Justice: Enoh Meyomesse condamné

L’homme politique, par ailleurs président de l’association des écrivains du Cameroun, a été condamné en première instance militaire à 7 ans d’emprisonnement

Enoh Meyomesse a été condamné jeudi 27 décembre 2012 à une peine de 7 ans de prison ferme par le tribunal militaire de Yaoundé. Le commissaire du gouvernement dans le cas de Meyomesse, a confirmé les réquisitions du ministère public, qui demandait le 14 décembre dernier que lui soit appliquée une peine de 7 ans et 200 000 FCFA d’amende. D’autres personnes coaccusées de l’historien et homme politique du Cameroun ont aussi été condamnées à des peines d’emprisonnement et des amendes. Ils écopent respectivement de 9 ans pour Song Kanga, 3 ans pour Ndi Benoit et 2 ans pour Manda Bernard tous ferme et avec comme amende respective 400 000 Fcfa, et 100 000 Fcfa pour les suivants. Le juge militaire n’a finalement pas tenu compte des requêtes de circonstances atténuantes invoquées par certains accusés de cette affaire. Ndi benoit le 14 novembre dernier avait demandé au juge de tenir compte de sa prostate, qui ne lui permettrait pas de supporter la prison. Song Kanga pour sa part, a invoqué ses années de service au sein des forces armées camerounaises. Il est celui qui paie le plus lourd tribut dans cette affaire. Sa faute, avoir quitté son poste sans permission pour participer à l’opération au centre du litige. Manda Bernard, qui lui a directement plaidé coupable, s’en tire bien avec 2 ans de prisons. Ndi Benoît et Enoh Meyomesse ont toujours crié leur innocence.

Les différents accusés ont aujourd’hui 10 jours pour introduire un recours à l’encontre de cette décision. C’est le 30 janvier 2011, qu’Enoh Meyomesse, président de l’Association Nationale des Ecrivains Camerounais, est interpellé à l’aéroport de Nsimalen à Yaoundé, alors qu’il se rendait en Côte d’ivoire, et son passeport saisi. Il lui est signifié une interdiction de sortir du territoire pendant plusieurs jours. Le 29 novembre de la même année, alors qu’il rentre de Singapour il est arrêté par des gendarmes. Emmené d’abord au SED (Secrétariat d’Etat à la défense), dans les services secrets de sécurité, puis à la gendarmerie de Bertoua, il est emprisonné depuis à la prison de Kondengui, après la prison militaire de Yaoundé. La mobilisation de plusieurs partis et même l’argumentaire des différents avocats n’a pas suffi à convaincre les juges. Pourtant de nombreuses exceptions ont été soulevées comme des perquisitions sans mandat et des preuves contestées. Dans le même temps, plusieurs personnes s’interrogent aujourd’hui de la raison pour laquelle Song Bernard, seul à avoir plaidé coupable et dénoncé les autres, n’écope que de 2 ans. Pour les proches de Monsieur Meyomesse, ce dernier paye au prix fort, son engagement politique contre le président de la république et son régime.

Enoh Meyomesse condamné à 7 ans de prison
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Cameroun: Appel à la mobilisation pour Enoh Meyomesse

Le collectif pour la libération de l’homme politique invite toute personne sympathisante à se rendre ce jeudi au tribunal militaire de Yaoundé pour le soutenir

