Naufrage sur la Dibamba: le cadavre d’une femme sorti des eaux

Chantal K. faisait partie des passagers d’une pirogue qui a chaviré samedi avec une vingtaine de personnes à son bord.

Après une journée d’intenses recherches dans les eaux du fleuve Dibamba, le corps sans vie de Chantal K. a finalement été repêché près du campement Missipi, non loin de l’embranchement qui mène à la presqu’ile de Manoka. C’est un pêcheur à bord d’une pirogue à moteur qui a effectué la découverte macabre autour de 10 h, dimanche 15 juillet 2018.

La jeune dame, identifiée par les siens, faisait partie des passagers de la pirogue qui a chaviré la veille samedi sur le fleuve Dibamba, avec une vingtaine de personnes à son bord. Selon un riverain, le corps a été retrouvé à plusieurs kilomètres du lieu de l’incident. Le cadavre de Chantal K. a été ramené près de la rive à Piti-Dibamba. Les membres de la famille de la victime ont procédé à l’inhumation, quelques heures plus tard.

La pirogue à moteur qui transportait Chantal K. et d’autres passagers samedi, de la localité de Piti-Dibamba (dans le département de la Sanaga maritime) pour le lieu-dit Bac, dans l’arrondissement de Douala 3ème, s’était retournée dans les eaux, à près de 20 mètres de la rive.

Les riverains arrivés à la rescousse avaient permis d’extirper des eaux, le piroguier et quinze passagers. Mais Chantal K. manquait à l’appel. Certains riverains ont également fait savoir que trois autres passagers de cette pirogue se trouveraient encore sous l’eau. Mais difficile de valider cette thèse. Aucun autre corps n’a été repêché du fleuve jusqu’ici.

Ebeni, le piroguier, avait été interpellé par les gendarmes de brigade de Mbongo (Sanaga maritime) pour exploitation, quelques minutes après l’incident. Les policiers du commissariat de sécurité publique du 16ème arrondissement de Douala étaient également descendus sur le terrain. La surcharge de la pirogue serait à l’origine de cet incident malheureux. En plus des passagers, la barque transportait une moto, des sacs de maïs, des sacs de manioc et d’autres denrées alimentaires.

Douala: une pirogue chavire dans la Dibamba avec une vingtaine de personnes à son bord

L’incident est survenu samedi, au cours d’une traversée de Piti-Dibamba, dans le département de la Sanaga maritime, pour le lieu-dit bac, à Douala 3ème.

Jusqu’à 15 h samedi 14 juillet 2018, les recherches se poursuivaient encore pour tenter de retrouver le corps de Chantal K. et quelques autres possibles naufragés qui faisaient partie de l’embarcation qui a chaviré sur le fleuve Dibamba, tôt vers 6h45.

L’incident est survenu alors que la barque, une pirogue à moteur (un hors bord) qui transportait une vingtaine de passagers, effectuait la traversée de Piti-Dibamba, dans le département de la Sanaga maritime, pour le lieu-dit bac, dans l’arrondissement de Douala 3ème (département du Wouri).

Le canoë s’est retourné à près de 20 mètres de la rive. Alertés par les cris des passagers en détresse, les riverains, des Nigérians et Maliens pour la plupart, ont aussitôt volé au secours des naufragés. « J’ai entendu des cris. Des gens appelaient ‘ô secours. Je suis sorti en courant. Sur place, j’ai vu les passagers de la pirogue renversée et les passagers qui se débattaient. J’ai aussitôt plongé pour leur apporter de l’aide », raconte Etoka Dydy, un pêcheur.

Le secouriste de fortune a été rejoint par d’autres riverains dans cette action de sauvetage. 16 rescapés ont pu être sortis des eaux, sains et saufs. Ils ont regagné leur domicile aussitôt. Les secouristes ont également récupéré la moto et quelques sacs de manioc trempé, de maïs et autres vivres des commerçants que transportait la pirogue. Les denrées alimentaires ont été emportées par la population riveraine, a-t-on appris.

Les policiers du commissariat de sécurité publique du 16ème arrondissement et les gendarmes de la brigade de Mbongo (dans la Sanaga maritime) sont descendus sur les lieux. Le piroguier, le Sieur Ebeni, a été interpellé par les gendarmes et conduits à la brigade pour exploitation. Selon les premières constations, le surcharge de la pirogue serait à l’origine de cet incident.

