Cameroun : le gouvernement recherche un prestataire pour la construction du port sec de Ngaoundéré

L’Appel d’offres national a été lancé par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Maître d’Ouvrage).

 

Le Maître ouvrage vient de lancer un appel d’offres pour la présélection des cabinets, devant, mener l’étude pour la réalisation des études Architecturales et Techniques de ce port. L’étude devrait permettre de proposer des solutions techniques appropriées d’aménagement et à évaluer les coûts de réalisation des travaux et de maîtrise d’œuvre.

« Le prestataire retenu sera tenu de réaliser pour une durée de douze mois, les études socio-économiques, environnementales, architecturales, assainissement, etc. Il devra aussi proposer des solutions techniques appropriées d’aménagement et évaluer les coûts de réalisation des travaux et la maîtrise d’œuvre, pour un coût prévisionnel des prestations de 1 352 414 250 FCFA TTC », précise l’appel d’offres.

Les retombées pour ce projet sont immenses car ce port permettra aux importateur tchadiens et centrafricains de dédouaner leurs marchandises directement à N’Gaoundéré, ce qui va leur éviter les tracasseries routières sur l’axe Douala-N’Gaoundéré. Ces opérations sans aucun doute réduiront le coût des marchandises du fait des économies sur la logistique. La création d’un port entraine automatiquement les emplois, les hôtels, les restaurants ; et autres activités génératrices de revenus.

Cameroun : la Douane fait appel au Conseil des chargeurs pour booster les recettes

Le directeur général des Douanes, Fongod Edwin Nuvaga, et celui du Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc), Auguste Mbappe Penda, ont signé, le 12 août à Douala, un protocole d’accord de collaboration.

Une entente qui va permettre d’améliorer la production des données statistiques relatives aux natures, quantités et volumes des marchandises en provenance et à destination du Cameroun ; sécuriser davantage les mouvements desdites marchandises etc.

« Ce protocole d’accord est utile et il a fallu du temps pour le mettre en place. Le dialogue était nécessaire, car nos destins sont liés. La Direction générale des Douanes veut mobiliser plus de recettes et maîtriser les flux. D’où il faut maîtriser tout le commerce extérieur, en amont et en aval. Le CNCC assure la défense des intérêts des importateurs et des exportateurs, en vue de développer le commerce extérieur », a expliqué le DG du CNCC.

Selon la Douane, ce protocole d’accord s’inscrit en effet, dans le cadre de la mise en œuvre de conventions et directives internationales, notamment en matière de gestion coordonnée des frontières et la mutualisation des données.

La convention arrive au moment où, en juillet dernier la Direction générale des Douanes (DG), a annoncé les recettes d’un montant provisoire comptabilisé de l’ordre de 76 milliards FCFA ; en hausse de 66,7 milliards  par rapport à l’objectif dudit mois.

 

Cameroun : Bolloré ouvre une base logistique d’une superficie de 24 000 m2 à Kribi

Cette plateforme a pour vocation de recevoir, stocker et livrer, des marchandises destinées aussi bien à l’import qu’à l’export.

Bolloré Transport & Logistics Cameroun a inauguré le Kribi Logistics Hub ce 8 juin 2022, une base logistique moderne d’une superficie totale de 24 000 m2. Située à proximité́ de Kribi Conteneurs Terminal (KCT), cette plateforme a pour vocation de recevoir, stocker et livrer, des marchandises destinées aussi bien à l’import qu’à l’export.

«Cette infrastructure logistique va renforcer les efforts des autorités camerounaises dans le développement des chaines de valeurs locales. Elle va également permettre de booster les capacités export du pays de l’hinterland pour les commodités. Dans un contexte international difficile, Kribi Logistics Hub est un point de connexion entre les flux maritimes et routiers au bénéfice des populations», a précisé Philippe Labonne, Président de Bolloré Africa Logistics.

Plus de 4 milliards de F CFA (soit près de 6 millions d’euros) ont été investis pour lancer la première phase du projet sur un budget total de 7 milliards de F CFA.

