Cameroun : cinq élèves tués sur le chemin de l’école

Le dernier accident mortel impliquant une moto et un véhicule a eu lieu le lundi 09 janvier 2023 dans la ville de Melong, département du Moungo, région du Littoral.

Deux élèves ont perdu la vie de manière tragique dans cette localité en ce  début du de la 2è semaine du 2è trimestre de l’année scolaire 2022-2023. De sources médiatiques, les deux adolescents dont l’identité, l’âge et l’établissement n’ont pas été précisés, étaient à bord d’une moto. Le conducteur les emmenait à l’école, lorsque l’engin à deux roues a violemment heurté un véhicule. Les deux élèves ainsi que le conducteur de moto sont morts sur le champ. Les autorités ont ouvert une enquête pour identifier les causes exactes de cet accident mortel.

Ce drame se produit près de deux mois après celui de Nkozoa dans la banlieue de la ville de Yaoundé, région du Centre. Dans la matinée du 14 novembre 2022, trois élèves issus d’une même famille sont morts dans les circonstances similaires. Alors qu’ils se rendaient à leur établissement scolaire à bord d’une moto, ils ont été écrasés par un camion transportant du sable. Le conducteur qui a échappé à la mort aurait pris la fuite après l’accident.

Ces deux accidents mortels viennent remettre sur  la table le débat concernant le respect du code de la route, la discipline des conducteurs de moto et de véhicules sur la route, ainsi que la responsabilité des autorités, la prudence des parents et des élèves.

Cameroun-lutte contre les « Microbes » : le gouverneur du Littoral allège les restrictions

Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a réduit lundi 19 décembre 2022, l’intervalle de temps au cours duquel les mototaxis sont interdits de circuler.

Suite aux exactions des bandes de délinquants appelées «Microbes » dans la ville de Douala, les autorités administratives ont pris une série de mesures le 14 décembre 2022. Elle va de l’interdiction de la circulation des mototaxis de 20h00 à 6h00, à la fermeture des débits de boissons de 19h30 à 6h00 jusqu’au 26 décembre. Ces mesures ont suscité de nombreuses plaintes et demandes d’allègement de la part des principaux concernés.

Ainsi, « nous ne pouvons rester insensibles, compte tenu des  doléances qui ont été demandées par les uns et les autres, nous ne voulons pas pénaliser tout le monde  et nous voulons donc dire que la mesure  de restriction que nous avons prise de 20h00 à 6h00 est ramenée de minuit à 6h00 », a déclaré le gouverneur du Littoral au cours d’un point de presse donné à Douala lundi 19 décembre.

Le patron de la région, circonscription administrative, a toutefois mis  en garde contre les contrevenants aux décisions réglementaires. « Ceux qui ont les motos personnelles ayant  leur  chasuble, ayant leurs casques, ayant leurs pièces, il n’y a pas de problème tant que nous restons disciplinés, les autorités administratives également vont assouplir les mesures. Mais en cas de récidive, nous allons revenir sur les mesures draconiennes », prévient Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

Durant les cinq jours suivant l’édiction des restrictions, au moins 1 280 motos ont été saisies à Douala. Ce qui démontre que l’application de ces interdictions est effective sur le terrain. C’est du moins le bilan qui ressort de la réunion d’évaluation des mesures prises le 14 décembre dernier.

Dans la même veine sécuritaire, le ministre de l’Administration territoriale effectue une visite de travail à Douala ce 20 décembre. Paul Atanga Nji va échanger avec les autorités administratives, les forces de maintien de l’ordre, les syndicats de conducteurs de mototaxis entre autres dans le cadre des réunions de coordination. Toute cette mobilisation vise à éradiquer les attaques les « Microbes » et à lutter contre l’insécurité en général dans la capitale économique du Pays.

Douala : un mototaximan décède dans un accident de la circulation

Le jeune homme âgé de 20 ans a été percuté par un véhicule aux premières heures de la journée du dimanche 08 juillet 2018, au quartier PK 12.

Un conducteur de mototaxi a trouvé la mort à la suite d’un accident de la circulation survenu dimanche 08 juillet 2018 à Douala. L’accident s’est produit autour de 3h du matin tout près du marché Pk 12, dans l’arrondissement de Douala 3ème. Selon les riverains, Maxime, le mototaximan âgé de 20 ans, roulait en direction de Pk 13 lorsqu’il a été percuté de plein fouet par une voiture en provenance du quartier Génie militaire.

Des témoins racontent que le blessé qui se trouvait dans un état critique a été conduit aussitôt vers l’hôpital du Génie militaire, puis au centre de santé Santa Elena de Pk 12 ; où il ne pourra finalement pas être admis. «Les médecins ont rejeté son cas et nous ont demandé de nous référer ailleurs », a expliqué un des secouristes. Maxime rendra l’âme dans le véhicule qui le transporte pour l’hôpital de la garnison militaire de Bonanjo, situé à plusieurs kilomètres du lieu du choc.

Le cadavre du jeune homme a été déposé à la morgue. Les policiers du commissariat de sécurité publique du 13ème arrondissement descendus sur les lieux de l’accident ont ouvert une enquête. Mais les parents de Maxime ont fait savoir aux riverains, les larmes aux yeux, qu’ils avaient interdit à leur fils de faire du transport en commun par mototaxis aux heures de nuit. Le jeune homme n’avait pas respecté la consigne ce jour-là.

