Le Simple Music Singers Band, aux cotés de Richard Bona en concert

Le SMS Band, orchestre crée par le DG d’Orange Cameroun et composé de musiciens férus a tenu en haleine le public de Douala le 21 décembre, à la première partie du spectacle du bassiste

Trois titres
Il fallait être là. Ce jour de liesse et d’allégresse. Pour vivre en direct ces intenses moments de joie et de fécondité. Communier avec la nouvelle star du Rock n’Roll, dont les titres savamment agencés, brillent d’un éclat de diamant brut. Jean Bardet. C’est bien le directeur général de la filiale camerounaise du groupe France Telecom. Ce 21 décembre 2012, c’est un autre Jean Bardet que le public de Douala Bercy découvre. Avec son orchestre SMS Band. C’est ce groupe qui ouvre la scène du concert de Richard Bona, dans une salle noire de monde. Trois titres au menu, dont deux compositions propres, Open et Fantasia, ainsi qu’une reprise d’un grand classique Blue Moon of Kentucky sont proposés à un public qui, très vite, est ravi par la prestation entraînante de l’orchestre, la mélodie envoûtante. Surtout avec un Jean Bardet en super forme au lead vocal et à la guitare, qui fait un grand étalage de sa puissance vocale, de ses pas de danse millimétrés. Un véritable régal pour le public qui n’hésite pas à déclencher un tonnerre d’applaudissements à chaque interprétation.

Spectacles
Malgré ses fonctions de direction, Jean Bardet demeure un passionné de musique. Ses deux derniers spectacles qui ont eu pour cadre les Instituts français de Douala et de Yaoundé en mars 2012 ont permis de réunir de l’argent au profit de la chaîne des foyers Saint Nicodème de Douala, une initiative de S ur Marie Roumy, qui gère des centres d’écoute, d’accueil et de réinsertion des enfants de la rue. Passionné de guitare sèche et de piano, auteur compositeur, Jean Bardet a joué et chanté avec de nombreux artistes internationaux comme Maxime Le Forestier. Cet africain dans l’âme a aussi partagé la scène avec de grands noms de la musique africaine tels que Ismaël Lo, Youssou Ndour ou Vieux Farka Touré. Il prépare un album dont la sortie est programmée au Cameroun en mi-2013. Avec son groupe composé d’un bassiste (Christian Mandengue), d’un batteur (Patou), d’un guitariste (Simplice) et de deux ch uristes (Hélène et Georges tous deux employés à Orange Cameroun), il propose un style musical coloré qui surfe entre le Rock n’Roll et le Blues californien.

Jean Bardet, directeur général de Orange Cameroun, a créé le Simple Music Singers Band
Agenceecofin)/n

Kora 2012: Lady Ponce, Charlotte Dipanda, X-Maleya et N’Laurette représenteront le Cameroun

La cérémonie de récompense aura lieu le 29 décembre 2012 en Côte d’Ivoire

Quatre artistes camerounais défendront les couleurs nationales lors de la 12e édition des « Kora Music Awards 2012 », qui aura lieu le 29 décembre 2012 à Abidjan en Cote d’Ivoire. Nominées dans la catégorie « meilleure artiste féminine d’Afrique centrale », Lady Ponce avec son titre « secouer secouer », et Charlotte Dipanda et son titre à succès « coucou », extrait de son dernier album solo baptisé « Dube l’Am » sorti en 2011, soit deux ans après l’album « Mispa », défendront le Cameroun face à d’autres concurrentes comme la talentueuse tchadienne Mourina Mitchala, ou encore la diva Barbara Kanam de la République Démocratique du Congo. Dans la catégorie « meilleur groupe africain », le Cameroun sera représenté à juste titre par le groupe X-Maleya avec son tube « tchokolo ». Ici, le groupe camerounais est en compétition avec le Magic System de la Cote d’Ivoire, Malaika de l’Afrique du sud, Toofan du Togo, Gal Level et Camp Mulla respectivement de la Namibie et du Kenya.

Et aussi N’Lauretta
Outre les artistes Lady Ponce, Charlotte Dipanda et le groupe X-Maleya, on retrouve également sur la liste l’artiste de gospel N’Lauretta, auteure de «Hommage à Jésus». Elle est nominée dans la catégorie « meilleure artiste féminine musique religieuse». Dans cette catégorie, N’Lauretta a pour challengers la célèbre SR L’Or Mbongo, véritable or de la musique gospel en Afrique, Lydie Nseya de la République Démocratique du Congo, Rebecca du Nigeria, Tonzi Shima du Rwanda et enfin Bernice Blackie du Liberia. Voilà donc les quatre artistes camerounais qui devront batailler dur sur scène, pour espérer ramener des trophées au bercail.

