La perfection brise toutes les barrières (Fin). Par Stéphanie Mbida, 14 ans

« Comment un jeune sans privilège peut prendre le contrôle de sa destinée et surmonter les obstacles qui la séparent de ses objectifs »

Si la structure sociale dans laquelle nous fonctionnons est excessivement opprimante, il est fort possible que même si nous faisons notre travail à la perfection, nous n’obtenions pas grand-chose de nos efforts en raison d’une misogynie, d’un tribalisme, d’une xénophobie, d’un droit d’aînesse, d’un népotisme trop profondément ancrés dans les m urs ou encore à cause du droit que beaucoup de membres de notre famille ou ethnie s’arrogent d’exiger de nous que nous financions leur vie et résolvions tous leurs problèmes malgré le fait qu’ils n’aient jamais contribué de manière substantielle à notre succès ou même qu’ils nous mettent volontiers des bâtons dans les roues. Dans ce cas, voici deux options parmi d’autres à considérer : Soit nous quittons cet environnement et allons nous exprimer dans un autre cadre moins étouffant, soit nous nous joignons aux autres victimes de ce fléau et confrontons directement le système afin de le remplacer par un qui est plus équitable. Quelle que soit notre décision, nous aurons besoin d’avoir l’esprit d’excellence afin d’augmenter considérablement nos chances de succès dans la voie que nous aurons choisie. Si nous optons d’aller nous exprimer ailleurs, nous devrons être extrêmement compétents afin d’être les bienvenus dans notre nouvel environnement, de pouvoir nous y adapter et y réussir. Si par contre nous décidons d’affronter ces barrières sociales injustes, nous aurons besoin d’être très sophistiqués dans notre raisonnement et notre capacité d’organisation, parce que libérer une famille, une ethnie ou un peuple d’un système de pensée paralysant et profondément enraciné dans la conscience collective est une immense bataille qui ne peut être remportée sans trop de dégâts collatéraux que par des personnes qui font de la poursuite de la perfection une seconde nature.

Poursuivons l’excellence, car nous vivons désormais dans un monde qui se transforme graduellement en un seul grand village, avec des structures économiques nationales et régionales de plus en plus interdépendantes. Notre opportunité ne se limite plus au niveau de notre village, de notre ville, de notre pays, ou même de notre continent; elle s’étend dorénavant sur le monde entier. Si notre produit, service, talent ou niveau d’éducation est parmi l’un des meilleurs au monde, présentons -le à l’internet ou par le biais d’un autre véhicule de communication et, quel que soit l’endroit où nous nous trouvons, ceux qui en ont absolument besoin viendront des quatre coins de la planète pour l’acquérir à son juste prix. Rappelons-nous donc régulièrement qu’il n’existe qu’une seule forme d’excellence, et elle est acceptée partout dans le monde avec le même engouement, de la même manière que la médiocrité, quelle que soit la forme qu’elle revêt, est rejetée partout avec le même sentiment de dégoût. Il n’y a pas d’excellence asiatique, européenne, africaine ou américaine. Les voitures de luxe, vêtements de luxe et tous autres objets extrêmement bien faits sont prisés de la même façon en Afrique, en Amérique, en Asie, en Europe et en Océanie. Mes idées et solutions pour les plus grands problèmes de ce monde ont été acceptées par des dizaines de leaders de quatre continents pour cette même raison. Même les divergences politiques et les accords économiques entre différents pays ne peuvent résister longtemps à la force d’attraction des produits et services de très haute qualité. Si les contrats qui existent entre deux gouvernements ne sont pas favorables au transfert d’un produit ou service de qualité hors pair, ceux qui désirent obtenir le produit en question exerceront suffisamment de pression sur les gouvernements concernés pour que ces derniers finissent avec le temps par trouver un moyen d’établir des accords qui leur sont mutuellement bénéfiques.