Connectée au port de Kribi via un axe routier long de 2,9 km, cette plateforme multimodale offre des services logistiques visant à accompagner la croissance économique des pays de la sous-région (Tchad, RCA, Congo, etc.).

 « Kribi Logistics Hub est un maillon essentiel de la chaîne logistique au service du développement de la nouvelle zone industrialo portuaire et de la sous-région. Grâce aux synergies existantes avec le Port de Kribi, la Douane et Kribi Conteneurs Terminal, nous serons ainsi en mesure de proposer à nos clients une excellente qualité de service tout en leur garantissant une parfaite maitrise des couts logistiques», a déclaré Serge AGNERO, Directeur Régional Golfe de Guinée, Bolloré Transport & Logistics.

Cameroun : le délégué régional du ministère du Commerce saisie une centaine de marchandises

Alain Romuald Ombede Nama, le délégué régional du ministre du Commerce du Centre a effectué des visites inopinées dans certains marchés de Yaoundé, le vendredi 04 mars.

Le gouvernement camerounais lutte contre l’inflation des produits de première nécessité. C’est sur instruction du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qu’une visite dans ces espaces marchands,  a été faite par le délégué régional du ministre du Commerce du Centre, afin de s’assurer du respect des prix homologués par les commerçants.

En compagnie de ses équipes de la  brigade de contrôle et du président de la ligue des consommateurs, ils ont fait un premier arrêt dans un magasin de vente de ciment au quartier Nkozoa. De ce côté-là, plus d’une centaine de sacs de ciment ont été saisis et le magasin a été mis sous scellé.

Au marché d’Etoudi, un autre arrêt a été fait. Toutes les boutiques visitées par le délégué régional du ministre du commerce n’étaient pas conformes. Les prix  des produits de premières nécessités sont vendus en hausse, par rapport aux différents prix homologués par le ministre du Commerce.

Le sac de riz qui coûte normalement,  selon le prix homologué à 9250 est vendu au prix de 9500, et le sac de 50 kg, dont le prix était affiché à 16500 dans cette boutique,  coutait réellement dans leur machine au prix de 19500. La palette d’eau de 1400 F CFA est vendue à 1500 F CFA.

Le délégué du commerce a donc par la suite ordonné la saisie de toutes ces marchandises. «  Depuis que nous avons commencé ce tour avec monsieur le ministre,  nous avons constaté que nous devons aller dans les machines de ces boutiques, pour prendre les prix réellement pratiqués. Et nous nous sommes rendu compte qu’il y’a tromperie sur les prix et cette publicité mensongère nous a amené à sanctionner tous ces opérateurs », explique-t-il.

Pour ce qui est du prix  du ciment, le délégué invite les consommateurs à dénoncer tout commerçant qui augmente le prix car, pour un sac de ciment de  42.5 kg, le prix revient à  4900 Fcfa, et pour celui de  32.5 kg  le prix  est fixé à 4600 F cfa.

En dehors du marché d’Etoudi, des descentes dans les marchés Mvog-Mbi, Mendong et Mokolo, ont été faites. Et des produits de grande consommation tels que : l’huile, beurre, les sacs de farine et de riz, des cartons de savons et biens d’autres ont été saisis et des boutiques mises sous scellés.

L’opération va se poursuivre dans tout le Mfoundi et également dans les neufs autres départements du Centre afin que les prix soient respectés et que le consommateur soit rassuré.

 Notons que cette descente effectuée par le délégué du commerce se fait à la suite de celle du ministre du Commerce, en personne, il y’a quelques jours. Afin de poursuivre les opérations de répression dans les marchés, en ce qui concerne la hausse illicite des produits de premières nécessités.

Une délégation du port autonome de Douala en visite de travail en RCA

Il s’agit pour ces experts d’explorer les voies et moyens pouvant faciliter la fluidité du trafic de marchandises entre le Cameroun et la Centrafrique

Jeudi, 08 décembre 2016, une délégation du port autonome de Douala a entamé une visite de travail en Centrafrique. Objectif, explorer les voies et moyens pouvant permettre de rendre fluide le trafic de marchandises entre le Cameroun et la RCA.

