Cameroun : Mgr Samuel Kleda tire la sonnette d’alarme à propos de la montée des crimes, viols et autres abus divers

Dans une lettre pastorale signée le 29 juillet 2021 et dont nos confrères de Cameroon-Info.net ont pu se procurer une copie, l’archevêque de Douala dénonce ces «infâmes atteintes à la pudeur et aux bonnes mœurs, en contradiction ouverte avec la Parole de Dieu et les valeurs ancestrales », qui prennent chaque jour des proportions alarmantes dans notre société. Le prélat catholique  interpelle le gouvernement, les parents et les hommes de Dieu.
Ci-dessous, l’intégralité de sa lettre :

Aux prêtres, Aux religieux et religieuses,

Aux agents pastoraux,

Aux responsables des structures et services diocésains,

Aux responsables de l’Institut Catholique Saint Jérôme, des Ecoles et Collèges,

Aux responsables des Mouvements et Associations,

Aux fidèles laïcs,

Aux hommes et aux femmes de bonne volonté,

Au peuple de Dieu.

Notre vie associative a été fortement entachée ces derniers mois par la publication sur les réseaux sociaux d’images obscènes révélant la vie privée des personnes. Ces publications malsaines et ces atteintes notoires à la pudeur et à la morale, en contradiction ouverte avec la Parole de Dieu et les valeurs ancestrales, prennent chaque jour des proportions alarmantes dans notre société. Ils s’ajoutent à la longue liste des actes irresponsables, immoraux et même contre nature commis sur l’ensemble du territoire national.

Les causes de ces blessures morales infligées à la dignité de la personne humaine et à notre corps social incluent: la dépravation générale des mœurs, le relativisme moral, l’hédonisme, la perte des normes et des valeurs, la crise des valeurs morales. Parmi ces atteintes à la dignité de la personne humaine que nous dénonçons et condamnons fermement, nous pouvons citer :

– La mise en ligne de personnes malades ou décédées sans aucun respect pour leur dignité;

– La mise en ligne de la vie privée des personnes;

– La création en ligne de groupes libertins;

– Promotion en ligne du proxénétisme;

– L’extériorisation excessive de la vie intime des personnes;

– La cyberintimidation;

– Cyberharcèlement;

– Mise en place de réseaux commerciaux sexuels en ligne ;

– Initier les jeunes aux mœurs perverses à travers des séries télévisées ;
– La prostitution;

-Esclavage et exploitation sexuels;

– la pornographie;

– Inceste;

– Pédophilie;

– Pratiques sexuelles contre nature (homosexualité);

– Crimes rituels;

– le commerce d’organes et d’os humains;

– Représailles publiques, etc.

L’Église, à qui le Christ Seigneur a confié le dépositaire de la foi, ne peut rester indifférente à cette corruption croissante et galopante des mœurs que nous voyons dans notre pays depuis quelque temps et qui sème la confusion dans les esprits. Relâchement des mœurs. C’est, en effet, une question d’une importance capitale pour la vie personnelle des chrétiens, la vie sociale de notre temps et l’avenir de notre pays.

Il appartient à l’Église de proclamer en tout temps et en tout lieu les principes de la morale, même en relation avec l’ordre social, et de porter un jugement sur l’ensemble de la réalité humaine, dans la mesure où l’exigence des droits fondamentaux de la personne humaine personne ou le salut des âmes» (Code de droit canon n° 747 § 2).

En tant que Pasteur de l’Église de Dieu qui est à Douala, nous ne pouvons pas passer sous silence cette dépravation des mœurs. De plus, nous ressentons une obligation morale urgente de vous parler de cette situation préoccupante.

Nous voulons proclamer haut et fort que toutes ces atteintes fréquentes et récurrentes à la dignité de la personne humaine sont contraires aux enseignements de la Sainte Écriture, de l’Église et même du droit naturel.