Lorsque certaines personnes entendent qu’il faut poursuivre l’excellence, elles comprennent par là qu’elles doivent améliorer leur habileté d’escroquer les gens, qu’elles doivent se perfectionner dans l’art d’embellir l’emballage pendant le produit à l’intérieur reste médiocre. Ceux qui se limitent à agrémenter l’apparence extérieure d’un produit plutôt que d’en améliorer la substance ne peuvent pas cacher leur jeu bien longtemps. Ils finissent toujours par être découverts et par payer le prix pour leurs subterfuges. C’est une méthode vouée à l’échec à long terme, et les petits profits qui peuvent en découler à court terme n’en valent généralement pas la peine.
Stéphanie Mbida

En conclusion, quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons dans la vie, que nous soyons écolier, étudiant, artisan, fonctionnaire, commerçant, employé, employeur, professionnel, musicien, sportif . faisons notre travail à la perfection. Cela brisera toutes les barrières qui nous séparent de notre objectif, aussi haut soit-il. Ce principe est tout aussi effectif à l’échelle d’une nation et même d’un continent tout entier. Toute nation qui adopte l’esprit de perfection dans sa conscience collective sans réserve aucune, ne peut que connaître un essor considérable et une amélioration tangible de la qualité de vie de ses citoyens en une période de temps relativement brève. Si ce principe était déjà vrai au 19ème siècle, du temps d’Emerson, il l’est plus que jamais aujourd’hui où l’internet et la pléthore de possibilités de présenter nos talents et produits au grand public nous permettent encore plus aisément de démontrer que nous pouvons  »écrire un meilleur livre, prêcher un meilleur sermon ou fabriquer une meilleure souricière que notre voisin ». Par conséquent, en réaffirmant ici ce principe, j’espère motiver toute personne et particulièrement les jeunes à s’investir complètement dans leurs études ou leur travail et à le faire à la perfection avec la certitude qu’à long terme, leur effort continu les mènera à leurs objectifs.

Stéphanie Mbida
Journalducameroun.com)/n

La perfection brise toutes les barrières (III). Par Stéphanie Mbida, 14 ans

« Comment un jeune sans privilège peut prendre le contrôle de sa destinée et surmonter les obstacles qui la séparent de ses objectifs »

D’aucuns me considèrent comme étant une surdouée parce que j’assimile le savoir plus vite que la majorité des gens. Quant à moi, ce dont je suis le plus fière, c’est d’être l’une des jeunes personnes les plus disciplinées et les plus travailleuses dans ma poursuite de la perfection. Puisque la perfection pulvérise tous les obstacles, que pouvons -nous par conséquent faire sur le plan pratique pour surmonter toutes les formes de barrières sociales qui nous séparent de nos objectifs avec moins de difficultés ? Nous, écoliers et étudiants, devons fournir le maximum d’efforts pour obtenir le meilleur résultat possible dans nos études. Nous ne pouvons ni nous contenter de viser la note minimum requise pour passer notre examen, ni même nous satisfaire d’obtenir une note qui est certes bonne mais demeure néanmoins de loin inférieure à ce dont nous sommes réellement capables si nous nous investissons corps et âme dans nos études. Au lieu de travail, donnons le meilleur de nous-mêmes. Offrons le meilleur des services avec sourire et bonne foi. Habituons-nous à faire beaucoup plus que le minimum que l’on attend de nous. Développons la culture du service partout, dans les bureaux de l’administration, les usines, les hôpitaux, les magasins, etc. Avec le temps, nous nous distinguerons par notre compétence, notre professionnalisme et par la qualité largement supérieure de notre travail. Les gens en viendront à dépendre de nous lorsqu’ils voudront que les choses importantes soient faites, et bien faites, ce qui nous vaudra des promotions à long terme. Certes, ces promotions, avantages, et opportunités ne surviendront pas nécessairement après quelques mois et parfois même quelques années d’efforts, mais ce n’est pas pour autant une excuse pour baisser les bras ou pire encore nous attendre à progresser dans la vie en offrant une prestation de qualité médiocre.

