Cameroun : Mamadou Mota libéré

Le premier vice-président du MRC est sorti de prison dans la nuit du 4 au 5 février, après un an et demi à Kondengui pour avoir organisé une marche pacifique, mais interdite, en 2019.

Sa remise en liberté était très attendue. Depuis cette nuit du  4 au 5 février 2021, le premier-vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a recouvré la liberté.

Mamadou Mota était détenu depuis juin 2019 pour avoir organisé une marche interdite de revendication de la victoire de Maurice Kamto à l’élection présidentielle d’octobre 2018. En octobre 2019, à la faveur d’une grâce présidentielle en direction de tous les « marcheurs » du Mrc, Mamadou Mota aurait dû être libre.

Mais avant, en juillet 2019, il est accusé d’être l’un des meneurs d’une mutinerie à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, dans laquelle il est incarcéré. Il sera reconnu coupable de « rébellion en groupe »  et condamné à 24 mois ans de prison en septembre 2019.

Mamadou Mota voit sa peine ramenée à 18 mois en appel en octobre 2020. Ayant déjà purgé 16 mois de cette peine, il ne lui restait plus que près de deux mois.

Cameroun : Célestin Djamen claque la porte du MRC

Le secrétaire aux droits de l’Homme du parti de Maurice Kamto annonce créer une « plateforme politique » où le « tribalisme sera sévèrement puni ».

Il officialise les attentes de l’opinion et des analystes politiques. Depuis plusieurs mois déjà, Célestin Djamen n’avait cessé de tirer contre le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) auquel il appartenait.

Ce 14 décembre, le haut cadre du parti de Maurice Kamto a officialisé son divorce. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a convoqué à Douala.

« Je démissionne du MRC, mais je n’irais pas dans un 3e parti politique rassurez-vous. J’ai fait 3 ans au SDF, 2 ans et demi au MRC. Je ne veux pas faire comme certaines gens qui vont de parti en parti », a déclaré l’homme politique.

Tout en remerciant Maurice Kamto, pour « sa confiance sans cesse renouvelée », Célestin Djamen souligne qu’il avait été mis à l’étroit. « Comme au SDF au MRC on m’entend, mais on ne m’écoute pas. J’ai peur que les mêmes causes produisent les mêmes effets… Où est le SDF aujourd’hui ? », se plaint-il.

Il accuse également le MRC de gestion épicière de ses fonds : « quand on ne peut pas dire non à un peu de fonds de covid… Que va-t-on faire quand on sera amené à gérer les milliards ? Un an après je tire les conséquences politiques et je prends la décision de démissionner du MRC ». Une allusion aux soupçons de détournements qui ont émaillé l’initiative du MRC contre le coronavirus.

Célestin Djamen annonce dans la foule vouloir se dédier à un projet politique : « Si j’arrive à mettre en place cette plateforme politique, je vous assure le tribalisme sera sévèrement puni », espère-t-il.

Transfuge du Social Democratic Front (SDF), Célestin Djamen a rejoint les rangs du MRC en 2018 pour soutenir la candidature de Maurice Kamto à la présidentielle de cette année-là.

Il sera arrêté en janvier 2019, avec le leader national du parti qui a organisé des marches pour revendiquer sa victoire.

« J’ai été victime d’une tentative d’assassinat le 26 janvier 2019.  Il y a des excès partout, il y a des brebis galeuses partout.  J’avais toutes les raisons du monde de cracher sur la police. Mon amour pour la République est consubstantiel à mon existence, quelle que soit la situation du Cameroun », va-t-il raconter ce 14 décembre.

Libéré en octobre 2019, Djamen va affuter sa candidature aux législatives et municipales convoquées pour le 9 février 2020. Son désamour d’avec le MRC viendra de la décision de ce parti de ne pas prendre part à ce double scrutin.

Voyant son rêve de décrocher un mandat d’élu local s’envoler, Celestin Djamen va multiplier les sorties contre son parti et son leader Maurice Kamto.

Cameroun : levée de siège autour de la résidence de Maurice Kamto

L’opposant au régime de Yaoundé en résidence surveillée depuis plus de deux mois.

Le dispositif autour du domicile du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est levé depuis ce matin 8 décembre 2020. Les policiers et les gendarmes déployé aux entrées menant à sa résidence et devant les portes de son domicile ont levé le siège.

Ils étaient une quinzaine, souvent un peu plus, qui se relayaient jour et nuit pour empêcher Maurice Kamto de se mouvoir hors de sa maison. Toutes les visites étaient de fait filtrées et la plupart interdites. Maurice Kamto ne recevait que ses avocats et les membres de sa famille.

Cette mise ne résidence surveillée avait commencé le 20 septembre, deux jours avant les marches du 22 septembre que Maurice Kamto avait appelée pour dire non aux élections régionales, demander la fin du conflit dans les régions anglophones et le départ du président Paul Biya du pouvoir.

