Cameroun-Route Ntui-Ndjole : le gouvernement veut résilier le contrat de China Railway

En effet, 19 mois après la reprise des travaux, les terrassements ne sont pas achevés.

Les travaux de construction de la route Ntui-Mankim-Meteing n’avancent pas, selon le ministre des Travaux publics (Mintp), qui a effectué, le 1er juin une descente d’inspection sur la Nationale 15, section Ntui-Mankim, et Mankim-Meteng en construction.

La descente sur le terrain le 1er juin année courante par Emmanuel Nganou Djoumessi a permis d’évaluer des prestations effectuées par l’entreprise et à élaborer dans les prochains jours, un solde de tout compte. « Aucun ouvrage d’assainissement amorcé, des travaux d’ouvrage d’art non achevés, des mouvements de terre qui s’éternisent, un déficit en ressources humaines et matérielles, c’est le premier constat que l’on fait à l’entame des premiers kilomètres du lot Ntui-Ndjole, long de 60 Km », déplore le Mintp.

Depuis le démarrage des travaux, cinq mises en demeure servies à l’entreprise et qui n’ont pas été évaluées avec satisfaction. Le Ministre des Travaux publics a donc instruit dans les jours à venir, l’évaluation des prestations faites par l’entreprise, qui doit aboutir au solde de tout compte. A la mission de contrôle, il a recommandé plus de rigueur dans ses prestations.

Concrètement, sur les 96 ouvrages hydrauliques à construire, seule 29 sont achevés en 19 mois de travail. Ci et là, des travaux d’aménagement des dalots entamés et abandonnés sans aucune raison de l’entreprise. Des ateliers de déblai amorcés depuis plus de huit mois et qui ne sont pas encore achevés, des camions bennes et engins neufs, ne reflétant pas les mouvements du chantier, des chasubles flambants et qui n’accusent pas l’usure du contact avec le soleil, etc.

Parmi les problèmes identifiés: la mauvaise organisation de l’entreprise qui ne permet pas d’améliorer la production; l’absence de visibilité sur la programmation des travaux de terrassement et d’ouvrages d’art; l’indisponibilité des granulats destinés à protéger la couche de fondation; le déficit en engins et l’inadéquation des matériels par rapport aux tâches à effectuer.

Cameroun-route Foumban-Koupamatapit : le manque de personnel freine les travaux

Selon le ministère des Travaux publics, le projet a connu depuis son démarrage, plusieurs problèmes d’où l’énorme retard relevé dans son exécution.

Avec un niveau actuel d’exécution des travaux de 31,46%, le projet de construction de la route Foumban-Koupamatapit a pour but de contribuer à la liaison routière Foumban vers la localité de Koupamatapit, sur un linéaire de 54 km. « Le projet est confronté au manque de personnels et à la mauvaise organisation de l’entreprise », a souligné le Mintp.

Le projet a connu depuis son démarrage, plusieurs problèmes d’où l’énorme retard relevé dans son exécution. Ces dernier mois, l’entreprise Soroubat en charge des travaux s’active pour l’achèvement des prestations.

« On relève par exemple qu’avec un taux d’avancement de 31,46% à la fin du mois d’avril 2023, l’entreprise doit intensifier sa production ». Les travaux préparatoires comprenant le nettoyage, le dégagement de l’emprise des travaux et le décapage de la terre végétale sont exécutés sur 41,4 km / 54 km ; les travaux de la plateforme s’étendent sur un linéaire de 27.300/54 km et les travaux de mise en œuvre de la couche de fondation s’étendent sur 23.297 km/54km.

Les terrassements généraux sont exécutés sur 32,5 km/54 km et quelques ouvrages hydrauliques sont déjà construits. L’entreprise se prépare à réaliser les autres couches de chaussée et à cet effet, a commencé l’approvisionnement en granulats au niveau de la carrière. On note, s’agissant de la couche de base, que le matériau disponible actuellement peut couvrir un linéaire de 2 km. Ces performances de l’entreprise restent faibles par rapport au planning d’achèvement des travaux et aux objectifs du Maître d’ouvrage concernant ce projet.

Cameroun : l’allègement des procédures dans les marchés publics en débat

Selon le ministère des Travaux publics, constitués de responsables des services centraux et des services déconcentrés, d’ingénieurs de suivi et de des certains responsables des organisations, les participants à l’atelier 1 ont été édifiés à la maîtrise du processus de contractualisation.

Réunis au sein de l’atelier N°1 avec pour thème « Contractualisation : élaboration des dossiers d’appel d’offres et procédures de passation des marches », les participants à la Conférence semestrielle des services centraux et déconcentrés du Ministère des Travaux Publics exercice 2023, se sont accordés pour relever les défis de la contractualisation.

A l’entame des travaux, il été indiqué qu’avant le lancement de tout appel à la concurrence ou toute consultation, le Maître d’Ouvrage est tenu de réaliser une étude en vue de déterminer aussi exactement que possible, la nature et l’étendue des besoins à satisfaire.

