Yaoundé : l’archevêque Jean Mbarga appelle au dialogue pour stopper la crise dans le Noso

Suite aux massacres des civils et des soldats le 16 septembre 2021 dans la région du Nord-ouest, l’archevêque métropolitain de Yaoundé a invité tous les camerounais à rester dans la paix. C’était au cours d’une déclaration faite mardi dernier dans la capitale.

C’est dans le but d’inviter tous  les camerounais à une réconciliation,  que Mgr Jean Mbarga,  s’est exprimé face à la presse mardi 21 septembre 2021 à Yaoundé.  Au micro de la Crtv radio,  il s’est dit choqué que des éléments des forces armées aient été largement atteints et d’autres décédés le 16 septembre 2021 au cours d’une attaque  dans la région du Nord-ouest,

Il ajoute que la  solution face  une telle crise reste «   la voie de la rencontre du dialogue en vue de la réconciliation. Nous appelons donc,  toutes les forces vives de notre pays à chercher des voies et moyens pour discuter, parler et chercher des solutions durables afin que la paix revienne », ajoute-il.

Pour finir, il apporte son soutien aux soldats au front,  «  à nos forces armées,  ils ont donné de leur sang pour la patrie. Qu’ils soient toujours en paix,  coordonnés et organisés comme ils l’ont toujours été au sein de leurs corps,  afin de pouvoir préserver la stabilité de notre nation ».

A noter que le sortie du prélat catholique a été faite  à l’occasion de la journée internationale de la paix  le 21 septembre.

Cameroun – Spoliation des terres : l’Archidiocèse de Yaoundé accuse …

Une réaction à la Une de l’hebdomadaire « L’Evénement » de ce 14 décembre 2020 qui prétend que le ministre des Domaines du cadastre et des affaires foncières «Eyebe Ayissi et Mgr Jean Mbarga arrachent le terrain à 60 orphelins de Nkoabang (Centre)». L’archidiocèse de Yaoundé dément dans une mise au point publiée ce même jour et menace d’ester en justice les vendeurs de terrain véreux qui veulent nuire à l’image de l’Eglise catholique.

Ci-dessous le Communiqué de l’archidiocèse de Yaoundé

 » Depuis un certain temps, I ‘Archidiocèse de Yaoundé fait l’objet d’agressions visant notamment à spolier son patrimoine foncier. L’Archevêque de Yaoundé a donc entrepris de sécuriser ledit patrimoine, en procédant a des immatriculations là où besoin en est, et en rappelant les coordonnées des titres fonciers là ou ils existent

Ce projet de sécurisation réveille, depuis lors, des appétits de toute nature allant jusqu’à des procédures de vente irrégulières de ces espaces longtemps acquis par l’Archidiocèse de Yaoundé. C’est dans ce cadre que la paroisse de Nkoabang subit la pression d’usurpateurs et de vendeurs de terrain véreux déguisés en faux protecteurs d’orphelins fictifs. Aidés en cela par une certaine presse, ils entendent ainsi jeter l’opprobre et l’ignominie sur la légalité et la régularité des procédures qui ont présidé à l’obtention du titre foncier N0 1274 datant du 28 novembre 1954.

Archidiocèse de Yaoundé dénonce fermement ces agressions foncières et les calomnies y afférentes dont il est victime de la part de ces usurpateurs et vendeurs véreux. Le cas de la Paroisse de NKoabang étant paradigmatique de ces persécutions. Il rappelle que ces délits, de nature à porter préjudice aux personnes et à la paix sociale devraient être portés devant les juridictions compétentes le cas échéant.

L’Archidiocèse de Yaoundé réaffirme sa volonté de protéger en toute légalité son patrimoine pour le bien communautaire. Il appelle par ailleurs les fidèles, les hommes et femmes de bonne volonté à la vigilance permanente face à ces prédations foncières récurrentes.« 

Abbé Apollinaire Bertrand Ndzoumou Mendo

Chargé de la communication de l’Archidiocèse de Yaoundé

 

Tentative d’évasion d’Atangana Kouna : Mgr Jean Mbarga a conseillé au prêtre interpellé de « dire la vérité »

L’archevêque de Yaoundé s’est exprimé sur cette affaire mercredi.

Contrairement aux informations ayant circulé il y a quelques jours, l’Abbé Alain Nkodo, curé de la paroisse de Mokolo à Yaoundé n’a pas été écroué à la prison centrale de Kondengui. D’après Mgr Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé, après son interpellation le 27 mars dernier, le prêtre a été auditionné puis libéré. Cependant, il devra comparaître libre dans l’affaire de la tentative d’évasion de Basile Atangana Kouna, ancien ministre de l’Eau et de l’Energie. « Pour le moment (…), il a été décidé qu’il comparaîtra libre. Et, nous savons que sur ce plan-là, il est un homme d’éthique et il reste totalement à la disposition de la justice pour apporter les réponses aux questions qui se posent à lui maintenant », a déclaré Mgr Jean Mbarga.

En effet, après sa sortie du gouvernement, Basile Atangana Kouna avait été interdit de quitter le territoire camerounais. Son passeport avait été retiré. Cependant, il avait réussi à traverser les frontières du Cameroun. C’est au Nigeria que le projet d’évasion de l’ancien membre du gouvernement a pris fin. Il a été rapatrié le 22 mars, entendu au Tribunal criminel spécial puis incarcéré à la prison centrale de Kondengui. Une enquête a été instruite pour comprendre comment Basile Atangana Kouna a pu sortir du Cameroun. Une question qui a mené la police jusqu’à l’Abbé Alain Nkodo, soupçonné d’avoir aidé l’ancien membre du gouvernement dans ses plans d’évasion.

A ce jour, rien n’a filtré sur les déclarations du prêtre lors de son audition au Groupement spécial d’opération (Gso). Mais, Mgr Jean Mbarga affirme avoir conseillé à l’Abbé Alain Nkodo de dire la vérité. « Nous croyons qu’il aura à dire la vérité. La seule chose que je lui ai dite c’est “mon fils, dis la vérité. Ça te rend libre“. Je crois que les autorités qui mènent ce travail le font avec la diligence nécessaire pour que nous puissions savoir ce qui s’est réellement passé », a soutenu l’archevêque de Yaoundé.