Le ministère chargé de la Défense déclare qu’il s’agit d’une attaque terroriste doublée d’attentats kamikazes. Il annonce qu’une enquête est ouverte pour identifier les auteurs.
19 morts civils et 16 blessés dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 août dernier dans le village Nguetchewe, arrondissement du Mayo-Moskota dans la région de l’Extrême-nord.
« Aux environs de 23h30, plusieurs terroristes non identifiés, dont deux kamikazes se sont introduits dans le village pour y commettre plusieurs exactions et atrocités. Après avoir attaqué les membres du Comité de vigilance locale et d’autres civils, dont certains dans le brans-le-bas, se sont cachés dans des refuges de fortune, deux kamikazes les y ont pourchassés et actionnés des charges explosives. Les explosions vont semer la mort et la désolation parmi les personnes agressées», rapporte le communiqué du chef de la Division communication du ministère de la Défense publié ce 3 août.
Parmi les 19 morts civils, l’on compte les deux kamikazes qui ont déclenché leurs charges explosives. Le capitaine de frégate Cyrille Atonfack indique les blessés ont été évacués à l’hôpital adventiste de Koza, et d’autres déférés à l’hôpital régional de Maroua. « Les recherches et témoins de cette tragédie ont permis d’établir qu’il s’agit d’une attaque terroriste doublée d’attentats kamikazes. L’enquête permettra de préciser les contours de cette ignoble attaque », affirme-t-il.
De son côté, le gouverneur de la région de l’Extrême-nord annonce une riposte à la mesure du carnage. « Nous condamnons cet acte avec la dernière énergie. Et nous leur promettons que les temps leur seront très durs », déclare Midjiyawa Bakari.