La dignité de la personne humaine est le cœur et le fondement de tout l’enseignement social de l’Église. Une société juste ne peut être réalisée que dans le respect de la dignité transcendante de la personne humaine. Le respect de la personne humaine implique le respect des droits découlant de sa dignité de créature. Ces droits appartiennent à la société et l’engagent. Ils sont à la base de la légitimité morale de toute autorité, comme l’enseigne l’Église :
«Le respect de la personne humaine passe par le respect du principe:» chacun considère son prochain, sans exception, comme «un autre soi» (Catéchisme de l’Église catholique n°1831). Pour le Pape François: «L’accès aux réseaux numériques implique une responsabilité pour l’autre, qu’on ne voit pas mais qui est réelle».

Notre dignité humaine vient d’être créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. La foi chrétienne que nous professons et célébrons actualise cette nouvelle réalité à travers le mystère de l’Incarnation, de la Résurrection et de l’Eucharistie. A ce sujet, saint Paul nous enseigne: «Ne savez-vous pas que vos corps sont membres du Christ ?…. Ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint-Esprit qui est en vous et qui vous aime de Dieu ? Et que tu n’es pas à toi ? Vous êtes bien et sincèrement acheté! Glorifiez donc Dieu dans votre corps» (1 Corinthiens 6:18-20).

C’est pourquoi la capture et la diffusion d’images ou de vidéos indécentes, choquantes ou violentes via les réseaux sociaux ou autres plateformes portent gravement atteinte à la dignité de la personne humaine, à son intégrité physique et morale et à la décence à la morale et aux bonnes manières publiques. De plus, la publication d’images obscènes a de graves conséquences sur la vie personnelle, communautaire et sociale, telles que:

– L’humiliation et la stigmatisation des victimes;

– La souffrance des parents et des familles;

– L’exposition des plus jeunes à une curiosité malsaine;

– L’objectivation de l’homme.

Ces actes déshumanisants portent non seulement atteinte à la dignité de la personne humaine, mais minent également notre vie d’enfance avec Dieu qui a créé l’homme à son image et à sa ressemblance.

Face à cette crise des valeurs contre laquelle l’ensemble de la société doit se mobiliser, nous lançons un vif appel pour que chacun s’implique dans la restauration morale dont notre pays a besoin pour préserver la dignité de la personne humaine, les valeurs morales et citoyenneté responsable.

Au gouvernement

– Renforcer la lutte contre la cybercriminalité conformément à la loi n°2010-012/du 12 décembre 2010 relative à la cybercriminalité et à la cybersécurité;

– Sensibiliser la population à une citoyenneté responsable;

– Promouvoir l’éducation morale à l’école et dans le cadre de vie;

– De punir les auteurs de tels actes sans complaisance.

Aux forces de l’ordre et de la sécurité

– Respecter la dignité et l’intégrité physique de tout être humain;

– servir vos concitoyens;

– Assurer la protection et la sécurité de chacun;

– Vivre et accomplir votre service conformément à votre devise «Honneur et Loyauté».

Aux parents

– Prendre conscience que vous êtes le premier responsable de l’éducation de vos enfants;

– Ne pas réduire votre devoir à la seule procréation de vos enfants, les envoyer à l’école, mais aussi assurer leur éducation morale et leur formation humaine et spirituelle;

– Donner le bon exemple à vos enfants, les initier aux vertus et se méfier des compromis et dégradations qui menacent la société humaine;

– Considérer vos enfants comme des enfants de Dieu et les respecter comme des personnes humaines;

– Pour élever vos enfants à accomplir la Loi de Dieu en vous montrant obéissant à la Loi de Dieu.

aux pasteurs

– Prendre soin des jeunes qui vous sont confiés;

– Montrer aux jeunes le chemin qui mène au Christ;

– Discuter avec eux des difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie;

– Nourrir les jeunes avec la Parole de Dieu et les sacrements;

– Être proche d’eux dans les situations difficiles et les soutenir
Jeunesse;

– Prendre conscience que votre premier devoir est de vous former et de préparer l’avenir;

– Chercher la vie qui est en Jésus-Christ et non dans les réseaux qui détruisent la vie;

– S’inspirer des valeurs de l’Evangile pour construire son avenir;

– Ne vous laissez pas manipuler par ceux qui vous détournent des valeurs de la vie;

– Ne pas être conduit à une impasse et à aucun futur chemin;

– Avec l’aide du Christ, résister aux influences technologiques et culturelles exogènes qui initient la perversion;

– Pour écouter tes parents et partager avec eux toutes les inquiétudes qui menacent ta vie.

