Cameroun : 134 milliards de F pour réhabiliter la route Garoua-N’Gaoundéré

Financé par un Fonds saoudien ces travaux vont s’étendre sur un linéaire de 240,9 km sur la section Garoua-N’Gaoundéré de la nationale N°1.

L’axe routier Garoua-N’Gaoundéré, en piteux état en ce moment, devrait être réhabilité. 134 milliards de Fcfa. C’est le montant que projette injecter le Fonds saoudien de développement (FSD) pour la réhabilitation  de la section Garoua-N’Gaoundéré de la nationale N°1 reliant la région du Nord à celle de l’Adamaoua. Les  travaux vont s’étendre sur un linéaire de 240,9 km entre les villes de Garoua et N’Gaoundéré.

Le projet a été présenté le mardi 11 avril 2023, au cours d’une audience accordée à Yaoundé par le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi à une mission du Fonds saoudien de développement en visite de travail au Cameroun.

A en croire Ecomatin, le coût global des travaux liés à ce projet routier est estimé à 269,125 milliards de Fcfa. Il  sera divisé en 3 lots : le lot 1 Ngaoundéré-Gang qui couvre un linéaire de 13,4 km ; le lot 2  Bas de la falaise-pont de kéroua au pont de Salah couvre quant à lui 77 km et enfin le lot 3, Pont de Salah-pont sur la Benoué 112 km.

Une fois achevé, le projet partie intégrante du corridor Douala-Ndjamena contribuera à la facilitation des échanges, l’amélioration de la circulation des personnes, des marchandises et des services, car il revêt d’une grande importance pour la liaison entre les deux pays. Selon la Banque mondiale, ledit corridor « concentre 35% du PIB de ces deux pays ».

Le Fonds saoudien de développement n’est pas à son premier appui financier au Cameroun. Pour preuve, il a contribué à la réalisation de plusieurs projets au Cameroun. On peut noter entre autres : la construction de la route Douala-Yaoundé ; le chemin de fer Eséka-Maloumé ; l’université de Ngaoundéré ; la Sodéblé à Wassandé ; la route Ayos-Bonis.

Cameroun : 980 000 000 FCFA pour la construction d’un pont dans la vallée du Ntem

Le lancement des travaux de construction d’un pont en structure métallique Acrow sur la rivière Mvila, s’est tenu le vendredi 17 mars 2023 dans le département de la Vallée du Ntem.

Le projet concerne la construction d’un pont métallique en structure Acrow sur la rivière Mvila. Il s’agit d’un ouvrage de 155 mètres linéaire dont la réalisation va coûter 980 447 075 FCFA TTC entièrement, financée par le Budget d’investissement Public 2022 et suivants selon le ministère des Travaux publics.

Comme les autres ouvrages similaires, celui à aménager sur la rivière Mvila vise à « contribuer au désenclavement des zones rurales par la suppression des points de rupture de trafic et à faciliter l’évacuation des produits agricoles vers les centres urbains ainsi que l’accès des populations vers les centres de santé », souligne le Mintp.

 Selon le planning d’exécution des travaux qui doit être adapté aux réalités du terrain et surtout à la météo de la zone d’intervention du projet. Le groupement Asprotech/Medcom entend achever son installation de chantier d’ici fin avril 2023, enchainer avec les travaux de Génie civil jusqu’à fin juillet 2023 simultanément avec l’assemblage ou le montage du tablier, puis aménager les voies d’accès et préparer les opérations de réception vers la fin d’année.

Cameroun-crise anglophone : début des travaux sur le tronçon Kumba-Ekondo Titi

Les travaux confiés au Bataillon d’Intervention rapide (BIR) ont démarré le 4 novembre 2022.

Le Bataillon d’intervention rapide a demarré les travaux sur le tronçon Kumba-Ekondo Titi le novembre dernier.

Les travaux en cours sur le terrain consistent au dégagement des emprises et au maintien de la circulation. Le projet de construction de la route Ekondo Titi-Kumba, dans la région du Sud-ouest, faisait partie du volet routier du Plan d’urgence triennal.

La route Kumba-Ekondo Titi fait partie des projets routiers (Babadjou-Bamenda, Ring-Road) localisés dans des zones en crise et qui ont connu de nombreuses péripéties dans le cadre de leur éxécution. Engagé dans ce chantier depuis 2016, le tunisien Sourobat a arrêté brusquement les travaux en 2018. C’était à la suite de la mort de Khaled Tinsa, l’un de ses ingénieurs.

A la faveur d’une décision du Chef de l’Etat, les travaux seront donc réalisés par le BIR, appuyé par une équipe d’ingénieurs du Ministère des Travaux publics. Le coût prévisionnel des travaux est de 40 601 372 000 F CFA, Budget MINTP, exercices 2022 et suivants.

Le projet a pour objectifs, la construction d’une route de 60 km, y compris la réalisation des aménagements connexes. L’axe Ekondo Titi-Kumba, d’une longueur de 60 kilomètres, est d’une importance capitale, tant sur le plan social, sécuritaire qu’en ce qui concerne le volet économique. Il s’agit en effet d’une section importante pour la viabilité de cette partie du pays, faisant partie de l’axe Loum – Kumba – Ekondo Titi – Mundemba – Akwa – Frontière Nigéria.

BTP : Lena-Tibati-Ngatt circule

Le ministère des Travaux publics (Mintp) a réceptionné cette section qui permet de relier les régions du Centre et de l’Adamaoua le 10 mars 2022.

Cette réception provisoire du tronçon Lena-Tibati-Ngatt, d’un coût de 73,4 milliards de FCFA, rejoint la réception du tronçon Batchenga-Ntui (21,3 km) en décembre 2020, réalisé à 34,52 milliards de FCFA et la section Yoko-Léna (45,241 km) en février de la même année, construit à 23,39 milliards de FCFA. Ce qui porte à 233,77 le nombre de kilomètres de route déjà bitumés sur le corridor Batchenga-Ngaoundéré.

La route rentre dans le cadre du projet d’appui au secteur des Transports et constitue la ligne directe entre les régions du Centre et de l’Adamaoua. Plusieurs tronçons d’un linéaire global de 178,8 km sont en cours de réalisation.

D’ailleurs, pour que le corridor Batchenga-Ngaoundéré soit complet, le ministère indique qu’il manque le bitumage de la section Ngatt-Ngaoundéré (185 km). Des négociations sont en cours et devraient permettre d’aboutir à la mobilisation d’un financement impliquant l’État du Cameroun ; la Banque islamique du développement et l’Union européenne.

L’objectif spécifique du projet est l’aménagement de la route Batchenga-Ntui-yoko-Lena et la contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations de la zone d’influence du projet.

Cameroun : le ministre Nganou Djoumessi dément le retrait des financements de la BAD dans les projets routiers

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié ce 11 octobre 2021, par cette administration.
Tout serait parti d’une correspondance de la Banque africaine de Développement en rapport avec les points à l’ordre du jour d’une concertation MINTP-BAD programmée le 04 octobre 2021, où des préoccupations liées au processus d’attribution de certains marchés ont été évoqués.
Des projets concernés 
Sur Ntui-Mankim (97,7km) l’entreprise a entrepris des descentes sur le terrain dans le but d’assurer le traitement des bourbiers et doit lever des réserves liées à son personnel clé, notamment le responsable des travaux dont les qualifications ne sont pas conformes et des engins de terrassement. Parallèlement, il y a a eu un recours d’un soumissionnaire en examen, qui impose l’évacuation des préoccupations posées par ce dernier pour la poursuite sereine du projet.
S’agissant de l’attribution du marché de construction de la route Bogo-Pouss (63,17km) dans la région de l’Extrême-nord, le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi,  a souligné qu’une supercherie de l’entreprise en lice a été découverte après vérifications des instances compétentes; d’où le retard accusé dans le processus.
 Bien plus, des mesures sont en cours pour une attribution conforme aux exigences à la fois de l’Etat du Cameroun et de la Banque africaine de Développement.
Pour ce qui est de la Nationale 11, Ring Road dans la région du Nord-ouest, l’infructuosité a été prononcée sur la section Kumbo-Nkambe-Misaje en raison des coûts élevés de l’offre de la seule entreprise ayant soumissionné. Pour les autres sections, les procédures de recrutement du partenaire devant assurer la maîtrise d’œuvre complète du projet sont en cours.
Du reste, le Ministre des Travaux publics a souligné que l’on ne suspend pas des financements ex-nihilo. Il existe des procédures qui peuvent conduire à la suspension, ou au report d’un financement.

