Cameroun-Akwaya : des dizaines de personnes massacrées, le député Cabral Libii s’indigne

Le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) pense à la suite de cette horreur que « la solution à toute guerre est un accord de paix ».

Plus besoin de doute, plusieurs dizaines de personnes ont été massacrées samedi 25 juin 2022. Cet autre acte d’horreur a été commis par des personnes non identifiées dans le village de village de Mesaka, arrondissement d’Akwaya, région du Sud-Ouest Cameroun. Contacté par les médias à ce sujet, le gouverneur Bernard Okalia Bilai a donné confirmation de la nouvelle, sans toutefois détailler les chiffres et les circonstances.

Du coup, les femmes activistes de la société civile regroupées dans l’organisation dénommée « Women peacebuilder’s network » avancent le chiffre 32. Elles témoignent que les femmes et les enfants sont les principales victimes. Cependant, nos confrères de « The Median » parlent de 50 civils tués. En attendant une éventuelle communication officielle, la guerre des chiffres persiste.

Au lendemain de ce massacre de personnes civiles, Cabral Libii condamne l’acte ainsi que la démarche. « Dire qu’on lutte pour l’émancipation d’un peuple ça se comprend. Brûler vif et décapiter le peuple pour l’émancipation de qui ont dit lutter, ça n’a aucun sens et ça ne peut mener à rien », déclare le député de la nation.

Pour le président  du Pcrn, « personne n’a la solution magique pour une crise sanglante (…) La solution à toute guerre est un accord de paix. On ne trouve cet accord qu’en dialoguant, échangeant et évaluant le chemin parcouru. Nous devons évaluer objectivement et sans complaisance l’implémentation des résolutions de Grand dialogue national (…) S’il faut un autre Dialogue national avec d’autres acteurs, ne nous en privons pas. La paix n’a pas de prix », suggère-t-il.

Ce massacre survient au moment où Human Rigths watch dénonce les exactions des séparatistes sur les civils, en particulier sur les élèves et les étudiants.