Le Camerounais Protus Tache, nouveau DG des Brasseries ivoiriennes

Le Globe-trotter vient d’être porté à la tête de Brassivoire, filiale ivoirienne de Heineken et CFAO.

Conserver les parts de marché du deuxième brasseur sur le marché ivoirien, Brassivoire. C’est la principale responsabilité de ce Consultant et Cadre en Marketing, Ressources Humaines et responsable de développement des produits pour de grandes multinationales.

Il aura, à ce poste la lourde tâche de conserver les parts de marché du deuxième brasseur du pays et aussi de dégager des bénéfices au sein de sa société brassicole. Celle-ci a vu son chiffre d’affaires baisser de 33,8 milliards en 2018 à 20,5 milliards en 2020.

Comptant au nombre des pionniers de la société dont il a supervisé les premiers recrutements en tant que directeur des ressources humaines à sa création en 2016, et ceux durant un peu plus de 2 ans, Protus Tache est de la maison.

Il y retourne ainsi, après avoir passé ces quatre dernières années au sein du groupe Heineken où il a successivement été Directeur des ressources humaines puis Business developper pour les régions Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est. Un passage plutôt concluant qui lui a valu d’être porté par le groupe Néerlandais à la tête de sa filiale ivoirienne, une joint-venture constituée avec le groupe CFAO.

Diplômé en management et en entreprenariat notamment de la Ghana Business School et de la London Business School, Protus aura le grand défi de résoudre l’équation Solibra, le géant local de la bière et des boissons sucrées, filiale du groupe Caste, qui domine de loin le marché et tient à conserver son hégémonie.

Après la « Guerre de la bière » menée quelque année auparavant à coup de campagnes marketing, Brassivoire doit en effet manœuvre pour maintenir ses parts de marché et dégager enfin ses premiers profits. Selon les données recueillies par Sika Finance Pro, la société qui a vu son chiffre d’affaires culminer à 33,8 milliards de Fcfa en 2018, n’a engrangé que 20,5 milliards de Fcfa en 2020.

Michel Enyegue propose des outils développement du Made in Cameroon

75% des consommateurs prennent en considération le pays d’origine d’un produit lors de leur course. C’est sur ce facteur et d’autres éléménts que Michel Enyegue Mbida, spécialiste en marketing analyse les freins à l’emergence des produits et services faits au Cameroun.

Jeudi 30 juin, j’ai eu le privilège d’être associé à une conversation sur le Made In Cameroun. Je représentais l’ACPMC ( Association Camerounaise des Professionnels du Marketing et de la Communication.) C’est une association qui regroupe des professionnels et des étudiants autour de leur passion : œuvrer pour l’excellence dans les métiers du Marketing et de la Camunication.
Selon une étude du cabinet Nielsen réalisée en 2019 dans 61 pays auprès de 30 000 consommateurs, 75% le pourcentage des consommateurs qui trouvent que le pays d’origine est un critère important au moment de choisir d’acheter un produit autant que le prix et la qualité. Bien que citoyen du monde dans l’âme, je suis un bon et très fier camerounais. Vous allez me demander et puis quoi ? Comme on dit chez nous à Douala ? Eh bien, disons que, d’un point de vue marketing, cela donne une idée de la taille du besoin et donc du marché.
Ça donne aussi des bases d’hypothèse de business, une idée des enjeux autour de l’origine pays pour une marque. En exagérant volontairement, cela pourrait donc représenter :
1. 75% des 29 millions de camerounais (ou du moins des camerounais de plus de 15 ans)
2. 75% du pouvoir d’achat
3. 75% du PIB du Cameroun
Après avoir dit ça, la deuxième chose observable, c’est la diversité, l’abondance, la richesse, la vitalité du Made In Cameroun. Pour vous donner une illustration de la richesse et de la diversité du Made In Cameroun, mentionnons et pas de façon inutile que j’avais pris soin ce jour-là de me vêtir pour la circonstance d’une chemise #Kristin BELL, Savoir-faire Camerounais, matière première et importée d’Italie.
Tout comme ma veste était de chez Ludovic KAMGUE, talent camerounais aussi, matière première importée d’Italie.
Vous allez trouver que je fais de la publicité, c’est mon métier. Comme on peut le constater, le Made in Cameroun n’est pas seulement l’artisanat. Il va de l’agroalimentaire au textile en passant par le mobilier, les automobiles. Il inclut les produits tout comme les services. Il y a des artisans, des micro entreprises, de très petites entreprises, des petites entreprises, des Moyennes Entreprises, des multinationales.
La première conséquence de ce constat de diversité, c’est qu’il y a plusieurs vitesses et plusieurs visages dans le Made In Cameroun.
Pour aller plus loin dans la discussion, je voudrais vous inviter à visualiser une maman qui vend les avocats devant ZEPOL à Douala ou ACROPOLE à Yaoundé. Pour moi cette maman avec sa micro entreprise représente bien le Made In Cameroun.
Sur le plan de l’opportunité, il y a réellement un besoin. Tout le monde ou presque, aime l’avocat chez nous. Surtout quand c’est l’avocat-beurre.
En revanche, aucun chiffre n’existe pour donner la taille ni la valeur du segment de marché de l’avocat. Aucune étude sérieuse n’étant disponible pour le moment sur le Made In Cameroun. En avançant dans la conversation, on peut s’amuser à l’aide de l’outil PESTEL. L’exercice consisterait à examiner ensemble les facteurs susceptibles d’impacter le développement du business d’avocat de notre maman citée plus haut.
Sur le plan politique,
Les formes de soutien, de collaboration et de structuration institutionnelle qu’offre actuellement l’Etat du Cameroun ne permettent pas à notre maman d’envisager un quelconque changement dans ses affaires dans un horizon de 2 ou 3 ans.
En réalité, elle ne sait pas vraiment ce que lui réserve l’avenir de son pays dans les trois (3) ans à venir.
 