Cameroun : rude concurrence entre le fer à béton local et importé

Malgré l’interdiction en 2016 de l’importation du fer venu de l’étranger, il continue cependant à traverser les frontières. Soumettant la fabrication locale à une forte concurrence déloyale.

Le fer à béton importé circule librement sur le territoire national  malgré son interdiction. Son importation avait portant été interdite du fait de la disponibilité en quantité et en qualité de la production locale. Mais certains cadres de l’administration accordent toujours des autorisations dites spéciales pour recourir au fer à béton venu de l’étranger.

Les férus du fer à béton importé brandissent tous types d’arguments pour justifier leur choix. Ils évoquent notamment sa plus grande solidité. Un argument contraire aux analyses effectuées sur des échantillons locaux par le Laboratoire national du génie civil (Labogénie) et  les expériences d’utilisation du fer à béton produit localement dans de grands chantiers d’infrastructures, à l’instar du 2e pont sur le Wouri, des stades d’Olembé, de Japoma ou encore des barrages hydroélectriques sortis de terre ces dernières années au Cameroun.

Pour renforcer la production locale, le site Investir au Cameroun annonce une nouvelle usine de  la société Prometal, leader du marché du fer à béton et bien d’autres produits ferreux au Cameroun. Cette nouvelle usine qui verra le jour dans la zone industrielle de Bassa à Douala, projette de faire passer la production globale de la société Prometal de 200 000 tonnes par an à plus de 300 000 tonnes. Investissement d’environ 40 milliards de FCFA soutenu par un consortium de quatre banques locales, et exécuté par le constructeur allemand SMS Group.

Cette usine est présentée par ses promoteurs comme l’usine de transformation de fer la plus moderne, et produisant la gamme de produits la plus diversifiée en Afrique subsaharienne.

Celle-ci aura la particularité de permettre la mise sur le marché de nouveaux produits, jusqu’ici importés par la plupart des pays d’Afrique. « Il s’agit notamment des poutrelles, des cornières, des fers plats et des fils machines qui sont des produits intermédiaires permettant de fabriquer les clous, les fers lisses et les vis », cite le journal. C’est dire donc si l’industrie locale  se prépare contre la fraude organisée.

Cameroun : le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi inflige des sanctions à trois personnels du Mintp

C’est ce qui ressort des décisions prises hier, 7 janvier 2021, par le patron de ce département ministériel. Les responsables sanctionnés auraient aidé une entreprise à lever les cautions sur la base d’un faux dossier.

Au ministère des Travaux publics, on ne plaisante pas avec l’éthique. En effet, à cause d’une levée de fonds sur la base d’un faux dossier, Emmanuel Nganou Djoumessi, a infligé des sanctions à certains personnels du Ministère des travaux publics en raison des manquements graves à l’éthique et à la déontologie administrative.

Selon une source bien introduite au sein de ce département ministériel, « les responsables sanctionnés, auraient aidé une entreprise à lever les cautions auprès d’une banque à travers un faux dossier monté ».

Dans sa décision, le ministre Nganou Djoumessi cite trois noms. A savoir : Alain Mathieu Bondi, cadre contractuel d’administration, chargé d’étude assistant numéro 2 à la cellule du contentieux de la division des affaires juridiques, qui écope huit jours de mise à pied « en raison de ses manquements graves à l’éthique et à la déontologie administrative » ; Jaspar Ngounou, contractuel d’administration, chef de la cellule du contentieux à la division des affaires juridiques, « en raison de ses manquements graves à l’éthique et à la déontologie administrative » ; Iya Fokaldo, cadre contractuel d’administration, chargé d’étude assistant numéro 2 à la cellule de la réglementation, division des Affaires juridiques, « en raison des insuffisances dans les analyses ayant donné lieu à un compte rendu galvaudé ».

Cameroun – axe Yaoundé-Ngaoundéré : Inauguration du pont de tous les espoirs le 18 décembre

L’infrastructure de 400 mètres sur le fleuve Sanaga à Nachtigal va réduire de 178,5 km la distance entre la capitale  et le chef-lieu de l’Adamaoua. Elle facilitera en plus l’acheminement des produits champêtres vers les grands centres urbains.

Ce 18 décembre Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics (Mintp,) va procéder en compagnie d’autres membres du gouvernement, à l’inauguration du pont de 400 mètres sur le fleuve Sanaga à Nachtigal. Une infrastructure d’un coût prévisionnel de 12,36 milliards de FCFA, financé par l’Etat du Cameroun et  l’Agence française de développement.

Selon le ministre des Travaux publics, ce pont permettra de réduire de 178,5 km, la distance entre la capitale, Yaoundé, et le chef-lieu de l’Adamaoua, Ngaoundéré. Auparavant de  832 km, la distance entre Yaoundé et Ngaoundéré ne sera désormais que  de 664,5 km.

La mise en service du pont de 400 mètres sur le fleuve Sanaga à Nachtigal permettra aussi agriculteurs situés le long de l’axe Yaoundé Ngaoundéré d’acheminer leurs produits champêtres vers les grands centres urbains en peu de temps. Elles qui  traversaient le fleuve Sanaga sur un bac ou sur des pirogues de fortune avec les risques que comportent de telles opérations.

Cameroun: le point sur la phase 2 des projets d’autoroutes Yaoundé-Douala et Edéa-Kribi-Lolabe au 26 novembre 2020

Offres en cours d’analyse pour la section Kribi-Edéa, un appel d’offres restreint établi pour la section Yaoundé-Bibodi à l’intention des partenaires techniques et financiers, selon la mise à jour du ministère des Travaux publics

 

Le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, a présenté ce jeudi en conseil de cabinet – présidé par le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute – la situation de la phase 2 des projets d’autoroutes Yaoundé – Douala (196 km) et Edéa-Kribi-Lolabé (130 km). 

Pour l’autoroute Yaoundé – Douala, le Mintp a établi un “appel d’offres restreint” pour la procédure de sélection des partenaires techniques et financiers, selon le communiqué publié ce jeudi par les services du Premier ministre à l’issue du conseil de cabinet.

Pour l’autoroute Edéa-Kribi-Lolabé, les offres reçues suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en mars-avril 2020 sont encore “en cours d’analyse”.

La phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala concerne la réalisation de la section Bibodi-Douala (136 km), la section Yaoundé-Bibodi (60 km) de la phase 1 étant exécutée à plus de 90%, d’après le Mintp.

La deuxième phase de l’autoroute Edéa-Kribi-Lolabé concerne la réalisation de la section Edéa-Kribi (92 km), la section Kribi-Lolabé (38,5 km) de la phase 1 étant réalisée à près de 90%, selon le Mintp. 

Un constat a été fait sur les quatres sections en conseil de cabinet du mois de novembre. En dehors de Yaoundé – Bibodi, où les emprises foncières ont été entièrement libérées par les populations, les autres sections ne le sont pas encore. D’après le ministre des Travaux publics, il est encore question de mobiliser les ressources nécessaires pour les indemnisations et finaliser les actes de déclaration des sites choisis d’utilité publique.

