Cameroun : quatre malfrats entre les mains de la police judiciaire

Le gang a été présenté à la presse ce mardi 02 mai 2023 à la direction de la police judiciaire à Yaoundé.

Quatre présumés malfrats opérant dans les régions du centre, Sud, Sud-Ouest n’ont pas échappé à l’opération tamis. Elle a été lancée par le délégué générale à la Sûreté nationale en prélude à la célébration de la fête nationale du 20 mai prochain. Le 13 avril 2023, les éléments de la police judiciaire ont interpellé les quatre hommes. Claude Crépin Atanga 43 ans mécanicien et repris de justice, Njine Njine Ricky Gédéon, 45 ans, ingénieur informaticien, chef de gang et multirécidiviste, Ezékiel Nassou 37 ans et chauffeur, Jacques Bessala 25 ans, fonctionnaire de police. Ce dernier facilitait le transport et le passage au niveau des barrières de contrôle.

Selon le sous-directeur des enquêtes criminelles de la police judiciaire, ils s’apprêtaient à écouler leur premier butin. Lequel est constitué des médicaments cambriolés la veille à la pharmacie de Ngoumou. Ils ont accédé à l’intérieur de la pharmacie en utilisant une échelle trouvée aux alentours. Ils sont ensuite passés par la mezzanine après avoir sectionné les grilles et les antivols. Pour y parvenir, ils utilisaient deux pistolets automatiques, des arrache-clous, des pinces monseigneur, les marteaux, les bandes adhésives, et les lampes torches pour travailler la nuit.

Ils avaient aussi en leur possession un véhicule de couleur grise d’origine douteuse. D’après les enquêtes, ils auraient emporté un autre véhicule à Buea, lequel se trouverait à Ebolowa, a renseigné l’autorité policière. Les quatre hommes vont à présent répondre de leurs actes devant la justice, tandis que l’opération tamis va se poursuivre dans les lieux criminogènes.

Cameroun : des agresseurs aux arrêts à Yaoundé

Ils dépouillaient les passagers dans un taxi

Six hommes sont gardés à vue à la direction régionale de la Police judiciaire pour le Centre (Yaoundé) depuis le 23 avril dernier. Le gang a été appréhendé après de nombreuses plaintes d’usagers agressés dans un taxi.

Le procédé des malfrats était tout simple. Tous les jours, à 18h, Roméo Sampabot, 34 ans, allait chercher le taxi qu’il exploitait. Il choisissait alors trois de ses complices pour opérer. Les femmes étaient leurs cibles privilégiées. Ils les dépouillaient d’argent, de bijoux, de téléphones, entre autres. Après leur sale besogne, ils abandonnaient leurs victimes au bord du lac municipal de Yaoundé. Lorsqu’il était 22h, Roméo Sampabot allait rendre les clés du taxi et versait la somme de 25.000 francs Cfa à son propriétaire à titre de recette journalière.

Selon leur première exploitation, chaque soir, les malfrats récoltaient un butin compris entre 90.000 et 150.000 francs Cfa, en dehors des objets de valeur qu’ils arrachaient à leurs victimes. Ceux-ci prenaient la peine, à chaque fois, de changer la plaque d’immatriculation du véhicule.

Roméo Sampabot, présenté comme le chef de gang, a déjà été accusé pour des faits similaires en 2015. A l’époque, il avait été déféré au parquet, puis libéré sans que personne ne puisse expliquer les raisons de sa libération. Lors de son interrogatoire, celui-ci a révélé avoir de « bonnes relations avec certains magistrats du tribunal de première instance de Yaoundé », relaie le quotidien Le Jour de ce 03 mai.

Ses cinq complices de Roméo Sampabot sont les nommés Daniel Nkpwang (30 ans), Jean-Jacques Enkogolo (41 ans), Etienne Atangana (37 ans) et Martin Enyegue (31 ans).

Insécurité: trois malfrats neutralisés à Yaoundé

Spécialisés dans le vol à bord d’un taxi, ils ont été interpellés par des éléments de la police judiciaire sous la conduite du commissaire de police principal Baba Nguida Amadou

Trois malfrats viennent d’être interpellés par des éléments de la police judiciaire à Yaoundé sous la conduite du commissaire de police principal Baba Nguida Amadou. Ce dernier explique que le mode opératoire des présumés malfrats était précis : le vol à bord d’un taxi.