Le trafic de marchandises devenu intense, les autorités portuaires camerounaises ont émis le souhait d’ouvrir en terre centrafricaine certains de leurs services pour activer les échanges.

Avec la présence de la mission onusienne, le port de Douala est devenu une plaque tournante des trafics centrafricains.

Pays enclavé, la RCA importe et exporte la majorité de ses produits à partir du port de Douala où elle dispose des guichets uniques des douanes et autres services.


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Port de Kribi: une offre de service pour simplifier le traitement des marchandises

Elle a été présentée au chef de l’Etat camerounais Paul Biya, par le responsable de Webb Fontaine reçu le 04 novembre 2016 au Palais de l’Unité à Yaoundé

Vendredi 04 novembre 2016, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a accordé une audience au président fondateur de Webb Fontaine, Jean Gurunlian reçu au Palais de l’Unité à Yaoundé, la capitale du pays. Au menu des échanges, la présentation au chef de l’Etat d’une offre de service relative à la simplification du traitement des marchandises au port en eau profonde de Kribi.

Pendant près d’une heure, le Président Paul Biya et son hôte ont échangé sur la faisabilité de cette nouvelle approche dans le contexte camerounais. Selon Jean Gurunlian, le nouvel outil, de par sa performance, permet de détecter la moindre fraude dans l’activité portuaire.

Le président fondateur de Webb Fontaine par ailleurs reconnu comme fondateur du système Sydonia utilisé par la douane camerounaise, entend ainsi assurer le transfert de compétence en la matière.

La société Webb Fontaine, dont le siège est à Dubaï et en Suisse est leader mondial dans les domaines de la facilitation du commerce. Ses activités s’étalent en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire.

Webb Fontaine assure également la mise en place de la solution e-government pour la modernisation des administrations.

Jean Gurunlian reçu par le président Paul Biya vendredi, 04 novembre 2016, au Palais de l’Unité à Yaoundé.
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Le Cameroun et la RCA veulent revoir leur convention sur le transport

Les syndicats des transporteurs ont échangé la semaine dernière à Bangui pour lever les obstacles au trafic entre les deux pays, entrainant la flambée des prix des denrées alimentaires

Le Ministre du Commerce, Come Hassane a tenu une réunion jeudi, 30 septembre 2016, avec les opérateurs économiques pour discuter avec eux des mesures à prendre afin de réduire la flambée des prix des produits de première nécessité constatée ces derniers temps en Centrafrique.

Les opérateurs ont relevé dans leurs interventions le cout élevé du transport des marchandises depuis la ville camerounaise de Douala à Bangui.

Selon ces derniers, la convention qui lie les transporteurs camerounais et centrafricains interdit le trafic interne des Etats. Or le parc automobile centrafricain est tel que pour que les marchandises arrivent sur toute l’étendue du territoire centrafricain, il faut le concours des transporteurs camerounais.

La convention interdisant aux transporteurs camerounais de desservir l’intérieur de Centrafrique a fait qu’une centaine de camions camerounais sont bloqués à Bangui. Du coup le peu de camions qui circulent entre les deux pays a fait augmenter le cout de transports ayant des répercussions directes sur les prix des marchandises.

Pour arrêter cette flambée de prix il faudrait que les deux Etats discutent de leur convention sur les transports afin de rendre fluide la circulation des camions des marchandises en faveur de Centrafrique ont expliqué les opérateurs économiques.

Les syndicats des transporteurs du Cameroun et de Centrafrique ont eu des discussions la semaine dernière à Bangui pour dissiper les barrières qui mettent à mal le trafic entre les deux pays de la sous-région de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale.


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Port autonome de Douala: vers le contrôle des marchandises avant l’importation

Le Premier ministre vient de signer un décret portant sur les modalités de mise en uvre du programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées au Cameroun

Une grande partie des produits du port autonome de Douala ne respecte pas les normes de qualité en vigueur au Cameroun. Ainsi, le Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement (Pecae) mis en uvre par décret du Premier ministre, Philemon Yang, permettra de vérifier la conformité des marchandises, avant leur arrivée sur le territoire camerounais.

