Un livre sur la communication par internet présenté à Douala

Pour la deuxième séance dédicace de l’ouvrage au Cameroun, le Ccf Blaise Cendrars de Douala a accueilli l’auteur Ingrid Alice Ngounou

Nouvelle entrée dans la bibliothèque camerounaise
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication n’ont de cesse de faire parler d’elles. Au Cameroun, Ingrid Alice Ngounou vient d’enrichir le tableau de chasse des NTIC à travers un ouvrage qui vient de paraître: «Internet et la presse en ligne au Cameroun: naissance, évolution et usage». Paru aux éditions Harmattan, le livre est préfacé par le Pr. Laurent Charles Boyomo Assala, Directeur de l’ESSTIC à l’Université de Yaoundé 2. C’est suivant une approche scientifique basée sur l’étude des sites on-line de quelques quotidiens en vu au Cameroun dont Cameroon-Tribune et Le Messager que la recherche a été menée. Au travers de l’étude de ces modèles, le livre révèle comment les acteurs de la scène médiatique du Cameroun ont embrassé la plate forme Internet pour s’adonner à la presse en ligne encore appelé cyberjournalisme, cyber presse, etc. Par ailleurs, l’ouvrage note une avancée de cette nouvelle profession au Cameroun malgré les obstacles inévitables liés aux manipulations des nouveaux instruments technologiques que l’on ne maîtrise pas ou dont les contours et les impacts ne sont pas clairement appréhendées. Enfin, comment les acteurs de la cyberpresse gèrent au quotidien leurs passages sur les autoroutes de la toile, puissant outil de communication qui s’annonce être une projection futuriste des médias au Cameroun.

Au delà de l’ouvrage
Les métiers des nouvelles technologies, la gestion de l’information et la communication se classent comme une véritable passionaria chez Ingrid Alice Ngounou. Je m’intéresse à tout ce qui est Internet sur le plan scientifique et sociologique. Pour moi c’est toute une vie qui est segmentée selon que je me retrouve devant les journalistes à parler d’Internet ou bien dans mon bureau à monter des projets, ça me permet aussi de m’épanouir car dans la pratique on est soumis à des difficultés quotidiennes alors que quant on écrit un livre on peut révéler ses fantasmes laisse-t-elle entendre. Au-delà de toute considération artistique, le développement durable se place en leitmotiv du siècle, véritable moteur de toutes les opérations entreprises par les acteurs du développement: La presse cybernétique n’échappe pas à cette règle. Ainsi, selon l’auteure pour que la presse en ligne rentre dans le sas du développement il faudrait quelle soit bien utilisée par son usager pour ne pas desservir celui-ci. Ceci passe par une formation ponctuelle des journalistes au cyber journalisme, au respect de la déontologie pour un devoir moral destiné à la préservation de l’intérêt public. A 27 ans, Ingrid Alice Ngounou vient fièrement s’inscrire dans le répertoire de la matière grise de l’intellect camerounais. Elle figure ainsi parmi les plus jeunes auteurs du paysage de la production écrite du pays. Major de la 32ème promotion de l’ESSTIC au Cameroun option journalisme, Elle est aussi dotée d’un Master en médias et multimédias de l’Institut française de presse. Le livre qu’elle vient de commettre fait montre d’une riche expérience dans la gestion de l’information notamment la gestion et l’administration des sites web dont noireaufeminin.com, et journalducameroun.com.

Ingrid Alice Ngounou, l’auteur du livre
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Un livre sur la presse en ligne au Cameroun

Connaître la naissance et l’évolution du réseau internet au Cameroun et notamment son appropriation par la presse est l’objectif de l’auteure Ingrid Alice Ngounou

L’ uvre présentée au grand public
Vendredi 25 juin dernier l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) a servi de cadre à la cérémonie de dédicace du livre Internet et la presse en ligne au Cameroun: Naissance, évolution et usages. L’ouvrage peut être considéré comme un achèvement, mais de part sa nature scientifique il ne sera certainement qu’un début. Ingrid Alice Ngounou, l’auteure, n’en est pas à son premier essai dans le domaine. Avant celui-ci et dans un contexte plus académique, elle a abordé des problématiques en rapport avec la gestion de l’information à travers les nouvelles technologies de la communication. Tout d’abord, il y a eu une analyse de la presse écrite camerounaise à l’épreuve de la convergence numérique. Puis à un niveau supérieur, une réflexion sur l’influence de la presse en ligne dans la démarche d’information des étudiants immigrés camerounais de France. Vu sous le prisme de ces deux premières thématiques, on comprend que son tout premier ouvrage édité aux éditions l’Harmattan participe d’une production murie par une longue période d’études et d’analyse des questions relatives à la gestion de l’information par le moyen du réseau des réseau.