Entre 20h du soir et 06h du matin, les trois présumés bandits opéraient à bord d’un véhicule de marque Toyota Corolla trois fois par semaine. A l’aide des poignards, ils détournaient l’itinéraire de leurs victimes, qui étaient pour la plupart des femmes. Ensuite, ils éteignaient le plafonnier du véhicule, se dirigeaient vers un coin sombre et dépouillaient leur victime (tous les objets de valeur : sac à main, téléphones portable, argent, etc.) avant de l’abandonner sur place.

Dans leur course, les trois supposés malfrats ont été stoppés par une plainte déposée par une de leurs victimes le 03 août dernier. Au cours de l’enquête, un suspect a été identifié par des policiers au quartier Essos à Yaoundé, la capitale camerounaise.

C’est alors qu’une chasse à l’homme va s’ouvrir et aboutir à l’arrestation d’un certain André Jules Tsala, repris de justice. Lors de son exploitation, ce dernier finit par avouer qu’il est le chef de gang et dénonce ses deux complices. La bande va aussitôt être placée en garde à vue, en attendant d’être présentée au procureur de la République dans les prochains jours.

Constitué il y’a environ un an, ce gang faisait en moyenne quinze victimes par sortie. Les éléments de la police précisent qu’au moins une trentaine de plaintes avec le même mode opératoire ont été enregistrées dans la seule ville de Yaoundé.


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Douala: un moto taximan fusillé par des malfrats

Le nommé Donald a été retrouvé mort, lundi 21 mars 2016, derrière le Lycée du quartier Brazzaville

Agée de 34 ans et conducteur de moto taxi, Donald a été retrouvé mort derrière le Lycée de Brazzaville à Douala. D’après le journal des faits de société du poste national, ce dernier a été atteint par balle alors qu’il tentait d’échapper à trois malfaiteurs armés.

La victime était à bord de sa moto avec une jeune dame qu’il conduisait dès lors qu’il se fait interpeller par un groupe d’hommes armées qui lui ont intimé l’ordre de s’immobiliser. Face à son refus, ils l’ont pourchassé et rattrapé à Brazzaville où ils l’ont atteint par balle à bout portant.

Sa moto a été emportée ainsi que ses téléphones et celui de sa passagère qui elle, a eu la vie sauve. Ce sont les éléments du commissariat du 8e arrondissement qui ont déposé son corps à la morgue de l’hôpital du district de Nylon. Les enquêtes sont actuellement ouvertes par les éléments de la police judiciaire du Littoral.


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Prises d’otages: des villages se vident au Cameroun

Des centaines de personnes ont abandonné leurs villages dans la région de l’Adamaoua au Nord du pays à cause de la multiplication des prises d’otages attribués à de redoutables malfrats

Des centaines de personnes ont abandonné leurs villages dans la région de l’Adamaoua au Nord du Cameroun à cause de la multiplication des prises d’otages attribués à de redoutables malfrats appelés « les coupeurs de routes » a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Selon des sources sécuritaires, sept personnes ont été enlevées depuis le début de cette année et emmenées vers des destinations inconnues.

Leurs ravisseurs exigeraient d’importantes sommes d’argent pour les libérer, d’autant que parmi les personnes enlevées, il y a un proche parent d’un richissime industriel installé dans la ville de Ngaoundéré, la capitale régionale de l’Adamaoua.

Une situation qui pousse des habitants à quitter leurs villages, c’est le cas de la localité de Nyambaka dans le département de Mayo-Banyo, où plusieurs personnes ont fui leurs domiciles, victimes des attaques des « bandes armées », qui sèment la terreur et la désolation.

« J’ai décidé de fuir mon village parce que nous étions régulièrement menacé par des malfrats. Non seulement ils pillent nos maisons, nos plantations et notre bétail, mais en plus, ils procèdent aux enlèvements des riverains pour ensuite exiger des fortes sommes d’argent comme rançon », s’est indigné Bouba Ngniman de la localité de Bankim.

D’après des témoignages, 76 personnes ont été enlevées ces six derniers mois dans la région de l’Adamaoua, frontalière de la Centrafrique et du Nigeria.

Contrairement à la région de l’Extrême-nord en butte aux incursions de la secte terroriste nigériane Boko Haram à l’origine des prises d’otages, des rapts opérés dans la région de l’Adamaoua sont attribués aux bandits de grand chemin, les « coupeurs de routes ».

Les autorités qui sont au « courant de ce phénomène » ont annoncé l’intensification des contrôles, bien que convaincues que « certains de ces actes sont criminels sont commis avec la bénédiction des riverains ».