Sur le plan économique, on lui a parlé de ralentissement de la croissance économique mais est-ce qu’elle sait vraiment quel impact la croissance économique peut avoir sur son activité de vente d’avocats.
– Au niveau de sa chaîne de valeur, elle a du mal à maîtriser, la matière première peut changer rapidement de coût.
– Son fournisseur qui transporte les avocats de Mbouda à Douala est capricieux. Il lui arrive de changer les prix au gré de son humeur et des saisons.
– L’inflation rampante n’arrange pas les choses.
– Les ruptures de stock peuvent rapidement intervenir.
– Les recettes et donc le revenu sont incertains.
– Aucune banque sera réticente à lui accorder un crédit, difficile pour elle d’apporter des garanties.
 
Sur le plan social,
– En dehors des tontines, il n’existe pas de regroupement spécifique de défense des intérêts des acteurs du Made In Cameroun.
– Elle veut augmenter ses prix mais elle entend tout le monde autour d’elle se plaindre de la vie chère et de la pression de l’inflation sur le pouvoir d’achat des ménages.
– Les agents de la mairie peuvent même la chasser, elle occupe sans autorisation une emprise de la voie publique.
– Si elle décide de créer une entreprise, et donc une marque, elle a l’obligation d’aller déclarer a l’ANOR et de payer un montant qui dépasse son capital.
– Elle n’est même pas au courant de l’existence de l’OAPI et des procédures de dépôts de marques.
Sur le plan de la technologie
– Elle est maman Androide option WhappsApp, mais n’est ni sur Facebook, Instagram ou LinkedIn.
– Son petit-fils lui a dit de tester les possibilités de vendre ses avocats en ligne à partir des statuts WhappsApp, mais elle n’a pas toujours le crédit, pas toujours le temps et surtout, aucune idée des codes de la vente en ligne et du dgital.
 
Sur le plan éthique
– Comme elle vend la nuit, elle échappe au circuit fiscal, ne paye pas les impôts et les taxes.
– Parfois elle triche sur la qualité de ses produits et justifie en disant que ce n’est pas elle qui produit les avocats.
Sur le plan légal 
– Les contours et les caractéristiques aujourd’hui du Made In Cameroun ne sont toujours pas clairement définis.
– A partir de quelle degré composition des intrants on fait du Made In Cameroun ?
Juste la nationalité de l’entreprise ou l’origine du promoteur ? Juste de la territorialité ?
– L’appellation n’est même officiellement déterminée, faut-il dire et écrire Made In Cameroun ou Made In Cameroon ?
– Notre maman pour des raisons indépendantes de sa volonté triche souvent un peu sur la qualité de son avocat en prétextant qu’elle-même a aussi reçu ça comme ça.
Leila Mabou c’est vrai non ?
En termes de stratégie de marque 
Notre Maman :
– subit une forte intensité concurrentielle.
– il est facile d’entrer dans le marché du MIC et de devenir rapidement un acteur important.
– elle n’a entrepris aucune initiative pour matérialiser la différentiation de ses avocats.
– elle n’a pas de segmentation encore moins de positionnement pour illustrer le bénéfice unique de son avocat
– pas dépôt de nom de marque, pas de codes, pas de symboles particuliers, pas d’emballage.
– il est donc impossible pour le consommateur d’être informé et ou d’être renseigné sur les caractéristiques de son produit.
– aucune promesse d’expérience. Le concept, la solution originale et unique qu’elle propose ne sont pas connues.
– tout comme les bénéfices de son produit ne sont pas établis.
– ses prix sont faits à la tête du client, les marges comme son chiffre d’affaires ne sont pas prévisibles.
– en matière de distribution, elle a aujourd’hui un seul point de vente alors que le gros de la vente au Cameroun dans les FMCG se fait à 80% dans les boutiques traditionnelles chez le Maguida, au marché Mbopi et dans les bars.
– l’absence de marque et de notoriété réduisent son pouvoir de négociation auprès de Carrefour chec M. Luc Demez, chez Dovv, chez Santa Lucia, chez SPAR, chez Mahima.
En conclusion
Le développement du Made In Cameroun passe par :
une réelle structuration et un soutien par les instructions.
Une strategie de marque avec au moins 3 leviers :
1. La différenciation pour exprimer et établir les bénéfices singuliers susceptibles de créer la préférence.
2. L’amplification de la distribution vers les points de vente de proximité pour réduire le taux d’effort pour accéder aux produits.
3. Collaborer et mutualiser les efforts et les infrastructures pour faire jouer les facteurs d’amplification par des effets d’échelle.
Michel Enyegue

Dorota Lembe Bidjang placée à la tête de la Comag

La nouvelle directrice de l’Agence camerounaise de marketing olympique et son assistant Henry Franck Eric Bessong A Bebom ont été installés dans leurs fonctions mardi à Yaoundé

Dorota Lembe Bidjang épouse Mpele est désormais responsables de la commercialisation des produits du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CONSC). Elle a été installée mardi dans ses fonctions de directeur général de l’Agence camerounaise de marketing olympique (Comag). La cérémonie y relative était conduite par le président du CNOSC, Hamad Kalkaba Malboum.

Pour l’exécution des tâches qui lui incombent, elle sera assistée d’Henry Franck Eric Bessong A Bebom. Elle devra par ailleurs mettre à profit l’expérience acquise au Crédit foncier du Cameroun, où elle a successivement été directrice du réseau commercial et marketing en 2011.