Jusque tard dans l’après midi, les recherches se poursuivaient pour tenter de retrouver une dame, Chantal K. Les rescapés l’ont identifiée comme une passagère qui avait embarqué du côté de Piti-Dibamba. D’autres témoignages font état de ce que trois autres personnes se trouveraient encore dans les eaux. Mais seul le résultat des recherches permettra de confirmer ou d’infirmer cette information.

Naufrage de Bakassi : une commission d’enquête mise sur pied (communiqué officiel)

C’est ce qui a été décidé lors de la réunion de crise tenue dimanche à Yaoundé.

Un bateau logistique du Bataillon d’intervention rapide (Bir) baptisé « le Mundemba » a chaviré le dimanche 16 juillet aux larges de Debunsha. Le bateau de ravitaillement, qui transportait du matériel et des militaires, se dirigeait vers la presqu’île de Bakassi.

Le ministère de la Défense a publié un communiqué à l’issue d’une réunion de crise tenue dimanche. Ledit document n’évoque pas des morts. En revanche, il précise que  « 03 soldats ont pu être secourus mais le bateau semble avoir coulé au fond des eaux ». En outre, relève le communiqué, « cette zone est quadrillée et fait l’objet de recherches minutieuses et intenses pour secourir d’éventuels survivants. 34 personnels sont jusqu’à présent portés disparus ».

Pour l’heure, il est difficile de dire clairement ce qui s’est passé. Mais, d’après le communiqué, « les premières informations font état d’une mer agitée ». Une commission d’enquête a été mise sur pied à l’issue de la réunion de dimanche présidée par le ministre de la Défense. Ladite commission devra faire la lumière sur cet accident.

Adamaoua: cinq personnes emportés par les eaux de la Bénoué

Adamaoua: cinq persoQuatre femmes et un homme ont disparus dans un naufrage le week-end dernier alors qu’ils revenaient des champs

Le week-end du 28 mai 2016, un drame est survenu à Karna-Manga, village de l’arrondissement de Mbé, département de la Vina dans la région de l’Adamaoua. Cinq personnes ont péri dans un naufrage survenu de ce côté-là.

Il s’agit de quatre femmes et un homme qui revenaient des champs lorsqu’ils ont été emportés par les eaux de la Bénoué. Selon le lamido de Mbé, les corps de ces victimes n’ont pas encore été retrouvés. Et les pluies, de retour depuis quelques semaines dans cette partie du pays, ne facilitent rien, les précipitations causant des dégâts de temps à autre.

Néanmoins, les recherches se poursuivent sous la coordination des autorités administratives locales, des forces de maintien de l’ordre et des populations.


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Extrême-Nord: naufrage sur le Logone, le gouverneur au chevet des victimes

Au nom du chef de l’Etat, Midjiyawa Bakari est allé rencontrer mercredi les familles meurtries par le drame survenu il y a moins de deux semaines dans la région, faisant onze morts

Ce sont des familles visiblement meurtries par le drame survenu il y a moins de deux semaines que le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord est allé rencontrer mercredi, 21 octobre 2015, dans la localité de Zébé, située dans la banlieue de Yagoua. C’était un après-midi du jeudi 08 octobre, lorsque deux pirogues de fabrication artisanale ont chaviré dans le fleuve Logone, faisant onze morts dont un nourrisson, cinq hommes et cinq femmes parmi lesquelles trois enceintes.

En plus des messages de condoléances dont il était porteur, le gouverneur Midjiyawa Bakari a remis à chacune des familles des disparus et au nom du chef de l’Etat, des denrées alimentaires et des appuis financiers.

Le porte-parole des familles affligées a profité de l’occasion pour solliciter, au nom des populations riveraines, la mise à disposition d’une pirogue à moteur en vue d’assurer avec plus de sécurité la traversée sur le fleuve Logone. En effet, chaque année, des usagers perdent la vie en voulant traverser cet important cours d’eau.

Le gouverneur a rassuré les populations sur les préoccupations du gouvernement en vue de sauver la vie des populations. Au nombre de ces efforts, le gouverneur a insisté sur la construction annoncée du pont sur le Logone; cet ouvrage qui va permettre de rallier la ville de Yagoua au Cameroun à celle de Bongor au Tchad. Un pont qui, assurément permettra de réduire le nombre de décès des suites du naufrage sur le Logone.