Si au lieu de nous offrir une promotion, notre employeur choisit plutôt de nous exploiter et d’abuser de notre bonne foi, alors proposons notre talent à quelqu’un d’autre qui lui, l’appréciera à sa juste valeur. Nous serons surpris de constater que notre bonne réputation nous aura déjà précédés et que beaucoup d’autres employeurs payeraient le prix fort pour se procurer nos services exceptionnels. Notre nouvel emploi et les privilèges qui en dériveront seront notre compensation pour tout le travail que nous aurons fourni jusqu’alors et pour lequel nous n’avons pas été rémunérés de manière appropriée. L’ère digitale rend désormais la tâche plus facile à ceux qui cultivent l’esprit d’excellence dans le sens que l’internet leur ouvre tout un monde de possibilités et leur permet ainsi de présenter leurs compétences au plus offrant. Si nous gagnons notre vie en faisant du commerce, alors vendons le meilleur des produits ou la meilleure des prestations au prix le plus bas possible qui nous permet en même temps de maintenir une marge de bénéfice acceptable. Ajoutons-y le meilleur service clientèle qui soit. Cette approche attirera un plus grand nombre d’acquéreurs et avec le temps, nous gagnerons de loin plus d’argent que si nous ne vendions que quelques produits à des prix exorbitants à un nombre très limité de clients. C’est le principe selon lequel les plus grandes compagnies des Etats-Unis et du monde fonctionnent, et elles s’en tirent à merveille. Si nous exerçons le métier d’artisan, perfectionnons notre art. Prenons le temps de faire des produits de haute qualité afin de pouvoir être compétitifs même au niveau international. Si nos produits se distinguent par leur qualité exceptionnelle, s’ils sont peaufinés jusqu’au moindre petit détail et si nous choisissons de les présenter au grand public à travers l’internet par exemple, des acheteurs viendront de partout. Certains n’hésiteront pas à traverser des villes, provinces, pays et même des continents et océans pour venir les acheter et payeront le prix adéquat pour nos efforts.

Il en est de même pour toutes les autres professions. Cultiver l’excellence nous apportera un succès proche ou équivalent à celui que nous escomptons en rapport avec nos efforts.
Stéphanie Mbida

Combien de fois suis-je passée devant des magasins de grand luxe à New York et y ai vu exposés des produits inspirés des cultures africaines et asiatiques comme des sandales, des sacs à main, des portemonnaies , etc. à des prix que seuls les plus riches de ce monde peuvent se permettre. Les produits en question sont certes fabriqués à partir des mêmes matières premières et selon les mêmes motifs que les artisans africains et asiatiques emploient, mais ce qui distingue les produits vendus dans ces magasins haut de gamme est qu’ils sont manufacturés suivant des standards d’excellence et de qualité extrêmement élevés. Il faut noter ici que nous n’atteindrons pas toujours nécessairement le but exact que nous nous sommes fixé même lorsque nous faisons toujours notre travail à la perfection. Si par exemple quinze excellents athlètes ont tous pour objectif de gagner la médaille d’or aux Olympiades dans la même discipline, il va de soi qu’un seul d’entre eux réalisera son rêve. Ceci ne signifie pour autant pas que les quatorze autres compétiteurs auront perdu leur temps à s’entraîner. Le fait d’avoir des visées aussi hautes les aura amenés à remporter des championnats nationaux et internationaux et à se classer parmi les meilleurs dans leur discipline, avec tous les avantages que cela comporte. En résumé, pour reprendre les mots d’Oscar Wilde : « Il faut toujours viser la lune car même en cas d’échec on atterrit au milieu des étoiles. »

Stéphanie Mbida
Journalducameroun.com)/n

La perfection brise toutes les barrières (II). Par Stéphanie Mbida

« Comment un jeune sans privilège peut prendre le contrôle de sa destinée et surmonter les obstacles qui la séparent de ses objectifs »

J’ai passé la première partie de mon examen d’entrée à l’université à 11 ans avec l’une des meilleures notes des Etats-Unis et à l’âge de 13 ans, j’avais déjà échangé des correspondances avec 190 des plus grands dirigeants de ce monde, à savoir le Pape Benoit XVI, La reine Elisabeth II d’Angleterre, Présidents Bush, Clinton et Obama et 22 autres chefs d’état et de gouvernement,16 ministres de l’éducation des pays les plus industrialisés, 103 Présidents-Directeurs Généraux des plus grandes compagnies mondiales etc. Ces leaders qui ont non seulement pris le temps de lire mes lettres et d’y répondre, mais ont aussi accepté mes idées, sont les personnes les plus difficiles à joindre au monde du fait qu’ils sont extrêmement occupés et sollicités. De plus, ils n’acceptent que très rarement les conseils d’un simple citoyen, car ils sont non seulement très compétents eux-mêmes, mais ils ont de surcroît à leur disposition une large équipe de conseillers qui sont parmi les experts les plus capables et brillants du monde. Par conséquent, les chances qu’un citoyen moyen, et particulièrement une adolescente comme moi, obtienne une lettre personnelle de ces leaders en réponse à la sienne sont quasiment nulles.