Professionnels des médias

– Respecter la loi relative à la liberté de communication sociale (Loi n°90-052 du 19 décembre 1990);

– Respecter la déontologie de votre profession;

– ne pas porter atteinte à la dignité des personnes et à leur vie privée;

– Ne pas diffuser de vidéos ou d’images obscènes heurtant la sensibilité ou contraires aux bonnes mœurs;

– Utilisation responsable des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Aux croyants

– Être un modèle de vie pour nos jeunes;

– Respecter la dignité de toute personne humaine;

– Ne jamais traiter la personne humaine comme un objet ou une ressource;

– Donner un respect inconditionnel à toute personne humaine;

indépendamment de l’âge, du sexe, de la santé physique ou mentale, de la condition sociale, de la religion, de l’origine raciale ou ethnique;

– Construire le monde selon la vision chrétienne;

– Utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication avec beaucoup de discernement et un grand sens des responsabilités;

– S’abstenir de produire, distribuer ou transmettre des images ou des faits, des vidéos ou tout autre contenu pouvant porter atteinte aux bonnes mœurs, à la décence, à la pudeur et à la dignité humaine.

Nous sommes confrontés à une situation de crise grave, où beaucoup pourraient céder d’avance au découragement en disant: «comment allons-nous faire ?» Nous croyons que nous pouvons faire quelque chose si nous nous engageons tous dans ce combat et si nous unissons nos forces en faisant confiance au Seigneur.

Que la Bienheureuse Vierge Marie, notre Mère et Éducatrice de la Sainte Famille, Elle qui a porté le Fils de Dieu dans son corps, nous aide à vivre selon la volonté de Dieu et le glorifie dans nos corps.

Fait à Douala, le 29 juillet 2021, en mémoire de Sainte Marthe.

+ Mgr Samuel KLEDA

Archevêque métropolitain de Douala

Paul Biya : « le cardinal Christian Tumi aura incontestablement marqué I‘histoire de notre pays, le Cameroun »

Deux jours après le décès du cardinal Christian Tumi, survenu le 3 avril 2021, le président de la République exprime à l’Eglise Catholique les condoléances de la nation, salue les œuvres du prélat disparu.

Le message de condoléances du président de a République Paul Biya a été adressé hier,  48 heures après le décès du premier cardinal de l’histoire du Cameroun. Dans sa lettre à Monseigneur Samuel Kleda, archevêque de Douala, Paul Biya transmet les condoléances attristées de la Nation toute entière, et associe ses sentiments personnels de profonde compassion.

« Le Cardinal Christian TUMI aura incontestablement marqué I‘histoire de notre pays, le Cameroun, qu’il a profondément aimé et au progrès duquel il était tellement attaché », écrit le chef de l’Etat.

Parlant toujours du Cardinal Tumi, la première personnalité du pays affirme que : « le message de paix, d’amour et de progrès qu’il a porté tout au long de son ministère pastoral résonnera à jamais dans nos mémoires ».

Cameroun : 331 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés en une semaine

Le point de la pandémie au 6 août 2020 confirme un net recul de la maladie sur l’ensemble du territoire national. Malgré le nombre de décès est en hausse.

Ce 6 août 2020, le gouvernement a fait le point de la lutte contre la pandémie du Covid-19. A l’occasion de la réunion de veille et d’évaluation de la stratégie nationale de riposte contre cette maladie. L’on retient que depuis le 5 mars 2020 le pays a  enregistré 393 morts de Covid-19, 17 586 cas d’infection, et 15 996 guéris.