Le collectif pour la libération d’Enoh Meyomesse invite le grand nombre à se mobiliser ce 27 décembre 2012 pour soutenir l’homme politique détenu depuis plus d’un an pour des accusations de trafic aggravé et de tentative de coup de force sur le pouvoir politique. Un ultime procès qui devrait lui permettre de connaître son verdict final. Le 14 novembre dernier, jour de la dernière audience de cette affaire, le Commissaire du Gouvernement qui représente l’Etat du Cameroun avait proposé qu’il soit condamné à sept (07) ans de prison assorti d’une amende de 200.000 FCFA. Si les charges de tentative de coup de force ne pèsent plus sur lui, l’accusation le retient comme complice de trafic et vente illégale d’or. Jusqu’au bout l’écrivain et homme politique s’est toujours refusé à admettre sa culpabilité. S’inscrivant en faux contre l’accusation, il demande toujours qu’on lui apporte la preuve de ce qu’on lui reproche. Son avocat lui, avait marqué sa surprise face à cette condamnation, alors qu’il est prouvé aujourd’hui que son rôle dans le présumé trafic est resté très minime et à la limite inconscient. Un ensemble d’éléments qui laissent croire à ses nombreux souteneurs, qu’Enoh Meyomese est victime de ses prises de positions politiques.

Le 30 janvier 2011, Enoh Meyomesse, président de l’Association nationale des écrivains camerounais, se rendait en Côte d’ivoire quand il fut interpellé à l’aéroport de Nsimalen, à Yaoundé, et son passeport saisi. Il lui fut alors interdit de sortir du territoire pendant plusieurs jours. Le 29 novembre, c’est de retour de Singapour qu’il fut arrêté au même aéroport. Emmené d’abord au SED (Secrétariat d’Etat à la défense), dans les services secrets de sécurité, puis à la gendarmerie de Bertoua, il est emprisonné depuis à la prison de Kondengui, après la prison militaire de Yaoundé. Alors qu’aucune charge spécifique ne lui était encore attribuée, au début du mois de juillet 2012, un juge d’instruction a prononcé l’extension de sa détention jusqu’au 30 décembre 2012, officiellement « pour un supplément d’enquête », alors qu’Enoh Meyomesse avait déjà passé plus de 13 mois en prison, dont un en isolement. Au mois d’août dernier, un bureau d’avocat New York aux Etats unis avait écrit au président Biya, pour demander sa libération.

Enoh Meyomesse connaîtra t-il son sort ce 27 décembre 2012?

Cameroun: Enoh Meyomesse bientôt fixé sur son sort?

La première audience a lieu demain 31 août au tribunal militaire de Yaoundé

C’est vendredi 31 août qu’Enoh meyomesse, écrivain et homme politique qui voulait être candidat à la présidentielle de 2011 sous la bannière du Front national uni aura son premier contact avec le tribunal dans le cadre de l’affaire qui l’a conduite en prison. Le communiqué du collectif créé pour le soutenir précise qu’Incarcéré depuis le 19 novembre 2011 initialement pour les motifs de tentative de coup d’État, association de malfaiteurs, vol aggravé, recel d’un kilogramme d’or, et sous des allégations démontées à chaque fois, l’écrivain et homme politique ENOH MEYOMESSE passera enfin devant le tribunal le 31 août 2012, mais cette fois pour les motifs de complicité de vol aggravé avec coaction et de vente illégale d’or.

Le 30 janvier 2011, Enoh Meyomesse, président de l’Association nationale des écrivains camerounais, se rendait en Côte d’ivoire quand il fut interpellé à l’aéroport de Nsimalen, à Yaoundé, et son passeport saisi. Il lui fut alors interdit de sortir du territoire pendant plusieurs jours. Le 29 novembre, c’est de retour de Singapour qu’il fut arrêté au même aéroport. Emmené d’abord au Sed (Secrétariat d’Etat à la défense), dans les services secrets de sécurité, puis à la gendarmerie de Bertoua, il est emprisonné depuis à la prison de Kondengui, après la prison militaire de Yaoundé. Alors qu’aucune charge spécifique ne lui était encore attribuée, au début du mois de juillet 2012, un juge d’instruction a prononcé l’extension de sa détention jusqu’au 30 décembre 2012, officiellement « pour un supplément d’enquête », alors qu’Enoh Meyomesse avait déjà passé plus de 13 mois en prison, dont un en isolement. Plus d’un an après, la justice n’est pas encore parvenue à prouver les charges retenues contre lui. C’est dire combien l’audience de ce 31 août est attendu pour ses soutiens. Une conférence de presse de ces derniers aura lieu à l’issue de l’audience.