Les marches du 22 septembre avaient été peu courues et plusieurs militants du MRC ont été arrêtés puis incarcérés sous le motif d’insurrection, notamment.

Pour de nombreux analystes, le pouvoir de Yaoundé a maintenu Maurice Kamto en résidence surveillée afin de tenir les élections régionales dans le calme. Ces élections sont eu lieu le dimanche 6 décembre dernier.

Dans une sortie ce 8 décembre,  le ministre de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi, annonce s’est félicité de ceque les élections ont pu se tenir malgré les menaces des groupes séparatistes et de certains leaders de l’opposition. Il a annoncé « réajustement des mesures prises pour mettre en échec le mouvement insurrectionnel lancé par le MRC (Mouvement pour la renaissance du Cameroun) le 22 septembre 2020 ».

Cameroun : les militantes du Mrc libérées, la présidente des femmes gardée en cellule

Mispa Awasum devrait passer encore une quinzaine de jours en garde à vue. Elle avait conduit une marche de protestation pour demander la levée du siège autour de la maison de l’opposant Maurice Kamto.

La vingtaine de femmes qui ont manifesté le samedi 21 novembre 2020 à Yaoundé sont libres. Elles ont été relaxées dans la nuit après quelques heures en cellules.

Elles avaient été interpellées dans la mi-journée au quartier Santa Barbara, dans les environs du domicile de Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Les femmes du Mrc marchaient pour demander la levée du siège autour de cet opposant en résidence surveillée depuis le 20 septembre 2020.

Conduites par Mispa Awasum, présidente des femmes du Mrc, elles se sont pour la plupart dévêtues en signe de protestation. D’après certaines sources, Mispa Awasum a été maintenue en cellule et devrait passer au moins 15 jours de garde à vue. Deux autres femmes sont également gardées à vue.

Maurice Kamto est en résidence surveillée depuis deux mois. Il avait lancé un mot d’ordre de marche pour demander la fin de la crise anglophone et le départ de Paul Biya du pouvoir. Organisées le 22 septembre, ces marches avaient connu peu de succès et une centaine de militants avaient été arrêtés.

Cameroun : six mois de détention provisoire à la prison de Kondengui pour Alain Fogue et Bibou Nissack du Mrc

Ils sont chargés de quatre chefs d’accusation, dont celui de « tentative de révolution ».

Le juge d’instruction près le Tribunal militaire de Yaoundé a ordonné, ce 3 novembre 2020, la mise en détention provisoire de deux cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), la parti de Maurice Kamto.  Il s’agit d’Alain Fogue Tedom, Trésorier national du Mrc, et Olivier Bibou Nissack, porte-parole du leader du Mrc Maurice Kamto.

Sept autres personnes ont également été envoyées au tristement célèbre pénitencier de Kondengui, à Yaoundé. Toutes ces personnes sont accusées par la justice militaire de « tentative de révolution, rébellion, attroupement aggravé, et de défaut de la carte nationale d’identité ». Leur détention provisoire est prévue pour durer six mois.

Les inculpés avaient été arrêtés en marge de la manifestation du 22 septembre 2020 organisée par le Mrc. Marche interdite par le régime de Yaoundé qui avait pour ambition de contraindre le président Paul Biya de quitter le pouvoir.

Maurice Kamto, depuis lors, est en résidence surveillée à Yaoundé. 36 autres personnes ont été inculpées, puis mises en détention provisoire le 30 octobre dernier.

Cameroun : plus qu’un mois de prison pour Mamadou Mota ?

Une décision de justice rendue tard ce 29 octobre réduit à 28 mois la peine du premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Il devrait être libéré en décembre.

Une décision de justice rendue hier, en appel, par le Tribunal de première instance d’Ekounou a condamné Mamadou Mota à 18 mois de prison. Cette décision a été rendue après moult renvois dénoncés par les avocats du premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc).

Condamnée à 24 mois de prison, en septembre 2019, Mamadou Mota voit sa peine ramenée à 18 mois en appel. Ayant déjà purgé 16 mois de cette peine, il ne lui reste plus que près de deux mois. Il devrait ainsi recouvrer la liberté au plus tard  décembre 2020.

Mamadou Mota est détenu depuis juin 2019 pour avoir organisé une marche interdite de revendication de la victoire de Maurice Kamto à l’élection présidentielle d’octobre 2018. En octobre 2019, à la faveur d’une grâce présidentielle en direction de tous les « marcheurs » du Mrc, Mamadou Mota aurait dû être libre.

Cependant dans l’intervalle, en juillet 2019, Mota est accusé d’avoir conduit une mutinerie, à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé, dans laquelle il est incarcéré. Il sera reconnu coupable et de « rébellion en groupe »  et condamné à 24 mois ans de prison en septembre 2019. Peine qui vient d’être réduite en appel à 18 mois.