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Nord-Cameroun: 11 morts dans le naufrage d’une embarcation

Le drame est survenu le 08 octobre dans les eaux du fleuve Logone, lorsqu’une pirogue a été renversée par un vent violent, ont indiqué dimanche des sources officielles

Onze personnes sont mortes dans le naufrage d’une embarcation survenu jeudi soir, 08 octobre 2015, dans les eaux camerounaises du fleuve Logone servant de limite naturelle entre le Cameroun et le Tchad, a-t-on appris dimanche de sources officielles.

Une pirogue de fabrication artisanale, avec à son bord 13 personnes au total y compris le piroguier, a été renversée par un vent violent lié à une tempête.

Parmi les victimes, toutes de nationalité camerounaise, figurent sept femmes dont trois enceintes, trois hommes un nouveau-né dont la mère a quant à elle survécu au naufrage, ainsi que le piroguier, de nationalité tchadienne, a précisé Fissou Kouma, le maire de la commune de Yagoua, grand bassin de production de riz à laquelle la localité de Miogoye II est rattachée.


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Marine: sept personnes portées disparues à la suite d’un naufrage

Selon des premiers éléments d’enquête, l’embarcation, partie de la base marine de Tiko pour Malabo, a chaviré en pleine mer en territoire camerounais dans la nuit de jeudi à vendredi

Sept personnes sont portées disparues suite à un naufrage d’une embarcation de la marine camerounaise lors d’une traversée de l’océan Atlantique survenue, dans la nuit de jeudi 25 à vendredi 26 juin 2015, non loin de la localité de Tiko (Sud-ouest) qui abrite une base navale amphibie de l’armée nationale.

Selon des premiers éléments d’enquête, l’embarcation partie de la base marine de Tiko pour Malabo, la capitale équato-guinéenne, avait à son bord 27 personnes: 13 membres de l’équipage et 14 passagers. Elle a chaviré en pleine mer, en territoire camerounais.

L’intervention du Bataillon d’intervention rapide (BIR) et d’autres unités de l’arme camerounaise a permis de porter secours à 20 passagers, les sept autres personnes manquent encore à l’appel.

Les recherches se poursuivent, « malgré le mauvais temps dû aux abondantes pluies qui arrosent actuellement la zone du littoral camerounais », a indiqué un responsable de la base navale amphibie de Tiko.

Des naufragés ont été admis dans différents hôpitaux de la région où ils été pris en charge par des équipes médicales.


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Naufrage sur la Bénoué: 37 corps repêchés et plusieurs disparus

Au total, 37 corps ont été repêchés après le naufrage survenu samedi de deux embarcations sur le fleuve Bénoué, dans le nord du Cameroun, selon le dernier bilan non officiel

Au total, 37 corps ont été repêchés après le naufrage survenu samedi de deux embarcations transportant plus de 200 passagers et des marchandises sur le fleuve Bénoué, dans le nord du Cameroun, selon le dernier bilan non officiel publié par la presse locale faisant état par ailleurs de nombreux disparus et d’une dizaine de survivants.

Deux nouveaux corps ont été repêchés mardi et sont venus s’ajouter aux 35 autres retirés des eaux fluviales la veille par la brigade de la marine nationale de Lagdo, localité de la région du Nord proche du lieu où deux pirogues ont chaviré samedi dans la nuit, d’après les informations diffusées mardi soir par le Poste national de la Cameroon Radio and Television (CRTV), l’office de radio et télévision public.

Parties notamment de cette localité pour relier celle de Rey Bouba, les deux embarcations, déclarées en état de surcharge, ont été balayées par un orage sur une île au nom d’Alpha formée d’un lac artificiel, révèlent les premiers éléments d’enquête des forces de sécurité.

Plus de 200 passagers ont été dénombrés à bord sur la base d’une simple estimation, avec des marchandises et des biens d’ ameublement.

Certains d’entre eux ont été identifiés comme des commerçants de retour du marché périodique de Lagdo et d’autres comme des membres d’une famille se rendant à un mariage coutumier musulman.

Pour l’heure, en plus de 37 corps repêchés en deux jours d’ opération de sauvetage menée par les services de la marine nationale, seules une dizaine de ces passagers ont été déclarés survivants et les espoirs d’en retrouver d’autres commencent à apparaître minces quatre jours après le naufrage.

