21 février 2014 -21 février 2015: Remember Charles Ateba Eyene

Par Marcel Tchangue, Mouvement de février 2008 au Cameroun

Charles Ateba Eyene de son vivant avait pu se forger une personnalité suffisamment influente au Cameroun. Ecrivain engagé, ce natif de Bikoka dans la région du Sud demeure, même mort, un compatriote qui savait ce qu’il faisait et n’hésitait pas un seul instant à dénoncer les abus au sein de la société qui l’a fabriqué

Aussi, bien que militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (parti au pouvoir), Ateba Eyene ne manquait pas souvent l’occasion de critiquer certaines décisions prises au sein de celui-ci. Toutes choses qui avait fait de lui de nombreux ennemis au sein de ce parti politique

Son courage, son énergie, sa vitalité et son goût pour la lecture avaient fait de lui l’un des personnages les plus prolifiques au Cameroun.

Il était pour plusieurs jeunes un modèle. Mais il s’en est allé, alors qu’il était encore jeune tout en laissant derrière lui une uvre, un combat, le désir d’un idéal qui le rendra atemporel

Charles est parti très jeune, mais il a d’une manière ou d’une autre imprimé sa marque en ce monde.

Quoi que nous regrettions son départ prématuré, nous avons néanmoins la ferme conviction qu’il n’a pas vécu pour rien. Il a choisi son combat et il l’a mené jusqu’au bout, avec la même détermination. Son uvre, son courage et son patriotisme resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Comme la plupart de nos Héros

D’autres visitent et revisitent sans s’en lasser, le jeune prolifique et inventif qu’il était .L´on retiendra de lui qu´il n’avait jamais sa langue dans la poche et ne cessait d´haranguer les nombreuses foules acquises à sa cause à chacune de ses sorties médiatiques.

Nous garderons aussi le souvenir de son combat pour le rayonnement de la société camerounaise.

Nous sommes convaincus que Charles Ateba Eyene qui a combattu toute sa vie pour l’émancipation intellectuelle et humaine du Cameroun et du continent africain et qui s’en est allé il ya de cela exactement un an, constituera de par ses uvres un exemple d’engagement, de volonté d’un monde meilleur à suivre par la jeunesse africaine éprise de démocratie et de liberté.

Nous sommes également sûrs que les combattants africains et camerounais pour la liberté et la dignité humaine garderont présente la mémoire de ce grand exemple de constance dans la lutte et de fidélité aux principes de la révolution démocratique.

Déjà un an, comme Charles Ateba Eyene tirait prématurément sa révérence… sans avoir eu le temps comme beaucoup d’autres jeunes morts avant lui de dire son dernier mot à nos décideurs gérontocrates qui, jusqu’ici ne veulent pas donner la chance aux jeunes de rêver

Une fois de plus, paix à son âme.


DR)/n

Disparition de Guerandi: le CODE reçu à l’Ambassade du Burkina Faso

Par le C.O.D.E.

Une délégation des membres du CODE (Collectif Démocratique et Patriotique des Camerounais de la Diaspora) a été reçue à leur demande le jeudi 23 octobre à l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles. L’objet de cette audience était de parler de vive voix avec frères Burkinabé de la disparition du Capitaine Guerandi Mbara.

La délégation du CODE était composée du Secrétaire National à l’Organisation Marcel Tchangue, du secrétaire général Simplice Kameni et du secrétaire à la Communication Roufaou Oumarou. Ils ont été reçus par Monsieur le Ministre Conseiller Dieudonné Kere du Service Politique et Madame Nebie du Service Consulaire.

Au cours de l’audience, les représentants du CODE ont eu des échanges très fructueux avec deux hauts responsables de l’Ambassade du Burkina auprès du Royaume de Belgique. Ils ont expliqué de vive voix aux frères Burkinabé la préoccupation de l’opinion publique camerounaise suite à la disparition du Dr. Guerandi Mbara ainsi que les actions politiques et diplomatiques entreprises pour faire la lumière sur cette disparition, sans oublier de préciser ce qu’ils espèrent de l’Etat Burkinabé.

Le Capitaine Guérandi Mbara était le seul survivant parmi les principaux auteurs du coup d’Etat manqué du 6 avril 1984 contre le Président camerounais Paul Biya. Après avoir échappé à la répression, il s’était réfugié au Burkina Faso où il vécut pendant plus de 28 ans, jusqu’à sa disparition début 2013.