Le MINTP recherche des partenaires potentiels pour signer des partenariats public-privé (PPP) pour la deuxième phase des deux projets d’autoroute. Le partenaire privé retenu sera rémunéré par les paiements provenant des usagers, dans le cadre de l’exploitation, par ses soins, de chacune des autoroutes.

Cameroun : la construction de 7 postes de péage routiers automatiques bientôt lancée

C’est la première phase d’un projet de construction de 14 péages routiers automatiques sur certaines routes du Cameroun. Les travaux sont  censés  démarrer ce mois de mai pour une mise en exploitation partielle dans 12 mois.

La signature du contrat public-privé  pour la réalisation des 14 postes de péage a eu lieu le 18 mai dernier en vidéoconférence entre le ministre des Travaux publics à Yaoundé, le directeur général du Groupe Fayat à Paris.

Le quotidien gouvernemental Cameroun Tribune rapporte que les sept premiers postes de péage automatiques seront construits à Mbankomo, Boumnyebel, Edéa, Tiko, Mbanga, Nsimalen et Nkometou. Et qu’ils seront pour l’essentiel dotés d’un système de communication vers les usagers via un site web ; une plateforme de péage de 50m de large; des îlots séparateurs de voies de 2m de large ; des entonnements de 50m de part et d’autre de la plateforme. Il est également prévu des bâtiments (R+1) d’exploitation; des centres d’entretien, notamment  à Tiko, Mbankomo; un centre d’exploitation et de maintenance à Mbankomo ; 42000 m² d’aires de parking aménagées et espaces marchands dans l’ensemble; une classification automatique de véhicules et un système de reporting des données.

Selon le calendrier des travaux, les sept autres péages devraient connaître un décalage de 10 mois. La  mise en œuvre des 14 péages va nécessiter une enveloppe globale de 28,94 milliards de F.  Leur mise en service devrait  générer des recettes de 7 milliards en 2021, pour atteindre 53,59 milliards en 2039 sur la base d’un tarif unique de 500 F. Les recettes nettes à reverser à l’Etat partiront de 5.482 milliards en 2021 à 48,995 milliards en 2039 (fin du contrat).

En rappel,  c’est le 18 mai 2016 que le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a présenté pour la première fois aux investisseurs, ce projet de construction et d’exploitation de quatorze postes de péage au Cameroun.

Cameroun: le Gouvernement veut bitumer toutes les routes nationales d’ici 2035

Un document validé mardi 17 décembre par tous les acteurs du secteur routier, porte sur les leviers à activer  pour améliorer l’état des voies de communication à travers le pays.

Baptisé Plan directeur des routes (PDR) 2020-2035, ce document a été validé à l’issue d’un atelier présidé par le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi.

Le dit  document fixe les grandes lignes des interventions de l’Etat dans le secteur des infrastructures routières. Ce document cadre renseigne sur la volonté du gouvernement de bitumer l’ensemble des routes nationales et de rattacher les chefs-lieux de département soit aux chef-lieu de région, soit aux routes nationales par une route bitumée.

Dans l’ensemble, il est question de porter de  300 à 500 kilomètres le linéaire d’autoroutes par rapport aux travaux en cours actuellement, et  de développer les routes communales.

Concernant les collectivités territoriales décentralisées, il s’agira de mettre l’accent sur les interventions qui impactent le réseau communal.

Au ministère des Travaux publics, l’ambition est de constituer un pool d’acteurs issus aussi bien des différents maîtres d’ouvrages, des partenaires au développement et des différents acteurs pour la mise en œuvre optimale de ce Plan directeur des routes.

Il faut dire que le Plan directeur routier 2020-2035 a été élaboré avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) et les contributions de plusieurs experts, notamment le groupement Tractabel-Egis-Ecta Btp sur la base de l’évaluation du plan élaboré en 2006.

Travaux publics : le pont sur la Sanaga sera livré en février 2020 (Mintp)

Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a présidé samedi, la « cérémonie de clavage des hourdis » de cet ouvrage bipoutre mixte de 400 m de linéaire. Cette étape cruciale annonce la fin de la construction de cette infrastructure.

Techniquement, il était question question d’associer deux parties du pont construites indépendamment. Une opération rendue nécessaire grâce à la technique utilisée : le « poussage du hourdis en béton armé ».

Considéré comme moins coûteux et rapide d’exécution, le poussage du hourdis en béton armé n’avait jamais été réalisé sur un pont d’une portée de 400 m. « Il a donc fallu construire l’ouvrage à partir de chaque rive du fleuve avant de procéder au clavage », a expliqué Razel, l’entreprise française en charge des travaux .

Réalisé à 77,3%, le pont sur la Sanaga a été ouvert à la traversée des piétons au grand bonheur des populations riveraines. Ces dernières peuvent désormais se passer de pirogues et du bac pour aller d’une rive à l’autre.

Selon le ministre des Travaux publics, la livraison définitive de cet ouvrage est prévue pour février 2020.

Plus loin, le ministre des Travaux va indiquer que, la construction de ce pont va soulager les populations camerounaises, car, « C’est un instrument qui rapproche les peuples. Nous gagnons près de 200 km de distance entre Yaoundé et Yaoundé, donc rapprochement entre les régions septentrionales et méridionales de notre pays ».

En effet, cet ouvrage, dont le coût prévisionnel est de 12,36 milliards de FCFA, permettra d’emprunter un parcours beaucoup plus direct (Yaoundé-Batchenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré), long de 664,5 km, soit une réduction de distance de 178,5 km.

Il faut aussi préciser que  l’ouvrage a été dimensionné en tenant compte de la navigabilité du fleuve Sanaga. Le profil en travers de cet ouvrage présentera une chaussée de 2 fois une voie de largeur 3,50 m, avec des accotements de 1,50 m. pour ce qui est du profil en long, ce pont aura une déclivité moyenne de 6% de part et d’autre pour faciliter l’écoulement des eaux vers les gargouilles.

 

 

Travaux publics : mise en service de l’axe Yoko-Lena (région du Centre)

Sinohydro, l’entreprise en charge du bitumage de cette route longue de 44,9 kilomètres a procédé à la livraison de ce chantier « dans les délais » selon le ministre des Travaux publics.

L’axe Yoko-Lena, constituant le lot n°4 de la construction de la route entre  Batchenga et Lena, dans la région du Centre, est désormais ouvert à la circulation. L’entreprise chinoise Sinohydro, adjudicataire du marché relatif au bitumage de cette portion,a livré les travaux  dans les délais prescrits.

Sinohydro a exécuté les travaux de bitumage d’une route large de 10 mètres, d’aménagement d’infrastructures connexes qui permettront d’améliorer les conditions de vie des riverains. L’infrastructure comprend une chaussée à deux voies de 3,5 mètres chacune, et deux accotements de 1,5 mètre chacun dans la zone de rase campagne.

La route ainsi achevée est une infrastructure à dominance catégorielle R80 (vitesse de référence 80 km/h) et R60 (vitesse de référence 60 km/h), en fonction du relief traversé.

Selon le ministre des Travaux publics, il est déjà aisé de rouler sur cet itinéraire de 44,9 kilomètres aujourd’hui entièrement bitumé et qui permet de rallier la ville de Yoko à celle de Lena, dans le département du Mbam et Kim . L’axe Yoko-Lena devient la première des sections achevées sur la nationale N° 15.

Dans l’ensemble, les travaux de bitumage du lot n°4 de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena, sont financés à hauteur de 19,61 milliards de FCFA par la Banque africaine de développement (BAD) et l’État du Cameroun.

Au Cameroun, le constructeur Atidolf Nigeria risque la résiliation d’un marché de 36 milliards de FCFA

Le gouvernement camerounais pourrait résilier le contrat de Atidolf Nigeria, le constructeur routier adjudicataire du contrat des travaux de bitumage de la route Soa-Esse-Awae  dans le centre du pays. Toutefois, à ce jour rien n’est certain.