Entre le 29 juillet et le 6 août, 331 nouvelles infections ont été enregistrées, 676 guérisons et  6 morts, contre deux seulement la semaine dernière.

Le message de sensibilisation du gouvernement reste la poursuite de l’observance des mesures barrières. L’équipe du Premier ministre Joseph Dion Ngute met un point d’honneur sur l’inclusion des solutions endogènes issues de la pharmacopée traditionnelle.

L’un de ses acteurs, l’archevêque de Douala, Mgr Samuel Kleda, a indiqué, mardi 04 août devant des journalistes dans la capitale économique, que “Le corona est vaincu!”. Le prélat estime qu’aucun Camerounais ne devrait plus trouver la mort à cause du coronavirus. “Si nous nous organisons bien, aucun Camerounais ne pourra trouver la mort”, a-t-il déclaré.

Cameroun: “Le corona est vaincu!”, déclare Monseigneur Kleda

L’archevêque de Douala, à l’origine d’un traitement traditionnel contre la maladie à coronavirus, a affirmé le 04 août à Douala qu’il constate une baisse des patients

 

L’archevêque de Douala, Mgr Samuel Kleda, a indiqué, mardi 04 août devant des journalistes dans la capitale économique, qu’il constate une baisse de sollicitation de son produit par des patients infectés par la Covid-19 en comparaison avec le second trimestre 2020 où il devait produire des centaines de flacons par jour.

“Le corona est vaincu!”, s’est réjoui le prélat, estimant qu’aucun Camerounais de devrait plus trouver la mort à cause du coronavirus. “Si nous nous organisons bien, aucun Camerounais ne pourra trouver la mort”, a déclaré l’archevêque.

Cameroun : Mgr Samuel Kleda aurait soigné 3000 malades grâce à Elexir Covid et Adsak Covid

Lors d’une Conférence de presse donnée ce 5 juin dans la capitale économique, l’archevêque de Douala a fait le point sur l’administration de son traitement anti-Covid-19. Mgr Samuel Kleda a aussi communiqué les noms de baptême de ses thérapies.

L’archevêque de Douala poursuit la prise en charge des malades atteints de Covid-19.  Il déclare avoir traité 3000 personnes avec succès. Lors d’une conférence de presse ce 5 juin, Mgr Samuel Kleda a également communiqué les noms de baptême de ses médicaments

Il s’agit d’Elexir Covid et Adsak Covid. Le prélat dit mener un combat pour rendre les produits disponibles sur l’ensemble du territoire national. L’on apprend qu’une nouvelle cargaison est en cours d’acheminement dans le Littoral et vers d’autres diocèses du pays.

Rappelons que pour sa thérapie,  Monseigneur Samuel Kleda a été reçu le 26 mai dernier par le Premier ministre au nom du chef de l’Etat. Pour cet homme de Dieu très actif dans la pharmacopée traditionnelle, il est possible  de prendre en charge tous les malades du Covid-19. Mais il faudrait pour cela fabriquer une grande quantité de médicaments.

Cameroun/A propos de Kledavid: “Nous ne reconnaissons pas ce produit” (Archidiocèse de Douala)

Le coordonnateur santé de l’archidiocèse de Douala assure que le traitement mis au point par Mgr Samuel Kleda contre l’infection au nouveau coronavirus “n’a pas encore de nom”

 

L’archidiocèse de Douala, à travers la voix de son coordonnateur santé, Dr Engelbert Kameni, présente le produit “Kledavid”, attribué à l’archevêque métropolitain de la capitale économique, comme un faux et pas celui mis au point par Mgr Samuel Kleda.

“Nous ne reconnaissons pas ce produit”, a affirmé le Dr Engelbert Kameni ce 18 mai sur la radio publique nationale du Cameroun. “Le produit [de Mgr Kleda, NDLR] n’a pas encore de nom”, a-t-il indiqué.

Mgr Samuel Kleda a présenté son traitement comme une “huile essentielle” composée de plusieurs plantes. Le produit de l’archevêque est distribué “gratuitement” dans les centres de santé catholiques, sur présentation d’un test positif à la Covid-19.

