Telle est la réalité de la chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun
Le ministère de l’agriculture et du développement rural (MINADER), le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales (MINEPIA) et le ministère des forêts et de la faune sont les trois ministères de tutelle de cette structure, sans toutefois oublier que le ministère technique et financier le plus important reste le ministère des finances. Beaucoup n’ont qu’une connaissance très vague de chambre d’agriculture, des pêches, d’élevage et des forêts du Cameroun et on n’en parle pas assez. Pourtant, elle existe depuis 1934. Une structure à cheval entre trois départements ministériels. Pour M. Hissen Koudja, Secrétaire régional de la chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun pour l’Adamaoua, les rapports que cette structure entretient avec les trois ministères sont très importants. D’abord le ministère de l’agriculture et du développement rural (MINADER) qui est le ministère technique principal, le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales (MINEPIA) et le ministère des forêts et de la faune. Avec ces deux derniers ministères, la Chambre garde de très bons rapports sur le plan financier et sur le plan technique. Sans toutefois oublier que le ministère technique et financier le plus important est le ministère des finances qui, en fonction des instructions données par les tutelles principales finance les activités de la chambre. Un service de plus pourrait-on dire.
Mais il ne faut pas surtout oublier que la chambre d’agriculture, des pêches, d’élevage et des forêts du Cameroun a d’abord été créée pour défendre les intérêts du monde rural. Sur ses rapports avec les paysans, Hissen Koudja ajoute que la chambre d’agriculture, des pêches, d’élevage et des forêts du Cameroun sert de courroie entre les pouvoirs publics et le monde rural. Une structure de plus au service du monde rural qui mérite d’être vulgarisée. Lors de sa création, la chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (CAPEF) était connue sous l’appellation de chambre d’agriculture et de commerce. Mais au regard de l’importance et de l’ampleur que prenait l’économie de notre pays au fil des ans, le chef de l’Etat décidera de prendre un décret qui inclura la pêche dans les activités de la chambre. D’où la nouvelle appellation en vigueur. Agriculteurs, pêcheurs, éleveurs, forestiers, titulaires d’un certificat d’exportateur ou de transformateur de bois, sylviculteurs, apiculteurs, chasseurs et représentants mandatés d’entreprises, de coopératives, d’associations et de groupes d’initiatives communes sont pour l’essentiel, les principaux usagers de cette structure.
La mission principale de cette structure est la relance de l’économie nationale sur le plan agropastoral et forestier à travers l’organisation des rencontres, foires et comices, cadres idéaux d’échanges et de partage entre les décideurs et les représentants des organisations des producteurs. C’est ainsi que la chambre CAPEF du Cameroun se présente souvent en défenseur des organisations des producteurs face à l’Etat lorsque celui-ci fixe les prix des matières premières qui ne satisfont pas les paysans.

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