Dans son édition n°2801 du 14 au 20 septembre 2014, le Journal Jeune Afrique, après des enquêtes journalistiques menées au Cameroun et en Europe apprend à l’opinion publique que l’e- membre des forces armées camerounaises et opposant en exil au Président Paul Biya a été enlevé le 25 janvier 2013 à Sofia en Bulgarie puis drogué et ramené de force au Cameroun, vers Douala notamment, pour être livré aux services spéciaux camerounais entre les localités de Puma et d’Édéa. Il aurait été par la suite sommairement exécuté et inhumé clandestinement.
Depuis la publication de cette information le CODE travaille méthodiquement au Cameroun et à l’étranger pour apporter la lumière sur le sort du Capitaine Guérandi et livrer à la Justice ceux qui seraient responsables de son enlèvement et de son assassinat.

Dans les semaines à venir le CODE, qui sera également reçu à la Commission et au Parlement Européen, mènera en collaboration avec ses partenaires locaux des actions et enquêtes sur le terrain dans les différents pays européens cités dans l’article de Jeune Afrique.

La Cellule de Communication du Code


CODE)/n

Hommages à Charles Ateba Eyene: la jeunesse reconnaissante.

Marcel Tchangue, Mouvement de février 2008

C’est avec consternation que le Mouvement de Février 2008 au Cameroun a appris avec un profond émoi la soudaine disparition du Dr Charles Ateba Eyene . Charles Ateba Eyene a toujours conservé l’esprit fraternel et bon vivant qui le caractérisait si bien. Le Mouvement de février 2008 exprime ses très sincères condoléances à ses proches et amis, s’associant à l’affliction bien pénible qu’est celle de la perte d’un être cher.

Que le peuple tout entier reçoive nos sincères condoléances et que les familles éplorées trouvent ici la marque de notre compassion.

Nous garderons, comme beaucoup, en mémoire la force de ses convictions citoyennes, le souvenir des nombreux combats qu’il a su mener et le plaisir des bons moments que nous avons tous passés à ses côtés.

Bien que se trouvant dans un bord politique que nous ne souhaitions pas, tout au long de sa vie, il a résolument milité en faveur de la vérité, de la démocratie et pour les valeurs essentielles de société, dont celles de la préservation de la famille.

Le courage qui était le sien à réclamer sans avoir froid aux yeux les valeurs de la nation telles que la bonne gouvernance, la justice et surtout la lutte pour l’impunité dont il avait fait son cheval de bataille restera à jamais dans nos c urs.

Charles Ateba Eyene a pu cultiver en nous le pouvoir du courage, les racines des combats et surtout la volonté et la détermination de ne jamais laisser tomber un combat pour les nobles causes.

Il s’est révélé à certains, par ses uvres littéraires, à d’autres par sa présence récurrente sur les plateaux de radios et télévisions.

D’autres visitent et revisitent sans s’en lasser, le jeune prolifique et inventif qu’il était .L´on retiendra de lui qu´il n’avait jamais sa langue dans la poche et ne cessait d´haranguer les nombreuses foules acquises à sa cause à chacune de ses sorties médiatiques.

Nous garderons aussi le souvenir de son combat pour le rayonnement de la société camerounaise.

Nous sommes convaincus que Charles Ateba Eyene qui a combattu toute sa vie pour l’émancipation intellectuelle et humaine du Cameroun et du continent africain et qui s’en est allé, constituera de part ses uvres un exemple d’engagement, de volonté d’un monde meilleur à suivre par la jeunesse africaine éprise de démocratie et de liberté.

Nous sommes également sûrs que les combattants africains et camerounais pour la liberté et la dignité humaine garderont présente la mémoire de ce grand exemple de constance dans la lutte et de fidélité aux principes de la révolution démocratique.

Charles Ateba Eyene tire prématurément sa révérence… sans avoir eu le temps comme beaucoup d’autres jeunes morts avant lui de dire son dernier mot à nos décideurs gérontocrates qui, jusqu’ici ne veulent pas donner la chance aux jeunes de rêver

Une fois de plus, paix à son âme.

Marcel Tchangue
facebook.com/tchangue.marcel)/n