Selon le directeur de la certification de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), Dr Jean Blaise Mani, «cela évite de courir le risque que des produits à résultats négatifs au test de conformité se retrouvent sur le territoire». La mesure permettra également «une réduction des délais de séjour des marchandises au port de Douala, vu que l’évaluation de celles-ci nécessite un certain temps».

De fait, le Dr Jean Blaise Mani a proposé que l’évaluation de la conformité des marchandises importées s’effectue sur les territoires d’embarquement par les organismes agréés par le ministre en charge de l’évaluation de la conformité.

Par ailleurs, ledit document du Premier ministre camerounais certifie que, les frais d’évaluation de la conformité avant importation sont à la charge de l’exportateur. Ainsi, l’objectif du Pecae est de défendre la santé et la sécurité des clients, l’environnement et moderniser l’offre de service de l’infrastructure qualité au Cameroun.

Une vue aérienne du PAD.
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Douala: de futurs engorgements annoncés au Port

L’opération «vente aux enchères» pour la libération de l’espace portuaire est désormais systématisée, indique un communiqué du Dg du Port autonome de Douala (PAD)

Deux communiqués du directeur général du Port autonome de Douala, publiés dans le quotidien nationale le 5 juin 2015 détaille le processus de «vente aux enchères publiques» des marchandises à la place portuaire.

Dans le premier, Emmanuel Etoundi Oyono annonce le transfert de conteneurs «en long séjour dans le parc de Douala International Terminal» aux services des douanes, « pour vente aux enchères publiques».

Le second invite des «propriétaires de bois» dont le séjour des produits a excédé les délais de franchise de stationnement au parc à bois à «libérer ledit espace portuaire». Ils ont sept jours à compter de la date de publication du communiqué. Ensuite, les billes de bois feront aussi l’objet de vente aux enchères publiques.

Pour le DG du PAD, il est donc question de prévenir le « moindre risque de congestion future ». «Dès qu’une marchandise atteint les 90 jours, elle doit être vendue aux enchères. Les importateurs/exportateurs doivent bien garder à l’esprit que le port est un lieu de transit, pas une zone de stockage», explique Philémon Alfred Mendo, directeur général adjoint de la Société d’exploitation des parcs à bois du Cameroun (Sepbc).

S’agissant particulièrement de cet espace, qui enregistrait des niveaux de surstocks inquiétants il y a quelques mois (du fait de la congestion portuaire), la situation est normale en ce moment. «Le communiqué du Dg du Pad concerne environ 3000m3 de bois, et notre stock actuel est de 130 000 m3», précise Philémon Alfred Mendo.

Sur le plan général, Plus d’un mois après le lancement des ventes aux enchères des marchandises conteneurisées en long séjour au port de Douala, l’espace s’est vidé de plus de 600 containers.


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La directrice générale des Douanes sollicite la mise en place d’un «port-sec»

Minette Libom Li Likeng estime que cette mesure permettra de décongestionner le Port autonome de Douala et d’améliorer le délai de passage des marchandises

La 14ème cérémonie d’évaluation des contrats de performance du Port autonome de Douala, tenue en fin de semaine dernière, a permis d’évaluer l’épineux problème du délai de passage des marchandises dans cette plateforme portuaire. Alors que les opérations au niveau du Guichet unique durent deux jours et une seule journée pour la douane, les usagers sont bloqués au moment de la sortie des containers. Entre l’obtention de la quittance et l’obtention du bon de sortie, les opérateurs économiques mettent en moyenne 15 jours. Une situation qui risque « d’impacter sur l’image du Cameroun », a prévenu hier la directrice générale des Douanes, Minette Libom Li Likeng, dans Le Quotidien de l’Economie.