Les principaux produits placés sous la responsabilité de la Comag sont les Dixiades, le Cameroon olympic Awards, la Grande nuit des arts martiaux et des sports de combat, la Semaine olympique, la Journée internationale du sport au service du développement et la Cameroon olympique team.

Dorota Lembe Bidjang epouse Mpele devra élaborer la politique Marketing et les accords y afférents ; suivre le processus de désignation des meilleurs sportifs de l’année en relation avec le département du Sport de Haut Niveau ; mettre en uvre le plan marketing lié à l’organisation de galas annuels olympiques, de la journée ou de la semaine olympique ; programmer et suivre l’organisation des cérémonies de présentation des meilleurs sportifs de l’année ; commercialiser les jeux nationaux du Cameroun ainsi que la participation de la délégation olympique camerounaise aux jeux de l’Olympiade et à ceux parrainés par le Comité international olympique (CIO).


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Cameroun: Etoiles du marketing, stop et fin. Bienvenue aux Etoiles d’Afrique

Interview de Ferdinand Nana Payong à propos de son nouveau projet, qui se veut continental

Par un communiqué, vous avez informé la presse de l’arrêt des étoiles du marketing. Quelle est la raison?
Cet arrêt était inscrit dans notre « voyage stratégique » depuis le départ : nous prévoyions décliner le concept sur d’autres activités (la formation, les Etoiles de la musique, les Etoiles des médias) nous internationaliser etc..entre temps, certaines initiatives on comblé le vide, à l’instar des Canal d’or pour la musique et Médiations pour les médias. L’internalisation était un de nos plus grands axes de développement. Grâce aux médias internationaux et aux nouvelles technologies, notre rendez – vous national est connu et sollicité hors des frontières. Il était donc temps d’y aller.

Quel bilan personnel faites-vous de cette aventure?
Trois à quatre mois de ma vie et de mon entreprise donnés chaque année pour permettre aux jeunes camerounais formés en marketing et/ou en communication de rencontrer leur futurs employeurs des mois ou des années avant de les affronter au cours d’un entretien d’embauche ; emmener une cinquantaine de jeunes issus d’une dizaine d’institutions différentes à se rencontrer – souvent pour la 1ère fois – et devenir des concurrents ou collègues quelques années après m’a toujours troublé. Voir des dirigeants d’entreprises accepter de venir dans le cadre du « grand oral » se livrer à l’impertinence de ces jeunes futurs cadres qui leur posent des questions originales et embarrassantes parfois, m’a souvent bluffé. Bref j’ai gagné dans la foi en Dieu, parce que lui seul peut vous apporter de telles idées et cette dose de folie sans laquelle, certaines choses ne peuvent pas démarrer à cause de la peur de l’échec. En dix j’ai déplacé près de 500 jeunes, près de 70 entreprises de leurs villes vers les sites des événements sans accident. J’en avais la trouille chaque fois pour les jeunes qui quittaient leur famille pour vivre ces moments là. Autre motif de satisfaction, en dix ans, environ 300 trophées décernés et je n’ai jamais rien arrangé ni avec les jurés, ni avec les entreprises ; et je le déclare sur l’honneur.

Comment les camerounais ont-ils accueilli la nouvelle?
Je ne ressentais rien de spécial au moment où j’ai cliqué sur la souris pour envoyer le « e faire-part » qui annonçait la fin des Etoiles du Marketing et de la Communication, Il était 23h30 par là. 10 mn après j’ai reçu un coup de fil d’un ami qui vit au Burkina Faso (Georges Njamkepo), puis une douzaine de mails venant des quatre coins du monde. Cela m’a un peu déstabilisé, mais comme j’étais préparé à cet épisode depuis le début, je n’ai pas éprouvé la même peine que la majorité de ceux qui ont réagi. Cela dit, c’est un peu dans ma nature de faire le funambule. en ayant bien préparé le filet de dessous tout de même.

Vous transportez l’évènement au niveau continental et il passe de Etoiles du marketing à Etoiles d’Afrique. Quel est l’objectif des Etoiles d’Afrique?
Notre objectif premier est de dire que l’Afrique, ce n’est pas la guerre, des gens qui ont faim, des millions de personnes, les enfants soldats etc. Le dire avec des mots n’est pas moins réducteur. Nous voulons à travers un événementiel de standard international, aller prendre la parole où on connait mal l’Afrique, pour exalter ce qui se fait de bien par les africains du continent et de la diaspora. Les valeurs sont légions. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui affirment que les médias internationaux présentent l’Afrique sous le prisme négatif ; la nature a horreur du vide ; les saxons disent : good news does’nt sell.

Où et quand aura lieu la première édition des Etoiles d’Afrique?
Dans la 2ème décade du mois de Juillet à Paris, dans l’un des centres d’expositions et d’affaires les plus prestigieux d’Europe.

Pourquoi avoir choisi la France et pas une capitale africaine?
Parce que si on veut vendre l’Afrique, il faut aller prendre la parole là l’on où connait l’Afrique le moins bien. Il est plus facile de déplacer une centaine d’investisseurs occidentaux à Paris plutôt que de les inviter en Afrique. Une Pme par exemple qui travaille dans le secteur des infrastructures qui sous-traite pour des grandes entreprises et qui serait intéressée par un partenariat en Afrique aura moins de mal à prendre le Thalys de Bruxelles pour Paris que de prendre l’avion pour Yaoundé ou Dakar.

