitaire et gestion des risques au 32e sommet de l’Aimf à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Mission
Célestine Ketcha Courtes n’est pas arrivée au terme des travaux de ce sommet ouvert par Alassane Dramane Ouattarra (Ado), le président de la Côte d’Ivoire. Elle est revenue au Cameroun le 28 novembre 2012. La directrice générale de Queen Fish a organisé une conférence de presse dans ses bureaux, vers le marché Sandaga, quelques minutes seulement après sa descente de l’avion. Question de partager cette bonne nouvelle à chaud. Devant une douzaine de journalistes, Ketcha Courtes est revenue en profondeur sur le contenu des travaux d’Abidjan, mais surtout sur le rôle qu’elle va désormais jouer au sein de cette association élitiste. «Ma mission consistera à être aux côtés des frères de l’Afrique francophone en difficultés du fait des catastrophes, des épidémies et des guerres », a synthétisé la présidente du conseil d’administration (Pca) de Panthère du Ndé. Au sujet de l’intérêt de ce poste pour le Cameroun, le maire de Bagangté est intarissable. « C’est le bureau de l’Aimf qui valide tous les projets sociaux du monde entier. Désormais, je suis dans ce bureau. Notre pays gagnera sur l’information et l’orientation des maires sur ces projets. Ma présence favorisera l’accès au financement », a-t-elle souligné.

Résolutions
Avec ce choix de Ketcha Courtes, qui remplace un Mauritanien promu vice-président de l’association, le Cameroun compte désormais deux postes de responsabilités au sein de l’Aimf. Avant ce sommet, Gilbert Tsimi Evouna, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé était le seul camerounais dans ce bureau qui compte 20 membres, et qui agit au nom de près de 300 personnes issues d’une centaine de pays. En dehors de l’évaluation des activités, la rencontre d’Abidjan a permis d’arrêter plusieurs résolutions à exécuter en trois ans. Il s’agit de l’informatisation de l’état civil, le financement des projets à caractère social (eau, électricité.). Certains de ces projets sont déjà exécutés dans la mairie de Bagangté, dans l’Ouest du Cameroun. Ketcha Courtes va se servir de cette expérience réussie pour implémenter ces projets dans les pays de son ressort.

Célestine Ketcha Courtes, maire de Bagangté (Ouest Cameroun), a été nommée présidente de la commission Aide humanitaire et gestion des risques au 32e sommet de l’Aimf
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