Dr. Mathieu Mbarga-Abéga: « Comment voulez-vous que je me taise? »

Pourquoi, Barack Obama, Président des Etats-Unis d’Amériques, première puissance du monde, n’aidera pas l’Afrique subsaharienne à se développer en 2013 ?

C’est pour trois raisons essentiellement :

-La première raison en est, et c’est affligeant que, Barack Obama, préfère depuis sa prise de pouvoir en 2009, ignorer certains chefs d’Etats africains, pourtant c’est plus sage et respectueux d’établir le dialogue permanent avec les dirigeants africains d’aujourd’hui, dictateurs ou non, par exemple le Président Barack Obama, ne rend pas, hélas, service au peuple camerounais en refusant de dialoguer avec Paul Biya, l’actuel chef d’Etat Camerounais. Autrement dit, dialoguer en tête à tête avec tous les dirigeants africains d’aujourd’hui, est hautement indispensable, quand on en est à la tête de la plus grande puissance du monde et qu’on a la grande ambition, non seulement de garantir la paix dans le monde, mais, également de se donner réellement les moyens pour construire pierre par pierre l’Afrique noire, laminée par l’esclavage, le néocolonialisme, le colonialisme et le colonialisme économique toujours encours en Afrique subsaharienne.

-La deuxième raison en est que le Président Barack Obama, et c’est dommage, préfère ne pas voir et d’interdire, pour le coup l’exploitation scandaleuse des richesses naturelles africaines par les grandes puissances, sans réel contre parti. Résultat ; les populations africaines d’aujourd’hui, meurent de faim, de maladie, de guerres civiles, toujours gestation en Afrique noire, par exemple ; l’essence coûte de plus en plus cher dans les pays africains producteurs ou non de pétrole et les institutions de Britten-Wood, notamment, la banque mondiale et l’FMI, à cause de leurs plans d’ajustements structurels sévères dans le continent, plombent totalement le développement de l’Afrique noire depuis des générations, et ce, sous le regard amusé des grandes puissances, du monde dit-on moderne !

-La troisième raison est que Barack Obama, demeure fondamentalement, un Métisse classique, par conséquent, il est partagé entre son désir d’être du côté de sa mère ou celui de son père, impossible de trancher sur le plan humain, parce qu’il est le produit d’une mère blanche et d’un père noir. Reste la perception qu’on a d’un métisse en général et selon les continents. Si aux Etats-Unis d’Amériques, un métisse est considéré comme un Noir au même titre qu’un Noir canal historique, en Afrique noire, c’est un autre son de cloche, un métisse, c’est presqu’un Blanc qui joui d’un respect considérable, pour plusieurs raisons ; outre sa belle peau et ses cheveux qui sont admirés, le métisse en terre africaine, serait plus intelligent par rapport à un Noir authentique, canal historique. Autrement dit, et selon certains africains, Barack Obama, est Métisse, un vrai blanc, qui ne pourra en aucun cas, soutenir fortement le développement du continent africain dont son père est pourtant originaire. Dans le même temps, certains Noirs du continent et d’Europe, depuis l’élection du Président Barack Obama, en 2009, espèrent toujours un geste de solidarité de la part de « leur frère », même, s’il est un peu claire de peau, quand bien même la solidarité africaine, qu’on soit Noir ou Métisse en 2013, n’a strictement rien avoir avec celle bien vivante de la communauté juive, peuple élu.

Dr Mathieu Mbarga Abéga, journaliste et écrivain camerounais
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