Un malfrat occasionne une fusillade à Douala: le point du Mindef

A la suite de l’incident survenu de mercredi à jeudi au camp de la gendarmerie de Mboppi, le ministre de la Défense fait une mise au point à travers une note lue sur à la radio nationale

A la suite de l’incident survenu dans la soirée de mercredi à jeudi au camp de la gendarmerie de Mboppi à Douala, la métropole économique camerounaise, le ministre délégué à la Présidence, chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a fait le point de la situation à travers une note lue ce 16 juin 2016 sur les antennes de la radio nationale.

L’intégralité communiqué du Mindef :
Dans la soirée du 15 juin 2016, un individu âgé de 25 ans, est interpellé par la gendarmerie nationale, pris en flagrant délit de vol au marché Mboppi à Douala aux environs de 19h30. Conduit immédiatement à la Bridage de Mboppi, il est gardé à vue. Au moment de son identification, il s’empare d’une arme de guerre et sous la menace de tirs, tente de s’évader.

C’est alors qu’une poursuite est immédiatement organisée par les éléments de garde qui obligent le malfrat à se réfugier dans le plafond d’un bâtiment du camp. Il ne va répondre à aucune interpellation des éléments l’invitant à se rendre sinon qu’il va riposter par des tirs sporadiques représentant un danger potentiel pour les gendarmes et la population du marché.

Des négociations vont se tenir sans succès toute la nuit sous la supervision du colonel commandant de la Légion de gendarmerie du Littoral.

L’individu n’a daigné se rendre malgré l’utilisation des moyens non létaux notamment les gaz naturels qui n’ont eu que pour résultat de l’exciter un peu plus à tirer. Le groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale est appelé en renfort à 07h30 ce jour (jeudi 16 juin 2016, Ndlr) essuyant à son tour des tirs du forcené.

Devant les risques que présentait la portée des tirs pour la population, les éléments d’intervention vont neutraliser le malfrat après une ultime tentative de négociations. Le bilan ne fait état d’aucune autre victime. Le général de brigade Elokobi Daniel, directeur central de coordination, a été tout de suite dépêché pour une évaluation de la situation.


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Ngaoundéré, un policier assassiné par des malfrats.

Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 juillet 2010 aux environs de 23 heures, les malfrats ont enlevé la vie à un élément de l’équipe spéciale d’intervention rapide

Selon des sources concordantes, il était environ 23 heures lorsque le policier en question revenait de l’hôpital où il est allé assister son épouse internée. C’est alors qu’il va se heurter à un groupe de malfrats auprès d’une citerne transvasant du carburant. Voulant identifier les malfaiteurs, l’élément des ESIR en tenue civile et dépourvu d’arme aurait fait face à une résistance de ses bourreaux. Les malfaiteurs dans un combat qui leur a été favorable grâce à leur supériorité numérique ont réussi à entraîner le policier dans une plantation de maïs non loin du lieu en question pour lui enfoncer un poignard au niveau de la clavicule gauche. Un long couteau qui, selon les médecins, aurait atteint le c ur.

Une moto-taxi qui avait à son bord une dame s’est par la suite heurté à la victime et a saisi la base des ESIR. Le délégué régional de la sûreté nationale de l’Adamaoua, Athanase Mayam, informé de la situation, a saisi les responsables locaux de la justice et immédiatement, une équipe des autorités compétentes ayant en son sein des médecins légistes, est descendue sur les lieux pour constater les faits et procéder à l’autopsie.

Au nom du gouverneur de la région de l’Adamaoua, le tout nouveau secrétaire général de la région, Jean Abate a rassemblé les responsables locaux des forces du maintien de l’ordre pour asseoir la stratégie devant permettre de rattraper au plus vite les auteurs de ce forfait et de renforcer la couverture sécuritaire dans la ville de Ngaoundéré, surtout par ces temps de vacances scolaires. Pour l’instant, les présumés assassins de ce brave policier courent toujours et l’on se demande pour combien de temps encore? Une chose est sûre, les malfrats viennent ainsi de déclarer une guerre ouverte aux forces du maintien de l’ordre. Vivement que force revienne à la loi!