Sans rentrer dans la polémique, il se pose tout le problème des visas, notamment pour les chefs d’entreprises. Y avez-vous pensé?
Dans le cadre de cet événement, le volet plaidoyer et lobbying occupe une place de choix. En effet, le fait de choisir la France plutôt qu’une autre capitale d’Europe ou d’Asie est la preuve, non pas d’un renoncement, mais d’un choix qu’il serait dommage de ne pas apprécier à sa juste valeur. Il serait souhaitable et avantageux que nos participants soient en règle vis-à-vis des autorités consulaires de leurs pays pour éviter tout désagrément.

Un mot sur vos nouveaux partenaires?
Si vous me le permettez, je souhaiterais présenter toutes les parties prenantes en même temps pour ne pas défavoriser celles que nous avons approchées en dernier. Vous en saurez davantage le moment venu.

Ferdinand Nana Payong, promoteur des étoiles du Marketing au Cameroun.
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On peut tout de même connaître les pays concernés?
Il y a le Cameroun, le Sénégal, le Tchad, la RCA, le Congo, le Burkina Faso, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Benin, le Togo et le Mali.

Comment sera organisé le nouvel évènement?
Nous nous sommes servis de nos dix ans d’expérience pour construire un événement qui donnera l’occasion aux entreprises présentes de tirer profit de la présence des partenaires, des investisseurs et organisations consulaires orientés Afrique. Les jeunes et les entreprises de la diaspora y trouveront un espace d’échange et de visibilité susceptible de répondre aux principales attentes exprimées et de « vendre » l’Afrique ;

Comment sera organisée la communication autour de l’évènement afin de toucher un grand nombre du public-cible?
Nous n’avions pas défini notre positionnement au préalable ; Nous nous sommes d’abord adressés aux cibles pour décrypter leurs attentes, ensuite nous avons ajusté notre offre en tenant compte des objectifs originaux : exalter ceux qui font bien, qui réussissent et qui font honneur à l’Afrique, donner l’occasion aux entreprises de rencontrer des investisseurs, et décerner des awards (Etoiles) au cours d’une soirée de gala dans une grande salle parisienne. Nous utiliserons des supports de masse et de one to one grâce aux TIC.

Comment va le fondateur de la bourse du livre?
Il n’arrête pas de feuilleter les pages du livre et va bien, merci.

D’autres évènements ou projets en vue au Cameroun?
Je n’arrive pas à mener plusieurs projets concomitamment. Le seul événement qui m’occupe, c’est celui dont vous venez de me donner l’occasion de parler. L’Afrique regorge de talents et il faut les exposer sinon personne ne le fera à notre place. Les jeunes de la diaspora et du continent ont besoin de repères, il faut leur présenter ceux qui valorisent l’Afrique par leurs talents.

Concept qui sera désormais continental.

Marketing et Communication: Le retour en force des brasseries du Cameroun

L’entreprise brassicole a remporté 4 trophées lors de la soirée des étoiles du marketing à Douala

Les brasseries, haut la main !
La société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), a remporté quatre trophées samedi 31 juillet 2010 dernier, lors de la soirée de remise des prix de l’édition 2010 des étoiles du marketing et de la communication. Les brasseries du Cameroun ont été récompensées dans les catégories brasseries, promotion des ventes, sponsoring culturel et Trade marketing. Elles sont suivies par l’opérateur de téléphonie qui a pour sa part remporté deux prix pour le sponsoring sportif et la meilleure communication en téléphonie. Aussi récompensés, Activa (assurances), Ok Foods (agroalimentaire), Eco Bank (banques), Semme (eau minérale) Ringo (fournisseur d’accès Internet), l’Harmattan (maison d’édition), Solex (messagerie), Crédit communautaire d’Afrique (micro-finance), Tradex (station-service), Western union (transfert d’argent) et le PMUC (jeu). A côté des secteurs d’activité, d’autres rubriques professionnelles ont aussi été primées pour leurs actions de marketing et de communication. Les élus sont Guinness Cameroun dans la catégorie commémoration et anniversaire, pour la célébration du 250ème anniversaire de la boisson Guinness, Aes Sonel (Corporate image), Hysacam (caravane propreté) et Camtel (stratégie des prix bas). Pour le service marketing de Semme, c’était une grande première. La jeune entreprise qui commercialise l’eau minérale a courant 2009, lancé une vaste offensive de marketing et de communication pour conquérir des parts de marché au Cameroun et au Tchad voisin. C’est avec un réel ouf de joie que son représentant à la soirée de remise des prix a accueilli la nouvelle. Nous avons vraiment travaillé dur pour cela et c’est bien que cet effort soit reconnu ce soir nous sommes vraiment ravis de recevoir ce prix confiera-t-il lors de sa prise de parole. Beaucoup de joie aussi chez McCann Erickson, l’agence qui assure la régie du groupe Western union. C’est une forme de reconnaissance et nous en sommes ravis; ceci dit nous pousserons toujours plus loin dans nos différentes actions de marketing et de communication, nous a avoué Marcel Eboa le directeur de la clientèle du groupe. Messapresse a reçu pour sa part, le prix spécial du jury et le Théâtre douala Bercy le prix spécial.

