Nouvelles Technologies: L’université de Soa a ses Community Manager

Ils ont reçu leurs documents de certification à la capacité à gérer les médias sociaux, mais le défi du Community Management devra être mieux abordé

Des responsables de l’université de Yaoundé II située dans la localité de Soa à 25 kilomètres de la capitale camerounaise se sont vus remettre des diplômes sanctionnant la fin de deux séries de formations visant à faire des managers de réseaux sociaux comme facebook, Twitter ou encore Youtube pour le compte de cette institution, a-t-on appris le 21 juin 2013 à l’occasion d’une cérémonie organisée à cet effet. La cérémonie officielle de remise de document clôturait deux moments de formation sur le sujet, avec une première phase qui s’est tenue en janvier 2013 et la deuxième qui s’est achevée le 13 juin et a concerné les enseignants. Dans l’esprit des initiateurs de ce projet, le but recherché est de démocratiser les relations au sein de l’université en permettant un meilleur accès des uns aux autres, mais aussi permettre à la communauté de cette université de vivre dans la transparence. Ce projet est destiné aux étudiants. Pour améliorer ses chances de succès, il nous a semblé important d’associer l’administration et les enseignant qui sont partie prenante dans la gestion des aspects pris en compte par le projet, c’est la raison pour laquelle la formation a concernée es deux catégories, a expliqué Guy Tsala Ndzomo un des vices recteurs de l’institution coordonnateur du projet. Le projet de Community management au sein de l’université de Soa qui s’appelle « For Students With Students » est né de la volonté par le besoin de concilier le nombre croissant des étudiants et le besoin corolaire de remplir le service d’information général sur les activités de l’université. Un des impacts attendus du projet est celui d’optimiser la relation entre les étudiants et l’administration universitaire.

Un tel projet n’est viable que s’il prend en compte l’ensemble des acteurs de l’université, que si l’on s’assure leur adhésion et leur participation. C’est dans cette optique que des enquêtes ont été lancées dans le but de déterminer d’une part le média social le plus utilisé par les étudiants et d’autre part pour améliorer le site internet de notre université a expliqué Oumarou Bouba, le recteur de cette université. Le projet débute tout doucement, la page Facebook de l’université ne possédant qu’un peu plus de 415 affiliés. Les gros défis restent à venir. Alimenter et organiser le Community Management, un métier qui se développe chaque jour et qui est opéré par de grands groupes spécialisés. Le projet a bénéficié de l’appui de la coopération allemande au développement, et l’appui technique d’une experte turque en gestion des réseaux sociaux. Pour les étudiants les avis sont mitigés. Je trouve que c’est une bonne idée c’est vraiment difficile de devoir parcourir les longues allées de l’université pour avoir parfois une petite information. Avec cette ouverture sur le Community management et un site web plus dynamique, je crois que ce sera plus facile pour nous, affirme Eric Serges S étudiant en économie à Soa. Pour d’autre il y a une petit réserve. Vous savez c’est bien tout ceci, mais déjà il faut que le Community manager soit vraiment efficace, parce qu’il y a des gens qui sortent des zones où il n’y a pas l’internet et plusieurs personnes même en ville ne connaissent pas ce qu’on appelle facebook donc je crois qu’il ya un défi à surmonter. A côté de cela l’internet reste cher et trop lent, donc inaccessible pour plusieurs personne, le projet devra en tenir compte aussi. Je pense qu’il faut aller plus loin en ouvrant une grande salle multimédia qui remplacera les départements des différentes filières et où il y aura u accompagnement des étudiants, explique pour sa part Mathurin Fotso, expert en projet TIC

Les Community Manager de l’UYII-Soa
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Fin d’année: Les entreprises camerounaises innovent

Certaines d’entre elles ont présenté leurs nouveaux produits ou services à l’occasion de la soirée réseautage Mountain Communication du 22 novembre

