La première cuvée du collège doctoral régional « Mathinbio » en regroupement à Yaoundé

Ce collège doctoral Mathématiques, informatique, Biosciences et géosciences de l’environnement, constitué de 40 doctorants, prend part à une formation à l’UCAC. Les travaux se dérouleront du 08 au 12 octobre.

Quarante doctorants venus des universités du Cameroun, du Congo, de la RD Congo, du Gabon et de la Centrafrique sont regroupés au campus de Nkolbisson de l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) depuis ce lundi 08 octobre.

Ils se retrouvent dans le cadre du collège doctoral Mathématiques, informatique, Biosciences et géosciences de l’environnement (Mathinbio).

Ce programme a été mis sous pied par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) en partenariat avec l’Ambassade de France au Cameroun à travers le service de coopération et d’action culturelle (SCAC) et l’Institut de recherche et de développement (IRD).

Selon le nouveau directeur de l’AUF, Direction régionale Afrique centrale et des Grands lacs (DRACGL), ce programme qui s’étale sur cinq jours (du 08 au 12 octobre) vise à « mesurer le niveau de progression des doctorants des établissements membres de l’AUF ».

Il s’agit notamment de « renforcer la capacité de recherche des universités qui participent à ce collège doctoral, puisque qu’ils constituent des futures enseignants et chercheurs dans leurs universités respectives », a expliqué le Pr Mohamed Adel Ben Amor.

Pour l’AUF, le dispositif « collèges doctoraux » contribue au développement d’espaces régionaux de formation par et à la recherche dans des domaines prioritaires. Le programme entend également promouvoir la coopération scientifique et accroître la visibilité de la recherche francophone.

La quarante de participants du premier collège devra bénéficier d’un encadrement scientifique de haut niveau et d’une formation à la fois disciplinaire et transversale, complémentaire aux programmes de leur établissement d’origine.

Loin d’être un simple espace de formation et de regroupement, le collège  doctoral permet également la mise en relation des établissements engagés dans le projet, favorisant ainsi le développement de partenariats scientifiques.

Au terme de la rencontre de Yaoundé, le directeur de la DRACGLC, espère voir «la majorité des participants, si possible la totalité, soutenir leur doctorat et intégrer le corps enseignant de leurs universités respectives ».