Réagissant aux plaintes  des populations riveraines de  cette route, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a effectué mardi une descente sur site afin de toucher du doigt la réalité.

Sur les lieux, le ministre a pu réaliser que les travaux qui ont démarré le 18 octobre 2016,  affichent à ce jour un taux  de réalisation de près de 21%.

Cependant l’on note que le Constructeur  a déjà perçu des décomptes d’un montant de 12 milliards de FCFA pour un projet parti pour coûter près de  36 milliards.

Des sources introduites au ministère des Travaux publics, indiquent que l’entreprise nigériane a déjà reçu plusieurs mises en demeure.

Pour se justifier Atidolf argue qu’il n’a pas été en mesure de transporter ses engins et équipements basés au Nigeria du fait de la crise socio-politique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

Il faut dire que l’’axe Soa-Esse-Awae a été sélectionné pour être exécuté dans le cadre du plan d’urgence triennal arrêté par le gouvernement en décembre 2015.

Les travaux de construction étaient devaient être exécutés durant 24 mois. Près de 36 mois après le début des travaux, la livraison de l’infrastructure est encore lointaine.

Travaux sur l’axe Ngaoundéré-Garoua : le Mintp sanctionne un prestataire

Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a résilié le contrat de Esico Btp Cameroun, l’une des entreprises mobilisées sur le terrain. 

Esico Btp Cameroun, l’une des entreprises à pied d’oeuvre sur le tracé  de 252 km au niveau de l’axe Ngaoundéré-Garoua, (nationale N°1 Douala-Kousseri) a vu son contrat résilié. 

Dans une  note officielle signée le 27 septembre dernier, Emmanuel Nganou Djoumessi indique qu’« en dépit des mesures avisées d’accompagnement du maître d’ouvrage, l’entreprise Esico Btp Cameroun n’a pas amélioré sa performance. La dégradation de la chaussée s’est accentuée entre Ngaoundéré et Dang. Par conséquent, dans le respect de la réglementation, le contrat d’Esico Btp Cameroun est résilié ».

Le ministre fait aussi savoir que  les mesures de substitution de Esico Btp sont d’ores et déjà engagées.

Il faut dire que sur le terrain cette entreprise s’occupait  du lot 1 qui va du 12 kilomètres de la ville de Ngaoundéré au lieu-dit Rond-point central Sonel-Dang, à l’intersection vers Touboro.

 A ce jour, l’avancement physique des travaux est de 49,41% pour des délais contractuels de 10,2%. Le lot 2 est quant à lui réalisé par l’entreprise Croisière Btp Sarl et va de la fin falaise au pont Kéroua et du pont Kéroua au pont Sala pour un montant de 5,3 milliards de F. Le dernier lot va du Pont Sala jusqu’à Garoua (120 km).

Les travaux sont réalisés par l’entreprise Sotcocog Cameroun, pour un montant de 5,6 milliards de F.

C’est en janvier et février 2017 que les travaux avaient démarré sur cet axe. Ils devaient être livrés dix mois plus tard, précise le communiqué du Mintp. Sauf que plusieurs obstacles ont freiné la réalisation de ces travaux, notamment l’approvisionnement laborieux en granulats et bitume, la faible mobilisation des entreprises, une mauvaise organisation des chantiers, etc.

Le nouveau délai avait alors été fixé par le ministre Nganou Djoumessi au cours d’une descente en début d’année, pour le mois de juin 2019. Il avait alors indiqué que « Cette route est une priorité du chef de l’Etat. Des contrats ont été attribués à trois entreprises à hauteur de 18 milliards de F. Le travail est en cours mais doit être accéléré. Le matériel nécessaire est maintenant disponible car nous avons pu acheter et transporter les explosifs nécessaires dans les carrières. J’ai demandé aux gouverneurs de veiller à ce que tout le gravier produit dans les carrières soit utilisé sur la route, car j’ai appris qu’ils étaient acheminés ailleurs. Les paiements sont effectués assez bien, mais il est également nécessaire d’améliorer le processus de paiement ».

Trois mois après ces propos du Mintp et l’échéance fixée par le maître d’ouvrage, les travaux n’ont pas vraiment évolué.Au cours d’une visite de chantier en juin dernier justement, le directeur général des infrastructures avaient pu constater que les travaux d’entretien confortatifs sur l’axe Ngaoundéré-Garoua accusaient un retard considérable. Les taux d’exécution des travaux sont faibles alors même que leurs délais contractuels sont largement dépassés. Pour ce qui est des lots 2 et 3, le traitement des nids de poule et la réparation des chaussées se poursuivent.

A Douala, Emmanuel Nganou Djoumessi examine les travaux sur la pénétrante Est

Cette visite de travail intervient après de nombreuses plaintes des usagers de la pénétrante Est, pour qui rallier le centre-ville à partir de Yassa ou inversement, est devenu un calvaire.

 

Leministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi est en visite de travail à Douala. Il est question pour lui d’évaluer le niveau d’avancement du chantier de réhabilitation de la route Nyalla-Logbaba, l’une des deux principales routes de la pénétrante Est de Douala.

Cette visite intervient à la suite des nombreuses plaintes des usagers du tronçon carrefour Yassa-Village (la seule route principale de cette pénétrante Est actuellement accessible), pour qui rallier le centre-ville à partir de Yassa ou inversement, est devenu un véritable parcours du combattant.

En effet, depuis quelques jours, il est courant de passer plus de trois heures de temps en voiture sur ce tronçon de moins de 10 Km. En cause, l’une les longues files d’embouteillages quasi interminables qui se créent sans cesse à cause de l’engorgement de cette entrée.

Au regard de cette situation, le ministre des Travaux Publics au cours de cette descente, accompagné de son secrétaire d’Etat chargé des routes, et du gouverneur de la région du littoral, ont tour à tour parcouru l’ensemble de l’itinéraire concerné par le projet en insistant sur certains endroits. Notamment le carrefour Yassa, le point kilométrique 16 entrée du stade Japoma et le point kilométrique 13+900 où le deuxième dalot est en voie d’implantation. Deux voies susceptibles de servir de déviation ont également été parcourues.

Au terme de cette appréciation des travaux, le ministre a relevé que les chantiers accusent un grand retard avec un taux de réalisation de 6% pour un délai consommé de 34%. Et a prescrit l’aménagement des voies secondaires pour fluidifier la circulation à l’entrée de la ville pendant la durée des travaux.

Pour rappel, ces travaux qui se chiffrent à 33, 14 milliards TTC financés par le BIP ont démarré le 19 octobre 2018. Ils concernent précisément la réhabilitation du tronçon de l’entrée Est de la ville de Douala qui part de point kilométrique 10+400 au point kilométrique 19+300 (pont sur la Dibamba).

Cameroun : le gouvernement réceptionne 98km de route sur le corridor Yaoundé-Brazzaville

Le Secrétaire général du ministère des Travaux publics Urbain Noel Ebang Mve a procédé le 26 juillet dernier à la réception définitive du tronçon routier Djoum – Mintom situé sur le corridor Yaoundé – Brazzaville.

Les populations de la région du sud viennent de bénéficier de 98 kilomètres de route bitumée.

Cette route a été construite dans le cadre de l’aménagement de l’axe routier Ketta-Djoum, une initiative faisant partie intégrante du projet de facilitation du transport sur le corridor Brazzaville-Yaoundé.

La réception définitive intervient plus de deux ans après la réception provisoire des travaux prononcée en février 2017. Les travaux sur cette voie ont été réalisés par l’entreprise MNO VERVAT BV et la maitrise d’œuvre a été assurée par le groupement Louis Berger/Ingecam.