La soirée malgré tout
Pour cette 10ème édition des Etoiles du marketing et de la communication, cinquante entreprises étaient en compétition. Les sociétés Tradex, Express Union étaient les premières à se soumettre aux jurés. Un jury composé essentiellement d’étudiants issus d’une douzaine d’universités et grandes écoles qui forment en marketing et en communication au Cameroun. Les critiques et questions autour des stratégies de communication, du positionnement, des campagnes de publicité des entreprises déployées par l’entreprise étaient au centre des débats. L’oral s’est achevé le jeudi 29 juillet. Les grands gagnants du soir, les brasseries du Cameroun ont fait part de leur grande satisfaction. Nous sommes très ravis des distinctions que nous avons reçu aujourd’hui. J’ai toujours dit que les produits des brasseries du Cameroun restent incontournables pour l’ensemble des camerounais. A leur naissance on leur donne du Tangui, lorsqu’ils deviennent plus grands, les enfants boivent du top en jus ou en sirop et enfin pour les grandes occasions de leurs vies les produits des brasseries sont là pour les accompagner a déclaré très enthousiaste le représentant de la SABC. La soirée a été marquée par quelques interventions dont le groupe Aladji Touré, des représentations humoristiques de Major Asse très en mode et de Kouokam Narcisse, qui ont fait chacun à leur tour rire le public présent. L’organisation bien qu’elle soit parfaitement diligentée a souffert de quelques petits soucis. La journée des rencontres professionnelles prévue le vendredi 30 juillet n’a finalement plus eu lieu. D’un autre côté, de nombreuses entreprises primées n’étaient pas présentes à l’occasion de la remise des prix. Enfin, selon le promoteur de l’évènement, Ferdinand Nana Payong la soirée a failli être annulée, pour une raison qu’il n’a pas vraiment précisé.

Brasseries du Cameroun, multi étoilée
Filkr)/n

Cameroun: Les étoiles du marketing et la communication priment les entreprises ce weekend à Douala

Entretien avec son promoteur, Ferdinand Nana Payong, qui évoque les 10 ans du concept, ses autres projets, sa vie!

Expliquez-nous globalement le concept les étoiles du marketing que vous organisez au Cameroun
En 2000 nous avons organisé un forum et un séminaire consacrés aux nouveaux outils du marketing des années 2000. Il ressortait de nos travaux que dans plus de 50 % d’entreprises et institutions, les postes de responsables de marketing ou de communication étaient dirigés par des personnes qui en étaient un peu étrangères. Nous avons donc pensé qu’il était bon de faire un diagnostic. Ce diagnostic nous a conduis à comprendre que nous étions comme les cordonniers, c’est-à-dire les plus mal chaussés. Ça veut dire que nous ne faisions pas la promotion de notre métier. Les responsables de ces institutions et de ces entreprises n’étaient pas spécialement de mauvaise foi, simplement qu’ils ne savaient pas quelle était l’importance du marketing ou de la communication pour une entreprise qui plus est dans un contexte d’économie du marché. Donc, nous avons conclu qu’il fallait faire une promotion du métier et l’idée d’organiser les étoiles qui sont des awards pour récompenser justement ceux qui l’ayant compris réussissent dans ce contexte là, utilisent des jeunes à qui ils confient des responsabilités dans l’entreprise. Et rappeler par ce biais à tout le monde que dans les universités et grandes écoles camerounaises, on forme des jeunes en marketing et communication et que c’était bon de leur mettre le pied à l’étrier.

Cette année va se dérouler la 10ème édition des étoiles du marketing, quelles sont les principales articulations?
Ce n’est pas la 10ème édition mais ce sont les dix ans, parce qu’on a démarré en 2001 mais en fait c’est la 7ème édition parce que pour les deux premières éditions, nous le faisions tous les deux ans. Pour des raisons budgétaires que nous n’avons toujours pas résolu mais nous traînons ça comme un serpent de mer. Les articulations sont quasiment les mêmes que depuis trois éditions. C’est-à-dire que nous lançons un appel aux jeunes, nous recevons leurs lettres de motivation et cv, nous les sélectionnons et nous faisons d’eux des jurés. Cette partie a déjà été faite. La deuxième partie qui consistait à sortir les catégories dans lesquelles vont être nommés et les entreprises successibles de recevoir un trophée ça aussi ça déjà été fait. La troisième partie est en cours, ce sera le séminaire d’harmonisation. Parce que comme je vous l’aie expliqué ces membres du jury sont issus d’une douzaine d’universités et grandes écoles et chaque institution a sa culture. Ce qu’on appellera action corporate dans une école peut s’appeler action institutionnelle dans une autre école. Après quoi nous allons inviter les entreprises à venir participer au grand oral. C’est un forum au cours duquel les entreprises viennent présenter leurs High light, les grandes lignes de leurs actions de l’année précédente devant les jurés pour les permettre de décrypter leurs activités, parce qu’il est difficile par exemple de juger un architecte parce qu’il a donné une forme particulière à un immeuble sans lui avoir demandé les raisons qui l’ont poussé à le faire. Après donc ces oraux, ce sera la dernière étape, les délibérations et puis on consacre les heureux gagnants le 31 juillet.

Quel bilan faites-vous des dix années des étoiles du marketing au Cameroun ?
Nous ne pouvons pas nous seuls faire un bilan, nous pensons que plusieurs parties prenantes peuvent le faire. C’est-à-dire les professionnels du métier, les entreprises, les institutions, les enseignants, les établissements et les pouvoirs publics. Très humblement, nous avons voulu faire un petit peu parler du métier, et donc si nous voulons faire un bilan, nous avons eu l’occasion pendant dix ans à chaque fois de parler à peu près deux cent ou trois cent fois par an du métier. C’est-à-dire que si notre évènement n’existait pas nous n’aurions pas la chance d’être interviewés par vous par exemple. Donc c’est pour nous un alibi pour prendre la parole et parler de notre métier. Si nous faisons un bilan empirique, on peut considérer que nous avons donné l’occasion à des jeunes de plusieurs universités qui ne se connaissaient pas de se retrouver une fois par an, se découvrir avant de devenir demain des concurrents ou des collègues dans l’entreprise. Nous pensons que ça, ça peut aider beaucoup dans l’intégration. Nous pensons également que pendant les dix ans, nous avons permis à des centaines de jeunes, ils sont à peu près quatre cent aujourd’hui qui sont passés par là, d’avoir une occasion de plus de se frotter au monde professionnel. Nous avons donné l’occasion aux responsables de marketing ou de communication au sein de leurs entreprises d’avoir un sujet de plus pour justifier le maintien ou l’augmentation d’un budget.