Cameroun : la vice-présidente du Mrc interdite de rencontrer Maurice Kamto

Tiriane Balbine Noah conduisait une délégation du directoire, des femmes et des jeunes, ce jeudi 22 octobre, à la résidence sous haute surveillance du principal opposant au régime de Yaoundé.

Il y avait un fort déploiement de policiers et de gendarmes ce matin du 22 octobre 2020 autour de la maison de Maurice Kamto, président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), rapporte le quotiden Le Messager ce 23 octobre 2020. La raison de ce déploiement : la visite annoncée d’une délégation de militants du Mrc conduite par Tiriane Balbine Nadège Noah, deuxième vice-présidente et présidente des femmes du Mrc. « Nous n’avons pas pu rencontrer le président, a  déclaré la vice-présidente après cette visite manquée, les forces de l’ordre nous l’ont défendu ».

Tiriane Noah soutient pourtant que cette visite n’avait rien d’un « mouvement d’humeur » et que toutes les procédures préalables ont été respectées. « Toute visite devait être autorisée par le Dgsn (Délégué général à la sûreté nationale. Ndlr) et le Sed (Secrétariat d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie »  et conduite par les avocats », informe-t-elle.

Malgré le respect de toutes ces restrictions, la délégation sera empêchée d’accéder au domicile de Maurice Kamto. « Le but n’était pas une mobilisation de la population. Nous voulions lui donner quelques livres et rencontrer le président et sa famille […]. Ce qui a été fait, c’est qu’ils (policiers et gendarmes) ont descendu les vivres des véhicules que nous avions apportés sous très haute surveillance. Certains étaient très belliqueux », raconte-t-elle.

La délégation sera finalement « chassée » sans avoir pu accéder un domicile et sans avoir pu s’assurer que les colis parviendraient à leur destinataire. Tiriane Noah affirme cependant avoir parlé à Maurice Kamto quelques jours plus tôt au téléphone. « Le président va bien. Il a le moral », assure-t-elle.

En rappel, Maurice Kamto est non officiellement assignée à résidence depuis le 20 septembre 2020, deux jours avant la marche populaire qu’il avait souhaitée pour demander le départ de Paul Biya du pouvoir. Deux de ses lieutenants, Alain Fogue le trésorier national du parti et Bibou Nissack son porte-parole, ont eux été arrêtés et jetés en cellule le 22 septembre dernier.

Cameroun : une marche du MRC pour réclamer la libération des « prisonniers politiques »

Une déclaration de manifestation publique a été déposée le 3 août chez le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala III, pour une marche «pacifique» vendredi prochain.

Les trajets Ndokgoti-Dakar et Tradex borne 10-Dakar sont ciblés pour la marche du 14 août 2020. L’antenne Wouri III du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun l’a précisé dans sa déclaration de manifestation publique adressée au Sous-préfet de l’arrondissement, Laurent Victor Ayissi Mvogo.

Selon Lazare Soub, le Secrétaire du MRC dans le Wouri III, cette manifestation vise à exiger la libération de tous les prisonniers arrêtés dans la cadre de la crise anglophone, au lendemain de la présidentielle du 7 octobre 2018, à la suite de la mutinerie survenue à la Prison centrale de Kondengui en 2019, ainsi que les journalistes embastillés pour leurs opinions.

Cameroun : Penda Ekoka convoqué à la police judiciaire

Avec Alain Fogue, il fait l’objet d’une enquête du régime pour la levée de fonds initiée par le parti de Maurice Kamto pour lutter contre la propagation du coronavirus au Cameroun.

Jacques Dili, le commissaire divisionnaire Directeur de la police judiciaire parle de « l’ouverture d’une enquête minutieuse et approfondie » contre la collecte de fonds initiée par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) à travers l’initiative « Survie Cameroun-Survival Cameroon ».

Christian Penda Ekoka, qui coordonne cette initiative de lutte contre la propagation du virus, est attendu vendredi 15 mai à la sous-direction des enquêtes économiques de la Police judiciaire pour y être entendu. C’est ce que révèle une convocation qui circule sur la toile.

Les autorités reprochent à la direction du Mrc d’avoir violé la loi en initiant un appel public à la levée de fonds. Ce qui d’après la législation camerounaise est un droit régalien de l’Etat.

Depuis le lancement de l’initiative par Maurice Kamto, leader du Mrc, le régime de Yaoundé ne cesse de lui savonner la planche. Le ministre de l’Administration territoriale, qui semble en avoir fait une affaire personnelle, multiplie les entraves pour bloquer le projet.

Il a par exemple sommé une banque de fermer les comptes qui collectent les fonds. Il a mis en demeure des opérateurs de téléphonie mobile de fermer les comptes de transfert d’argent de cette initiative.