Enoh Meyomesse accusé de vol aggravé

Affaire Meyomesse: Une organisation d’avocats de New York interpelle Paul Biya

Dans une lettre, elle demande respectueusement au Président du Cameroun de libérer l’intellectuel et homme politique en détention

Une lettre avec les signatures de Carrey R.Dunne, le président d’une organisation d’avocats basée dans la ville de New York, la principale ville économique des États-Unis d’Amérique, invite le président Camerounais Paul Biya, à se pencher sur le cas de l’écrivain Enoh Meyomesse détenu pour une affaire de trafic d’or en vue d’une conspiration pour porter atteinte à la sûreté de l’Etat. « Monsieur le Président, je vous écris au nom de mon organisation, pour vous faire part de notre opinion sur la détention et la torture rapportées de et sur l’intellectuel et homme politique Enoh Meyomesse, dans une prison de haute sécurité de votre pays et dont il est dit que les conditions de détention sont des plus critiquées », peut-on lire dans la lettre du New York City Bar. Document, dont des copies ont été envoyées à l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Hilary Clinton la secrétaire d’Etat américaine aux affaires Etrangères, le ministre camerounais de la justice, l’ambassadeur du Cameroun aux États-Unis et le chef du gouvernement. Le représentant de cette association New Yorkaise invite le dirigeant camerounais, à respecter l’engagement de son pays envers un ensemble de conventions internationales sur les droits de l’homme et contre la pratique de la torture. Il demande aussi que soit rapidement décidée l’affaire Enoh par la justice. « L’association déplore le fait que puisse être violés les droits de Monsieur Enoh Meyomesse, au rang desquels la suppression de ses droits politiques. Nous vous demandons respectueusement de le libérer rapidement si aucune charge n’est retenue contre lui, ou alors au cas contraire, de lui garantir un procès rapide et respectant tous les garanties de la présence d’un avocat. Mais plus que tout, nous vous invitons à lui faire obtenir des soins médicaux auxquels nous pensons qu’il a droit », conclut la lettre.

Cette association des avocats new-yorkais, s’est appuyée essentiellement sur des articles publiés sur le site internet d’une autre organisation, PEN International, qui s’est fixée pour objectifs de défendre la cause des détenus illégaux et la liberté d’expression dans le monde. La New York City Bar est une organisation non gouvernementale avec près de 24 000 membres à travers 50 pays dans le monde. Fondée en 1870, elle a une longue tradition des questions africaines, à travers son comité Afrique. Globalement elle intervient dans la défense des droits de l’Homme et surtout elle s’assure que les pays signataires de conventions y relatives respectent leurs engagements. Elle déclare avoir suivi l’affaire Enoh Meyomesse depuis le début. Une affaire qui reste encore non résolue par la justice camerounaise. L’écrivain aujourd’hui en détention aussi auteur de plusieurs livres dont un intitulé « Le limogeage d’Ahidjo » paru aux éditions Kamerun, ne semble pas particulièrement et logiquement plaire aux membres du régime actuellement en place. Alors qu’aucune charge spécifique ne lui est encore attribuée, au début du mois de juillet, un juge d’instruction a prononcé l’extension de sa détention jusqu’au 30 décembre 2012, officiellement « pour un supplément d’enquête », alors que Monsieur Meyomesse a déjà passé plus de 13 mois en prison, dont un en isolement. L’écrivain avait été arrêté le 22 novembre 2011 à son retour d’un voyage, suspecté au départ de détention d’arme, tentative de coup d’Etat et de trafic aggravé. Près d’un an après, la justice n’est pas encore parvenue à prouver les charges retenues contre lui.

Enoh Meyomesse est un homme de lettres et politique camerounais
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