Vous êtes bien connu dans l’univers du marketing, mais peu de gens vous connaissent, qui est Ferdinand Nana Payong ?
Je suis né à Bamena, un village qui est dans le département du Ndé. J’ai fais mes études au Cameroun et en France. Après j’ai eu la chance de rentrer dans une école d’ingénieur de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, l’Ecole supérieure de technologie électrique où j’ai fait la filière ingénieur technico-commercial. Au bout de deux ans j’ai interrompu mes études pour venir représenter une entreprise au Cameroun qui exploitait des ultras légers motorisés (Ulm). Et on a fait des dépendages agricoles aériens et puis la publicité aérienne. Je suis marié et père d’une fille.

Comment en êtes-vous arrivé à devenir l’un des marqueteurs les plus dynamiques du Cameroun, peut-on parler d’une passion que vous nourrissez depuis l’enfance ?
L’une de mes photos que je ne retrouve d’ailleurs plus, que mon papa m’a offerte et je n’ai jamais su pourquoi, et il est parti sans que je ne lui pose la question. Je crois que je devais avoir dix ans il m’a offert la photo de Paumier Boniface. Sur cette photo Paumier Boniface fait de la publicité, il est manifestement dans un studio de photo et il a le bras levé, sa signature sur la photo c’est : Paumier Boniface s’habille en tergal. C’est un tissu à l’époque quand vous le portiez on disait que vous êtes bien habillé. Donc chaque fois que je voyais cette photo je pensais que c’était une interpellation. Et puis je me suis toujours intéressé à ça étant très jeune. Quand je suis entré à l’école d’ingénieur le premier exposé que nous faisons, tous les autres vont dans les centrales nucléaires ou thermiques moi j’ai choisis d’aller faire le journal de 18h d’un certain Jacques Chapuis sur Rtl. Et nous avons fait un reportage en direct, alors que nous étions plutôt dédiés à faire des études d’ingénieur en électronique. Donc c’est une passion. Ça nous quitte de moins en moins, jusqu’à mon âge dès que je découvre qu’il y a un séminaire quelque part et que j’ai le temps et les moyens je prends l’avion pour aller le faire.

Ferdinand Nana Payong, promoteur des étoiles du marketing et de la communication
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Depuis la bourse du livre vous êtes revenu chaque fois avec un nouveau concept, quelle est votre source d’inspiration ?
Je suis comme un chanteur qui écrit une chanson parce que le hasard de la vie a fait qu’il soit inspiré parce qu’il y a eu une situation. Quand il y a une situation, l’inspiration peut venir. La dernière c’était pour les jeunes lorsque nous avons organisé la bourse de l’emploi, c’est parce que j’ai constaté que beaucoup sortaient de l’école sans qu’on ne leur ai appris à rédiger un Cv vendeur ou bien une belle lettre de motivation ou comment aller se vendre dans un entretien d’embauche. L’outil indispensable pour vendre c’est le marketing, alors pourquoi on peut faire du marketing pour vendre des livres, la savonnette et ne pas le faire pour trouver un emploi ? Bon ça c’était une interpellation et l’inspiration est venue. Donc je ne sais pas comment ça vient, mais parce que d’abord on est disposé et puis après on agit. Parce que cette inspiration tout le monde l’a mais c’est franchir le pas, aller vers l’action qui est difficile.

Certains s’interrogent sur le fait que vous ne parvenez pas vous-même à créer une entreprise championne de la vente.
Je leur réponds que s’ils vont regarder dans les anales des ventes de livres, qu’ils voient le nombre de livres qui a été vendu en Afrique. Notamment ‘Ma vie’ de Bill Clinton qui a été confié à mon entreprise en 2003 par les éditions Odile Jacob. S’ils voient les ventes de livres de Michel Lafon qui était un grand éditeur français sur à peu près douze pays avec lesquels nous collaborons pour leur diffusion, je pense qu’ils vont se rendre compte qu’on peut vendre sans forcément claironner. Donc, être champion de la vente ça ne se décrète pas. Mais j’estime que la course n’est pas à être champion mais plutôt d’être épanoui dans ce qu’on fait. Et pour l’instant nous faisons par exemple les dix ans des étoiles du marketing et de la communication, et si on avait vraiment spécialement envie d’être champion, on brandirait un certain nombre de trophées mais nous sommes plutôt là pour consacrer ceux qui sont champions. Notamment les entreprises qui se battent tous les jours et qui offrent des emplois aux jeunes camerounais.

On vous aurait retiré la régie des évènements au palais des Sports, qu’en est-il exactement ?
C’est vrai. Parce qu’il y a au Cameroun des gens qui pensent qu’ils peuvent ne pas vendre leur âme pour gagner de l’argent. Il y a des gens qui pensent qu’au-delà des discours lorsqu’on parle de l’éthique certains doivent montrer l’exemple. Et pour le palais des Sports, on avait un mandat délivré par le ministère des Sports qui a été suivi par une démarche tout à fait professionnelle, nous étions plusieurs entreprises en concurrence. Entre temps certains responsables qui sont en dessous de M. le ministre (le ministre Edjoa de l’époque), ont voulu m’imposer une manière de faire, et dans mon éducation il y a des choses que je me refuse de faire. Et je suis plutôt fier d’avoir refusé de faire ce qu’on m’imposait de faire, parce que je reste en harmonie avec ma conscience. Mais en peu de temps ce que nous avons fait au palais des Sports était juste les prémices de ce que nous avions envie de faire. Nous voulions faire venir au Cameroun des grandes stars de la musique, des grands événements sportifs pour permettre aux Camerounais à qui on a offert un instrument de cette qualité de pouvoir s’épanouir, mais certains ne l’ont pas voulu mais nous ne nous en portons pas plus mal.