Cameroun : Maurice KAMTO félicite Mgr Samuel KLEDA pour son traitement contre le Covid-19

Le leader du MRC a félicité l’archevêque métropolitain de Douala ce lundi pour sa trouvaille contre le coronavirus. A travers cet acte, Maurice Kamto montre son ouverture aux solutions thérapeutiques endogènes contre cette pandémie.

Le produit mis au point par l’homme d’église « devrait être un motif de fierté nationale comme on l’a vu dans d’autres pays africains » , espère Maurice Kamto dans un communiqué de presse signé par Bibou Nissack , porte parole du président du MRC.

Dans la note officielle, le président du MRC  exhorte le top management de son initiative Survie-Cameroon-Survival à prendre attache avec l’archevêque de Douala pour l’aider à mettre son offre thérapeutique à la portée de tous les malades.

Phytothérapeute depuis plusieurs décennies, Monseigneur Samuel KLEDA affirme avoir mis au point un traitement qui pourrait éliminer les symptômes que présentent les personnes infectées par le SARS-CoV-2, le virus responsable de la nouvelle maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19.

Face à la controverse suscitée par cette affirmation, Mgr Samuel KLEDA s’est empressé d’appeler à un peu plus de réserve précisant que son traitement à base de plantes traditionnelles n’est pas un médicament contre le coronavirus et qu’il faudrait des études plus sérieuses pour le démontrer.

Maurice Kamto plus ouvert aux solutions endogènes…

A travers la note officielle, Maurice Kamto « marque son soutien indéfectible à toutes les solutions médicales et technologiques (pan)africaines pour donner une réponse appropriée à la maladie Covid-19 et particulièrement celle mise au point par Monseigneur Samuel KLEDA » .

Il faut préciser que plusieurs phytothérapeutes camerounais ont tenté de saisir les autorités afin d’ être mis à contribution dans l’élaboration des protocoles thérapeutiques permettant de soigner les malades de Covid-19.

Bingono Bingono, enseignant d’université et porte parole des « tradithérapeutes africains » déclare avoir transmis au ministre des Arts et de la Culture, un document comprenant les noms des produits issus de la pharmacopée camerounaise qui pourraient soigner cette maladie.

« Notre pharmacopée nous a permis de faire face à une épidémie similaire au covid-19 qui avait pour nom Assouk Bikoumou. Assouk Bikoumou est une forme de grippe ayant sévi dans les années 70 dans le Sud du Cameroun. Cette grippe emportait  les personnes âgées et épargnait les plus jeunes » indique l’anthropologue camerounais.

Il faut dire que  les propositions endogènes à l’image de celle présentée par l’archevêque de Douala sont ignorées de la stratégie thérapeutique adoptée par le Gouvernement pour soigner les patients atteins de coronavirus.

Cependant,  elles auraient trouvé un écho favorable auprès de Maurice Kamto qui est à la tête de l’initiative Survie-Cameroon-Survival, une association qui collecte des fonds et mobilise des ressources pour soutenir les populations face à la menace sanitaire actuelle.

Initiative Survie-Cameroon-Survival , Maurice KAMTO et ATANGA NJI

Toutefois, si l’initiative Survie-Cameroon-Survival a été applaudie au sein d’une faction de la société civile, elle reste considérée comme illégale par le ministre de l’Administration Territoriale, Paul ATANGA NJI .

Ce dernier a exigé la fermeture des comptes Mobiles Money et Orange Money via lesquels le leader du MRC recevait les contributions financières levées pour soutenir les opérations de son initiative « survie cameroun ».

Une initiative à partir de laquelle Maurice KAMTO prévoit la production et la distribution massive de gels et autres solutions hydroalcooliques au populations, la fabrication et la distribution  locale des masques, l’accompagnement des initiatives louables pouvant permettre d’apporter un peu plus de robustesse au système national de santé publique.

L’Eglise catholique veut davantage s’impliquer dans la résolution de crise anglophone

C’est l’une des batailles que le nouveau président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, en collaboration avec ses confrères, devra mener.

