Le prélat atteste à son tour que des pourparlers ont eu lieu en vue du retour de la paix dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, et souhaite les voir se poursuivre.
Contacté par l’agence Fides, archevêque de Bamenda, affirme que les discussions entre l’Etat et les sécessionnistes se sont tenues durant la première semaine de juillet. Monseigneur Andrew Nkea qualifie de cordial et franc l’atmosphère qui a régné durant les échange. Echange qui, renseigne-t-il, a connu la participation d’un des leaders de la crise, incarcéré.
L’archevêque de Bamenda réitère la disponibilité de l’Eglise catholique à œuvrer pour le retour au calme. « L’Église n’est pas protagoniste mais œuvre constamment dans les coulisses. Depuis très longtemps, nous sommes opérationnels à tous les niveaux pour favoriser le dialogue», explique Mgr Nkea.
Le prélat souhaite voir les discussions se poursuivre. « Même si les représentants de l’Église ne siègent pas à la table des négociations, nous continuons de toute manière à encourager le dialogue et la recherche d’une solution négociée qui remplace définitivement les armes », conclut-il.
A noter que le gouvernement par la voix du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a récemment démenti l’information suivant laquelle des négociations pour un cessé-le feu se sont tenues avec des « séparatistes ».