L’opération d’immatriculation des mototaximens en «lente» progression à Douala

La présentation des certificats de vente des motos et des cartes grises sont, entre autres, les difficultés qui empêchent ces professionnels d’affluer dans les communes pour leur identification

L’opération d’identification des mototaxis se poursuit dans la ville de Douala. La commune de l’arrondissement de Douala 2ème qui avait relancé cette activité vendredi, 01er avril 2016, est après 04 jours d’identification à seulement 100 sur 100 000 conducteurs roulant dans cet arrondissement.

Parmi les raisons avancées par ces transporteurs aux agents municipaux qui les interpellent, figurent le nombre élevé de papiers nécessaires pour se conformer à la décision du préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, communiquée au mois de janvier.

En ce qui concerne lesdits documents, il s’agit entre autres de l’impôt libératoire, de la vignette, de la facture de l’achat de la moto et de la carte grise. La difficulté pour les conducteurs de mototaxis serait alors la production de la carte grise et du certificat de vente de la moto. Lesquels sont des pièces phares pour l’immatriculation de la moto.

Cela fait donc plus de trois mois que Naseri Paul Bea avait demandé aux mototaximens circulant dans la ville de Douala de se rapprocher des différentes mairies afin de se faire identifier. Après un bilan similaire obtenu à la suite d’une première évaluation de l’avancement des opérations y relatives, il avait fixé au 01er avril 2016, la date butoir pour l’identification. Délai après lequel des mesures devaient être entamées pour sanctionner les contrevenants.

Les opérations en cours à Douala visent à sédentariser les mototaximens en les répartissant dans des arrondissements précis pour éviter les longs trajets et de donner une issue favorable aux problèmes d’insécurité.


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Douala: les mototaxis appelés à se faire immatriculer

Selon le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, cette opération vise à sédentariser les mototaximen en les confinant dans des arrondissements précis

Le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, a effectué mardi, 01er mars 2016, une mission d’évaluation dans certaines communes de la ville de Douala, métropole économique du Cameroun. Au terme de cette visite, il a pu constater que peu de conducteurs de mototaxis se sont déjà fait recenser.

Le recensement est la première phase du projet d’assignation des plaques d’immatriculation aux mototaxis circulant dans la ville de Douala. Laquelle se fait contre présentation de la carte grise.

Depuis l’adoption des décisions relatives à ce recensement il y a plus de deux mois, des dix arrondissements que compte la capitale économique, seuls les mototaximen de Douala 2e et Douala 3e se sont déjà fait identifier. Soit respectivement 13 et 210 professionnels du métier.

Selon Naseri Paul Bea, le but des opérations en cours à Douala est de sédentariser ces travailleurs en les répartissant dans des arrondissements précis pour éviter de longs trajets. L’identification des mototaximen permettra également de donner une issue favorable aux problèmes d’insécurité liés à cette profession.

Pour ceux qui tardent encore à entamer la procédure, Naseri Paul Bea fixe la date butoir du 01er avril 2016. Après quoi, précise-t-il, les autorités compétentes vont procéder à des « mesures de répression ».

près de 50.000 mototaxis sont en circulation dans la ville de Douala
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L’augmentation du prix des carburants crée toujours des remous

Le ministère du Travail et de la sécurité sociale indique avoir mené avec succès des négociations avec des syndicats de transports qui projetaient une autre grève pour le 14 juillet prochain

On croyait les syndicats des transports urbains et interurbains apaisés après la réunion tenue le 07 juillet 2014 avec le ministre du Commerce, réunion à l’issue de laquelle les tarifs des taxis ont connu une augmentation de 50F. La mesure a été rendue publique le 09 juillet dernier par le ministre du Commerce Luc Magloire Marga Atangana, qui affirmait comprendre les doléances des syndicats en rapport avec l’entrée en vigueur, depuis le 1er juillet 2014, de nouveaux prix sur les carburants.

Que nenni ! Si l’on s’en tient à un communiqué du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, publié dans la presse publique ce vendredi. Après des négociations avec des syndicats des transports, le ministre informe de la suspension d’une grève générale qui était projetée pour le 14 juillet 2014. Les négociations du ministre du Commerce ayant abouti à l’augmentation du tarif des taxis auraient ainsi été faites avec. une partie des syndicats. Lesquels syndicats quant à eux envisageaient d’entrer en grève le 07 juillet.

Dans son communiqué, Grégoire Owona prend la précaution de citer tous les syndicats qui ont participé à la concertation tenue le 10 juillet 2014 dans ses services. Il s’agit en tous de 14 syndicats représentant divers secteurs des transports : motos-taxis, taxis, tricycles, cars, autobus, camions, routiers.

Que demandaient-ils ? Pas grande nouveauté : L’application immédiate des mesures d’accompagnement prises par le chef de l’Etat à la suite de la hausse des prix des carburants, ce qui a déjà été fait hormis la revalorisation du Salaire minimum inter-garanti ; ainsi que l’assainissement du secteur des engins à deux roues. Sur ce dernier point, le ministre du Travail informe qu’il a été mis sur pied « un mécanisme d’assainissement dans le secteur des mototaxis en associant les syndicats à la reflexion et en collaboration avec les administrations concernées sous la conduite du ministère de tutelle ». Le gouvernement a demandé un délai de trois mois avant une future évaluation de la mise en uvre de ces engagements avec les syndicats.

de nombreux syndicats, y compris ceux représentant les mototaxis, projettaient une grève générale pour le 14 juillet 2014
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