Le Cameroun veut digitaliser son service postal

Le secteur postier camerounais a besoin de migrer vers la digitalisation. C’est du moins le message véhiculé par la ministre des Postes et Télécommunications cette semaine  à Yaoundé.

Moderniser la poste. C’est l’engagement du gouvernement camerounais envers les opérateurs aussi publics que privés de ce secteur. Ceci à travers la migration vers la modernisation et la digitalisation de leurs services. C’est dans cette mouvance que le ministre des Postes et télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng a présidé la cérémonie de lancement le 11 octobre 2022 à Yaoundé, des travaux visant à numériser les services de messagerie postale.

Dans son allocution de circonstance, Minette Libom Li Likeng a précisé que « dans la poursuite du processus d’assainissement postal, il s’agit d’apporter un accompagnement idoine aux nombreux opérateurs postaux encore en difficulté pour le plein épanouissement de leurs activités. Il s’agit également d’engager les entreprises privées postales dans la voie de la digitalisation ainsi que dans le développement des services postaux innovants, pour accroître leurs performances ».  

Selon Ecomatin, après un état des lieux de l’opération d’assainissement du marché postal, puis des échanges sur l’accompagnement que les opérateurs souhaitent obtenir du gouvernement camerounais pour le développement de leurs activités,  les opérateurs postaux privés ont relevé plusieurs contraintes notamment :

– la capacité de production inappropriée, la faible interconnexion des réseaux, la difficulté à disposer en temps réel des données statistiques dans le secteur postal ; la mauvaise qualité de service, l’intégration timide des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’offre des produits, le faible taux d’adoption du e-commerce ; l’entrée timide des services innovants dans le secteur postal.

Cameroun : comment moderniser l’outil de production de l’entreprenariat

Le ministre des PME, Achille Bassilekin III, a reçu en audience le 19 juillet dernier, une mission de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel.

Une délégation de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) a été reçue le 19 juillet dernier à Yaoundé par Achille Bassilekin III, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA). L’équipe de l’ONUDI était conduite par Ridah Ben Mosbah, ancien ministre tunisien de l’industrie et des PME.

Cette séance de travail s’inscrivait dans la poursuite du processus de mise en œuvre des projets de coopération engagés par le MINPMEESA avec l’appui de cette organisation onusienne. Lors des échanges, il a été question de présenter au ministre les conclusions de l’étude sur développement institutionnel du Bureau de Mise à Niveau des entreprises camerounaises (BMN).

« nous avons formuler un certain nombre de recommandations pour l’évolution de cette structure afin d’améliorer sa performance et la qualité des services qu’elle rend aux entreprises et mieux dans l’écosystème des institutions d’appui au secteur privé de manière à être réellement un acteur majeur dans la stratégie faitière de la transformation structurelle », a déclaré Ridah Ben Mosbah. Ledit pilier ambitionne de moderniser l’outil de production, capter la valeur ajoutée, valoriser les ressources naturelles.

A en croire Cameroon tribune, la collaboration entre le ministère des PME et l’ONUDI, a déjà la réalisation de certains projets, notamment financement de l’étude que la gestion des pertes post-et récoltes qui  a conduit à la construction des centres de transformation agroalimentaire ; l’accompagnement de la Bourse de sous-traitance et de partenariat dans sa phase de démarrage avec la mise à disposition d’experts dans la période 2012-2016 pour le partage des bonnes pratiques. Il y a aussi la mise en place du Centre de la petite hydroélectricité de l’Ecole nationale polytechnique de Yaoundé.