Cameroun : Maximilienne Ngo Mbe reçoit son Prix International « Women Of Courage » aux Etats-Unis

Elle a reçu ce prix des mains de JILL BIDEN, en présence du Secrétaire d’Etat Américain Anthony Blinken et de nombreux autres invités.

Jill Biden a reçu la Présidente du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), Maximilienne Ngo Mbe en présence du Secrétaire d’Etat Antony Blinken à la Maison Blanche.

Maximilienne Ngo Mbe avait remporté en 2021, le prix international du courage féminin. A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme ce 8 mars 2023, la militante des droits humains a reçu son prix des mains de la Première Dame des États-Unis D’Amerique Jill Biden.

Ce prix qui aurait pu etre remis depuis 2021, s’est vu reporter à cause de la Pandémie du COVID 19. Le Prix international du courage féminin du Secrétaire d’État récompense les femmes qui ont fait preuve d’un courage et d’un leadership exceptionnels dans la promotion de la paix, de la justice, des droits humains, de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et ce, souvent au prix de grands risques et sacrifices personnels.

Depuis la création de ce prix en 2007, le Département d’État a primé plus de 155 femmes issues de plus de 75 pays et les lauréats viennent de tous les pays.

Cameroun: le Redhac lance une campagne pour juger les “commanditaires” d’exécutions sommaires attribuées à des militaires

La directrice exécutive du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale estime que les personnes interpellées dans les dossiers récents comme Ngarbuh ou les bébés de l’Extrême-Nord sont des “exécutants”

 

Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) prévoit de lancer, dès ce lundi, une campagne en ligne pour amener le gouvernement camerounais à prendre en compte toute la chaîne de responsabilités dans les allégations d’exécutions extrajudiciaires souvent attribuées à des militaires.

«Le but de la campagne, c’est parce que nous avons fait un constat depuis les bébés qui ont été assassinés dans l’Extrême-Nord, l’affaire de Ngarbuh, et maintenant Samuel Wazizi. Et le but de la campagne, c’est d’abord de demander que dans les prochaines enquêtes, il y ait des membres des associations bien connues qui travaillent sur ces questions. Cela est la première chose. La deuxième chose, c’est de faire à ce que des commanditaires soient mis à nus parce qu’il faut qu’on arrive à prouver la responsabilité des commanditaires, à donner leur nom. De plus en plus, on va voir que, si les commanditaires ne sont pas poursuivis, s’ils ne sont pas punis, ils vont toujours par derrière faire ce qu’ils font, c’est-à-dire mettre leurs exécutants devant et c’est les exécutants qui vont payer. Nous craignons que la vague des exécutions sommaires, de disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et d’exécutions au stade judiciaire ne pourront pas finir. Il faut castrer cette chaîne-là», a expliqué à RFI Maximilienne Ngo Mbe, la directrice exécutive du Redhac.