A propos des « Kora 2012 »
Pour cette édition, le comité d’organisation a retenu au total 144 candidatures reparties dans 24 catégories, après l’examen de près de 500 candidatures envoyées de part le continent. Les 144 artistes sont issus de 41 pays. Concernant les critères de sélection, le comité affirme qu’il y’avait la qualité des vidéogrammes, l’importance de la représentativité des cinq régions du continent ainsi que celle du rajeunissement de la musique africaine. De même, les titres en compétitions sont ceux qui sont sortis entre le 1er mai 2010 et le 10 octobre 2012. « Les artistes que nous avons finalement retenu font l’unanimité dans leur zone d’influence », a déclaré le comité de présélection au cours d’une sortie médiatique. Initié par l’homme d’affaire béninois Ernest Adjovi en 1994, l’événement culturel africain baptisé Les Trophées KORA de la Musique Africaine ou plus simplement les « KORA- All Africa Music Awards », récompensent les meilleurs artistes du continent africain et de la diaspora. L’événement s’est déroulé pendant dix ans exclusivement en terre sud-africaine, avant d’être délocalisé vers d’autres pays africains. C’est ainsi que le Nigeria et le Burkina-Faso ont eu l’honneur d’abriter cet événement culturel panafricain relayé par les télévisions du monde. Annoncé en Côte d’Ivoire en 2011, le rendez-vous n’ avait pas eu lieu en raison de la grave crise post électorale qui secouait le pays à ce moment là. Cette année, les ivoiriens sont impatients d’accueillir enfin cette grandiose cérémonie de récompense, qui est placée sous le signe de la Paix en Afrique. Pour cette 12e édition, les KORA Music Awards 2012 ont pour porte-parole Reine Victoire AKA, Miss District, Miss Intégration 2012.

Rendez-vous le 29 Décembre 2012 au Palais des Congrès de l’hôtel Ivoire à Abidjan.

Quatre artistes camerounais défendront les couleurs nationales lors de la 12e édition des « Kora Music Awards 2012 »
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Cmc: Le conseil d’administration vomit définitivement Sam Mbede

A l’issue d’un conseil d’administration extraordinaire tenu ce 04 juin à Yaoundé, les artistes entendent enterrer la Cmc pour faire bloc derrière la Socam

La détermination de solder définitivement le casse-tête Cmc-Socam était unanime chez les artistes membres de la Cmc réunis à l’hôtel Azur de Yaoundé ce 04 juin 2012. Ce Conseil d’administration extraordinaire avait un seul point à l’ordre du jour: enterrer la Cameroon Music Corporation et désormais faire bloc derrière la Socam. Alors que la bataille entre les deux corporations perdure depuis 2008. Selon les artistes réunis, un seul motif explique ce revirement. « La Cmc n’existe que de nom. Légalement elle n’existe pas, puisque qu’on ne peut pas avoir deux structures pour gérer les artistes dans un même pays. On ne saurait l’admettre. Cela fait quatre ans que Sam Mbede continue de percevoir de l’argent auprès de certaines sociétés aux noms des artistes. Nous avons les preuves, il vient encore de toucher 10 millions de Fcfa auprès de Mtn et 15 autres millions auprès de Tradex. Ce désordre doit finir et il doit répondre de ses actes avec ses complices», crie avec véhémence l’artiste Ambroise Messi, l’un des administrateurs de la (défunte) Cmc.

Selon les quinze résolutions validées par 11 administrateurs sur les 18 (ce qui a permis d’atteindre le quorum), le désamour est désormais consommé entre les signataires et le directeur général Sam Mbede. Dans le document final signé des vice-présidents Ange Ebogo Emerent et Mbanga J., on pouvait y lire entre autres : la convocation de l’assemblée générale le 25 juin 2012 au palais des congrès, le retrait de l’agrément, la désolidarisation du Conseil d’administration des actions judiciaires engagées en son nom, la résolution constatant la fuite du directeur général, la banqueroute et la cessation des activités, la résolution informant le ministre de la justice de la situation de la Cmc, la résolution instituant une action judiciaire relative à l’acquisition par la Cmc d’un immeuble non bâti, propriété d’un membre du conseil d’administration dans la ville de Garoua, la résolution portant sur l’ouverture d’une poursuite judiciaire à l’encontre du Pca et du directeur général, etc.