Village de l’Adamaoua au Cameroun.
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Braquage chez un ministre camerounais: une dizaine de malfrats aux arrêts

La gendarmerie a mis la main sur ceux qui avaient braqué et volé, en avril dernier, 30 millions de F chez un membre du gouvernement à Yaoundé, annonce mardi la radio nationale

La compagnie de gendarmerie de Yaoundé II a procédé ces dernières heures à l’arrestation de onze présumés malfrats, présentés comme les auteurs du braquage perpétré le 21 avril 2015 chez un ministre de la République du Cameroun, dont l’identité n’a pas été dévoilée.

Au cours de ce cambriolage orchestré chez ce membre du gouvernement à Yaoundé, les malfaiteurs avaient emporté 30 millions et une mallette remplie de bijoux.

«Le 21 avril passé, 8 braqueurs ont fait irruption dans le domicile d’une haute personnalité de ce pays. Nous avons organisé une intervention. Les braqueurs avaient passé 5 portes, pillé systématiquement la chambre principale et un bureau du responsable», a raconté, à la radio nationale, mardi 24 novembre 2015 à 17 heures, le capitaine Berthelot Jima.

Sept mois, c’est le temps qu’ont duré les investigations menées par la gendarmerie à Yaoundé et Douala. La première à avoir été interpellée c’est une jeune fille qui va ensuite coopérer et conduire les hommes chargés de l’enquête chez le nommé Ayissi. Celui-ci va leur donner la liste de tous ceux qui ont pris part à ce braquage.


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Les domiciles de nos Excellences sont de véritables coffres forts

Par The Spark

Le taux de bancarisation au Cameroun est de 13%. Signe que les compatriotes de S.E.M. Paul Biya ne déposent pas beaucoup d’argent à la banque.

C’est dire qu’une bonne partie de la masse monétaire en circulation est purement et simplement thésaurisée. On croirait la pratique normale dans une économie dominée par le secteur informel et dont le financement repose en grande partie sur les tontines. Ce qui est du reste très vrai. Mais on devrait tout aussi imaginer au moins que ceux qui pilotent la partie visible de cette économie eux, au moins, tournent le dos à cette pratique.

Que non! Au contraire, c’est dans les maisons des nantis et même de la jet set que l’argent est stocké en masse. On en veut pour preuve tout cet argent que les bandits ramassent à la pelle dans les domiciles des Ministres, des hauts fonctionnaires et des hommes politiques.

Hier encore, ces malfrats ont rendu visite au Ministre de la Santé et le bilan de leur séjour est lourd au plan financier. Des dizaines de millions de Fcfa emportés? Et il s’agit là d’un second passage dans ce qui peut être considéré comme une caverne d’Ali BABA. La première fois c’est la bonne et un autre domestique qui ont fait main-basse sur plus de 300 Millions de Fcfa dévalués. Dire que le Minsanté n’est pas seul dans cette galère.

Son collègue des transports a aussi été frappé. Plus de 90 millions envolés. Avant eux c’est un ancien Minfi devenu quelque chose au Sénat que les renégats ont dépouillé; tandis que certains de leurs collègues rendaient visite au Directeur des impôts d’alors qui lui aussi a perdu selon des sources, pas moins de 75 Millions. Jack Bauer en a aussi fait les frais, c’est donc dire qu’au Cameroun les bandits n’ont pas besoin de casser des banques pour s’enrichir. C’est plus dur et surtout trop risqué. Il suffit pour eux de visiter le domicile d’un Ndjimtété pour ramasser le pactole.

André Mama Fouda, le ministre de la Santé publique
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Cameroun: Une agence Express Union braquée à Yaoundé

Des malfrats ont fait irruption dans l’agence de Nsam. Bilan, plus d’un million emportés et un policier blessé

L’incident s’est produit le 2 avril 2009 à l’agence Express Union au quartier Nsam. D’après des informations recueillies après le drame, quatre personnes armées jusqu’aux dents ont fait irruption dans cette agence. Il était neuf heures du matin. Un des brigands est d’abord entré dans l’agence. Quelques minutes plus tard, ses trois camarades l’ont suivi. Les quatre malfrats ont retiré leur arme, tiré des balles en l’air. Ce qui a neutralisé toutes les personnes présentes, ainsi que les policiers en poste qui n’étaient malheureusement pas armés. Tout le monde s’est couché. Trois des agresseurs sont entrés tandis que le quatrième montait la garde dehors. D’après le chef d’agence, ils cherchaient le coffre fort. Mais heureusement, quelqu’un a déclenché l’alarme. Pris de peur, ils se sont dirigés vers les caissières et leur a demandé de verser l’argent dans leur sacs, poursuit-il.