Pourtant, à l’âge de 13 ans, je suis parvenue à amener 190 d’entre eux non seulement à lire et à répondre à mes lettres, mais aussi à prendre en considération mes suggestions sur des sujets tels que la crise économique mondiale sur lesquels ils avaient déjà longuement consulté des dizaines d’experts les plus chevronnés du monde. Dans certains cas, ils ont même échangé des idées avec moi et m’ont suggéré de réaliser des objectifs très ambitieux dont ils m’ont dit qu’ils pensaient que je suis l’une des rares personnes au monde qui soit en mesure de le faire. Ce succès unique en son genre, cette aptitude à pouvoir convaincre tant d’éminentes personnes qui sont normalement hors d’accès au citoyen moyen de prendre mes idées en considération et de les implémenter, n’est pas le fruit du hasard. Il repose sur des principes et méthodes bien définis que j’applique avec rigueur dans tout ce que j’entreprends, et la jeune personne qui met ces principes en pratique avec la même discipline et le même enthousiasme obtiendra des résultats nettement meilleurs à l’école ou dans tout autre aspect essentiel de sa vie.

Un des principes et instruments extrêmement efficaces que j’utilise afin de briser les barrières qui se trouvent entre moi et les objectifs plutôt élevés que je me fixe est celui-ci : JE PRENDS LE TEMPS ET FOURNIS LES EFFORTS NECESSAIRES POUR FAIRE TOUT CE QUI EST IMPORTANT A LA PERFECTION.
Stéphanie Mbida

Les lettres que j’ai reçues de ces dirigeants viennent de trente-six pays différents s’étalant sur quatre continents. Ces personnalités illustres qui m’ont écrit viennent de tous horizons. Ils sont blancs, noirs, asiatiques, hispaniques, métissés,., de genre masculin ou féminin. Ils sont jeunes ou âgés, catholiques, protestants, juifs, orthodoxes, musulmans ou bouddhistes. Certains sont issus de familles pauvres, d’autres de familles fortunées. D’aucuns ont hérité de leur position, d’autres s’y sont élevés par leur propre effort. Certains insistent sur le respect absolu de la hiérarchie, tandis que d’autres sont plus souples à cet égard. Certains sont plutôt libéraux et d’autres très conservateurs. Cependant, quelles que soient leurs particularités, ils ont tous réagi avec le même enthousiasme à ma lettre. En d’autres mots, ils ont ignoré pratiquement toutes les différences et catégorisations qui prévalent dans la société : la hiérarchie des titres, de statut social, de pouvoir économique, de l’âge, . les différences de religions, de genre, de race, de convictions politiques, etc. La seule hiérarchie qu’ils ont prise en considération c’est celle de la qualité, en l’occurrence ici la qualité de la pensée, la qualité supérieure de mes idées et solutions. En effet, je leur ai clairement et systématiquement présenté les failles que j’ai décelées dans les structures financières et éducatives de leur pays et du monde en général, et leur ai ensuite offert des idées et solutions uniques, relativement peu coûteuses mais extrêmement efficaces. Mes idées leur étaient très bénéfiques et les aidaient à résoudre des problèmes très complexes de manière plus effective. Ils ne pouvaient par conséquent que les accepter et c’est ce qu’ils ont fait, ignorant ainsi le fait que l’auteur de ces idées et solutions n’était qu’une adolescente âgée de 13 ans, qui ne possédait ni diplômes universitaires ni grands titres, une combinaison d’attributs qui chacun, constituent à priori un sérieux handicap lorsqu’il s’agit d’adresser des problèmes d’une telle envergure auprès de personnes aussi influentes.

Mon succès, considéré sous l’angle d’une expérience sociale, démontre donc sans équivoque que l’excellence prime sur tout autre critère de considération en ce monde. L’excellence pulvérise les obstacles, aussi intimidants qu’ils paraissent. La pauvreté, le tribalisme, le racisme, le népotisme, la xénophobie, la misogynie, le droit d’aînesse, la hiérarchie des titres, etc. existent et sont de véritables barrières qui empêchent ceux qui en sont victimes de s’exprimer au maximum de leur potentiel et de se bâtir une vie décente. Une des leçons majeures à tirer de mes réalisations est qu’aucun de ces obstacles n’est insurmontable. Nous ne les souhaitons certainement pas, et ma génération se doit de les éradiquer complètement de la planète. Cependant, en attendant que ce soit le cas, lorsque les circonstances nous obligent à les confronter, la meilleure manière d’en venir à bout est de poursuivre la perfection dans tout ce que nous entreprenons de significatif dans la vie. Pour tout jeune homme ou toute jeune femme qui ne possède ni argent, ni relation importante, ni autre avantage social quelconque, le meilleur moyen de s’assurer le succès est d’offrir à la société un produit, une idée, un service ou une réalisation de qualité largement supérieure à la norme. Si ceux qui ont absolument besoin de ce produit ont des préjugés quelconques contre cette jeune personne, ils se trouveront alors face à un véritable dilemme et se verront inconsciemment obligés de se poser la question suivante: « Devrais- je accepter cette idée, me procurer ce produit ou ce service qui m’est énormément bénéfique ou devrais-je plutôt y renoncer parce que je préfère m’accrocher à des croyances et pratiques qui me sont de loin moins profitables dans cette situation?»