Pour sa prise de fonction en tant que président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc), le 04 mai, Mgr Abraham Kome, interviewé par la presse sur la crise anglophone, indique qu’«il est question que nous puissions conjuguer nos efforts pour que la sérénité revienne. Les actions côté cour, menées jusqu’ici pour la résolution du conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont connues. Maintenant, il faut accentuer le côté jardin que nous ne pouvons pas révéler devant la presse». Le communiqué final de la 44ème assemblée plénière des évêques rappelle d’ailleurs: «Au sujet de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les évêques adressent à tous, un appel lancinant, en vue d’une solution pacifique, efficace et durable».

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Le nouveau président de la Cenc, a indiqué vouloir suivre les pas de son prédécesseur dans la quête de la vérité. Tout en félicitant les positions de Mgr Samuel Kleda en faveur de la vérité et la recherche d’une société plus juste, Mgr Abraham Kome a rappelé vouloir mettre son mandat (3 ans) au service d’ «une société plus juste, j’essaierai moi aussi avec la grâce de Dieu et en communion avec tous les frères évêques, d’être serviteur de la vérité dans l’église et la société».

Lors de la clôture de des travaux de la 44ème assemblée plénière des évêques, Mgr Samuel KLeda s’est dit satisfait de ses six années passées à la tête de la Cenc avec un sentiment d’avoir «accompli mon devoir de service, apporter la lumière dans un monde plus attiré par le mensonge, les ténèbres, l’esprit de domination. Nous avons parlé pour les sans voix, nous avons lutté pour la vérité».

La 44ème assemblée plénière des évêques du Cameroun qui s’est tenue à Yaoundé du 28 avril au 04 mai 2019 a permis l’élection de nouveaux membres dirigeants du collège des évêques.

Mgr Abraham Boualo Kome, nouveau président de la Conférence épiscopale

L’évêque de Bafang et administrateur apostolique de Bafia remplace Mgr Samuel Kleda, archevêque métropolitain de Douala.

Le nom était très attendu. Le nouveau président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc)-pour trois ans-a été dévoilé ce 03 mai. Il s’agit de Mgr Abraham Boualo Kome, évêque de Bafang et administrateur apostolique de Bafia. Une élection qui intervient à l’issue de la 44ème assemblée plénière annuelle des archevêques et évêques. Mgr Andrew Nkea Fuanya, évêque de Manfe remplace également Mgr George Nkuo, évêque de Kumbo, au poste de vice-président de la Cenc.

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Le choix porté sur Mgr Abraham Boualo Kome, ar ailleurs administrateur apostolique du diocèse de Bafia, à la tête de la Conférence épiscopale peut susciter de tristes souvenirs. Il administre l’épiscopat de Bafia depuis la mort tragique, le 31 mai 2017, de Mgr Jean-Marie Benoît Bala. Décès qui a d’ailleurs suscité le courroux des prélats. Sentiment porté au-devant de la scène principalement par Mgr Samuel Kleda qui n’a eu de cesse de décrier «l’assassinat» de son homologue. Et ce malgré les affirmations contraires du gouvernement.

Déjà connu pour ses propos acerbes à l’encontre du pouvoir en place, Mrg Kleda va en remettre une couche. C’est ainsi que dans une déclaration du 13 juin 2017 et signée de lui en sa qualité de président de la Cenc, il argue «compte-tenu des premiers constats, nous, évêques du Cameroun, affirmons que Mgr Jean Marie Benoît Bala ne s’est pas suicidé; il a été brutalement assassiné. Voilà un meurtre de plus, et un de trop».

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L’homme d’église a également marqué le public par ses communiqués dénonçant les crimes rituels, l’homosexualité ou encore le laxisme du gouvernement et de la justice camerounaise. L’originaire de Golonpwi dans le Mayo Danay (Extrême-Nord) a passé deux mandats à la tête de la Cenc (2013-2019).