Mountain communication a rendu public le bilan de la soirée réseautage du 22 novembre 2011. « Si le but premier de l’entreprise est la vente, les relations qu’elle entretient avec son entourage n’en demeure pas moins importante, face à la mondialisation et l’ouverture des marchés. En vue d’être compétitif, la maitrise de son circuit d’échange tant en amont (avec ces fournisseurs) qu’en aval (avec ses clients) s’avère vital. La soirée du mardi du 22 novembre, parmi tant d’autres, s’est attelé à travers ses formations, ses présentations (des membres et partenaires) dont les résultats effectifs sont : les échanges (d’idées, d’expériences et de contact) entre les différents participants, pouvant aboutir à de grandes relations d’affaires et synergiques, à résoudre ces problèmes d’écoute et de proximité » peut on lire dans le bilan. La soirée a débuté sur la tradition formation sur le thème « la question qui fait vendre et comment la poser à vos clients ? » Une séance au cours de laquelle les participants ont pu avoir des cas concret d’attitude face à une situation de vente. La soirée s’est poursuivie avec la présentation des entreprises partenaires. Ramez Folifack (Brand manager) et Jean Michel Ngassa (Event manager spirit) ont présenté le lancement du nouveau concept « Event party  » dont le but est d’accompagner les entreprises et les particuliers dans la gestion de leurs évènements en supportant les coûts de la logistique selon les achats effectués par ces derniers. Pour sa part, Lacina Kone, Directeur Marketing de DHL a présenté les avantages que bénéficient les clients lors de l’envoi de leurs colis (rapidité, crédibilité, sécurité). Il a aussi apporté des arguments et des réponses au sujet de la fixation trop élevée des prix de DHL. En plus d’être une messagerie express, DHL joue le rôle de transitaire afin de permettre à ses clients de dédouaner leurs colis.

Autre présentation, celle de la société générale des banques au Cameroun, avec le lancement du crédit spécial fêtes de fin d’année par la SGBC. Le but, préparer les fêtes de fin d’année et permettre aux uns et aux autres d’acquérir des biens leur permettant de commencer la nouvelle année en beauté. La SGBC, à travers Madame Dell Nsangou et Madame Kouombe Alima, a présenté le Crédit Spécial fin d’année. Ce crédit octroyé jusqu’au 31 janvier 2012 s’offre à tous les clients titulaires d’un compte chèque ou à tout prospect, à condition d’ouvrir un compte chèque. L’entreprise ELBING à travers sa directrice générale Elysée Deumany Bogning, a présenté son savoir faire aux invités présents. Exerçant dans le secteur communicationnel, elle se démarque avec 8 années d’expérience et se spécialise dans les domaines tels que la broderie industrielle, la sérigraphie, les impressions sur support de communication, tampographie, la fabrication des agendas et bien d’autres. La dernière présentation entreprise a été celle d’INMOUV. Un magazine dont la ligne éditoriale est de dépeindre le paysage culturel et événementiel du Cameroun. À travers un brin d’humour elle offre à ses lecteurs une occasion de se détendre tout en s’informant au sujet des dates des derniers événements. Mensuel gratuit distribuée à près de 10 000 exemplaires, le concept de Madame Doris Tchatchoua est appliqué aujourd’hui à la radio Nostalgie (96 FM). Tous les vendredis de 18h à 20h, aux présentations d’entreprises, s’est ajouté celles des individus. Cadres et entrepreneurs ont pu se présenter en l’occurrence Walters Ngoh (Directeur Général de CCC PLC), Joël Constant Tchoegnia (Directeur Commercial de JAAYM MA’CAO).


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Yves-Lionel Ngounou est un General Manager des temps modernes

«Je n’ai pas la vision du boss avec le gros ventre»

A son bureau, il est bien présent et rempli quelques dossiers de comptabilité. Cinq minutes d’attente, juste le temps que je termine s’il vous plait, puis je suis à vous, lance-t-il au journaliste. Au fait c’est pour éviter toute embrouille, nous l’avons compris. En réalité il n’est pas comptable, mais j’apporte de temps en temps un soutien à mes collaborateurs ceux-ci savent de lui qu’il est «comme ça!». Ordonné, mais surtout «perfectionniste». Normal, et il le justifie, soit vous faites bien ce que vous avez à faire, soit vous ne le faites pas. C’est un principe qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui.