Pour la DG des Douanes, la solution réside dans le décongestionnement du Port. « Qu’est-ce qu’on fait ? On crée un espace hors de la place portuaire qu’on appelle « Port-Sec » et on y transporte des marchandises. Cela se fait sous douane, puisque c’est un prolongement de la place portuaire. Evidemment, cela demande des investissements, une sélection des acteurs, et autres [.] Des procédures qui permettront que l’orsqu’on décharge un navire, qu’au lieu de parquer les containers directement au bord de l’eau, on les mettrait par exemple dans les zones de Bassa ou Bonabéri. Le lieu n’est pas encore choisi. Mais il faut noter que, c’est cela un port sec. Je crois que ça marchera, cela a bien fonctionné dans d’autres pays », s’est voulu rassurante la DG des Douanes.


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Cameroun: Les commerçants de l’Avenue Kennedy à Yaoundé déguerpis

L’objectif pour la communauté urbaine de Yaoundé est d’assainir ce milieu et rendre la ville plus belle

Une grande foule est attroupée ce 4 mars 2009 au lieu dit Avenue Kennedy à Yaoundé. Une marée humaine dans laquelle se confondent éléments des forces de l’ordre, agents de la communauté urbaine de Yaoundé et autres populations. Plusieurs véhicules du commissariat central, et de la gendarmerie ne manquent pas d’attirer l’attention des passants à ce lieu. En essayant de voir plus clair, ou encore, d’avoir quelques informations, on est immédiatement rattrapé par les éléments des forces de l’ordre qui interdisent à toute personne étrangère de se faufiler au milieu des engins de la communauté urbaine de Yaoundé qui sont en train de détruire, de démolir tout ce qui se trouve sur leur passage. L’objectif étant d’assainir ce lieu connu pour son insécurité accentuée.

Pour ce faire, la communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) entend déguerpir tous les commerçants qui occupent illégalement les trottoirs le long de l’avenue Kennedy. Mais pour ces derniers qui condamnent systématiquement cet acte, « ils veulent nous renvoyer dans la rue voler. Je ne peux pas dire que je vais retourner au village, là-bas, il n’y a pas de place pour moi. Je travaille ici depuis plus de cinq ans et c’est grâce à la vente des téléphones portables que je parviens à nourrir ma famille. Je suis dépassé. Je ne sais pas quoi faire face à cette situation, surtout qu’ils ne nous ont même pas avertis», explique rageusement un vendeur de téléphone portable à l’avenue Kennedy.
Pour les agents de la communauté urbaine, il n’est pas question de les laisser là une minute de plus. D’après eux, les commerçants ont eu des préavis et ils n’ont pas le droit d’être là. Mais pour l’instant, l’heure n’est pas à la réflexion. Il faut à tout pris dégager toutes les marchandises qui sont sur le trottoir. Ordinateur, casier de bière, portable, Call Box tout y passe. Les commerçants qui essaient de négocier avec les agents de la Cuy ne parviennent pas à avoir aucune réponse favorable.

Pendant la casse à l’avenue Kennedy
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Rapidement quelques commerçants essaient tant bien que mal de récupérer les marchandises dans les décombres au fur et à mesure que les engins détruisent, non sans des altercations avec les forces de l’ordre, munis des matraques, et présents sur les lieux dans le but d’assurer la sécurité dans cet endroit. Une rue réputée pour la vente des marchandises volées telles que les téléphones portables. On se souvient que la semaine dernière, plus d’une centaine de vendeur ambulants de téléphones portables avaient été appréhendés par les éléments de la gendarmerie du Mfoundi. Une opération qui visait à savoir la provenance de ces téléphones. Ces actions menées par les éléments des forces de l’ordre visent à rendre la circulation plus fluide et à réduire l’insécurité dans le secteur, explique un policier qui veille à ce que les commerçants présents sur les lieux de la destruction ne fassent aucune opposition.
Finalement autour de 11h30, pendant que les commerçants essaient de récupérer quelques objets dans les décombres, les agents de la Cuy quittent peu à peu les lieux pour se rendre au lieu dit Immeuble de la mort où ils vont dégager toutes les marchandises installées sur la chaussée. Après donc les Quartiers Ntaba, Mkolo, Carrière, . vient donc le tour de l’avenue Kennedy. Mais, les populations qui subissent régulièrement des agressions à cet endroit espèrent que la Cuy veillera à ce que les commerçants n’occupent plus anarchiquement la chaussée.