Une réflexion profonde sur les métiers de la cyber-information
L’ouvrage s’étend sur cinq chapitres qui pourraient constituer des conclusions des états généraux de la presse en ligne au Cameroun. On apprend qu’à ses débuts, la presse électronique au Cameroun a suivi le pas engagé aux Etats-Unis. De nombreux journaux camerounais ont pris conscience des avantages du support et se sont mis à la création de leurs sites Internet. Avec plus ou moins de difficultés, notamment en ce qui concerne la production des contenus. Le livre pose aussi le problème du contexte d’émergence de la presse en ligne au Cameroun. Un contexte marqué par la suspicion et la méfiance, notamment des autorités qui ont moins de possibilités d’y appliquer la question fortement subjective d’ordre publique. Pourtant le document montre que le cyberjournalisme est une profession qui, à plusieurs égards, constitue « l’avenir » du journalisme. Dans la mesure où il ouvre un monde des possibles et décante de ce fait un environnement professionnel saturé: C’est une nouvelle profession qui nécessite des connaissances et compétences spécifiques en terme de technique, de déontologie et de maîtrise du public. Une recommandation qui est valable tant pour les autorités que pour les producteurs de contenus. Cela passe par l’exigence d’une formation. L’auteure pose par ailleurs les problèmes de la presse en ligne au Cameroun: Accès limité aux réseaux, faiblesse des connexions, ordinateurs à puissance faible… Toutes choses qui ne favorisent pas l’évolution rapide d’une presse en ligne camerounaise qui pourtant ne demande qu’à s’exprimer.


Un mot sur l’auteure
L’ouvrage produit par Ingrid Alice Ngounou est renforcé par une expérience dans la production des contenus web. Pas encore trentenaire, elle est à la tête d’un des sites émergents du Cameroun. Pourtant rien ne la prédestinait à cette spécialisation. Ingrid Alice Ngounou rentre à l’ESSTIC pour devenir journaliste, un métier qu’elle aime à cause de son coté relations humaines. La jeune camerounaise est de celles qui s’épanouissent dans un environnement d’échanges d’idées et de points de vue. Diplômée et major de la 32ème promotion de l’école de journalisme de Yaoundé au Cameroun, Ingrid Alice Ngounou poursuit des études à l’Institut français de presse de l’université Panthéon Assas à Paris. Elle en sort nantie d’un Master en sciences politiques et sociales option médias et multimédias. Lorsque commence son aventure avec les médias de la place parisienne, elle est déjà administratrice du site noiraufeminin.com, un site dévolu aux femmes de couleurs. Elle n’a de cesse de parfaire ses connaissances dans ce domaine en constante évolution. Et c’est tout naturellement que dans son cheminement, l’ambition de l’auteur est de parvenir à la reconnaissance du cyberjournalisme comme un métier à part, dans l’univers de la gestion de l’information au Cameroun. Réputée très exigeante, elle n’a de cesse de rappeler que c’est la condition si ne qua non pour réussir.

Ingrid Alice NGOUNOU
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Yves-Lionel Ngounou est un General Manager des temps modernes

«Je n’ai pas la vision du boss avec le gros ventre»

A son bureau, il est bien présent et rempli quelques dossiers de comptabilité. Cinq minutes d’attente, juste le temps que je termine s’il vous plait, puis je suis à vous, lance-t-il au journaliste. Au fait c’est pour éviter toute embrouille, nous l’avons compris. En réalité il n’est pas comptable, mais j’apporte de temps en temps un soutien à mes collaborateurs ceux-ci savent de lui qu’il est «comme ça!». Ordonné, mais surtout «perfectionniste». Normal, et il le justifie, soit vous faites bien ce que vous avez à faire, soit vous ne le faites pas. C’est un principe qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui.

Sans protocole
Yves-Lionel Ngounou, General Manager; C’est ce qui est inscrit sur le bout de carton qu’il remet à tous ceux qui lui rendent visite ou qu’il rencontre. Son bureau est ouvert à tous et d’ailleurs vous avez pu constater qu’il n’y a même pas de porte. Difficile à croire, mais c’est vrai. Un bureau sans porte pour être proche de mes collaborateurs, ne pas faire de barrière. En fait comme l’indique sa carte de visite, c’est lui le boss au Cameroun de UPS, une société prestataire de service express. Il occupe le poste depuis cinq ans, depuis février 2005 l’année de son retour au pays après neuf ans passées au Etats-Unis. C’est là qu’il a obtenu son master en finance, Bac plus quatre comme on dit au pays, au Saint Joseph’s University de Philadelphie. Son diplôme le témoigne dès que vous franchissez l’entrée de son bureau. Cadré 50/70 centimètres, il est posé sur une table, à côté d’une photo de celui qu’il présente comme étant son modèle, Paul Thuinjang. C’est mon oncle. Dans les affaires il a toujours été très influent dans mon développement et continue de m’orienter, de me donner des conseils etc.