Sans protocole
Yves-Lionel Ngounou, General Manager; C’est ce qui est inscrit sur le bout de carton qu’il remet à tous ceux qui lui rendent visite ou qu’il rencontre. Son bureau est ouvert à tous et d’ailleurs vous avez pu constater qu’il n’y a même pas de porte. Difficile à croire, mais c’est vrai. Un bureau sans porte pour être proche de mes collaborateurs, ne pas faire de barrière. En fait comme l’indique sa carte de visite, c’est lui le boss au Cameroun de UPS, une société prestataire de service express. Il occupe le poste depuis cinq ans, depuis février 2005 l’année de son retour au pays après neuf ans passées au Etats-Unis. C’est là qu’il a obtenu son master en finance, Bac plus quatre comme on dit au pays, au Saint Joseph’s University de Philadelphie. Son diplôme le témoigne dès que vous franchissez l’entrée de son bureau. Cadré 50/70 centimètres, il est posé sur une table, à côté d’une photo de celui qu’il présente comme étant son modèle, Paul Thuinjang. C’est mon oncle. Dans les affaires il a toujours été très influent dans mon développement et continue de m’orienter, de me donner des conseils etc.

Après son master, Yves-Lionel travaille au département finance de Data Tech Systems aux Etats-Unis, pendant trois ans et pendant ce temps j’observe comment les choses se passent, le management. Après quoi et contre la volonté de son père, un homme d’affaires installé à Yaoundé, il décide de rentrer au pays. Au départ, il avait du mal à l’accepter, mais avec le temps il l’a compris. 1er mars 2005, juste deux semaines après mon retour, il débute en qualité de Directeur Général de UPS Cameroun, c’est vrai que quand je venais, je savais déjà ce pourquoi je venais déclare t-il, avec son air serein qui le caractérise. Depuis lors, il gère sans protocole vingt trois personnes à travers les quatre agences qui existent actuellement au Cameroun, soit deux à Yaoundé, une à Douala et une à Buéa. Le nécessaire pour assurer parfaitement la couverture nationale rassure t-il.

Sa vision de l’entreprise au Cameroun
Le potentiel est là, mais il y a encore beaucoup de choses à faire. Nous sommes quand même sur la bonne voie affirme t-il, confiant quand à l’avenir de son pays. Et quand on lui demande le rapport entre la finance et le poste qu’il occupe, facile! Le business ce sont les chiffres. Aujourd’hui dans le monde des affaires, ce fils de Bangangté dans l’ouest du Cameroun est né et a grandi au quartier Bastos à Yaoundé. Il avait toujours rêvé de devenir architecte mais c’était sans compter que les gènes de la maman assistante de direction pouvaient lui être transmis. A Yaoundé, ce passionné de Basket Ball passe une enfance heureuse et stable dans une famille moyenne, une famille qui lui donnera l’occasion de suivre ses études universitaires à l’étranger après le secondaire passé entre le Lycée Leclerc et celui de Nkoléton. Mais sa position reste claire, partir à l’étranger et revenir travailler au pays serait l’idéal. Il faut que les jeunes soient patients, c’est déjà une vertu. C’est vrai qu’ici il y a plus de demandes que d’offres, mais ce n’est pas là-bas que les choses sont faciles. Ceux qui pensent que tout s’arrangera une fois à l’étranger se trompent énormément déclare t-il à titre de conseils à mes amis jeunes comme moi. Au fait, il n’a que 33 ans. A cet âge, Yves-Lionel Ngounou est bien heureux dans son mariage qu’il a consenti en 2009 avec une camerounaise faut-il le préciser et nourrit de grandes ambitions; Fonder une famille stable, développer la structure dont il a la charge et surtout assurer des lendemains meilleurs pour mes employés, qui sont mes amis car vous n’avez pas besoin de rappeler que vous êtes le boss. Parole du très humble General Manager qui se voit mal dans la posture de plusieurs autres D.G avec le gros ventre.