Quel est votre rêve le plus grand ?
Je rêve de voir les gens comprendre ce que c’est que la vie. C’est-à-dire c’est quelque chose de très très simple, de très éphémère qui ne dépend pas de nous et que ça ne sert à rien d’essayer d’écraser les autres. Je rêve d’un monde où on évite d’écraser les autres parce qu’ils sont inférieurs, parce qu’ils sont pauvres, parce qu’ils ne sont pas allés à l’école, parce qu’on les voit transpirer sous le soleil et la pluie. Je rêve d’un monde où les gens peuvent se revoir dans le rétroviseur et se dire mon Dieu c’est comme ça que j’étais il y a trente ans et j’aurai aimé qu’on me traita comme ceci, et se mettent donc à traiter leurs concitoyens de cette façon là.


Sandrine Toua: «Etre une femme peut être un avantage si on sait s’y prendre»

Rencontre avec la très dynamique Directrice marketing du site Internet spécialisé dans les petites annonces www.kerawa.com

Native de Nkola dans la région du Centre au Cameroun, Sandrine Toua jeune et ambitieuse ne jure désormais que par les technologies de l’information et de la communication, TIC. Pourtant, rien ne la prédisposait à ce secteur d’activité devenu une véritable passion pour elle. Je suis Eton comme mes parents. J’ai deux petits frères, une petite s ur et une grande s ur, nous confie-t-elle. Comme tout enfant, elle va à l’école et à la fin de ses études, elle décide de quitter le cocon familial pour démarrer une nouvelle aventure dans la ville de Douala. Pendant un an, elle est sollicitée par un site Internet de petites annonces. La passion y est, mais les conditions de travail sont difficiles. Alors, j’ai démissionné et à la suite de ça, j’ai été recrutée par le site kerawa.com où je suis depuis un an et ça se passe super bien, dit Sandrine avec un sourire et surtout cet air de sérénité qui ne la quitte jamais. Si kerawa.com est devenu un site de référence en petites annonces dans tous les secteurs d’activité, (immobilier, demandes et offres d’emplois, échanges, etc.), c’est forcément à cause de l’agressivité marketing de cette jeune femme. D’ailleurs, son mode de vie le prouve. Mon quotidien, c’est la prospection, c’est-à-dire, aller à la rencontre des potentiels intéressés par les services de kerawa.com. Donc, je vais vers les chefs d’entreprise ou les responsables marketing et commerciaux éventuellement. Mon quotidien, c’est aussi un peu de communication et autre recouvrement, déclare-t-elle.

Une grande timide
Comme dans tout métier la tâche est loin d’être facile, surtout dans un environnement assez concurrentiel mais, Sandrine a vite fait de relativiser. Pas tant de difficultés que ça, car je pense que de prime à bord, le travail de commercial est un travail difficile. Être une femme, peut être un avantage si on sait si prendre, ou un inconvénient, car il faut savoir comment gérer, comment aller vers les gens et comment se comporter, selon Sandrine qui estime que toute rencontre, même si elle ne débouche sur rien ou sur quelque chose de négatif a toujours un côté positif parce qu’on apprend de toute chose. A 25 ans, cette passionnée du marketing et d’Internet, estime qu’elle démarre juste une belle aventure qui l’a depuis chamboulée. Je ne me suis jamais crue capable de faire ce métier. Je me suis toujours considérée comme une grande timide parce que faire du marketing, c’est aller vers les gens, prendre la parole. Je ne pensais pas être capable de ça car je me suis retrouvée dans le marketing par hasard, mais ça m’a plu.

Sandrine Toua
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Déjà 85 000 annonces
Kerawa.com, c’est un site Internet qui a été crée par deux jeunes camerounais via un besoin. L’un était à la recherche d’un appartement qu’il ne trouvait pas, ensuite, les deux se sont dits s’il y avait un site Internet où on pouvait aller consulter les annonces de location, ce serait plus simple. Comme il n’y en avait pas, ils ont décidé d’en créer un, raconte Sandrine. Le site existe depuis deux ans, mais elle y travaille depuis un an seulement et peut se réjouir du résultat. Actuellement, le site a environ 85 000 annonces, preuve que les gens ont pris conscience de l’importance d’un tel site. Mais avant de publier une annonce d’emploi par exemple, nous vérifions la crédibilité de l’annonce, pour que lorsque quelqu’un consulte des offres d’emploi, il doit savoir que ces offres existent réellement de sorte que s’il postule et que son profil est en adéquation avec les besoins de l’entreprise, qu’il ait toutes les chances d’être recruté. Donc, notre contrôle, est au niveau de la véracité et de la validité de l’annonce, précise Mlle Toua.

Rêve d’être styliste
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les rêves de Sandrine ne cadrent aucunement avec son métier actuel. Mon rêve à moi est d’être styliste modéliste par ce que j’ai une passion pour la création depuis que je suis toute jeune et j’ai failli basculer dans ce domaine s’il n’y avait pas eu le refus de me parents. Mais ça reste mon rêve et la beauté d’un rêve, c’est qu’il peut être réalisé si on se donne les moyens, révèle-t-elle. En attendant que son rêve «secret» s’accomplisse, Sandrine avoue qu’elle nourrit également de grands rêves pour kerawa.com. Vivement qu’ils se réalisent tous!