Après son master, Yves-Lionel travaille au département finance de Data Tech Systems aux Etats-Unis, pendant trois ans et pendant ce temps j’observe comment les choses se passent, le management. Après quoi et contre la volonté de son père, un homme d’affaires installé à Yaoundé, il décide de rentrer au pays. Au départ, il avait du mal à l’accepter, mais avec le temps il l’a compris. 1er mars 2005, juste deux semaines après mon retour, il débute en qualité de Directeur Général de UPS Cameroun, c’est vrai que quand je venais, je savais déjà ce pourquoi je venais déclare t-il, avec son air serein qui le caractérise. Depuis lors, il gère sans protocole vingt trois personnes à travers les quatre agences qui existent actuellement au Cameroun, soit deux à Yaoundé, une à Douala et une à Buéa. Le nécessaire pour assurer parfaitement la couverture nationale rassure t-il.

Sa vision de l’entreprise au Cameroun
Le potentiel est là, mais il y a encore beaucoup de choses à faire. Nous sommes quand même sur la bonne voie affirme t-il, confiant quand à l’avenir de son pays. Et quand on lui demande le rapport entre la finance et le poste qu’il occupe, facile! Le business ce sont les chiffres. Aujourd’hui dans le monde des affaires, ce fils de Bangangté dans l’ouest du Cameroun est né et a grandi au quartier Bastos à Yaoundé. Il avait toujours rêvé de devenir architecte mais c’était sans compter que les gènes de la maman assistante de direction pouvaient lui être transmis. A Yaoundé, ce passionné de Basket Ball passe une enfance heureuse et stable dans une famille moyenne, une famille qui lui donnera l’occasion de suivre ses études universitaires à l’étranger après le secondaire passé entre le Lycée Leclerc et celui de Nkoléton. Mais sa position reste claire, partir à l’étranger et revenir travailler au pays serait l’idéal. Il faut que les jeunes soient patients, c’est déjà une vertu. C’est vrai qu’ici il y a plus de demandes que d’offres, mais ce n’est pas là-bas que les choses sont faciles. Ceux qui pensent que tout s’arrangera une fois à l’étranger se trompent énormément déclare t-il à titre de conseils à mes amis jeunes comme moi. Au fait, il n’a que 33 ans. A cet âge, Yves-Lionel Ngounou est bien heureux dans son mariage qu’il a consenti en 2009 avec une camerounaise faut-il le préciser et nourrit de grandes ambitions; Fonder une famille stable, développer la structure dont il a la charge et surtout assurer des lendemains meilleurs pour mes employés, qui sont mes amis car vous n’avez pas besoin de rappeler que vous êtes le boss. Parole du très humble General Manager qui se voit mal dans la posture de plusieurs autres D.G avec le gros ventre.

Yves-Lionel Ngounou
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Basket Ball
C’est sa passion. Elle occupe une place de choix dans sa vie et constitue d’ailleurs l’une de mes forces. Cela me permet de cultiver mon esprit sportif et de compétitivité. Du haut de ses 2,01 mètres pour 96 kg, Yves-Lionel participe actuellement au championnat régional de Basket Ball du littoral avec mon équipe, le No Name Basket Ball, troisième au classement à l’heure actuelle sur huit équipes. Il a également joué au sein de l’équipe nationale de cette discipline et participé à plusieurs évènements dont les derniers jeux africains de Basket Ball. Cet homme dont l’humilité est la plus grande qualité et le perfectionnisme le défaut majeur, bosse tous les jours tout en essayant d’être logique dans ma façon de voir les choses et surtout pour transmettre ce que j’ai appris ailleurs à mes frères qui en ont besoin au pays. Salutation amicale et invitation à venir regarder son match de demi-finale de la coupe régionale de Basket Ball, rendez-vous est pris. Pour l’occasion il sera face à l’un de ses employés, qui parfois confond terrain de jeux et bureau avant que je ne lui rappelle qu’on n’est pas au boulot. Quel D.G!

Yves-Lionel Ngounou
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