Sur le terrain, certaines autorités administratives ont interdit la distribution de solutions barrières  aux populations.

La convocation du coordonnateur du projet, et d’Alain Fogue, trésorier général du parti, tous proches de Maurice Kamto, n’est que le dernier épisode d’un bras de fer entre le régime et le Mrc.

Discours à la nation : Paul Biya sur la défensive

Le chef de l’Etat fustige ceux qui contestent sa légitimité et les séparatistes qui s’obstinent à poursuivre la lutte armée.

Du dépit qui transparait tout au long du discours du président Paul Biya, lors de son traditionnel laïus du 31 décembre à la nation.

Alors que des contestations – toujours durement réprimées – de son pouvoir se maintiennent quand l’occasion se présente, Paul Biya met à l’index cette « minorité [qui] paraît avoir oublié les règles qui gouvernent la vie démocratique ».

« Est-il nécessaire de rappeler qu’une démocratie a pour seul arbitre le peuple souverain ? Lorsque celui-ci s’est prononcé à travers des élections libres et transparentes, et que les résultats sont proclamés après l’examen d’éventuels recours, ces résultats doivent être respectés et acceptés par tous », rappelle Paul Biya.

Depuis sa réélection, en octobre 2018, pour un énième mandat consécutif depuis 37 ans, le chef de l’Etat a dû faire face aux « marches blanches» organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto, son principal opposant.

A l’étranger, il est en permanence traqué par une diaspora hostile à son pouvoir. Celle-ci a remporté une victoire en juillet 2019, lorsqu’après des manifestions en Suisse, les autorités helvétiques ont prié Paul Biya et son épouse d’écourter leur « court séjour privé ».

A ceux-là, Paul Biya dit : « s’agissant du comportement excessif de certains de nos compatriotes de la diaspora – qu’ils soient ou qu’ils ne soient plus Camerounais – je pense qu’ils devraient, par patriotisme, s’abstenir de propos négatifs à l’égard de leur pays d’origine. On doit toujours respecter sa patrie, ses institutions et ceux qui les incarnent ».

Et Paul Biya de pointer « les réseaux sociaux » et « tel ou tel organe de presse »  qui ne peuvent  « changer les résultats d’une élection, encore moins les manifestations illégales, les violences et les attaques personnelles ou haineuses ».

Un autre motif de dépit pour le président de la République, la poursuite de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Paul Biya constate avec regret que « l’activité criminelle des groupes armés continue de perturber la vie publique, économique et sociale dans ces régions ».

« Pourtant, poursuit-il, ces derniers mois, diverses mesures ont été prises pour ramener à la raison ces jeunes qui, pour la plupart, se sont laissé endoctriner. Des appels à déposer les armes leur ont notamment été lancés et des perspectives de réinsertion sociale ouvertes ».

Le chef de l’Etat évoque ainsi le plan « DDRR » et le « succès » du « Grand dialogue national » organisé pour justement mettre un terme au conflit.

Et comme il l’avait déjà fait il y a un an sans succès, Paul Biya menace de nouveau : « Pour ceux qui s’obstinent à demeurer dans la mauvaise voie et qui continuent à avoir recours à la violence, nous n’aurons pas d’autre choix que de les combattre pour protéger tous nos concitoyens. Nos forces de défense et de sécurité feront une fois de plus leur devoir avec mesure, mais sans faiblesse ».

Tout comme son gouvernement tout au long de l’année 2019, donc l’action était davantage à la justification des actions de répression, Paul Biya est sur la défensive. Sa légitimité faisant de plus en plus l’objet de contestations.

Crise anglophone : l’Union africaine, la Francophonie et le Commonwealth évaluent les avancées

La mission tripartite d’évaluation a été reçue ce 27 novembre par le président Paul Biya du Cameroun.

Le président de la Commission de l’Union africaine, les secrétaires générales de la Francophonie et du Commonwealth sont en visite de travail au Cameroun.

Il s’agit pour Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (Ua) ; Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation de la Francophonie (Oif); et Patricia Scotland, secrétaire générale du Commonwealth d’évaluer les avancées dans la résolution de la crise anglophone.

La mission conjointe Ua, Oif, et Commonwealth a été reçue ce 27 novembre au palais de l’Unité par le président de la République Cameroun.

Cette visite intervient plus de deux mois après l’organisation du Grand dialogue national pour trouver une issue au conflit sociopolitique qui secoue les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest depuis 2016. Ceci alors que le calme n’est toujours pas revenu dans lesdites régions.

Les trois hauts diplomates vont poursuivre leurs contacts, en rencontrant notamment des Hommes politiques et des membres de la société civile.

Une rencontre avec Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a eu lieu ce jour, selon le porte-parole du président de cette formation politique.