Yves-Lionel Ngounou
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Basket Ball
C’est sa passion. Elle occupe une place de choix dans sa vie et constitue d’ailleurs l’une de mes forces. Cela me permet de cultiver mon esprit sportif et de compétitivité. Du haut de ses 2,01 mètres pour 96 kg, Yves-Lionel participe actuellement au championnat régional de Basket Ball du littoral avec mon équipe, le No Name Basket Ball, troisième au classement à l’heure actuelle sur huit équipes. Il a également joué au sein de l’équipe nationale de cette discipline et participé à plusieurs évènements dont les derniers jeux africains de Basket Ball. Cet homme dont l’humilité est la plus grande qualité et le perfectionnisme le défaut majeur, bosse tous les jours tout en essayant d’être logique dans ma façon de voir les choses et surtout pour transmettre ce que j’ai appris ailleurs à mes frères qui en ont besoin au pays. Salutation amicale et invitation à venir regarder son match de demi-finale de la coupe régionale de Basket Ball, rendez-vous est pris. Pour l’occasion il sera face à l’un de ses employés, qui parfois confond terrain de jeux et bureau avant que je ne lui rappelle qu’on n’est pas au boulot. Quel D.G!

Yves-Lionel Ngounou
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Géneviève Yossa, une camerounaise manager d’entreprise à Paris!

A la tête de YG Publishing, elle a tourné la page des années Gideppe et du magazine Divas. Interview exclusive!

Vous êtes journaliste, éditrice, manager. Comment vous définissez vous?
Je me définis avant tout comme une rédactrice, manager de la société YG Publishing; créateur de contenu éditorial et éditeur d’ouvrage pratique. Nous réalisons à destination de la presse écrite des cahiers, guides, suppléments portant sur la mode, la beauté, l’art de vivre, le fooding, l’évasion, etc. Nous rédigeons pour les entreprises privés ou institutionnelles leurs magazines ou journaux internes, rapports d’activité et concevons leur dossier de communication écrite, iconographie et audiovisuelle ainsi que des agendas personnalisés.

Le Mensuel Divas vous a révélé au public. Mais avant vous avez eu des expériences dans le domaine des médias?
Dès la fin de mes études Dess en droit des affaires, maitrise en marketing et de communication, je suis entrée au groupe GIDEPPE – éditeur Jeune Afrique Economie, Marchés Nouveaux. Avec ma spécialisation en gestion financière internationale, j’ai commencé à écrire sur la macroéconomie, les entrepreneurs, les banques et parallèlement j’organisais l’élection du banquier africain de l’année (1995-2001). Au fil du temps, j’ai développé le guide des pays émergents: Marché Nouveaux, la branche édition et les titres Sport International, Economia et Divas.

Racontez nous l’expérience Divas. Comment est né et a évolué le projet ?
A l’anniversaire des 10 ans du groupe, des femmes nous disaient mais on n’a pas droit d’avoir un magazine pour nous? Et là l’idée d’un magazine féminin a ressurgi. Divas est née en 1999 mais le désir de rendre hommage aux femmes a germé dans ma tête dès 1994. Après la dévaluation du Franc cfa étant stagiaire à La BEAC – banque des Etats d’Afrique Centrale, je voyais des femmes bosser comme des abeilles la journée et le soir elles étaient fraiches et pimpantes. Pour moi elles incarnaient des amazones des temps modernes: des vraies Divas! D’où le désir à travers un féminin de rendre hommage à toutes ses femmes africaines d’origine où de la diaspora. Après la conception du magazine, j’ai fait appel à Marie Jeanne Serbin (rédactrice en chef Brune) pour participer à cette belle aventure. Enfin, nous avions un magazine qui nous ressemblait et qui nous rassemblait.

Pensez-vous relancer un jour Divas ?
Non

Pourquoi ?
Premièrement, je n’ai pas l’autonomie financière pour le relancer! Deuxièmement, Divas fait partie de mon passé. Ma grand-mère me disait: Quand tu prends un chemin, ne regardes pas en arrière. Il faut guetter de temps à temps pour voir si les ennemis ne rôdent pas, mais continue ta route en savourant le présent et en songeant à l’avenir. Pour l’heure je préfère créer des magazines pour mes clients ou des espaces d’information ciblés comme www.gennybeaute.com à destination des jeunes soucieux de leur bien être.