Présidentielle 2018 : Cavaye Yeguié Djibril recadre les hommes de Dieu

Dans son discours d’ouverture de la troisième session ordinaire, le président de l’Assemblée nationale a insisté sur le rôle des hommes de Dieu dans la préservation de la paix aux lendemains de l’élection présidentielle.

Revenant sur la présidentielle du 7 octobre dernier, le président de l’Assemblée Nationale a félicité le peuple camerounais pour sa maturité durant l’élection. Par la même occasion, il s’est insurgé contre ceux qui ont appelé au désordre et à la division.

S’il semble s’être adressé de manière générale à toutes les autorités religieuses, la récente actualité fait penser qu’il s’adresse spécifiquement aux évêques, notamment à Monseigneur Samuel Kleda.  Celui-ci avait remis en cause la fiabilité des résultats de l’élection présidentielle du 07 octobre dernier.

« Si je prends le cas de l’Extrême Nord, dire que ces gens qui souffrent presque chaque année ont voté à 89 % pour ceux qui les dirigent actuellement, cela me pose sérieusement problème ! Je regarde aussi la zone anglophone où les pourcentages en faveur du parti au pouvoir sont très élevés. Au moment où on n’a pas pu faire campagne dans ces deux régions, d’où viennent ces pourcentages  » avait-il déclaré Mgr Kleda face à la presse le 23 octobre dernier.

Rejetant une telle attitude, Cavaye Yeguié Djibril, estime que  les leaders religieux ont « l’impérieux et sacré devoir de prôner la paix, l’unité, le vivre ensemble et non pas de semer les germes de la discorde. Ils ont l’impérieuse et sacrée mission de véhiculer un message de rassemblement, d’apaisement  et non pas d’inciter à la provocation et l’affrontement. Il leur incombe aussi la mission d’enseigner et d’éduquer les adeptes des différentes confessions, l’éducation à l’amour du prochain, la tolérance et le respect des institutions et de ceux qui les incarnent. Le respect en particulier de la volonté du peuple et la volonté de Dieu ».

Rappelons que le président de la Conférence Episcopale Nationale Mgr Samuel Kleda avait remis en cause la fiabilité des résultats de l’élection présidentielle du 07 octobre dernier.

L’archevêque de Douala avait reçu une réponse de monseigneur Jean Mbarga, son homologue de Yaoundé qui n’avait pas été d’accord avec cette sortie médiatique. « Le contentieux électoral devant le Conseil constitutionnel a permis d’évacuer tous les problèmes pouvant entacher le processus électoral relatif au scrutin du 7 octobre 2018 » avait t-il affirmé avant d’ajouter qu’ « avec la décision du Conseil constitutionnel, tout débat cesse ».

 

Les évêques du Cameroun craignent une guerre civile

Dans un message à l’attention du peuple camerounais, Mgr Samuel Kleda, président de la Conférence épiscopale nationale, invite les différents acteurs de la crise à une accalmie pour éviter la catastrophe.

Le clergé camerounais est de nouveau monté au créneau pour appeler au dialogue dans la gestion de la crise anglophone qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Dans un message signé le 16 mai et intitulé « Cri de détresse des évêques du Cameroun », Mgr Samuel Kleda, le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, écrit : « Nous, évêques du Cameroun, estimons qu’une médiation s’impose maintenant pour une sortie de crise ; épargnons notre pays, le Cameroun, d’une guerre civile inutile et sans fondement ».

Les prélats voient dans divers signaux, les risques de dégradation totale du climat de paix au Cameroun. « Depuis octobre 2016, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vivent des situations difficiles, marquées par des violences inhumaines, aveugles, monstrueuses et une radicalisation des positions qui nous inquiètent », soutient Mgr Kleda.

Le clergé s’est de nombreuses fois prononcé sur la crise qui perdure dans les régions anglophones. Il a surtout appelé à la prière, car « seule une intervention divine » pourrait mettre fin à cette crise. C’est du moins l’avis des évêques de la province épiscopale de Bamenda qui, réunis en session ordinaire le 8 février dernier, ont exprimé leur indignation face à l’escalade de violence observée dans les deux régions anglophones du pays.