Sandrine Toua
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Le palais des sports de Yaoundé dossier du mois de COM.NEWS

Le magazine titre ce mois sur l’offre marketing du palais de sports de Yaoundé

Le regard de cette édition s’attarde sur les premiers pas des journalistes à la présidence de la république suite à la réunion qu’il y’a eu entre le cabinet civil et les directeurs de publication. Le magazine s’interroge sur le but de cette rencontre qui pourrait être les premiers pas de relations presse avec les journalistes ou encore une tentative de manipulation suite à la polémique récente des biens mal acquis du Président de la République. A cet effet, Jean Vincent Tchienehom, journaliste et Rodrigue Soffo ont donné leur avis sur cette question.

Le relookage de Planète Jeunes est un sujet de la rubrique « Vie des Médias ». En effet, rendu à son centième numéro, Planète Jeunes devient un mensuel, il change son logo, ses couleurs, à de nouvelles rubriques et son prix passe de 700 à 1000frs. Jean Mayo est l’acteur de la Com, responsable Communication Globale MOOV RCA (République Centrafricaine). Il présente son travail à Moov, la communication à Bangui qu’il trouve bien implanté.

Les articles sur Campost, WWF, Habitat for Humanity meublent l’actu Com. Campost a lancé un concours de lettres à l’occasion de la journée mondiale de la poste qui s’est déroulé du 06 au 09 octobre 2009 sous le parrainage du ministère de tutelle des postes et télécommunications. L’ancien journaliste du Messager Christian Lang est depuis le mois de juillet 2009, le nouveau Communications officer WWF North qui élabore et implémente les stratégies de communication en vue de lutter contre la pauvreté et la destruction de l’environnement au niveau local. La journée mondiale de l’habitat célébrée le 5 octobre était basée sur la préoccupation de Habitat for Humanity à lutter contre la pauvreté de logement au Cameroun et dans le monde.

Le dossier du mois porte sur le marketing au palais des sports, analyse le positionnement du bijou de Warda en présentant les pistes pour sa rentabilité. Dans la rubrique Stratégie, une analyse minutieuse a été faite sur plusieurs campagnes de communication à savoir Ringo, Guinness, Coca cola, Nsia Cameroun etc.

En bonus, Haman Mana a lu « La fin des journaux et l’avenir de l’information » de Bernard Poulet et le publicitaire Jean Paul Tchomdou dans son « humeur » parle du maquis des agences de communication.


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Comnews N°54 démontre comment construire l’image du Cameroun

Le magazine Com.News est spécialisé en Communication, Médias et Marketing

Ce sujet occupe une place importante, compte tenu du contexte particulier qui prévaut sur l’image du Cameroun ces derniers jours. Le mensuel voudrait contribuer à construire l’image du Cameroun par une analyse des différents problèmes au travers des stratégies de communication, des relations publiques et la valorisation des acteurs de la communication, agences conseils qui pourraient contribuer à cela. Les 30 ans du quotidien « Le messager » dont la célébration est annoncée du 14 au 20 novembre 2009 est l’objet de notre rubrique Regard. Le groupe Free Media Group de Pius Njawe à travers ce concept événementiel promeut la maturité du journal, se relance et veut ainsi valoriser son image. Le ministre de la communication Issa Tchiroma et Robert Menart, fondateur de Reporters sans frontières se sont exprimés à cet effet.

Vie des médias s’est attardé ce mois sur l’installation de Vox Africa en Afrique centrale et parle de la stratégie média, de positionnement percutante qui a été mise en place, l’action de relations publiques qu’a menée canal 2 international en renforçant les capacités de ses journalistes par un week-end de retraite à la fin du mois de juillet à Limbé au Cameroun, ponctuée par un séminaire de formation. L’acteur de la com est la directrice de la rédaction du site www.journalducameroun.com, Ingrid Alice Ngounou qui présente son site et ses potentialités sur la toile.

Dans Actucom, la stratégie media mise en uvre par l’ESSTIC (Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication) pour présenter l’organisation de son concours est mise en exergue. Dans le même ordre d’idée, Ya-Fe 2009 (Yaoundé en fête) organisée par la fondation Interprogress vient de lancer une campagne commerciale de sa 4éme édition qui se déroulera du 18 Décembre 2009 au 3 Janvier 2010. Enfin, la soirée réseautage du mois d’août qui ne cesse de drainer un trafic important, excellent moyen pour communiquer sur les produits et services.

Le dossier du mois axé sur la construction de l’image positive du Cameroun, avec une interview du professeur Jean Emmanuel Pondi, chef de département de politiques internationales à l’IRIC (Institut des Relations Internationales du Cameroun) et ex directeur de la dite institution au cours de laquelle, il propose des solutions. Sur la même lancée, Thierry Ekouti propose quelques clés pour améliorer cette image.
Certaines stratégies sont mises en exergue dans la rubrique Stratégie à savoir Signal 2 qui redonne le sourire par le biais de l’agence Mekis qui a calqué la rentrée de la marque sur la rentrée scolaire et veut raviver la flamme des consommateurs. Iresco, qui est sur le point de mettre en uvre une campagne de proximité en ayant comme support des cahiers. La communication de Camrail face aux 02 accidents mortels survenus ces derniers jours.

Le bonus de ce mois a pour intervenants Jean Paul Tchomdou qui s’exprime sur les mensonges et hors la loi publicitaires dus aux rentrées scolaires et Haman Mana a lu pour les lecteurs « Journalistes à la niche » de Bruno Masure.

Com news N°54
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