Lors de la réception définitive, le Secrétaire général du ministère des Travaux publics qu’accompagnaient plusieurs autres responsables de l’administration camerounaise ont passé au peigne fin la route construite ainsi que les aménagements connexes réalisés.

Cette descente a aussi permis de relever que les travaux d’aménagement de la route Djoum-Mintom prévus au départ sur un itinéraire de 83 kilomètres ont subi un prolongement de la route principale de 15 km, pour se situer à 98Km.

En plus de ces 15 km, des travaux supplémentaires ont été prescrits à l’entreprise parmi lesquels  l’aménagement de 4,2kilomètres dans la voirie de la ville de Djoum, l’aménagement de 2,2kilomètres de voirie à Mintom. Tout ceci portant à 105 le nombre de kilomètres de routes à bitumer.

Pour précision, ce prolongement a été activé par un ordre de service prescrivant des travaux supplémentaires à l’entreprise en charge des travaux.

Les travaux ont été financés par le Fonds Africain de Dévelopement (FAD) à hauteur de 91,7% et le gouvernement camerounais à 8,3% pour un montant évalué à 55,3 milliards FCfa.

En plus du bitume posé, plusieurs infrastructures connexes ont été aménagées sur ce tronçon.

Un centre de santé intégré avec logement d’astreinte à Mekotto a été réalisé. Un poste de péage, un hangar de marché pour commerce ainsi que d’autres infrastructures ont été construits.

Dans le prolongement de la route Djoum-Mintom, les travaux d’aménagement de la route de la phase II  du projet Mintom- Lélé et Lélé Ntam – Mbalam sont en cours. Ils affichaient un taux d’exécution de 35% en juillet dernier sur un linéaire prévu pour atteindre 53km.

Il faut rappeler que tous les projets ci-dessus évoqués rentrent dans le cadre du projet d’aménagement du Corridor Yaoundé Brazzaville.

En connectant ces deux capitales par la route, le gouvernement du Cameroun et celui du Congo veulent faciliter l’intégration sous régionale qui à coup sûr aura une incidence économique considérable pour les deux pays et la sous-région.  La région sera désenclavée et l’écoulement des produits agricoles du milieu rural vers les marchés urbains sera plus aisé.

 

Aménagement routier : le MINTP en mission d’évaluation dans l’Extrême-Nord

Le ministre des Travaux publics a entamé du 17 au 20 juillet 2019, une visite d’inspection des chantiers d’aménagement des routes Mora – Dabanga – Kousseri ; Maroua – Mora ; et Maroua – Bogo.

Les travaux entrepris par le ministère des Travaux publics sont à la traîne ces dernières années en raison de la situation sécuritaire qui prévaut dans cette région septentrionale. Il s’agit notamment des travaux de reconstruction de la route nationale N°1, sur sa Section Mora – Dabanga – Kousseri, longue de 205 kms, réalisée en régie par le Génie Militaire ; ainsi que de la route Maroua – Bogo, soit 40 km, réalisée par l’entreprise SNER (Société Nouvelle d’Etudes et de Réalisation) ; sans oublier la réhabilitation de la route Maroua – Mora, 61,430 km, exécutée par le Groupement ETEP / SOTCOCOG.

 

Revue des chantiers de l’Extrême-Nord

La visite de travail d’Emmanuel Nganou Djoumessi, accompagné de son Secrétaire d’Etat chargé des routes, Armand Ndjodom, fait suite aux assurances données par le Gouvernement camerounais, aux émissaires de la Banque Mondiale, co-partenaire financier de ces projets afin de s’enquérir de l’état d’avancement desdits travaux ; et les éventuels contraintes d’exécution. Ces projets s’inscrivant dans l’amélioration des conditions de transport à la fois sur le corridor Douala –Ndjamena, mais aussi sur le réseau routier national, mis en œuvre par le Plan d’Urgence Triennal (PLANUT).

Route Mora – Dabanga – Kousseri (205 kms)

La situation réelle des travaux sur cet axe qui doit garantir un trafic aisé entre le Tchad et le Cameroun, a été présentée ce jeudi 18 juillet, au Ministre, avec une consistance des travaux de terrassement sur les 62 kms, qui séparent Mora de Waza, avec les premiers 10 km entièrement bitumés ; les 72,5 km de Waza à Dabanga  sont déjà nettoyés, et les 30 km de Dabanga à Kousseri sont déjà mis en forme, avec 10 kms déjà bitumés.

 

Sur cette importante infrastructure routière, 1352 mètres linéaires (ml) de buses en béton, de diamètre 1000 ont été posés ; avec également 32 dalots ; 208 ouvrages de têtes ; et 873 ml de caniveaux construits. En plus de cela, 02 stations de pesages sont construites à 50% ; avec 42% des travaux connexes réalisés, conformément à l’accord opérationnel.

Les difficultés du Génie Militaire, dans la réalisation de cette route sont, le retard dans la mise à disposition des fonds ; les conditions sécuritaires fragiles, avec les attaques éparses ; et les coûts très élevés des locations des équipements des prestataires locaux à cause de l’insécurité, entre autres.

La route Maroua – Mora (62 kms)

La consistance des travaux sur cette route, longue de 61,430 kms, cofinancée par l’Etat du Cameroun (17%) et la Banque Mondiale (83%), présente en ce mois de juillet 2019, des taux de dégagement des emprises de 100% ; de terrassements généraux  de 92% ; d’assainissement de 18% ; des ouvrages hydrauliques de 57% ; et des travaux de chaussées et d’accotements de 15% ; avec une couche de base sur 15 km. Ce qui positionne le niveau d’avancement global du chantier à 33% ; pour une consommation des délais de 77%.

Après l’accueil de la délégation du Ministre des Travaux Publics, par le Préfet du Mayo-Sava, au point kilométrique 25+300 ; la visite de quelques points d’arrêts sur cette infrastructure s’est effectuée tour à tour au niveau de la carrière de production des enrobés et des granulats, au PK 33+200 ; puis au kilomètre 37+800, sur le site d’aménagement socio-éducatif de l’école primaire de Makalinga.

 

Au terme de cette visite d’inspection du Ministre Nganou Djoumessi, le mercredi 17 juillet, les contraintes qui se dégagent font état de ce que l’entreprise déplore le faible niveau de production des granulats ; et la non militarisation du chantier.

La route Maroua – Bogo (40 kms)

La visite du Ministre Nganou Djoumessi, a permis de toucher du doigt la consistance des travaux réalisés effectivement sur le terrain, par l’entreprise SNER, sous la supervision de la mission de contrôle Cadek Sarl. Sur ce tronçon de 40 km de route à exécuter, les travaux préparatoires sont totalement achevés ; les déblais sont à 35% ; et les  remblais avoisinent à 90% ; tandis que les travaux de chaussées sont rendus à 70,03%, soit 90% pour la couche de fondation de base ; e70% pour les travaux d’assainissement.

Malgré les contraintes sécuritaires, le chantier est néanmoins rendu actuellement à 41,91% de taux d’avancement global, en attendant la libération des emprises et le paiement des indemnisations des riverains.

Avec les différents chiffres collectés sur ces trois chantiers stratégiques dans le trafic de la région de l’Extrême-Nord, le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, se dit satisfait du courage, de la détermination et de la persévérance des entreprises mobilisées sur le terrain, pour l’avancement et l’achèvement des travaux dans les délais contractuels ; tout en leurs garantissant l’accompagnement sans faille du Gouvernement.

Cameroun: 114 routes en bon état sur les 2 818 routes rurales dénombrées en 2018

Les 2 818 routes rurales que comptait le pays en 2018 ont été classées selon les catégories « bon », « moyen » et « mauvais » .