Pour les marchés d’entretien et/ou de réhabilitation des routes ou ouvrages d’art, de réfection d’édifices ou des équipements, les études préalables comprennent notamment le relevé des dégradations et indiquent le niveau de service recherché.
Outre les points suscités, il a été noté la qualité parfois insatisfaisante des dossiers d’acquisition soumis au bailleurs de Fonds (BAD). Dans plusieurs cas, il a également été constaté une incohérence entre les rapports d’évaluation des offres et les propositions d’attribution des marchés.

Ce déficit, a affirmé l’expert de la BAD, « découle très souvent du déficit de capacité de certains membres de commission ». Face à ce problème de gouvernance et bien d’autres difficultés rencontrés dans le processus de contractualisation des entreprises, la principale préconisée est l’élaboration d’un code d’éthique et de transparence pour les agents publics impliqués dans la passation et la gestion des marchés.

Les thématiques suivantes ont été abordées au cours des échanges : l’élaboration des dossiers d’appels d’offres, les préalables à l’élaboration des Dossiers d’Appels d’Offre (DAO), le contenu des DAO, les procédures de passation des marchés, les différents types d’Appels d’Offre, les demandes de cotation/ les consultants individuels, les procédures dérogatoires : le gré à gré et les étapes des différentes procédures et les délais règlementaires y afférents.

Cameroun-Ntui-Mankim : nouvelle mise en demeure à l’entreprise China Railway

La structure chinoise reste confrontée à des problèmes d’intendance qui causent régulièrement des arrêts de travaux, du fait d’une insuffisance de carburant.

Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics (MinTp), vient de servir une nouvelle mise en demeure à l’entreprise China Railway. Avec un avancement de 9,16% les travaux sur le lot 2A de la route Ntui-Mankim, n’avancent pas au rythme souhaité.

Les prestations relatives à la reprise des travaux d’aménagement de la route Ntui – Ndjole (60 km) y compris 73 km de routes communales et Ndjolé – Mankim (36,7 km), se poursuivent sur le terrain, malgré l’attente de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie annoncée par l’entreprise. Une attente qui semble longue pour le Maître d’ouvrage qui vient de notifier des ordres de services valant mise en demeure pour les deux section, Ntui-Ndjole et Ndjole-Mankim.

D’une manière générale, l’entreprise accuse un retard dans l’exécution des prescriptions du Maître d’ouvrage, notamment celles qui permettent de donner une assurance dans le respect des délais, de la qualité et des coûts du projet.

Le principal point à déplorer dans l’ensemble est, l’attente de la mise en œuvre de la stratégie annoncée par l’entreprise. Le Maître d’ouvrage a de ce fait notifié, le 30 décembre 2022, des ordres de service valant mise en demeure à l’entreprise pour les deux lots.

L’évaluation non satisfaisante de ces mesures exposera le co-contractant à l’application des sanctions prévues dans le cahier des clauses administratives particulières (CCAP) et le cahier des clauses administratives générales (CCAG), applicables aux marchés en cours.

Cameroun-complexe d’Olembe : Magil annonce l’arrêt des travaux

Dans un communiqué daté du 20 juillet 2020 l’entreprise annonce la suspension des travaux pour une durée de 30 jours.

L’entreprise canadienne dénonce le non-respect par le Minsep de ses obligations contractuelles, notamment, le non-paiement des décomptes dans lesquels se trouvent les factures des sous-traitants et des fournisseurs, d’un montant total de 12 milliards.

Franck Mathière explique à ses partenaires que cette situation fait suite au non-respect de ses obligations contractuelles par le maître d’ouvrage du projet, le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep), en l’occurrence.

« A ce jour, et en dépit des multiples relances faites au Minsep, ce dernier n’est toujours pas en mesure de procéder au règlement des derniers décomptes dans lesquels se trouvent les factures des sous-traitants qui ont œuvré sans relâche pour permettre l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations », écrit-il.

« De plus, en dépit de l’existence d’un marché exonéré de taxes, le Mitre d’ouvrage n’a toujours pas produit les attestations de prise en charge de la TVA et des droits de douane, faisant peser un risque conséquent sur tous les acteurs du projet », ajoute-t-il.

Magil qui a hérité du chantier du complexe sportif d’Olembe en décembre 2019 après le constat par le maître d’ouvrage de la défaillance du premier adjudicataire, l’italien Piccini, avait signé un contrat de 55 milliards Fcfa avec l’Etat du Cameroun représenté par le Minsep.

Les termes du contrat prévoyaient, dans la première phase, l’achèvement des travaux du stade principal de 60 000 places, des stades d’entraînement, l’aménagement des parkings et des voiries, et même la construction d’un hôtel quatre étoiles qui reste attendu.

La deuxième phase des travaux concerne la construction d’une piscine olympique dans l’enceinte du complexe, d’un gymnase, d’un centre commercial, du gymnase, de terrains de basketball et de volley-ball, de courts de tennis et de la clôture.