Dans la majorité des cas, la personne optera pour le service ou le produit d’excellente qualité et ignorera toutes ces considérations qui lui étaient si importantes jusqu’alors, parce que de par sa nature, l’être humain recherche instinctivement la situation qui lui est la plus avantageuse dans toutes ses interactions. Cette motivation le pousse constamment, de manière consciente ou inconsciente, à rechercher le tandem idéal entre le produit ou service de la meilleure qualité qui soit et le prix le plus bas possible pour ce bien ou service. En résumé, l’être humain demande qu’on lui offre la perfection. Et celui qui peut la lui offrir trouvera toujours preneur. Mon succès dans mes correspondances avec les leaders de ce monde corrobore la véracité de ce fait.

Stéphanie Mbida
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La perfection brise toutes les barrières (I). Réflexion menée par Stéphanie Mbida, 14 ans

«Comment un jeune sans privilège peut prendre le contrôle de sa destinée et surmonter les obstacles qui le séparent de ses objectifs»

J’ose me permettre d’écrire cet article et d’y mentionner mes réalisations dans l’espoir d’amener des millions d’autres jeunes personnes et particulièrement celles qui vivent dans des familles avec des ressources limitées, à se fixer de nouveaux objectifs très élevés et à confronter les obstacles parfois immenses et intimidants qui les séparent de ces objectifs avec courage, foi et détermination, et avec une méthode efficace pour les surmonter. L’une des plus grandes satisfactions que je tire de la vie est de voir ce que je réalise inspirer et bénéficier à un maximum de personnes possibles. J’aime voir mes accomplissements élargir les horizons mentaux, bannir les pensées limitatives et ouvrir tout un monde nouveau et immense de possibilités aux gens autour de moi. J’aime que mes performances rappellent à chaque jeune homme et à chaque jeune femme que tout ce qui a été accompli par un autre être humain peut être reproduit ; que ces êtres formidables qui établissent des records nous invitent à en faire autant et même à les surpasser et non pas à nous contenter de les célébrer indéfiniment et de les mettre sur un piédestal, comme s’ils étaient des demi-dieux faits d’une matière différente de la nôtre.

J’aime voir les jeunes gens issus de familles aux moyens limités – et leurs parents- abandonner la croyance qui chaque jour s’infiltre et s’enracine un peu plus dans leur esprit que les conditions financières et sociales dans lesquelles ils sont nés et vivent, les condamnent à ne jamais oser penser qu’ils peuvent devenir un des sculpteurs les plus réputés du monde, fabriquer des meubles de la meilleure des qualités possible, créer la compagnie la plus performante et dynamique de leur pays et dont le service clientèle est de réputation mondiale, aspirer à gagner le prix Nobel de la paix ou de la littérature, gagner plusieurs médailles d’or aux Olympiades, devenir Pape, un des meilleurs architectes de leur continent, un des médecins les plus compétents et les plus compassionnés de leur pays, devenir astronaute, Président-Directeur Général d’une des cinq plus grandes compagnies du monde ou découvrir le vaccin contre le Sida ou le cancer. Ce que j’ai accompli jusqu’ici a déjà amené beaucoup de jeunes autour de moi et même des familles entières à réviser largement à la hausse les buts qu’ils s’étaient fixés dans la vie et ce qu’ils considéraient jusqu’ici comme étant des résultats acceptables à l’école. C’est un phénomène qui me fait très plaisir et que j’aimerais voir se multiplier.