De cette classification, il ressort que seulement 114 routes sont en bon état, soit un taux de 4,04 %. Dans la catégorie « état moyen », l’on compte 844 routes, soit 29,9 %. Enfin, dans la catégorie « mauvais », il y a en tout 1860 routes, soit un taux de 66 %. Ce recensement, indique le Mintp, se poursuivra en cette année 2019 sur 200 communes contre les 50 de 2018.

Le Mintp espère améliorer l’état des routes rurales au Cameroun à travers le Budget d’investissement public (BIP) dont les ressources sont transférées aux communes.

Il faut dire que entre 2013 et 2018, les ressources annuelles transférées aux communes sont estimées 67 milliards de FCFA.

Par ailleurs,via le Fonds routier mis en place en 1998, les maires, en qualité de maîtres d’ouvrage, procèdent à la passation et l’attribution des marchés y afférents. Ces marchés sont mis en paiement dans un délai variant entre 30 et 45 jours. Avec la nouvelle nomenclature routière intervenue en avril 2017, un montant de 8,1 milliards de FCFA a été mis à la disposition des communes, pour l’exercice 2018.

Autoroute Yaoundé-Douala : en retard dans ses engagements, l’Etat freine l’avancée des travaux

En plus d’une faiblesse dans la mobilisation des fonds de contrepartie, l’Etat cumule de nombreux impayés vis-à-vis des acteurs sur le terrain. Cet etat des choses plombent l’évolution des travaux.

Les travaux sur la Phase I du projet d’autoroute Yaoundé-Douala affichent un taux d’avancement de 74% pour une consommation des délais de 93%.

Cette première phase de ce projet connait des retards dans son rythme d’exécution. Si la non libération des emprises est très souvent pointée du doigt comme l’une des contraintes retardant l’avancée des travaux, autant de publicité n’est pas faite sur le rôle de l’Etat dans les retards que connait ce projet.

En effet,  les pouvoirs publics  connaissent de réelles difficultés dans la mobilisation des fonds de contrepartie dans ce projet. Sur un coût global global des travaux estimé à 284 milliards de FCFA, l’Etat du Cameroun doit supporter 15% de ce financement, représentant les fonds de contrepartie. Et la faiblesse dans la mobilisation par le Cameroun de ces fonds entrave le déblocage de la part à régler par Eximbank China.

Dans le même temps, il y a des retards dans le paiement des décomptes, avec des impayés de plus de 46 milliards de FCFA vis-à-vis de China First Higway Engineering Company, l’entreprise qui réalise les travaux sur le terrain. Mais également des impayés de l’ordre de plus de 615 millions de FCFA envers la Mission de contrôle technique, Scet-Tunis/Louis Berger, de même qu’envers AGMO à qui l’Etat doit plus de 226 millions de FCFA.

En rapport avec ces retards de paiement, des instructions, ont été données pour le paiement à l’entreprise qui attend 06 milliards de FCFA du Cameroun. Un milliard a été engagé et 04 milliards autres sont en voie d’engagement dans les services compétents du Mintp.

Une saisine du Minepat a par ailleurs été faite pour couvrir le milliard restant. Ce paiement de la part camerounaise va enclencher le paiement du partenaire Eximank.

Il est par ailleurs recommandé l’accélération de la procédure en partenariat public-privé pour l’exécution de la phase II de ce projet. Néanmoins, il est aussi reproché au bureau d’études techniques, le retard dans la production des documents en vue de la réalisation des études APS nécessaires aux raccordements de cette première section autoroutière à la Nationale No3 par Boumnyebel et au réseau urbain de Yaoundé par Nkolbisson.

Travaux publics : le Gouvernement explique pourquoi la route coûte cher au Cameroun

Emmanuel Nganou, le ministre des Travaux publics a apporté les raisons du surenchérissement des travaux routiers au Cameroun comparativement à ceux effectués dans les pays à échelle identique.

Le conseil de cabinet du 23 mai dernier s’est  penché sur ce sujet préoccupant. Au cours de ce Conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics, a présenté tout un exposé explicatif sur la question du surenchérissement des coûts du bitumage des infrastructures routière.

Parmi les motifs qui concourent à cette survalorisation des travaux, Emmanuel Nganou Djoumessi a mis le curseur sur  «les insuffisances dans la réalisation des études techniques et géotechniques, les contraintes inhérentes à la fiscalité, aux indemnisations et déplacements des réseaux, les incertitudes dans les délais de paiement des entreprises, le recours ou non à la concurrence dans l’attribution des marchés ainsi que l’évolution des prix des principaux intrants tels que le ciment, le fer, le bitume et les granulats».

En effet, de récentes statistiques publiées par la Banque mondiale, ont révélé que les coûts des projets routiers camerounais sont deux à six fois supérieurs à ceux de projets similaires dans des pays ayant des niveaux de développement équivalents, comme la Côte d’ivoire, le Sénégal, le Congo ou le Maroc et la Zambie.

L’autoroute Yaoundé-Douala, en construction, atteindra, d’après l’institution de Bretton Woods, un coût de 11 millions USD par kilomètre (par rapport à 3,5 millions USD en Côte d’Ivoire et 3 millions USD au Maroc), tandis que l’autoroute Yaoundé-Nsimalen coûte 6,12 millions USD par kilomètre.

Pour baisser ces coûts , le ministre des Travaux publics propose : «le redimensionnement des routes pour diminuer les coûts de terrassement et des chaussées, la promotion des contrats de partenariats public-privé dans la construction, l’exploitation et la maintenance des infrastructures routières et la maîtrise de la fiscalité liée à la construction routière et des coûts des intrants».

Par ailleurs, propose le ministre, le gouvernement doit promouvoir une stratégie pour réduire les coûts des travaux de construction des infrastructures routières portant notamment sur «l’adoption d’une nouvelle approche de fixation des prix unitaires fondée sur des sous détails élaborés». Et non sur des prix moyens pratiqués, la réalisation de la commande publique sur la base des études techniques rigoureuses et conformes aux critères de maturation des projets d’investissement. Ajoutée à la mise en œuvre d’une industrie routière inclusive fondée sur la promotion de quelques champions nationaux, la pratique des études et travaux en régie, la mise à niveau des petites et moyennes entreprises catégorisées devrait contribuer à augmenter le linéaire des routes bitumées à un coût relativement bas.

Il faut préciser que le Cameroun compte près de 78.000 km de routes principales subdivisées en routes nationales, régionales, départementales et rurales. Dont 5133 routes bitumées.

Cameroun : le Mintp promet des travaux de réhabilitation de l’axe Edéa-Kribi

Le niveau de dégradation de cette route a été au cœur des échanges entre le ministre des Travaux publics et des parlementaires de la région du sud, qu’il a convié jeudi 4 avril  pour une séance de travail.

Le ministre des Travaux publics (Mintp) a rassuré ses invités : d’ici la fin du mois d’avril 2019, il aura une nette idée du début des travaux de réhabilitation de la route Edéa-Kribi. L’axe est d’importance, car elle dessert le port de Kribi.

Cet axe est devenu impraticable au fil du temps. De nombreux nids de poule se sont formés sur le bitume rendant la circulation dangereuse pour les usagers.

La question de la dégradation avancée sur cette route a été évoquée par le sénateur Grégoire Mba Mba. Rappelant au ministre qu’un devis estimatif des travaux liés à la réhabilitation de cet axe a déjà été fait, il a ajouté que le directeur du Port autonome de Kribi s’est dit prêt à financer le bouchage des nids de poule à hauteur de 100 millions FCFA.

Face à cette problématique,  le ministre des Travaux publics a répondu au parlementaire qu’en ce moment, une réflexion est en cours sur l’entretien de l’axe Edéa-Kribi. Emmanuel Nganou Djoumessi s’est dit prêt  à rencontrer le directeur du Port à ce sujet.

Par ailleurs, il a indiqué que le Cameroun vient d’acquérir une mini centrale d’enrobés qui sera très utile pour la réfection de cette route.