La marine nationale annonce la poursuite des recherches.
Comme première mesure afin d’éviter que pareille catastrophe se reproduise, le gouverneur de la région du Nord, Jean Abaté Edi’i, a interdit les voyages de nuit par pirogue sur le fleuve Bénoué, important cours d’eau traversant cette région et conduisant jusqu’à Lagos, la métropole économique du Nigeria voisin.

Ces liaisons par voie fluviale sont celles qui permettent de relier Lagdo et Rey Bouba, surtout les jours de marché. Elles font à ce jour intervenir plus de 500 pirogues à moteur et à pagaie, à en croire les statistiques officielles citées par la presse.


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Sénégal: Le Joola, 10 ans déjà !

Depuis ce 26 septembre, les familles de victimes du naufrage du ferry sénégalais Le Joola, commémorent le drame au Sénégal

Ce sont officiellement 1.863 personnes qui sont mortes dans le naufrage du ferry Le Joola, au large de la Gambie voisine, alors qu’il reliait Ziguinchor à Dakar. A Mbao, comme à Ziguinchor, des chefs des différentes confessions religieuses ont dirigé des prières en présence de familles, mêlant des Sénégalais et des Occidentaux, l’air grave ou en pleurs, et les délégations officielles. Le ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales a déclaré à la presse que tout le Sénégal a subi dans la douleur cette tragédie du Joola. Des gerbes de fleurs ont été déposées dans la journée au pied d’une stèle à la mémoire des victimes de la catastrophe, Place des naufragés, face au fleuve Casamance, ainsi qu’à Dakar sur la Place du souvenir, face à l’océan Atlantique, où les familles réclament la construction d’un mémorial-musée Le Joola. A Ziguinchor, l’heure était également au recueillement. Familles de victimes et représentants du gouvernement, conduits par le ministre des Forces armées Augustin Tine, se sont recueillis au cimetière de naufragés à Kantène (périphérie sud de la ville). Tous se sont ensuite rendus au port de Ziguinchor, où ils ont jeté des bouquets de fleurs dans le fleuve Casamance. L’occasion aura permis à des responsables d’associations sénégalaises de familles de victimes d’estimer que depuis l’élection de Macky Sall à la présidence en mars dernier, le nouveau pouvoir semble disposé à remettre sur la table tout le dossier Joola ; en 2003, la justice sénégalaise a classé sans suite le dossier du Joola, faisant valoir que le commandant du ferry, seul maître à bord et, selon elle, principal responsable du drame, avait péri dans l’accident.

Rappelons que Le Joola effectuait la liaison Dakar-Karabane-Zinguinchor, reliant également la province isolée, au reste du Sénégal, tout en évitant de transiter par la Gambie. Il réalisait, deux liaisons par semaine à partir de la capitale, les mardis et vendredis aux alentours de 20 heures, et deux autres à partir de Ziguinchor les jeudis et dimanches vers 13 heures. Cette liaison maritime d’une durée de 13 heures permettait de sortir la Casamance de l’isolement. Conçu pour accueillir 500 personnes, le ferry transportait le 26 septembre 2002, près de 2000 passagers. Ce jour là, peu avant 23 heures, le Joola surchargé s’est retourné au large de la Gambie, à environ 40 km de la côte. Un seul canot pneumatique a pu être ouvert. Certains passagers se sont réfugiés sur la coque du navire retourné, mais l’immense majorité a été piégée à l’intérieur ou s’est noyée. Les secours ne sont arrivés que le lendemain matin. A ce jour ce naufrage constitue la plus grande tragédie de l’histoire du Sénégal. Le gouvernement sénégalais a depuis lors entrepris un ensemble de des mesures disciplinaires. Toutefois, aucun des responsables inculpés comme ayant une part de responsabilité dans ce drame, n’a été jugé à ce jour. Bien plus, des questions subsistent au Sénégal, notamment en ce qui a été fait pour que pareil tragédie ne se produise plus. Car, dix ans après Le Joola, les transports en commun restent toujours aussi dangereux au Sénégal. Les «cars rapides» sont toujours aussi surchargés.

Le ministre sénégalais de l’Environnement Ali Haidar (2ème g) et celui de l’aménagement du territoire et des collectivités locales, Cheikh Bamba Dieye (3ème g) commémorent le 10ème anniversaire du naufrage du Joola dans le cimetière de Bao, près de Dakar
Afp)/n