Cameroun : les faux médicaments de plus d’un milliard F saisis au premier semestre 2023

Le gouvernement insiste sur la vigilance et d’implication des sectoriels pour la lutte contre les faux médicaments.

Le bilan au terme du premier semestre 2023 fait état de plusieurs stocks de médicaments saisis estimés à 1.256.545.192 FCFA (un milliard deux cent cinquante-six millions cinq cent quarante-cinq mille cent quatre-vingt-douze).

Dr Solange Kouakap, Inspecteur Général des Services Pharmaceutiques et des Laboratoires a souligné que malgré ces succès forts appréciables glanés sur toute l’étendue du territoire, le Comité National Multisectoriel de lutte contre les faux médicaments ne saurait dormir sur ses lauriers.

Par ailleurs, au cours de cette rencontre, les discussions ont porté sur l’alerte nationale lancée en avril dernier par le MINSANTÉ relativement au sirop pédiatrique Naturcold qui serait à l’origine de décès chez les enfants. Cette situation qui remet au goût du jour la problématique du faux médicament interpelle à plus d’un titre, au regard de la dangerosité du produit qui a été prouvé.

« En effet, les analyses effectuées sur ce médicament en circulation sur le territoire sans aucune autorisation ont relevé qu’il contient un fort taux de diéthylèneglycol, 29%, soit 300 fois plus que la dose acceptable limitée à 0, 10% », indique le Minsanté.

Il est donc urgent de démanteler le circuit d’approvisionnement de ce produit, dégager les responsabilités, mettre la main sur les contrevenants et les sanctionner tel que prévu par la loi. Pour cela, l’implication de toutes les parties prenantes est plus que jamais nécessaire.

 

Cameroun-dépigmentation : les produits non autorisés enlevés du marché

Une mission du ministère de la santé Publique est descendue sur le terrain le 31 août 2022.

Trois semaines après le reportage de France 24 qui a levé le voile sur le sujet de la  dépigmentation au Cameroun, le ministère de la Santé passe à l’offensive.

En effet, une mission du ministère de la santé Publique est descendue sur le terrain le 31 août 2022 pour le contrôle et l’inspection des établissements de fabrication, de stockage, de distribution et de vente des produits cosmétiques, de compléments alimentaires ainsi que pour la lutte contre les faux médicaments et le trafic illicite des produits pharmaceutiques.

Cette opération qui a cours dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest jusqu’au 9 septembre 2022, intervient quelques jours seulement après la décision du ministre de la Santé Publique interdisant la fabrication, la circulation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, contenant de l’hydroquinone et ses dérivés, le mercure et ses dérivés ainsi que les corticoïdes.

Selon un reportage d’Equinoxe télévision, une descente a effectué au quartier Bastos, dans les locaux de Carimo, une des pionnières dans le domaine de la cosmétique décapante au Cameroun.

« Toutes ces substances sont nocifs pour la santé et sont à l’origine des maladies en pleine recrudescence comme le diabète, le cancer, l’hypertension artérielle pour ne citer que celles-là », a précisé le Dr Solange Kouakap, Inspecteur Général des Services Pharmaceutiques et des Laboratoires et Chef de la mission.

Cameroun : 803 cas positifs de Covid-19 recensés au 09 avril 2020

Au cours de la journée de jeudi, 22 nouveaux cas ont été comptabilisés

 

Le ministère de la Santé publique du Cameroun a enregistré, le 09 avril, 22 nouveaux cas positifs d’infection au Covid-19.

Ces données portent le nombre total d’infections enregistrées à ce jour à 803 cas officiels dont 61 cas guéris.

Six des dix régions du Cameroun sont touchées : le Centre, le Littoral, l’Ouest, le Sud-ouest, le Nord-Ouest et l’Est.

Cameroun : Non à la stigmatisation des malades de Covid-19 !

Certains malades du nouveau Coronavirus, sont la risée d’un certain nombre de personnes qui pensent toujours qu’il s’agit d’une affaire des autres.

La pandémie fait des ravages en Afrique comme partout ailleurs. Des millions de personnes sont infectées, beaucoup en meurent. Indépendamment de leur rang social, de leur tribu ou de leur race.
La dernière perte enregistrée au Cameroun et qui devrait interpellée quiconque en doutait encore,  est celle d’un médecin.  Le Dr Tchouamo Michel, ancien membre du Conseil de l’Ordre à Douala,  vient de rendre l’âme.
Avant lui, le Covid-19 nous a enlevé le monument de la musique Manu Dibango. Sur le territoire national, près dix personnes ont succombé. Il y a quelques jours, mourait au Sénégal,  Pape Diouf, un amis du Cameroun, ancien manager de Joseph Antoine Bell et de Lucien Metomo.
Des exemples qui devraient faire prendre conscience de la nécessité de respecter les mesures barrières,  de soutenir les malades, se montrer solidaire à l’endroit des familles en détresse.  ‹‹ Nous invitons davantage la population à ne pas stigmatiser les  victimes et tous les acteurs de la lutte contre la maladie à Covid-19.  Cette stigmatisation affecte leur santé et leur bien-être ››, a exhorté le ministère de la Santé publique dans sa communication du 2 avril dernier.