Pluies: la ville de Douala peut s’attendre “à pire” selon les services de météorologie du Cameroun

Les intempéries survenues les 20 et 21 août 2020 causant plusieurs inondations sont encore beaucoup moins importantes que l’eau recueillie en août 2019, ce qui fait craindre de plus fortes pluies torrentielles à venir dans la capitale économique

 

Le service de la météorologie du Littoral, qui dépend du ministère camerounais des Transports, estime qu’il pourra y avoir “pire” que les intempéries survenues dans la nuit du 20 août et la journée du 21 août à Douala créant des inondations dans de nombreux quartiers de la capitale économique. 

Avant le 21 août, ce service avait enregistré 50 mm d’eau or en août 2019 il y avait eu 845 mm, ce qui fait craindre aux pouvoirs publics des pluies torrentielles si les précipitations devaient être aussi abondantes que l’année dernière au même mois.

Si le scénario survient, il est à craindre des dégâts matériels plus importants, allant même à des pertes en vies humaines pour les populations qui vivent dans les zones à risques (bas-fonds, drains); ainsi qu’une résurgence des maladies telles que le choléra.

L’observatoire national des changements climatiques (Onacc) a alerté au second semestre dans l’un de ses rapports que le Cameroun pourrait connaître d’abondantes précipitations ces mois, avec des risques élevés de débordements de drains en milieux urbain et périurbain.

La ville de Douala est considérée comme un important pôle pluviométrique avec des saisons de pluies qui s’étalent sur neuf mois au courant de l’année, dont une période de grande saison des pluies qui va de juin à novembre.