Après le casse
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Douala: la douane brade « sécrètement » les marchandises ce jeudi

Très peu d’informations sur ces ventes en douanes, pourtant publiques au vu de la loi

Une opération de vente aux enchères est annoncée pour ce jeudi à l’esplanade des bâtiments qui abrite les secteurs I et II des douanes de la région du Littoral à Douala.
Organisée par lesdits secteurs des douanes, cette démarche vise à solder les marchandises en stationnement depuis au moins trois mois. On imagine aisément que les propriétaires n’ont pas pu s’acquitter des droits de douanes et autres taxes pour retirer leurs marchandises, compte tenu des coûts généralement élevés. D’après nos confrères du quotidien privé La Nouvelle Expression dans son édition de ce mercredi, 04 février 2009, cette situation cause un préjudice non négligeable à l’administration douanière à plus d’un titre. Les propriétaires non seulement ne déboursent pas les frais nécessaires pour le retrait des marchandises, mais celles-ci occupent en vain les parcs. Il est donc question pour les douaniers du Littoral, de compenser des pertes financières occasionnées, en procédant aux ventes aux enchères des différents articles en souffrance. De quelles marchandises s’agit-il exactement ? Pour l’instant, on ignore la nature, le type voire à qui appartiennent les marchandises qui seront bradés demain. De même, les responsables douaniers donnent l’impression de vouloir tenir les médias à l’écart de cette opération. Une opération qui devrait se dérouler sans grand bruit, mieux à l’insu des populations, comme c’est le cas depuis quelques mois, apprend-on du journal. Cette situation est appréciée modérément par les opérateurs économiques, et dénoncée surtout par les consommateurs.

Directeur des douanes, Minette Libom Li Likeng
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Un écho relayé également par le ministère des finances, qui recommande l’ouverture au grand public des ventes aux enchères. Ces ventes ne doivent pas seulement être l’apanage de certains douaniers, mais tout le monde doit pouvoir y accéder, selon le Minfi. En attendant que le tir soit peut-être rectifié de façon à vulgariser les différents détails de ces opérations quand elles sont programmées, le public peut toujours s’étonner du fait de ne pas être tenu informé d’une part, et de s’interroger d’autre part sur le comportement de l’administration douanière du Littoral, même s’il ne faut pas trop réfléchir pour comprendre que plus il y a du monde, moins on peut engranger d’énormes bénéfices sur la revente les marchandises. Ce qui amène plusieurs observateurs à constater que les ventes publiques sont de plus en plus entrain de devenir des ventes privées. Il faut être à la limite dans le secret des Dieux pour savoir quand les ventes sont programmées, et quel type de marchandise sera bradé. Au sujet de la vente de ce jeudi, la Nouvelle Expression indique qu’il pourrait s’agir des voitures d’occasion en provenance d’Europe pour la plupart. Une bonne occasion d’acheter un véhicule à moindre coût, comme ce fut le cas récemment où une femme a acheté une voiture de marque Mercedes à 600 000F CFA, et en bon état.


Journal du Cameroun)/n

Encore appelées « ventes en douanes », les ventes aux enchères permettent non seulement aux douaniers de se débarrasser de certains articles saisis ou abandonnés, mais aussi de réaliser de bonnes affaires. D’après les experts, ces ventes doivent répondre à un cadre légal bien défini, et doivent se dérouler dans des lieux précis. De même, elles doivent au préalable faire l’objet de campagne de publicité officielle. Ce qui n’est pas encore le cas à Douala comme témoigne le silence radio observé aux secteurs I et II des douanes du Littoral. On ne peut qu’attendre de voir si ce jeudi, l’opération de braderie des marchandises annoncée, va belle et bien avoir lieu. ou pas.


copem-transit.com )/n