Au cours de la rencontre, le ministre a tenu à rendre compte aux parlementaires de l’action de son ministère dans la région du sud.

En présentant l’État du réseau routier dans cette région, il a révélé que depuis 2016, 46 contrats de construction sont en cours dans la région pour un montant de 300 milliards FCFA.

L’on aura aussi appris que dans la même région, 1700 km de routes sont traités en entretien tandis que 440 mètres  linéaires de pont sont en construction.

L’axe Ebolowa-Akom II- Kribi a aussi été évoqué. Sur ce point le ministre a précisé que le démarrage des travaux de construction par le groupe italien ICM est prévu pour bientôt.

 

Cameroun : le Mintp s’explique sur le coût des travaux de la pénétrante Est de Douala

Emmanuel Nganou Djoumessi, explique que l’ouvrage à réaliser porte sur 27 km de route et non 9km.

L’attribution du marché de construction de la pénétrante Est de la ville de Douala, longue de 9 kilomètres pour 47 millions de francs CFA a suscité une grosse polémique au Cameroun. Le ministre des Travaux publics, qui était le point de mire, a apporté des clarifications sur cette affaire qui lui a valu tant de critiques.  Devant la presse jeudi, Emmanuel Nganou Djoumessi a expliqué que le marché porte en fait sur une route à trois voies de 9 kilomètres, soit 27 km au total.

« Outre la nature de la chaussée dont la qualité se veut très exigeante, nous avons aussi des ouvrages d’arts importants au nombre desquels cinq carrefours à sens giratoires sans parler du déplacement des réseaux », a expliqué Emmanuel Nganou Djoumessi.

Il a aussi mis l’accent sur le fait que le contrat passé avec la société française Razel n’induit pas un prix forfaitaire mais plutôt unitaire. Entre autres arguments avancés par le Mintp, se trouve la nécessité de prendre en compte les dimensions de la route, des aménagements de fonctionnalité, mais aussi le fait qu’il ne s’agit que d’une estimation.

Cameroun: le 2e pont sur le Wouri opérationnel dès décembre 2017

L’information est du minitère des Travaux publics que la circulation sur l’ouvrage sera fera cinq mois après la livraison du viaduc ferroviaire ou voie ferrée, prévue le 31 juillet.

Bonne nouvelle pour les habitants de Douala. Elles pourront bientôt faire des économies de temps lors des déplacements vers Bonabéri ou vers le quartier Deïdo. «Le deuxième ouvrage d’art en construction sur le Wouri sera prêt à accueillir ses premiers véhicules le 31 décembre 2017, date prévue pour l’achèvement des viaducs et des accès», souligne une information publiée  sur le site du ministère des Travaux publics (MINTP) depuis le 09 juin dernier. De quoi réjouir les automobilistes habitués à des embouteillages interminables sur le seul pont jusqu’ici existant pendant les heures de pointe.

Selon le MINTP, l’ouverture de ce pont à la circulation devrait se faire cinq mois après la livraison du viaduc ferroviaire ou voie ferrée, «qui elle sera ouverte le 31 juillet 2017, selon le planning d’achèvement des travaux».

Les travaux de construction du deuxième pont sur le fleuve Wouri ont débuté en mars 2013. Ils comprenaient une phase d’études qui aura duré huit mois, à son terme, le président de la République Paul Biya a procédé à la pose de la première pierre dudit ouvrage. C’était le 14 novembre 2013.

Ce pont, long de 760 mètres et large de 25 mètres, comprendra cinq voies routières et deux ferroviaires.  «Les travaux sur les viaducs sont exécutés à 96%,  les accès à 62%. Concernant le viaduc routier, les précontraintes sont réalisées à 100% ; les travaux d’étanchéité sont réalisés à 100%, les équipements sont installés à 51%. La fin des travaux sur le viaduc routier est prévue pour le 31 octobre 2017. S’agissant du viaduc ferroviaire, les précontraintes sont réalisées à 100% ; l’étanchéité à 100% ; les équipements sont installés à 81% ; l’épreuve de chargement est prévue entre le 15 et le 30 juillet 2017 et la mise en service le 31 juillet 2017», précise le MINTP.

Le ministère des Travaux publics prévoit par ailleurs la fin et la réception provisoire des travaux de l’accès Deïdo le 19 octobre 2017 ainsi que la fin des aménagements complémentaires du côté Bonabéri le 31 décembre 2017.

Huit entreprises écartées d’un marché public pour usage de faux documents

Les structures concernées n’ont par conséquent pas été retenues pour l’exécution des travaux d’entretien courant de routes rurales dans la partie septentrionale du Cameroun.

Le ministère des Travaux publics (MINTP) vient de publier les résultats d’un appel d’offres lancé le 23 février 2017 en procédure d’urgence pour la réalisation des travaux d’entretien  courant  de certaines routes rurales  dans  les  régions  de  l‘Adamaoua,  du  Nord  et  de l’Extrême-Nord. Neuf des 23 entreprises ayant soumissionné à cet appel d’offres ont été retenues. Il s’agit entre autres de : Martha services Sarl (pour la route Boumdo-Nyalang), Cameroon Road markers (pour les routes Ngaoundal-Djoude, Ngaoundal-Massim coopérative, Ngaoundal-Ngalbize)…

Lesdites entreprises sont attendues à la sous-direction des marchés publics du ministère des Travaux publics.

Douze sociétés ayant soumissionné au même appel d’offres ont, quant à elles, été écartées. Les motifs varient «offre financière non moins disante», «note technique inférieure au minimum requis». Mais pour huit des entreprises concernées, la présence de faux documents dans leurs dossiers a justifié qu’elles ne soient pas retenues.

La liste des soumissionnaires non retenus

Entreprises Motif d’élimination
STMT-Cam Fausse attestation de présentation de l’original du diplôme du responsable du laboratoire géotechnique
Ets Nzouk’s et frères Fausse attestation de présentation de l’original du chef de chantier
Société Casablancaise Sarl Fausse attestation de présentation de l’original du diplôme du responsable du laboratoire géotechnique
Ets Annadjima Fausse attestation de présentation de l’original du diplôme du conducteur des travaux
Ets Socotrap Fausse attestation de présentation de l’original du diplôme du conducteur des travaux
Ets Asalama Fausse attestation de présentation de l’original du diplôme du conducteur des travaux
Ets Fast action-action rapide Fausse attestation de présentation de l’original du diplôme du conducteur des travaux
Tarmakbusiness Fausse attestation de présentation de l’original du chef chantier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cameroun-budget 2017: le Mintp en pole position dans la répartition

Avec une enveloppe de 461,904 milliards F sur un total de 4373,8 milliards F, le ministère des Travaux publics se consacrera en majorité à l’investissement infrastructurel

Le ministère des Travaux publics (Mintp), avec une enveloppe de 461,904 milliards FCFA (contre 403,931 milliards un an auparavant) sur un total de 4373,8 milliards FCFA, se place en première place dans la répartition du budget du Cameroun pour l’exercice 2017.

Ce département, qui consacrera 86,17% de ce montant à l’investissement infrastructurel, est suivi dans la ventilation par les Enseignements secondaires (318,6 milliards FCFA), la Défense (238 milliards FCFA), l’Education de base (222,122 milliards FCFA), la Santé publique 208,202 milliards FCFA), l’Eau et l’Energie (205,270 milliards FCFA), les Sports et l’Education physique (151,9 milliards FCFA), l’Habitat et le Développement urbain (138,4 milliards FCFA), l’Agriculture et le Développement rural (111,3 milliards FCFA).

Dans l’autre sens, les ministères les moins bien lotis sont la Communication (4,574 milliards FCFA) et les Arts et la Culture (3,813 milliards FCFA).