Ngaoundéré, dans l’Adamaoua
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Cameroun: Un malfrat abattu lors du braquage spectaculaire de la SODEPA à Douala

C’était ce jeudi, 25 juin. Le contenu du coffre fort de la société de diffusion des produits alimentaires emporté

Ce matin vers 8h – 8h30, nous avons été assiégés par des malfrats lourdement armés, ils ont fait irruption dans nos bureaux et ont tenu tout le monde en respect, nous nous sommes tous couchés. Ils étaient nombreux, habillés en responsables pour entrer dans l’entreprise.
Kengne apollinaire, employé de la SODEPA

La société de diffusion des produits alimentaires (SODEPA), a reçu ce jeudi matin, 25 juin 2009, la désagréable et surprise visite de cinq malfrats lourdement armés à son siège sis au quartier Akwa, boulevard de la liberté à Douala. Pour réussir leur forfait, le gang a pris soin de neutraliser les deux gardiens à l’entrée. Fernand Nsomo, un autre employé de l’entreprise soutient: Au moment où je sortais de mon bureau pour me rendre dans celui du patron avec un document, je vois directement une arme pointée sur mon visage et j’entends: couches toi là. J’ai vu que l’arme qu’il me présentait était du vrai, et je me suis couché. Comme ils étaient plusieurs, ils ont commencé à agripper tout le monde, à entrer dans tous les bureaux et à faire sortir tous ceux qui s’y trouvaient pour les faire coucher au couloir de la société, front au sol. Pour prouver qu’ils ne rigolent pas, les malfrats tirent tout d’abord deux balles en l’air, ce qui a pour effet immédiat de glacer le sang de tout le monde. Dehors, les coups de feux alertent les passants, employés et vigiles des sociétés environnantes.

Le patron est atteint d’une balle, un malfrat abattu.
Face à la situation, deux gardiens de l’institution bancaire Ecobank, se ruent aussitôt sur les lieux, suivis par d’autres vigiles des sociétés voisines. Pendant ce temps, les malfrats s’attèlent à rechercher ardemment le coffre fort de la SODEPA. C’est alors que l’un deux demande où est M. Rodrigue ? Sous la menace de l’arme, un employé désigne le concerné. Aussitôt, le malfrat prend M. Rodrigue et va directement vers le coffre et ordonne son ouverture, mais M. Rodrigue dit que ce n’est pas lui qui a les clés et qu’elles sont chez le directeur. Le directeur est empoigné avec violence et obligé d’ouvrir le coffre sous la menace également de l’arme pointée sur le front. Il ouvre, l’argent y est, mais le chef du gang dit que cela ne suffit pas. Le directeur lui dit que c’est toute la recette qu’il a reçue depuis le matin, raconte M. Nsomo.

A un moment, j’entends un des bandits dire: Nous sommes cerclés (.) tuons les tous. Immédiatement, j’entends des coups de feu, dont un dans le bureau du président directeur général.
NSOMO, employé de la SODEPA

Pendant ce temps, les forces de l’ordre dont la gendarmerie et autre équipes d’intervention spéciale sont alertées et arrivent sur place. Démarre alors la chasse à l’homme. Les malfrats tentent de trouver une issue de secours puisque l’entrée principale qui est d’ailleurs l’unique entrée et sortie de la société, est minée par les forces de l’ordre et de nombreux curieux déjà sur place. Coincés, les malfrats démontent un climatiseur, déverrouille la grille à coups de balles, deux réussissent à s’enfuir en marchant sur les toitures des habitations avant de s’échapper définitivement à bord de motos taxi tant bien que mal avec le contenu du coffre fort, mais les autres n’ont pas cette opportunité d’échapper aux gendarmes qui ouvrent le feu sur deux malfrats. M. Kengne précise: les forces de l’ordre ont abattu un, l’autre atteint par une balle aussi, est blessé mais il est toujours en vie. Les bandits ont tiré sur le pied du patron, ils ont dévalisé le coffre fort, et ils ont emporté beaucoup d’argent, ainsi que les biens matériels des gens tels que les bijoux… Mais ils ne s’intéressaient pas trop au téléphone. Nous sommes sous le choc, par ce que avec nos installations, les éléments de sécurité, il faut avouer que les malfrats étaient vraiment sophistiqués. Et le choc est d’autant plus grand que le patron est dans un état critique à l’hôpital.

Plusieurs heures après ce braquage spectaculaire, l’on continue de s’interroger sur cette visite inattendue des malfrats. Le patron lutte entre la vie et la mort. Reste également à savoir la somme exacte emportée par les malfrats en cavale, et surtout comment les arrêter. Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise est braquée en plein jour à Douala. L’on a encore en mémoire, le coup de vol similaire perpétré il y a quelques mois, au sein de la société Honig cube située également à Akwa, à quelques mètres de la SODEPA

Les témoins racontent la scène aux forces de l’odre
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