Le temps est grave

Le cardinal Tumi, archevêque émérite de Douala, lui, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ces morts, ces déplacés et ces populations traumatisées. « Quand on parle de crise anglophone, la première idée qui me vient en tête, c’est que le temps est grave et tant qu’on continue de tuer qui que ce soit, militaires, civils, parce que toute vie est sacrée, ce sera toujours une impasse. Nous prions pour que le terrorisme cesse aussitôt que possible. Et que tout le monde se retrouve autour d’une table pour dialoguer. Tant qu’il n’y aura pas de dialogue (…) la crise va continuer », a-t-il déclaré au cours d’une récente interview.

Le dialogue. Une solution sur laquelle tout le monde semble d’accord pour la résolution de la crise, mais qui a bien du mal à être concrétisée. Conséquence, les violences perdurent. Pis, les prêtres sont pris pour cibles par des militants de la cause séparatiste. Le 30 avril dernier, l’abbé William Neba a été pris en otage à Belo (Nord-Ouest) alors qu’il célébrait une messe. Il a été libéré 48h plus tard.

Malgré l’impasse, le clergé entend bien insister sur la nécessité de la prière et du dialogue. « A tous les Camerounais, nous lançons ce cri de détresse au nom de Dieu le Père Tout- puissant : cessons toutes formes de violences et arrêtons de nous entretuer ; nous sommes tous des frères et sœurs, reprenons le chemin du dialogue, de la réconciliation, de la justice et de la paix », exhorte Mgr Samuel Kleda.

 

Cameroun: coup de feu à l’archevêché de Douala

Le projectile a transpercé la fenêtre vitrée de la chambre de l’économe diocésain, l’Abbé Alain Nibile, dans la nuit du vendredi 04 mai 2018.

Un coup de feu a résonné dans l’enceinte de l’archevêché de Douala dans la nuit du jeudi au vendredi 04 mai 2018, autour de 21h30. Des sources au sein de l’église catholique, qui confirment cette information, indiquent que la balle a transpercé la fenêtre de la chambre de l’économe diocésain, le Révérend Abbé Alain B. Nibile.

L’incident s’est produit alors que l’économe diocésain se trouvait dans sa chambre et regardait un match de l’Europa League. Le prêtre a confié aux siens qu’il a entendu un grand bruit et s’est aussitôt allongé au sol. Il y est resté pendant un moment. Lorsqu’il s’est relevé, l’Abbé Alain Nibile a aperçu un impact sur la vitre de la fenêtre de sa chambre.

L’archevêque de Douala, Monseigneur Samuel Kléda, se trouvait dans ses appartements à l’archevêché au moment de cet incident. Il a fait appel aux forces de l’ordre pour le constat. Comme le prévoyait son agenda, l’archevêque a ensuite pris la route pour l’aéroport, où il devait emprunter un vol pour Rome, en Italie.

Dans un communiqué commis au lendemain de l’incident et signé du vicaire général, Monseigneur Dieudonné Bayemeg, « les premières constatations font état de ce qu’un projectile a été tiré en direction de l’archevêché de Douala, perforant une fenêtre vitrée. Il n’y a pas eu de dégât humain et la police interpellée s’est immédiatement rendue sur les lieux dans les minutes qui suivaient en présence de l’archevêque, du recteur de la cathédrale, de l’économe de l’archidiocèse, du factotum et des vigiles de la maison».

La police judiciaire et le procureur général près la Cour d’appel du Littoral sont également descendus sur les lieux, vendredi matin. Le communiqué du vicaire général renseigne également que les enquêteurs ont emporté des indices, notamment des éclats de vitre tombés à l’intérieur de la chambre de l’économe diocésain. Aucune information ne fait pour le moment état de la découverte du projectile en question. En attendant les résultats de l’enquête en cours, Monseigneur Dieudonné Bayemeg a convié les fidèles de l’église catholique à la prière et au calme.