Le budget du Cameroun, en hausse de 3,3% par rapport à 2016, repose sur des hypothèses d’un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 6%, d’un baril de pétrole à 40 dollars, bien que le prix moyen projeté soit de 50 dollars pour l’année à venir, mais aussi sur une parité prudente de 560 FCFA pour 1 dollar.

Pour l’année à venir, l’Etat du Cameroun envisage des recettes fiscales de l’ordre de 25,19,13 milliards FCFA, des revenus du secteur pétrolier à hauteur de 495,1 milliards FCFA, des prêts-projets pour 585 milliards FCFA, des émissions de titres publics pour 560 milliards FCFA, et des dons de l’ordre de 85,5 milliards FCFA.

Sur le plan des dépenses, le fonctionnement devrait consommer 2056,9 milliards FCFA (+75,8 milliards FCFA), l’investissement se porter à 1586,9 milliards FCFA (+61,1 milliards FCFA) et un service de la dette publique se situant à 727,5 milliards FCFA, contre 727,8 milliards FCFA l’exercice précédent.


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Nationale n°3: les déviations se multiplient

La descente du ministre des Travaux publics sur cette route qui relie les deux principales villes du Cameroun, Yaoundé et Douala, ce week-end, était l’occasion d’apprécier l’état du trafic

Le ministre des Travaux publics (Mintp) était sur le site de la nationale N°3 les vendredi 11 et samedi 12 novembre 2016. La descente de Emmanuel Nganou Djoumessi sur cette route qui relie les deux principales villes du Cameroun, Yaoundé et Douala, était l’occasion d’apprécier l’état de fluidité du trafic.

Il s’agit des chantiers situés le long de la route nationale n°3, Yaoundé-Douala-Limbé-Idenau. De nombreux motifs de satisfaction sont perceptibles sur cet axe routier.

Selon François Bonnieres, directeur de production de l’entreprise Vinci, engagée dans la construction du deuxième pont sur le Wouri et les travaux complémentaires de cet ouvrage, tout devrait revenir à la normale dès ce lundi, 14 novembre 2016, après une brève interruption de la circulation autour du chantier.

L’autre bonne nouvelle saluée par le Mintp, c’est la multiplication des déviations. Objectif, mieux fluidifier le trafic au quartier Deido et ses environs, avant, pendant et après la Coupe d’Afrique des nations. En amont de l’ouvrage, au niveau de la pénétrante Est de Douala, les travaux sont achevés et n’attendent qu’à être réceptionnés.

Le taux d’avancement des travaux d’aménagement de l’accès Ouest de la ville de Douala est estimé à 61,33%. À Bonabéri, Ndobo ou Bekoko, c’est la fin des interminables bouchons qui ont longtemps freiné l’activité économique. Les supporters qui se rendront à Limbé pour la Can féminine 2016 en passant par Douala, devront avoir moins de soucis quant à la fluidité du trafic.


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Travaux publics: 90 milliards de F pour l’entretien des routes en 2016

Le ministère camerounais des Travaux publics a lancé lundi, 18 avril 2016, le programme d’entretien routier pour le compte de l’année en cours

Quatre-vingt-dix milliards de F CFA : c’est le montant retenu pour le programme d’entretien routier comptant pour l’année 2016 au Cameroun. Une vidéoconférence sur la question a réuni lundi, 18 avril 2016, le ministre des Travaux publics (Mintp) Emmanuel Nganou Djoumessi, les responsables de son département ministériel et les prestataires de service. Cette année, l’accent est mis sur le respect des cahiers de charge et des délais contractuels.

D’après les données communiquées par le Mintp, l’enveloppe 2016 du programme d’entretien routier comporte une « programmation de base de 47 milliards F portant sur les ressources de 2016 et une programmation additionnelle de 42 milliards F résultants des reports des ressources non engagées des exercices 2014 et 2015 ».

Trois types de travaux d’entretien seront réalisés : l’entretien périodique lourd, l’entretien courant, et l’entretien des routes rurales prioritaires.

L’évaluation des mesures liées au démarrage du programme d’entretien routier 2016 et l’actualisation des relevés des dégradations des itinéraires à entretenir dans le cadre de ce programme étaient également au menu de la rencontre de lundi.


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Entretien routier au Cameroun: le Mintp retire des contrats

Le ministre des Travaux publics a annoncé mercredi la résiliation des contrats de réalisation d’infrastructures accordés à trois entreprises, dont Njimi Sarl et Africa Global Solution

Dans un communiqué publié mercredi, 03 janvier 2016, le ministre des Travaux publics (MINTP), Emmanuel Nganou Djoumessi, a annoncé le retrait de tous les contrats accordés aux entreprises Njimi Sarl et Africa Global Solution et au groupe Pani. Motif Probable du retrait, incapacité à réaliser les ouvrages mentionnés dans leurs contrats.

Cette décision du ministre Emmanuel Nganou Djoumessi fait suite à la tenue des concertations tenues du 18 au 22 janvier 2016, avec les responsables d’une trentaine d’entreprises chargées de la construction des infrastructures routiers au Cameroun.

Ces assises visaient à identifier les difficultés rencontrées dans la bonne exécution des différents chantiers d’entretien routier, et d’arrêter les mesures correctives applicables dès cette année. Au terme des échanges, le MINTP avait accordé un sursis de deux mois aux entreprises adjudicataires de contrats datant de 2011, 2012 et 2013.

Emmanuel Nganou Djoumessi avait également prévenu les responsables des entreprises concernées de la possibilité d’éventuelles résiliations de contrats si les mesures arrêtées à la concertation n’étaient pas respectées. Il s’agit à titre illustratif des déclarations mensongères dont se rendent coupables certains prestataires.

16 autres entreprises dont les contrats sont en cours de clôture, sont concernées par le communiqué publié mercredi. Il s’agit entre autres de Socotrex TP Sarl, Alcator, Damico, FN Engineering, NB Sera, Etc. Aux 10 sociétés entrées en sursis, le MINTP demande de produire sous huitaine un chronogramme précis d’exécution des prestations restantes, en vue du parachèvement des travaux de leurs contrats. Il s’agit des entre autres de Socoopser, du groupe Metirk Sarl, Neo Tp Sarl, Ecodis, etc.

De nombreux chantiers routiers au Cameroun sont inachevés depuis des années
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Entretien routier au Cameroun: le Mintp veut résilier plus de 80 contrats

Une réunion s’est ouverte lundi à Yaoundé avec les 30 entreprises concernées par la décision

Examiner les modalités de clôture des marchés dont le délai d’exécution est dépassé depuis plusieurs années. C’est l’objet de la rencontre tenue lundi entre le ministre des Travaux publics (MINTP), Emmanuel Nganou Djoumessi et les responsables de 30 entreprises.

Les assises ouvertes lundi ont pour but de permettre la concertation afin de limiter les préjudices que pourraient éventuellement causer l’arrêt des travaux sur certains tronçons.

Durant les échanges qui s’étendent jusqu’au 19 janvier 2016, il est question pour les différentes entreprises adjudicataires d’expliquer les raisons du retard accusé dans la finalisation des travaux.

« Au out de l’exercice, on va engager des opérations de mise à niveau. Les entreprises qui seront retenues pour la prochaine fois feront l’objet d’une inspection. Il ne sera plus question de se contenter des documents produits. Et s’il s’avère que ces entreprises ont fait des déclarations mensongères, les autorités judiciaires seront saisies », a indiqué Emmanuel Nganou Djoumessi cité dans le quotidien national mardi, 19 janvier 2016.

La résiliation desdits contrats prévue pour faute de respect des délais, permettra au MINTP de lancer en procédure d’urgence des appels d’offres. Ceci dans le but de recruter des prestataires capables de réaliser les travaux. Lesquels travaux concernent l’entretien de près de 5800 kilomètres de routes.


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