Ralph Waldo Emerson, le célèbre philosophe Américain du 19ème siècle a dit : « Si un homme peut écrire un meilleur livre, prêcher un meilleur sermon, ou fabriquer une meilleure souricière que son voisin, il aura beau construire sa maison au fin fond de la forêt, le monde se frayera un chemin jusqu’à sa porte. » Le principe dont Emerson fait état dans cette citation est de plus en plus commun dans le monde du sport aujourd’hui. Dans les disciplines sportives comme le football, le basketball, et le baseball par exemple, les équipes les plus riches et les plus célèbres du monde se battent pour acquérir les joueurs les plus talentueux et elles sont disposées à aller les chercher jusque dans les coins les plus reculés de la planète. Une fois recrutés, peu importe le pays d’origine de ces athlètes, leur race, leur statut social, la situation financière de leurs parents ou toutes autres caractéristiques qui les distinguent, leur salaire et tous les privilèges dont ils bénéficient se basent essentiellement sur leur performance et sur leur rôle au sein de l’équipe. Il en est de même dans les sports individuels tels que le tennis, le golf, l’athlétisme, la boxe, etc.ou les sponsors signent également des contrats avec les athlètes uniquement par rapport à leurs performances lors de grandes compétitions et par conséquent à leur capacité à promouvoir le nom de ces sponsors. Bref, dans les domaines mentionnés ci-dessus, aujourd’hui encore plus qu’auparavant, seule la compétence de ces sportifs nous intéresse, et nous les récompensons en proportion directe à la qualité de leurs prestations. Leur race, leur ethnie, leur pays d’origine, leurs relations, la classe sociale de leurs parents, leur religion etc. n’influencent pratiquement pas la façon dont ils sont rémunérés et honorés. Une jeune personne qui a le talent nécessaire et l’intention de gagner sa vie dans ces filières est donc certaine que ce sont essentiellement ses performances et quasiment aucun autre critère, qui détermineront son degré de succès et les lauriers qu’il ou elle recevra.

Cette certitude permet aux individus qui s’adonnent à ces sports de se consacrer complètement à l’amélioration de leurs talents et compétences afin d’offrir au public la meilleure des performances dont ils sont capables. Ils savent intuitivement que, qu’ils aient des relations avec des personnes influentes ou pas, que leurs familles soient nanties ou pas, une fois qu’ils auront eu l’opportunité de faire découvrir leurs talents au reste du monde, leur compensation sera principalement déterminée par leur compétence et leurs résultats. Ils sont conscients du fait que les règles de jeu qui régissent le succès dans ces domaines sont clairement définies, notamment qu’il existe un lien direct entre la poursuite de la perfection et le succès. Ils ne voient pas en leur pauvreté, leur race, leur gendre, leur religion, leur manque de relations puissantes, des handicaps qui les condamnent automatiquement à une vie de misère et de désespoir ou à se contenter d’entretenir des ambitions peu élevées, parce qu’ils sont conscients que leur talent à lui tout seul, développé à la perfection, brisera toutes les barrières et les mènera au plus haut sommet de la société où ils côtoieront des ministres et présidents, des reines et princes, et noueront des amitiés avec des célébrités, des lauréats du Prix Nobel et des magnats de l’industrie.

La certitude que nos efforts et sacrifices vont nous propulser au niveau le plus élevé auquel nous aspirons est l’une des plus grandes motivations qui animent les êtres humains et les poussent à aller de l’avant, à ne pas abandonner même lorsque la douleur et les difficultés atteignent pratiquement le seuil de l’intolérable et les sacrifices à faire deviennent de plus en plus éprouvants. Ce degré de certitude est absolu dans le domaine du sport mais il est de loin moins prononcé en ce qui concerne les autres professions, ce qui est vraiment dommage car une grande majorité de jeunes personnes, 99% d’entre elles, gagneront leur vie en exerçant un métier  »normal » après une éducation scolaire ou universitaire ou un apprentissage. J’espère donc encourager les jeunes gens à travers mon exemple à constamment donner le meilleur d’eux-mêmes en leur montrant que le phénomène qui se manifeste si clairement dans le monde du sport s’applique de manière aussi rigoureuse à toute autre forme d’occupation que l’être humain adopte pour gagner sa vie honorablement et/ou mériter sa place dans la société. En d’autres mots, il y a une corrélation directe entre la poursuite de la perfection et le succès dans tous les types de professions et activités importantes de la vie, et l’excellence brise toutes les barrières qui nous séparent de nos objectifs les plus élevés, peu importe le domaine dans lequel nous choisissons de nous exprimer.

Stéphanie Mbida
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