Personne n’a semblé vouloir manquer ce conseil que les artistes présents ont qualifié eux-mêmes de « dernière chance ». A l’hôtel Azur ce 04 juin, Victorien Essono, Moussa Haissam, Messi Ambroise, le ratasfariste Silver, Déesse Binta, Achille Banga étaient tous présents, tout comme un huissier et un notaire convoqués pour l’occasion. « On a mis fin à la guéguerre entre les deux sociétés de droits d’auteurs », a affirmé avec soulagement Achille Banga qui compte sur l’Ag du 25 juin pour définitivement « déboulonner Sam Mbede et compagnie ». Si pour l’heure les artistes croient en l’éviction de l’équipe de Sam Mbede et « sa Cmc », l’aspect judiciaire lui, risquerait d’être long. Selon le communiqué de presse publié à la fin des travaux, « la situation générale désastreuse au plan financier » présentée au Conseil d’administration d’avril 2008 s’élèverait à plus de 600 millions Fcfa. La clôture de cette bataille n’est donc pas certainement pour demain, annoncent déjà les observateurs.

Messi Ambroise, l’un des administrateurs de la (défunte) Cmc, à la fin des travaux
Journalducameroun.com)/n

Les Kora All Africa Music Awards 2009 n’auront plus lieu au Nigéria

Initialement prévu à Lagos ils se dérouleront finalement au Burkina Faso, selon son promoteur

Selon le site jeuneafrique.com qui a révélé l’information, l’édition 2009 des Kora Awards, la prestigieuse cérémonie de récompense des artistes du continent africain devrait se tenir au pays des hommes intègres, le Burkina Faso. C’est le nouveau palais des sports de Ouaga 2000, l’une des plus grandes salles fermées et climatisées, pouvant recevoir 3000 personnes qui devra accueillir l’évènement. Même si la date reste inchangée, à savoir le 20 décembre prochain, c’est le troisième rebondissement dans l’organisation de cette cérémonie.

De date en date
Crée en 1994 par l’homme d’affaire béninois Ernest Coovi Adjovi, elle s’est toujours tenue en Afrique du Sud. Après des démêlés avec le pays, il s’est tourné vers le Nigeria et obtenu en janvier 2007 l’accord du président Olusegun Obasanjo pour que l’évènement puisse se tenir à Calabar, capitale de l’Etat de Cross river.
La date du 06 décembre 2008 avait donc été arrêtée, mais les violences perpétrées par les rebelles du Mouvement d’Emancipation du Delta du Niger (MEND) obligeront les organisateurs à se pencher vers Lagos, la capitale économique du Nigeria. La cérémonie est donc renvoyée au mois d’avril 2009, puis repoussée au mois d’août 2009, suite à des difficultés d’organisation. M. Adjovi explique qu’ il était logistiquement impossible d’organiser cette soirée en août, en pleine saison des pluies. Au cours des derniers mois, le Nigeria n’a pas été capable d’honorer ses engagements, notamment en délivrant un terrain suffisamment grand sur la plage de Lagos pour y loger un chapiteau, l’un des plus grands au monde, devant abriter 22 000 convives. Toutefois Ernest Adjovi rassure que le contrat avec le Nigeria n’est pas rompu, les deux parties étant liées pour cinq ans. J’ai juste été obligé de trouver une solution alternative. Un accord a tout de même été conclu avec le chef de l’Etat burkinabé, Blaise Compaoré avec lequel je suis en contact depuis le mois de mars. Reste maintenant que le ministre de la culture Filippe Savadogo boucle le dossier.

Le promoteur des Kora All Africa Music Awards devrait annoncer la tenue de la cérémonie le 26 septembre prochain à Ouagadougou, ce sera au cours d’un Show live au cours duquel des fonds seront également récoltés pour aider les victimes des inondations qui ont récemment touchées la capitale du Burkina Faso. A noter que ce sera la première fois qu’un pays de l’Afrique francophone abrite cet évènement, dont la dimension budgétaire n’est pas à négliger ; Le Nigeria s’était engagé à débourser près de 20 millions de dollars et à récompenser l’artiste africain de l’année avec un chèque d’un million de dollars. Des sommes qui pourraient connaître une baisse cette année.

Ernest Adjovi, promoteur de l’événement
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