Généviève Yossa
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Quelles sont vos rapports avec Blaise Pascal Talla?
C’est le premier africain subsaharien à avoir développé un vrai groupe de presse en France. C’est quelqu’un que j’admire et avec qui je garde des relations cordiales malgré tout…

Et avec Marie Jeanne Serbin?
Malheureusement, nous ne nous voyons plus beaucoup car Marie Jeanne habite en Province et ce n’est pas aisé d’ajuster nos plannings.

Aujourd’hui, vous êtes à la tête d’une entreprise. Nouvelle expérience professionnelle?
Ce n’est pas une expérience nouvelle car je continue à vivre ma passion pour l’information et la communication. Dès mon retour des Etats Unis en 2004, j’ai tenté de ressortir un nouveau titre mais le Groupe Prisma à qui j’avais soumis le projet l’avait jugé trop avant gardiste. La Directrice éditoriale m’a proposé de faire des cahiers pour leur Hors Série Femme Actuelle, ainsi que Monsieur De Breteuil pour Amina Beauté..etc. Tout en continuant à fournir des cahiers prêts à imprimer pour les magazines et de rédiger des journaux internes de quelques clients de renom, nous poursuivons notre aventure; nous venons de rééditer Le livre de la beauté noire du Dr Khadi Sy Bizet, et nous avons en cours la préparation un ouvrage sur la philosophie du succès.

Et le Cameroun, vous y retournez souvent ?
Souvent c’est un grand mot. Ma mère s’y est réinstallée après le Tchad, Sénégal, Nice, Guinée Equatoriale. Nous lui avons rendu visite en décembre 2008 comme des vraies touristes. En deux semaines nous avons sillonnées Douala, l’Ouest et Yaoundé. Lors de mon passage dans ce pays surnommé à juste titre l’Afrique en miniature, j’ai été choquée par l’état d’esprit des habitants. Tout devient mercantile! Et surtout on a impression que les gens sont devenus des fantômes qui errent sans but et sans âme.

Gennybeaute.com
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Femme de tête ou femme enfant?
Je suis femme enfant avec mon chéri mais femme de tête dans mon travail. Je pense que beaucoup de femmes cultivent cette ambigüité!

Quel est votre livre de chevet?
Je dévore en ce moment le livre de Marek Halter « la Reine de Saba ». J’adore l’écriture de ce romancier qui conte à merveille les femmes de la bible de l’ancien testament au nouveau. La Bible et le Prophète de Khalil Gibran sont mes incontournables.

Quelle musique écoutez-vous le plus en ce moment?
J’écoute en boucle les chansons de Seal. J’apprécie son album studio « Soul » principalement composé de reprises ! Sur chaque titre je me remémore les bons souvenirs familiaux, amicaux, amoureux..

Si on veut vous faire plaisir, on vous sert quoi à manger?
On me sert des courges farcies comme le chef du restaurant « Moussa l’Africain » situé Porte de la Villette. Ensuite comme plat principal, le poisson braisé avec des légumes ou salades vertes ravivent mes papilles.

Je voudrais terminer par une question semble pertinente du fait de vos expériences. Est-ce que ce n’est pas difficile d’être femme, noire et journaliste ici en France ?

C’est difficile d’être femme tout simplement ! Travailler en journée, se soucier de ses enfants, de son mari, penser à l’avenir de la terre. Avouez que c’est fatiguant! Plus encore si vous uvrez dans le domaine médiatique. C’est un univers impitoyable, et les clichés perdurent. Comme dans la plupart des domaines, on fait plus facilement confiance aux hommes même si la femme est: meilleure gestionnaire, plus tolérante et plus prévoyante. Etre noire est un défi perpétuel. Nous, les noirs de France nous attendons de la République, respect, égalité, fraternité, or nous devons faire valoir nos apports culturels et nous impliquer davantage dans le développement du pays d’accueil ou d’adoption. Nous restons anthropologiquement des nomades et pour se faire respecter et se faire entendre, il est grand temps que nous les femmes noires de France, nous constituions un réseau solide à l’instar du CRAN.

« Le livre de la beauté noire »
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