Avant la dernière phase de préparation du Mondial junior, le coach des lionceaux du Cameroun a fixé les ambitions de son équipe
Quel bilan faites-vous de votre stage au Mali?
Le séjour au Mali s’est déroulé dans de bonnes conditions. Tous les joueurs convoqués étaient présents. Nous avons essayé tous les joueurs à travers plusieurs systèmes de jeu. Nous avons livré trois matches contre de bonnes équipes. Le premier match nous a opposé au Stade Malien, un club de première division, champion en titre au Mali, que nous avons battu 3-1. Lors de notre deuxième sortie, nous avons fait jeu égal (1-1) contre une formation du Centre Jean Marc Guillou. Face aux juniors maliens, également qualifiés pour la Coupe du Monde, nous avons perdu (0-2). Ce n’est pas une excuse, mais ce troisième match s’est joué sous une chaleur accablante.
Quels enseignements avez-vous tiré de cette expédition?
Nous avons pu évaluer la forme des joueurs, notamment les professionnels. Ce qui est essentiel. Avant de nous rendre au Mali, l’ossature de l’équipe était déjà là. Maintenant, il s’agissait de voir si ces joueurs peuvent confirmer leur potentiel. Il y a eu peu de déception. Dans l’ensemble, l’équipe est bonne. Mais compte tenu du niveau de la Coupe du monde, il faudrait l’améliorer en qualité. Nous avons encore le stage du Venezuela pour nous améliorer.
Que prévoit justement la suite du programme de préparation de votre sélection?
Dans ce pays proche de la Colombie, nous allons nous acclimater pendant deux semaines et entamer la dernière phase de notre préparation en disputant notamment trois matches amicaux. Le premier match va nous opposer au Deportivo Puerla, une équipe de première division du Venezuela. Lors du deuxième match, nous allons jouer contre la sélection junior du Guatemala, également qualifiée pour le Mondial. Enfin, nous jouerons contre l’équipe junior du Venezuela, qui n’a été éliminée du Mondial qu’au dernier moment.
Avez-vous une idée du jeu pratiqué par vos futurs adversaires: Portugal, Nouvelle Zélande et Uruguay?
Nous avons des idées du jeu développé par nos adversaires du premier tour. Par exemple, les Uruguayens sont très rigoureux en défense. Les Portugais ont un style plus léché, alors que les Néo-Zélandais ont un jeu plus direct. Même si ces pays pratiquent des styles de jeu différent, ils sont tous très performants. N’oublions pas qu’il s’agit d’une compétition qui regroupe les meilleures équipes du monde de la catégorie. Il n’y a pas de petites équipes à la coupe du monde. Chaque équipe viendra avec ses meilleurs joueurs dans l’intention d’aller le plus loin possible.
Jusqu’où peut aller le Cameroun dans cette compétition?
Tous les matches seront difficiles. Nous allons prendre les matches comme ils viennent. Il faudra d’abord bien commencer face à la Nouvelle Zélande le 30 juillet. Engrangé le maximum de points lors des autres matches, afin de pourvoir franchir le premier tour.