Les malfrats ont donc dévalisé tous ce que renfermaient les caisses: ils ont emportés toutes les liquidités contenues dans les deux caisses. Nous ne pouvons être plus précis parce que nous faisons encore les états. Mais la somme est supérieure à un million de francs, précise le chef d’agence. Bien qu’on ignore le montant exact, un personnel de l’agence Express Union a néanmoins laissé entendre que le butin emporté pourrait s’élever à près de 40 millions de Fcfa.

Pendant que les malfrats opéraient à l’intérieur, l’un des policiers présents sur les lieux essayait de récupérer son arme au malfrat qui était resté dehors pour contrôler. Une arme que celui-ci avait arrachée quelques minutes plus tôt. Mais finalement, le malfrat en colère va ouvrir le feu sur son bras droit.
Les cris de l’alarme vont faire fuir les malfrats qui vont emprunter les broussailles pour s’échapper. Les fouilles engagées par le Groupement spécial d’opération (Gso) et la brigade de gendarmerie d’Efoulan arrivés quelques temps après le départ des braqueurs, seront vaines. Pendant ce temps, le policier blessé a été amené d’urgence à l’hôpital d’Efoulan pour des soins.

Ce braquage vient compléter la liste des forfaits perpétrés ces derniers temps au Cameroun. Et les populations espèrent que cette insécurité qui va grandissante dans les villes va diminuer. Et que la police va se mettre activement dans la lutte contre le grand banditisme surtout qu’elle a reçu tout récemment, des équipements de la part du gouvernement français.


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Cameroun: Quatre violeurs arrêtés à Yaoundé!

Âgés entre 23 et 24 ans, ces malfrats ont reconnu avoir violé madame Engoulou

Fin de parcours pour Miampel Doumo Laurentin alias Papy, Chounong Lyonel alias Zizou, Mefoug Ulrich Giraldin alias Wess, et Abouna Ndjalla Pierre Célestin alias Satan. Les quatre hommes âgés entre 22 et 23 ans s’étaient spécialisés dans les agressions et les viols. Les éléments du commissariat du 4ème arrondissement au quartier Ekounou vont mettre fin à leur périple après qu’ils soient passés aux aveux pour le forfait commis sur Mme Engoulou.

Le film de l’histoire se déroule dans la nuit du 22 au 23 février 2009. Mme Engoulou, âgée de 37 ans est agressée et violée alors qu’elle se trouvait non loin du domicile de sa copine à l’avenue Germaine au quartier Essos à Yaoundé. Il était environ une heure du matin, quand cette dame qui est venu passer ses congés au Cameroun, s’est rendue au domicile de son amie pour une dernière soirée festive avant son départ le lendemain pour la France où elle vit à Saint Julia. D’après les dire du commissaire du 14ème arrondissement, Yaya Mahonde, c’est en entrant dans son véhicule après avoir absenté sa copine qu’elle va se retrouver encerclée de toutes parts par trois motards. Ces derniers l’ont obligé à descendre du véhicule, et elle a obéit. Les malfrats se sont donc emparés de son sac qui contenait une somme de 100 000 Fcfa, deux billets d’avion, trois passeports, une carte bancaire, deux téléphones portables, sa carte nationale d’identité et tous ses bijoux. Ses bourreaux ont pris tous ce butin. Apparemment insatisfaits, ils vont la violer sous la menace d’une arme blanche. Chacun des malfrats est passé à son tour pendant une heure de temps. Mme Engoulou n’avait plus que ses yeux pour pleurer.

Elle est rentrée chez sa mère au quartier Ekounou où elle a porté plainte le lendemain contre inconnue. Dès cet instant, une enquête a été ouverte. Suite à des fouilles sur les lieux du forfait, les policiers ont retrouvé le sac de la jeune dame. A part les deux téléphones portables, les bijoux et l’argent, le sac contenait encore toutes ses pièces d’identité. C’est finalement grâce à un chauffeur de taxi, frère de l’un des malfrats que les policiers vont arrêter les hors la loi, dénoncés par l’un des leurs. Lors d’une perquisition au domicile de l’un des malfrats sis au quartier Mimboman plus précisément au lieu dit Chapelle Mimboman, les éléments de la police vont retrouver des bijoux volés et les armes blanches, preuve de leur culpabilité.

Yaoundé
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